Analogie avec un autre: Paris-Roubaix

[Bernard MOREAU]

Demol, c'est sans doute la plus grosse surprise de l'histoire de Paris-Roubaix, mais il avait quand même battu Wegmüller, un très bon rouleur, donc victoire pas volée non plus

Mais sans ce sac plastique qui s'était planté dans sa transmission dans le dernier km, il fait peu de doute pour moi que Wegmuller l'aurait emporté.

Le malheur de Wegmuller a fait le bonheur de DeMol.

 

[Guillaume LEROYER]

J'en suis beaucoup moins sûr

Wegmüller était une bête à rouler, mais pas franchement rapide, alors que je me souviens que Demol avait une bonne petite pointe de vitesse

Je suis allé regarder son palmarès pour vérifier

3e au GP de Fourmies la même année au sprint, en devançant notamment des coureurs comme Capiot, Goessens, Van Holen, Vanderaerden, Wojtinek

Et pas mal de places d'honneur sur des sprints dans des semi-classiques comme Kuurne-Bruxelles-Kuurne, le GP E3, le GP de l'Escaut, quelques places dans les 10 premiers au sprint sur des étapes du Tour de Catalogne, des Quatre Jours de Dunkerque (10e de l'étape des Champs-Elysées sur le Tour 88)

+ un bon paquet de victoires dans les kermesses, j'imagine que ça devait souvent se terminer au sprint

[Thierry LUNARD]

Je rejoins ton opinion, il y a un leader désigné et les coéquipiers qui roulent pour lui quoi qu'il arrive, Michel Crepel doit bien avoir de savoureuses histoires sur le sujet et sur les putsch menés par des gregarii pour renverser l'ordre établi.

[Bernard MOREAU]

J'en suis beaucoup moins sûr

Avec raison Guillaume. J'ai depuis regardé  cette arrivée sur youtube.

Avec son dérailleur bloqué Wegmuller était très handicapé.

Mais pour gagner il aurait fallu qu'il lâche DeMol.

J'étais resté sur l'idée que je m'étais faite en 1988.