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Freddy MAERTENS

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Ce n'est pas parce que Goddet écrit des âneries pour faire vendre son canard, qu'il faut prendre ses récits pour argent comptant. Il faut avoir vécu l'époque et ne pas l'avoir lu dans des récits édulcorés à la menthe. Parce que même si les Tours d'Anquetil étaient taillés pour lui avec peu d'arrivée au sommet comme aujourd'hui, je me souviens très bien de grandes étapes de montagne où on l'attaquait de loin.

- En 1964: dans l'étape qui arrive à Pau où Bahamontes attaque avec Julio Jemenez (qu'il décrochera par la suite) dès les premiers cols (col des Ares ?) et passe l'Aubisque final avec 6 ou 7 minutes d'avance sur Anquetil.Mais comme l'étape arrivait à Pau, Anquetil, aidé d'autres  équipes reprit une grande partie de son retard (il devait rester quelque chose comme 50 km entre le sommet de l'Aubisque et Pau). Tu imagines aujourd'hui ce genre d'étape. Aucun favori n’attaquerait car le sommet du dernier col serait jugée trop loin de l'arrivée. On assisterait juste à une lutte de seconds couteaux pour glaner des points au grand prix de la montagne, qui ne consacre d'ailleurs plus aucun grand grimpeur digne de ce nom.

-En 1964 encore: la grande attaque Poulidor-Bahamontes dès le départ d'Andorre et Anquetil à la dérive qui n'a dû son salut qu'à son équipier Louis Rostollan (qui aurait dû être sanctionné pour poussettes répétées dans le col d'Envarilla)

- En 1963, avec l'arrivée de Rik Van Looy quand certaines étapes se disputaient comme des classiques et d'autres grandes attaques de Bahamontes dans la Forclaz quand l'étape arrivait à Chamonix.

Le cyclisme moderne a évolué avec un nivellement par le haut et plus de professionnalisme. Il faut vivre avec cette évolution et s'enthousiasmer autrement. Trop souvent, dans les grands tours, en attendant les derniers kilomètres.

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