Les "suceurs de roue"'

[Michel PELSENER]

bonjour à tous

une question! lors de votre entrainement 'vous êtes seul' un type se poste dérière vous , profite de votre aspiration,ne prend aucun relais et se barre sans vous dire un mot !!!!!

qu'en pensez-vous?

à+

Michel🙄

[Denis PUAU]

Je m'en fous ! Je bosse pour moi avant tout et comme je l'ai décidé . Se prendre au jeu , est une erreur . Chacun son style .

[Laurent BENECHIE]

Salut

 

Je suis du même avis je m'en fous un peu, sinon j'en remet une pour qu'il lâche prise 😉 (si je peux bien sûr..)😆

 

A+

 

[Dominique GALLETTI]

Cela ne me pose aucun problème, surtout que je roule seul alors je m'entraîne pour moi et non pas pour faire des relais avec d'autres gars. Le jour où je veux travailler en groupe je vais rouler avec mes amis cyclos.

[Steve DISALVO]

Je fais partie de ces sournois 😃. J'essaie généralement de ne pas me faire remarquer, et comme le vent souffle souvent fort et comme le soleil est rare en Belgique j'arrive à rester discret (pas d'ombre et le bruit couvert). Souvent les types dont je profite honteusement ont l'air de véritables cyborgs qui ont au moins 50x mon niveau de forme donc je me dis que j'en ai plus besoin qu'eux. Mais c'est pas beau j'en conviens. J'attends un signe pour prendre l'initiative, mais sinon je campe comme une grosse faignasse.

J'ai quelques circonstances atténuantes, je suis un peu sociophobe sur les bords et plutôt parano depuis quelques incidents (exemple: je monte à hauteur d'un cyclo et je tente d'entamer une conversation, réponse "casse-toi". Depuis, plus d'initiative.

J'ai eu quand même une bonne expérience en automne dernier, quand je me suis mis derrière une personne plutôt âgée, sidéré de son état de santé. J'étais en train de me dire que je ferais quand même mieux de me mettre devant mais il s'est retourné a commencé à racconter sa vie alors on a roulé de front, 75 ans, il avait l'air amusé que je roule en triple...

[Michel PELSENER]

bonjour STEVE ,

+1  peut importe en effet qui se colle derrière ta roue  ma question était plutôt sur le comportement "puis se barre sans rien dire!!!"

😛

à+

Michel

[Michel PELSENER]

bojour Isaac,

trop fort!😆

à plus

Michel

[Franck PASTOR]

Pareil, je m'en fous royalement quand ça m'arrive. En plus, ça m'arrive rarement, parce que je n'ai rien d'un TGV sur le plat, donc il n'y a pas grand monde qui trouve intérêt à rester dans ma roue. Et puis, mon gabarit de fil-de-fer n'offre pas vraiment l'abri idéal ! 

Je dois être un solitaire encore plus acharné que Steve : moi, quand quelqu'un me double, je ne cherche jamais à prendre sa roue, j'ai mon propre rythme et mon propre petit programme de sortie à suivre.

Seule exception : les cyclosportives et randonnées cyclotouristes, là j'essaie d'accrocher un wagon et je prends les relais quand c'est mon tour.

[Vincent EGIO]

Salut,

moi, quand ça m'arrive , si il ne coopére pas dans les bosses , je plante une mine et je le laisse sur place. Une fois un gars de mon club m'a sucé les roues les 3/4 du parcours , je l'ai déposé dans la dernière bosse et suis rentré seul .

[Marc RUWET]

Bien d'accord avec toi isaac ! 😉

[Patrick DEGAND]

Bonjour Michel

Je pense que comme on agit sur le vélo , on agit dans la vie.

Donc pour moi un gars qui se barre sans vous dire un mot est plutot à plaindre.

Ou est le temps de la fraternité entre cyclistes !!!

Bonne soirée

Patrick

[Steve DISALVO]

Je n'avais même pas fait le rapprochement avec le gabarit, je fais 1m78 pour 60kg, pas vraiment un paravent de toutes façons. Par contre quand on me double, j'aime bien casser mon rythme et essayer de m'accrocher le plus longtemps possible, simplement parce que sinon je ne ferais jamais ce genre d'exercices, c'est juste pour un peu faire bouger le moteur. Evidemment je me demande parfois comment la locomotive interprète ce geste, souvent je tourne dans son dos à cause de parcours qui diffère, c'est ça qui m'empêche de faire un sobre signe de remerciement.

Franck S. pour le "casse-toi" j'ai une hypothèse, le type devait être un peu cramé et je ne m'en suis pas rendu compte sur le coup. Mais quand même... maintenant je suis parano, n'importe quoi peut passer pour une provocation ces temps-ci. A ce propos, anecdote amusante : je suis en Belgique, j'ai croisé récemment un type en difficulté avec une crevaison, j'ai demandé si tout allait bien en anglais (périphérie bruxelloise, beaucoup de fonctionnaires européens), puis voyant que ce n'était pas sa langue maternelle j'ai essayé d'un peu baragouiner du néerlandais, même constatation, puis on s'est regardé en s'exclamant en même temps: "AH FRANCOPHONE !" et on a rigolé, parce qu'on était tous les deux en pleine paranoïa sur le territoire flammand, avec ce qui se passe ici et les exaggérations des médias on osait ni l'un ni l'autre parler français de peur de froisser l'autre. Bref faut ajouter les subtilités linguistiques à la complexe étiquette du suçage de roues. Dorénavant je ne ferai que des signes en prétextant l'essouflement 😃

[Marc VAUTRIN]

Comme remarqué plus haut, il y a rattraper et rattraper !

