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Les montées en cul-de-sac


Guillaume LEROYER

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Dans les Ardennes françaises à Revin il y a l'ascension du Mont Malgré Tout (c'est son nom) qui n'est pas en cul de sac mais qui est souvent utilisé comme tel. La longueur est de 3,1 km pour 274 m de D+ avec la fin à 12%. Après la rupture de pente La route se prolonge jusqu'au Mont Tranet  à 450 m d'altitude et une route ennuyeuse et en mauvais état. Fréquemment après la partie intéressante en lacets rappelant la montagne, on fait demi-tour. Plusieurs ascensions sont un très bon entrainement pour préparer la montagne en été. Un copain l'a même monté 20 fois😲 pour préparer la Marmotte.

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Pour le col du Portet, Il y a 3 ou 4 ans l'état de la route par endroits était déjà dégradé voire très dégradé et ne peut avoir qu'empiré aujourd'hui.


 


Je n'en ai pas parlé car il y en a tellement, certains plutôt communs, d'autres qui valent le détour comme l'Abérouat, Bious Artigues, Sensibilé et beaucoup d'autres cités par les intervenants.

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Je suis impardonnable, j'ai oublié de parler d'une montée en cul-de-sac qui a pourtant rythmé trois années de ma vie de cycliste: le Mont Saint-Aubert, près de Tournai.

http://www.visittournai.be/a-voir-a-faire/loisirs/mont-saint-aubert/

Pendant les trois ans que j'ai habité Tournai, quasiment toutes mes sorties comprenaient une ou plusieurs ascensions de ce mont. 145 m d'altitude, 1,8 km pour 121 m de dénivellation par son versant standard (statistiques de l'encyclopédie Cotacol), ça ne paie pas de mine a priori par rapport à l'Ardenne, a fortiori par rapport aux Alpes et aux Pyrénées, mais ça demeure une des plus fortes dénivellation du nord de la Belgique, si ce n'est la plus forte.

Et, paradoxe, c'est la seule dénivellation d'importance à trente kilomètres à la ronde. Un sorte d'ilot au milieu d'une mer de platitude. Raison pour laquelle les voisins Lillois, entres autres, en raffolent! 

Profil de l'ascension standard:

http://bit.ly/2fQcLdj

Pour les collectionneurs de cols, en grimpant au Mont Saint-Aubert par le versant standard on passe tout près du «col» de la Croix-Jubaru (99 m). L'autre versant du col part de nettement plus haut, il est donc moins «sportif» comme accès au mont Saint-Aubert proprement dit. La Croix-Jubaru, juste à l'embranchement de la route qui bifurque vers le Mont Saint-Aubert proprement dit, commémore un jeune Lillois, Armand Jubaru, qui se serait tué à cet endroit vers la fin du 19e siècle en redescendant du sommet. Sur un vélo à pignon fixe donc, la roule libre n'existant pas à l'époque. Sachant que les 300 m qui précèdent la croix dans le sens de la descente sont à 10% de moyenne, on imagine ce que descendre le mont pouvait signifier à l'époque!

Le cul-de-sac au sommet ne contraint pas à faire un demi-tour acrobatique, on dispose du vaste parvis (pavé) de l'église Saint-Aubert pour ce faire et on peut même faire une boucle autour de l'église et de son cimetière avant de redescendre. Qui plus est, une variante plus longue (2,4 km) et plus irrégulière (deux courtes redescentes et un bref passage à 17%) rejoint l'itinéraire standard 200 m avant le sommet.

Profil de cette variante: http://bit.ly/2gK83lp

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A la Jubaru Lucien Van Impe, une célèbre cyclosportive qui a eu lieu de 1990 à 1997 ou 98 je crois,plus de 2000 partants à chaque fois sur un seul grand parcours. On montait la Croix Jubaru une première fois, puis le St Aubert par le passage à 17% et encore le St Aubert par la Croix Jubaru tout à la fin, c'était une Cyclo de 172 km et 2050m D+ avec 24 côtes dont certaines très raides (les Hauts à St Sauveur (2 fois par deux versants différents), Bousée à Oeudeghien, le Saule Pendu, le Rossignol (16%)),...Mon meilleur temps a été 5h18 en 95; que c'est déjà loin tout çà!

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Super montée en partant niveau de la mer d'argeles sur mer par sorede la roque des alberes redescende sur le boulou pour s'échauffer

 

Ou alors partir du boulou

 

Objectif monter au pic de neoulous 1257m d'altitude en passant par le perthus

 

Le pic est à cheval sur la frontière franco espagnole avec vue fantastique à gauche sur la côte catalane française et à droite l'espagnole en face la Côte d'Azur.

