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Plus belle journée sur le vélo


Clementine SETA

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En ressortir cinq, ce serait difficile voire impossible pour moi. Mais aucun doute sur ma plus belle journée à vélo: le BRA de 1997. Ça reste jusqu'à aujourd'hui mon record absolu de distance (260 km), et en passant par les cols du Galibier, du Mollard et de la Croix-de-Fer en plus. Départ à 4 h du matin du Palais des Sports de Grenoble pour une arrivée à 18 h 30 au même endroit, complètement cuit et par la distance et par le soleil qui avait resplendi toute la journée. Mais dans quel cadre…

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Pour ma part cette année:

Le 11 Juillet : Col de l'Oeillon depuis Chavanay

Le 12 juillet :Télegraphe et Galibier depuis St Jean de Maurienne et demi-tour au Lautaret

Le 13 Juillet :Saint Jean  - St Etienne de Cuisne - Glandon - Le Bourg d'Oisans - Alpes d'Huez - Villard Reculas - Croix de Fer - St Sorlin - St Jean

J'ai fini sur les rotules car incapable d'y aller molo mais quel bonheur 😄

Et sinon des belles cyclos et courses

 

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En cette année 2015 difficile de sortir 5 évènements mais voici cependant mon ressenti:

- l'acquisition de mon BMC GF02 en avril

- la" Fietselfstedentocht " et ses 228 kms accomplis le lundi de Pentecôte en Frise néerlandaise en un peu plus de 9 h 30.

- le fait d'avoir accompli chaque mois le challenge GF de STRAVA.

Mais les plus grosses satisfactions rencontrées en vélo le furent en 2008 et 2014 lorsque je me suis retrouvé devant la Cathédrale de Santiago de Compostela après avoir suivi le Camino Francès depuis Bayonne en autonomie totale en VTT muni d'un porte-bagages.

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Message de Maurice AUTOBUS auquel vous souhaitez répondre :

C'est drôle, mais à cette notion de "plus belle journée", je n'ai que des souvenirs de mauvais temps.

+1,

L'ascension du Tourmalet lors de l'EDT 2014 sous une pluie battante. Il avait fait très chaud toute la semaine précédente et la pluie s'est invitée dès le pied du col. Là encore pédale facile en maillot court sans veste imperméable (seulement 7°C au col) ; la notion de temps (chrono) n'existait plus.

La suite a été moins mémorable.

 

 

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Donc pour moi, les quelques courses et cyclos que j'ai fait ne m'ayant pas laissé un souvenir impérissable, ce seront principalement des sorties en montagne

 

1) Le jour où j'ai monté le Stelvio des 2 côtés, parce que c'est le col dont je rêvais depuis des années, j'ai passé des heures à regarder des vidéos sur Youtube, à lire les compte-rendus de ceux qui l'avaient monté, à éplucher les profils et les cartes, jusqu'au jour où je suis allé faire un séjour d'une semaine là-bas en 2011

Je l'ai monté le 5ème jour, je voulais avoir eu le temps de m'adapter à la montagne avant, et garder une journée de repos avant de m'attaquer à mon "mythe"

Longue journée de + de 170 bornes (j'étais hébergé à Bianzone, 5 kms avant Tirano, donc j'avais toute la remontée de la Haute Valtellina à me taper)

Le 5ème jour donc, malgré une brume humide et l'annonce d'une météo mitigée pour la journée, je me lance dans l'aventure. Les 40 kms qui séparent Tirano de Bormio, pour s'élever déja de près de 700m, sont usants, et surprise 😳 à la sortie de Le Prese, la route principale est en travaux, il faut monter un petit col de presque 2 kms avant de redescendre dans la vallée

Arrivé à Bormio, le temps humide se transforme en pluie, je m'arrête dans un café en attendant que ça passe (contrairement à certains, je ne suis pas un "guerrier", j'ai horreur de la pluie 🙁). Mais ça ne passe pas, et une fois l'imperméable enfilé je finis par me lancer. La pluie devient de + en + forte, et j'ai du mal à profiter du paysage pourtant superbe de la partie basse de ce versant. Heureusement la pluie s'arrête*** au pied de "l'escalier" qui précède la partie en plateau, et j'aurai même droit au soleil sur les 3 derniers kms, après l'Umbrail

Je bascule de l'autre côté, descente très tortueuse avec tous les lacets, ça m'arrange, je n'aime pas prendre de la vitesse en descente 😉. Arrivé à Prato (Prad), comme il est déja midi, je m'arrête dans un bar boire un coup et acheter un sandwich (la serveuse me demande ma commande en allemand, eh oui 😛)

Après une bonne pause, je pars à l'assaut du versant mythique et ses 48 virages numérotés. Le soleil est là sur toute la 1ère partie, je passe les noms qui me font rêver depuis des années, Gomagoi, Trafoi avec son lacet juste devant l'hôtel, pour l'instant les jambes sont encore bonnes. Mais la pluie refait son apparition à 10 bornes du sommet, légère d'abord puis de plus en plus forte.