Je m'explique : si à un croisement quelconque, je me retrouve dans la roue de quelqu'un qui surgit d'une autre route, j'attends un peu pour voir si je suis capable de suivre son rythme, auquel cas, je ne tarde pas pas à monter à sa hauteur et à échanger quelques paroles, histoire de voir si ça ne le dérange pas de faire un bout de chemin ensemble.

Autrement, si je rattrape quelqu'un, moi qui ne suis pas un foudre de guerre, en général, je le double, je dis bonjour, si le gars s'accroche, j'attends un peu, histoire de voir s'il va passer. Dans tous les cas, je finirai par lui adresser la parole, ne serait-ce qu'un "tu vas où ?.

Il y a 15 jours, je me suis retrouvé (après un croisement) à 200 m d'un cycliste qui m'avait l'air de marcher fort, je me suis dépouillé pour le rejoindre (en fait, je crois qu'il a ralenti un peu, il a du me voir du coin de l'oeil), c'était un triathlète qui finissait son entrainement, on a devisé un peu, j'ai reconnu un ancien élève, il s'entraine pour des triathlons longues distances comme celui d'Embrun, et non, ça ne le dérangeait pas de rouler à mon rythme, puisqu'il avait fini ce qu'il voulait faire ce jour là.

Perso, les seules fois où il m'arrive de rester dans les roues, sans trop la ramener, c'est quand je suis doublé par un groupe et que j'ai la capacité de suivre, à l'abri, en queue de peloton. Si je sens que je gêne ou qu'un mec rale un peu, je me laisse décrocher et basta !

Enfin, bon, un peu de convivialité n'a jamais nui sur la route, ne serait-ce qu'un simple signe de tête ou de la main quand on croise un autre cycliste.

 

[Patrice BRUNELLE]

Moi je me dis que c'est un mec qui est en carafe et qu'il est bien content de trouver un abri pour rentrer chez lui donc je suis plutôt content de l'avoir aidé un petit moment.

 

Moi même il m'est arrivé de me retrouver sans force vent de face pour rentrer chez moi, j'étais bien content quand je pouvais trouver une roue pour m'y caler même si c'etait pour quelques km.

[Hugues BALCAEN]

salut

personellement sa ne me derange pas voir au contraire instinctivement je cherche a ne surtout  pas baisser ma moyenne et s il me reste peu de km a faire je le previens que je termine et en arretant je le remerci meme s il n as pris aucun relais sa ne me coute rien et sans exeption j ai toujours un sourire et non c est moi qui vous remercie,  si au contraire je tombe sur un cadors d entree je le previens qu il est un peu fort pour moi et qu il ne s occupe pas de moi ,en etant gratifie j ai toujours droit a un '  ok t inquiete' et tout le monde est content

[Jean-Marc MAYER]

Perso je m'en fous, je sors la plupart du temps seul. Sauf une fois un long bout droit en montée, j'en chie pas mal, un type après un croisement se cale dans ma roue et ne passe pas devant, je lui fais un signe, rien. P'thym jen ai collé une il s'est accroché, je me suis explosé mais je l'ai planté. J'ai attendu au village suivant pour rejoindre un pote et au type je lui ait fait un joli sourire plein de dents...

Sinon une autre fois, pareil longue bordure seul, un autre cycliste attrape ma roue, passe et il roule fort vache, je m'accroche et je prends des relais, au bout de 10km je commence à être en surchauffe, il me lache à la sortie d'un patelin, s'apercois que je suis décroché et.....................il m'attend!! on refait un petit bout de brousse, et on se sépare gentiment (lui son parcours moi le mien), pas échangé un mot mais une super partie de manivelles.......... et un super souvenir.

A partces deux cas bien précis, je m'en fous je roule à ma main, et je fais ce que j'ai à faire............

[Samuel DENIS]

Moi, j'en ai rien à faire. Et qu'il ne prenne surtout pas MON vent pour me faire rouler en dessous de mes zones cibles!!

[Jean-Roland LAISEMENT]

Ouais!! surtout pas,non mais alors,voleur de vent! faut pas pousser Samu dans les orties😛

 

JR

[Benjamin DUFAUT]

Et bien, quand je lis ça, j'ai l'impression qu'y a pas mal de gars qui se prennent la tête dans le vélo...

On peut discuter ou même juste rouler ensemble. Perso, quand on fait des sorties avec les potes, si y'en a un qui est moins bien il prend pas de relais et c'est pas grave... Alors si c'est quelqu'un d'autre c'est pareil. Un bonjour avec le sourire et tout va bien...  Et si le gars part devant sans un merci, et bien tant pis, on aura au moins roulé avec quelqu'un.

Par contre, se "cacher" à l'aide du vent et de l'ombre sans rien dire, pas top au niveau sécurité. Imaginons le gars qui fait du fractionné ou qui ralentit fort pour une raison ou pour une autre, c'est un coup à lui rentrer dedans et là, il aura de quoi s'énerver. Autant le prévenir...

[Samuel DENIS]

😃 bah oui, c'est MON vent...lol

Quand je roule avec un pote, quand je fais du fractionné, je lui dis de sutout pas me prendre de relais pour la précision de mon exercice... Il reste derrière et module en s'écartant +/-, ça passe très bien ainsi.