 

J'en ai fait des cols mais celui la c'est le top car à partir du perthus c'est la sauvagerie pas de bagnoles ou si peu des vaches sur la route les odeurs sublimes de la végétation et niveau velo le % augmente avec les kilomètres et bien sûr le panorama unique en haut

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Michel, Didier,

MERCI pour vos réponses, en effet ce col de portet, je l'ai fait dans les années 80, et il était très correct. Mais ne desservait aucun hameau ou ferme, alors pourquoi une route ? peut-être pour l'accès des bétaillères.

Sur le même temps j'ai fait le col d'Azet en CDS, car non goudronné versant est à cette époque. Ce sujet nous permet de s'interroger sur cet aspect des cols ou montées avec accès unique, et quand on regarde les "COLS DURS" de plus de 10 km donnés par la revue Le CYCLE, sur les 40 premiers nous avons seulement 8 cols Français et 4 sont des CDS : Granon, Colombis, Puy de Dôme, et la célèbre Alpe d'Huez.

Alors c'est vrai que les détracteurs des A/R non touristiques ne peuvent pas tout comprendre ce qui se passe dans la tête de certains cyclistes, et cela me conduit à vous raconter une anecdote. Une année en séjour à la Clusaz, je ne sais ce que je voulais préparer réellement, il me prend de faire 3 fois : Colombière, Aravis. Un très beau profil de skate, pas beaucoup de km mais un D+ pas loin des 4000. Alors vous voyez ? Pas loin d'être admis en hôpital psychiatrique !

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Guillaume,

"J'ai laissé volontairement de côté les stations de ski, même si l'aspect sportif est intéressant, ce ne sont pas forcément les plus agréables, en tout cas à mon goût"

ne généralise pas, il existe des montées vers des stations qui sont très jolies et intéressantes. 

souvent ce sont les accès aux stations villages plus qu'aux grosses stations.

pour exemple vers chez moi les montées de Ceillac, Crévoux, Réallon, Ceüze sont vraiment sympas et quasi désertées.

 

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Oui Laurent, j'imagine que ces montées vers des petites stations sont sympa, je ne les connais pas

Je pensais surtout aux grosses stations, genre Alpe d'Huez, Avoriaz, Pla d'Adet, etc ..., ce ne sont pas celles que je préfère (principalement pour le paysage et la fréquentation automobile), mais encore une fois ce n'est qu'un avis personnel

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OUI, je sais bien. Mais poste toi à l'Alpe une journée et tu me diras combien de pèlerin se paye le détour par Sarennes. Allez disons 1 sur 100, car il y a encore 200 m de D à se payer, mais c'est vrai que c'est du goudron. Car si l'on veut être puriste, il y a toujours un accès à la vallée opposée. Justement un de vous (je n'ai pas le prénom ici) a évoqué la vallée de Chevaline qui accède au très joli col de Cherel, et bien celui qui veut bien économiser des km peut redescendre sur la vallée Chatelard le col du Frêne, et n'aura que 2,5 km de galère. Pour le col des Contrebandiers, ce n'est pas pareil, là il faut une aile volante, mais avec un vélo entre les jambes, cela ne doit pas être mal.

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Pour parler de l'Alpe d'Huez il y a une très bonne alternative. Sur le flanc opposé de la vallée il y a la montée vers le col de Solude.

Premier tiers très étroit, en balcon taillé dans la falaise, parsemée de tunnels sommaires non éclairés, avec une vue imprenable sur la Romanche et les lacets de l'Alpe. 

Second tiers en sous bois avec de nombreux lacets pour arriver à un petit village

Quelques hectomètres au milieu des vaches et des marmottes avec vu sur la station de l'Alpe d'Huez et une section en gravier pour finir. La descente est large et bien goudronnée et on revient au point de départ facilement sans nouvelle grosse montée.

Ce n'est pas un cul de sac mais la portion en gravier fait que aucune voiture ne monte par ce coté et très peu de cyclistes car col inaccessible au Tour. 

C'est de très loin le col le plus agréable et spectaculaire que j'ai pu grimper à ce jour.

Il y a aussi une montée en balcon vers l'Alpe d'Huez, il faut quitter la route principale après quelques km pour bifurquer vers Sarennes au bout de 3 km.

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