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Après, si chacun prenait ses responsabilités ...


Michel CREPEL

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 avant de se rejeter celles-ci à la face !


 


Le p’tit monde du cyclisme reste sous le choc après la grave chute collective provoquée par des motos de signaleurs samedi lors de la troisième étape du Tour de Belgique Verviers-Verviers, dans la descente du Mont Rigi. Plusieurs coureurs ont été transportés à l’hôpital ; notre compatriote Stig Broeckx est toujours dans le coma.


 


... avant de se rejeter celles-ci à la face !!


Deux mois après le décès d’Antoine Demoitié sur les routes de Gand-Wevelgem, il est clairement temps d’agir. L’Union cycliste internationale (UCI) a, par exemple, annoncé sa volonté de réduire le nombre de véhicules en course et de diminuer la puissance autorisée des motos.


 Il y a unanimité sur l’urgence de trouver des solutions. Mais pas sur l’établissement des responsabilités. Certaines voix discordantes se font entendre. Samuël Grulois a rencontréLucien Van Impe. Pour le dernier vainqueur belge du Tour de France (en 1976), par ailleurs ancien directeur sportif, les coureurs ont des droits mais aussi des devoirs une fois la course lancée. 


"Jusqu’en 2013, j’ai été directeur sportif. Et bien, quand je passais le peloton avec la voiture d’équipe, j’avais beau klaxonner et faire du bruits, les coureurs ne bougeaient pas ! " s’offusque-il. " Ce sont surtout les jeunes coureurs qui ne pensent à la dangerosité de la situation. Vous savez, dans un peloton, même quand on discute, quand on rigole, on roule à 40 km/h. La moto qui doit dépasser est obligée de rouler 10 ou 20 km/h plus rapidement, à 50 ou 60 ou 70 km/h… sinon elle ne passe pas !" 


Marc Madiot, le manager de l’équipe française FDJ, s’est récemment plaint d’assister à une "robotisation" des coureurs, de plus en plus souvent focalisés sur leur compteur avec leurs watts et leur GPS, leur oreillette aussi, et de moins en moins souvent concentrés sur la route. Lucien Van Impe acquiesce. " Oh oui ! Mais un coureur professionnel doit sentir si un véhicule se trouve derrière lui ! D’autant plus si ça klaxonne. Mais trop souvent, ils parlent, s’amusent avec les autres." 


Et quand on demande à l’Alostois si ce balai interminable de motos est vraiment nécessaire, la réponse fuse. "En 15-20 ans, le décor a changé. Avec les bacs à fleurs, les potelets, etc. il faut des motards pour signaler les dangers, c’est obligatoire. Alors, oui, il y en a sans doute qui prennent parfois trop de risques, c’est certain. Mais pour la plupart, ils font correctement leur boulot ! En fait, il y a 50% de responsabilités chez les coureurs et 50% chez les motards." 


Entrevoit-il une solution ? "Le risque zéro n’existera jamais, c’est impossible. Pour moi, la priorité absolue, c’est que le régulateur qui se trouve juste derrière le peloton soit un ancien coureur expérimenté qui connaît bien les parcours. C’est lui qui autorise ou non un véhicule de dépasser le peloton. C’est donc lui qui détient, en partie, la clé du problème."


 Belga

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L'endroit que tu évoques, la descente après Mont Rigi est une longue ligne droite moyennement pentue mais les pelotons peuvent prendre de la vitesse! Au triptyque ardennais, course qui passait par là une semaine avant le tour de Belgique, j'ai vu sur Strava des vitesses hallucinantes, 105, 113 km/h. Si une moto doit dépasser çà, il faut qu'elle roule à 130 km/h minimum. La moindre erreur ne pardonne pas. Quand le peloton roule à pareille vitesse, le mieux c'est que les motos restent derrière. Une bonne connaissance du terrain est indispensable pour les motards et autres suiveurs; cela permet d'anticiper pour se placer selon l'endroit où ils doivent être.

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Les oreillettes, le SRM, tout ce qui déconcentre les coureurs ou trouble leur perception de l'environnement, peuvent effectivement être dans certains cas un facteur d'accidents

Dans le cas présent, une moto glisse et percute les coureurs, les oreillettes n'ont rien à voir. Dans le cas d'Antoine Demoitié non plus, une chute, une moto arrive et ne peut l'éviter. Peut-être que certains motards inexpérimentés ne respectent pas une distance minimum de sécurité

Les causes d'accidents tragiques peuvent être très diverses

C'est pour ça que, comme l'ont demandé de nombreux coureurs, il faut que tous les acteurs se réunissent autour d'une table et réfléchissent à des solutions

Sachant que le risque 0 n'existe pas, mais on peut toujours essayer de le limiter

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Le sage, a parlé, et n'y vois aucune pointe de sarcasme, ni d'ironie de ma part, Guillaume, et comme d'habitude c'est un appel sincère et ma foi obligé au débat que doivent expressément tenir les parties concernées afin de parvenir à un consensus pour que de telles ignominies, cessent ou ne s'accentuent pas, comme cela a tendance à être le cas, à défaut de ne plus se reproduire.

Pour la petite histoire, je me rend compte moi-même que, souvent afféré à rédiger des papiers sur mon ordinateur, je ne prête que très peu voir aucune attention, au monde ni aux gens qui m'entourent et lorsqu'on sait que la nouvelle cause des accidents de la circulation est due à la rédaction de sms ou à l'écoute de messages par l'entremise de smartphones et autres iPhone ou mobiles (Par oreillettes), j'imagines assez les "saute ruisseau" lancés à vive allure sur des boyaux acérés de quelques millimètres jouant aux funambules en compagnies de véhicules quel qu’ils soient sur un macadam parfois parsemé d'anfractuosités accidentogènes et surtout si un gus bien à l'abri dans sa caisse affublé de décalcomanies publicitaires t'annonce en te vilipendant que "t'es à la bourre, connard" !😉 

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Les capteurs de puissance en eux-mêmes n'ont aucune incidence. Par contre le fait de regarder en permanence son compteur, quelque soit le type d'information, peut éventuellement déconcentrer car certains ont du prendre l'habitude de tout gérer sur la base des watts et non à la sensation. Parfois j'utilise mon capteur de puissance en course. Par contre je ne regarde les informations qu'à la fin de la course ou chez moi tranquillement.

Les oreillettes doivent modifier la perception de l'environnement même si le DS ne parle pas car elles obstruent le conduit auditif. Par exemple en hiver je ne supporte pas de rouler avec un sous-casque qui couvre les oreilles car je ne me sens pas bien, comme enfermé dans une bulle

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"Les capteurs de puissance en eux-mêmes n'ont aucune incidence. Par contre le fait de regarder en permanence son compteur, quelque soit le type d'information, peut éventuellement déconcentrer car certains ont du prendre l'habitude de tout gérer sur la base des watts et non à la sensation."

 

C'est ce que je voulais dire, je sais bien qu'un capteur de puissance n'est pas en soi accidentogène si on ne le regarde pas 🆒

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Même avec une oreillette, avec des motos, avec un SRM ou avec n'importe quoi d'autre, dans ce peloton là je suis pret à risquer une chute collective 😛 😛 😛 :

 

 http://a136.idata.over-blog.com/4/02/82/77/LA-PIN-UP/queen_040808_031.jpg

 

Et je pense ne pas être le seul ......😉 

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