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J'ai encore en tête Jens Voigt faisant demi-tour (dans l'Alpe d'Huez je crois) pour demander à un spectateur qui avait piqué un bidon jeté à un gamin de le lui rendre

OK il n'avait rien à jouer sur l'étape, mais ça donne une idée de la mentalité du bonhomme quand même

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Pour l'avant-guerre : Albert Richter, pour les années soixante : Rudi Altig, actuellement Jens Voigt, John Degenkolb, Marcel Kittel, Fabian Weggmann, Jan Ullrich, Erik Zabel.

Dans ces heures pénibles que vit l'Allemagne c'est un sujet bien frivole, hélas.

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Ulrich est peut-être celui qui a le plus marqué une époque, avec l'impact de sa victoire très jeune sur le Tour. Je l'aurai cité spontanément, même si je n'étais pas super fan du coureur, je soutenais Pantani et Virenque en 1996/1997/1998.

Après Voigt oui, déjà rien que pour cette formule qui est très populaire dans tous les pelotons... "shut up legs!"

Actuellement parmi les coureurs actifs c'est peut-être Kittel, très "neue saubere Generation", qui est le plus populaire en Allemagne.

Sinon un qui m'amusait et me fascinait en même temps beaucoup, c'était Bert Grabsch, que l'on voyait chaque année tirer un braquet d'ankylosaure aux mondiaux de contre la montre. Ca collait au préjugé "allemand bourrin" et ca m'amusait toujours. Il aimait bien avoir une cadence assez basse je pense.

Très instructive sinon la vidéo sur Altig, merci, c'est une époque que je ne connais pas.

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Il avait fait l'étape devant si je me souviens bien... Et un très beau geste en effet.

Équipier modèle, baroudeur, polyvalent ,  un coureur très sympathique,  très ouvert,  un esprit sportif, un cycliste qui aime le vélo... Bref,  que des louanges. 

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Jan Ullrich est pour moi l'allemand qui a le plus marqué son époque. Vainqueur du Tour à 23 ans. Très fan de son style de bourrin assis sur la selle. Il a eu le malheur de tomber sur un certain Armstrong qui lui à bloqué 2 tours à coup. Ullrich aurait dû gagner le Tour en 2003. Il avait pulvérisé le texan sur le chrono de Cap Découverte et l'avait mis dans les cordes dès le début des Pyrénées.

Après, je ne pense pas que Ullrich avait un charisme fou...c'était surtout un coureur talentueux qui par moment tutoyait la perfection comme sur les pentes surchauffés d'Arcalis ou Pantani se prend 1' dans la figure.

 

Du coup, en terme de charisme, je dirais Voigt. Il avait son style tout à l'arrache, une maîtrise du français qui passait bien sur France TV...bref un personnage et un grand équipier.

 

Actuellement, je dirais que Kittel et Martin ont bien profité de leur succès sur le Tour pour faire revenir les TV Allemandes sur le Tour. Kittel jouant pas mal sur le côté jeune homme moderne( communication directe via les réseaux sociaux) pour être le leader du cyclisme allemand.

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Villemiane, il doit terminer le tour 1980 vers les 70 eme a plus d'1h30 du vainnqueur, Zootemelk il me semble.

Il a ete pris par la patrouille en 1979 lui aussi.

Ce n'etait pas la choucroute que cherchait la patrouille

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J'ai oublié Didi Thurau pour la période où sévissait Bernard Hinault, à sa grande époque il était souvent cité comme favori ou outsider des épreuves dont il prenait le départ et sur le vélo il avait le pédalage élégant, presque trop facile dans ses meilleurs jours.

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je ne connais le cycliste parfaitement....les "anciennes" années ne sont inconnues si bien que je peux juger sur les 10 dernières.

Mais je garde un souvenir exceptionnel de Jens Voigt...l'impression d'être toujours abordable, un vrai grand frère, le type que tu pourrais prendre comme parrain et qui ne se défilerait jamais de ses obligations.

Une impression à tout le moins.





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