Aller au contenu

52/36 ou 50/34


Thibaud CHERBONNEL

Messages recommandés

Absolument.

Pour ma part, je suis un fondu du recul, étant entendu que la position de mes cales est quelque chose de bien arrêté.

Mon idéal est à 72,5°. Autant dire que de nos jours j'ai du mal à trouver mon bonheur !  

Heureusement, j'ai stocké des cadres, des chaussures et des selles pour quelques années... 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et oui, même avec des -25 j'suis en port à faux.

Id pour moi, 3 vélos en 10v (plus ou moins mixés avec des composants 11), un groupe 10v d'occasion en stock, 7 ou 8 K7 et une bonne dizaine de chaines...dès fois qu'y'ai une guerre. En fait je pensais qu'ils arrêteraient de produire du 10v quand le 11 est sorti. Et puis finalement non.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

si un jour le 9 disparait je ferais du stock (dérailleur/manettes). Comme le Tiagra a toujours une vitesse de retard pour les pièces d'usures c'est bon pour un bout de temps encore. 

Pas besoin de passer au 11 pour le moment, je ne regarde que les vélo d'occasion voir même que les cadres nus désormais

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"Si j'ai bonne mémoire, pour lui c'est la position haute du pied lors du pédalage qui doit être déterminante pour la hauteur de selle, et non sa position basse."

Vincent Blondeau privilégie la vitesse de rotation, ce qui conduit à favoriser le passage au point mort haut. A contrario, un pédalage en force s'accommoderait d'une selle un peu plus haute pour améliorer le passage au point mort bas.

Pas facile de s'y retrouver à travers toutes les théories. Il suffit de comparer différentes études posturales réalisées sur un même cycliste pour se rendre compte qu'il ne s'agit pas d'une science exacte. Je pense qu'à partir d'une position "moyenne", ou "standard", chacun a intérêt à effectuer des essais pour trouver ce qui lui convient le mieux. Ca peut prendre beaucoup de temps parce que chaque modification demande une période d'adaptation et qu'on n'est jamais certain, sauf s'il y a douleur ou inconfort, d'être plus ou moins efficace après le changement. A moins de disposer de moyens de mesures complexes et coûteux, on doit avant tout être à l'écoute de son corps.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je souscris à 200% à ce que tu viens d'écrire.

J'ai passé 3h chez lui il y a une quinzaine d'années, à l'écouter, le questionner...Comme partout, il y a toujours un peu de déchets.

En premier lieu çà m'a donné une base. Mais surtout, le plus important, c'étaient des pistes de réflexions, des axes de recherche, des points à investiguer auxquels je n'avais pas songés.

Ensuite j'ai tatonné pendant des mois, peut-être bien 2 bonnes années. Oui, çà peut être couteux ; oui, il est fondamental de savoir écouter son corps...et de réfléchir un peu aussi.

C'est un domaine dans lequel je suis très exigeant : la rigueur du report des cotes d'un vélo à l'autre, le matériel... 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai repris le vélo à 37 ans (il y a 23 ans... comme ça passe vite); mon vélociste m'a mesuré, a choisi la taille du cadre, réglé ma position en fonction du cadre (je ne trouvais déjà cela pas très logique), et comme je n'avais plus touché un vélo depuis des années, ni pratiqué de sport, et que j'avais pas mal grossi... je me trouvais mal posé, c'était inconfortable.

J'ai commencé à me documenter. Influencée par les longs fémurs de B. Hinault la mode était à l'époque au recul de selle important. J'ai donc reculé ma selle... Mon buste et mes bras étant courts par rapport à mes jambes, j'ai remonté ma potence. Puis, mon corps s'habituant peu à peu au cyclisme, j'ai voulu "ressembler à un coureur"et j'ai descendu et allongé ma potence... jusqu'à ce que je me rende compte que je perdais en puissance et en confort.

L'âge est impitoyable, les forces et la souplesse s'en vont peu à peu. Le bas du dos a commencé à souffrir dans les longues côtes... j'ai avancé ma selle. Du coup, le décalage vers l'avant a reporté le poids sur les poignets... j'ai un peu raccourci ma potence pour recentrer ma masse autour de l'axe du pédalier.

En 23 ans, j'ai donc un peu exploré les extrêmes, ce qui signifie pour moi un recul de selle situé dans une fourchette allant de 4.5 à 6 cm, une différence de hauteur selle/cintre située entre 4 et 9 cm, une distance bec de selle/cintre entre 49.5 et 53 cm et une hauteur de selle entre 70.8 et 72.2 cm (il faut prendre aussi en compte l'évolution de la hauteur des pédales et de la compacité des cintres).

Actuellement, je n'essaie plus de correspondre à une tendance ou à une théorie. J'essaie de trouver la position qui génère le moins de tension possible dans tous les muscles qui ne servent pas à faire avancer le vélo. Il s'agit d'un compromis plus ou moins valable à plat, en côte, en descente, mains en haut, en bas, aux cocottes, en danseuse, à allure calme ou rapide. J'estime être bon à 1 ou 2 mm près... pour l'instant (ça évoluera avec l'arthrose, la fonte musculaire et autres avantages liés à l'âge 😉)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...