A 7 kms du haut, au pied du grand "escalier", il commence vraiment à faire très frais, je m'arrête juste pour mettre l'imper et prendre les gants ... Pas de gants !!! 😲 Ils étaient dans la poche avec les pâtes de fruit, ils ont dû tomber à un moment où j'en attrapais une. Donc, les derniers kms, sous une pluie battante avec à peu près 5° au thermomètre, je devrai les faire mains nues, sans compter que mes jambes commencent à être bloquées à cause de la flotte

Je suis loin des vitesses que j'ai pu atteindre sur d'autres cols, mais les virages s'enchainent, 5, 4, 3, 2, 1

J'arrive enfin au sommet, épuisé, frigorifié (je serai obligé de m'arrêter une demi-heure au bar du grand hôtel pour me réchauffer avec un chocolat chaud), mais heureux 😆, j'ai monté le Stelvio

 

2) Une montée du Galibier côté Valloire par jour de grand beau temps, un jour où je ne sentais pas les pédales, je n'arrêtais pas de doubler des gars, probablement le col à + de 2000m où j'ai fait ma plus belle moyenne 😄

 

3) Une sortie en montagne avec le club, notamment l'ascension du Tourmalet suivie de Luz-Ardiden

Avec des gars qui étaient meilleurs que moi sur le plat, je m'attendais à souffrir (on avait décidé de faire la "course"), mais Thomas, le meilleur (qui avait fait 2 ans auparavant une très belle place sur l'Etape du Tour), m'avait assuré que je ne serais pas à la rue (c'est vrai qu'à part Thomas et Denis qui étaient très affutés, les autres n'avaient pas vraiment un physique de grimpeurs), du coup je commençais à croire à une place sur le "podium" 😉

On attaque le Tourmalet, tout de suite le "coach", ancien bon coureur national dans les années 70, imprime un bon tempo. Pour le moment, j'arrive à suivre sans problèmes. Soudain, au bout d'1 km, "coach" s'écarte et explose 😲, rattrapé malheureusement par le poids des ans et un léger surpoids

Comme prévu, Thomas, même s'il a très peu roulé cette année, se place en tête, et très vite on n'est plus que 2, Denis et moi, à suivre. Je regarde Denis, surprise il n'a pas l'air beaucoup mieux que moi, alors que je le pensais nettement au dessus (d'après nos entrainements sur le plat). Qui va craquer le premier ?

Dans le mur à la sortie de Barèges, c'est Denis qui craque, je me retrouve seul dans la roue de Thomas

Il a 21 ans, moi 45, sur nos derniers séjours en montagne il me mettait 4 à 5 minutes au moins dans les cols, mais là je m'accroche, il ne va pas me lâcher comme ça 🆒

On passe le grand parking, puis on commence à remonter par la nouvelle route, il en remet un coup, je m'accroche comme un fou pour ne pas craquer. Puis il ralentit un peu, je regarde mon cardio, oups ... 😳. Je l'éteins tout de suite, je sais que je le payerai dans Luz-Ardiden, mais je ne veux pas lâcher

Plusieurs fois Thomas accélère, je m'accroche, puis à chaque fois qu'il lève le pied, je remonte à sa hauteur pour lui montrer que je suis là 😉

On dépasse de nombreux cyclistes dans les derniers kms, 5, 4, 3, 2, je tiens toujours

Un peu avant la borne du dernier kilomètre les jambes finissent par me lâcher, je terminerai à 30" en haut, mais super fier de moi, 4' devant Denis, 1/4 d'heure devant les autres

Après, je le payerai comme prévu sur Luz-Ardiden, non sans avoir placé une attaque au pied "pour le fun" 😆 (je tiendrai 1 km une quinzaine de secondes devant), et j'arriverai en haut 3' derrière Thomas, et 40" derrière Denis, que j'ai réussi à garder en point de mire, mais qui a mieux récupéré que moi des efforts du Tourmalet

 

4) Une Marmotte "sauvage" effectuée depuis Bourg d'Oisans avec 6 autres gars dont 3 du forum (Christophe Massie, Luc Alagia et Gérard Rollando), une rencontre humaine vraiment très enrichissante où le seul regret que j'ai c'est de n'avoir pas pu monter à l'Alpe par manque de temps (j'étais hébergé à Vizille contrairement aux autres, et je devais partir tôt le lendemain matin)

Mais ça avait été une journée magnifique, où j'avais fait le choix de passer du temps avec chacun, quitte à être très en dedans à certains moments, notamment dans le Galibier monté avec "Lucho", un grand gaillard de 90 kgs, pas du tout le physique d'un grimpeur, mais d'une gentillesse exceptionnelle, ça valait le coup de monter bien en dessous des 10 km/h

Ce genre de rencontres est vraiment super, il faudrait vraiment en organiser plus souvent entre forumeurs (je sais ce n'est pas facile en fonction des emplois du temps de chacun)

 

5) Lors de mon séjour en Italie, l'enchainement Mortirolo-Gavia le 1er jour, par un temps magnifique, avec de très bonnes sensations dans le Mortirolo, plus dur dans le Gavia, où j'avais eu un grand moment de solitude dans le tunnel 😳, n'ayant pas prévu d'éclairage

Près d'1 km à 10% sans rien voir ou presque, c'est très long, j'étais monté très vite, de peur de me faire emboutir par une bagnole, du coup à la sortie j'étais au bord des crampes, j'avais fini au ralenti

 

Voilà pour mes 5 meilleurs moments

Bon réveillon à tous, à l'année prochaine 😉

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Bonjour,

faire une sélection n'est pas facile, je me sens toujours bien sur le vélo... Les sensations du vélo sont là quel que soit le parcours. Après selon le contexte des sensations positives s'ajoutent : la "bonne" fatigue et l'impression de lâcher prise qui s'installent à la fin d'une très longue sortie, l'excitation dans certaines phases d'une course, la fierté de monter vite telle ou telle bosse, etc. Donc en tenant compte de tous ces critères, mon top 5 serait :

1- Les dix derniers kilomètres de la course ou je gagne pour la première fois. Même si c'était en départementale 2, avec même pas 50 gars au départ, j'avais tellement envie de gagner une course! 

Donc c'était au mois de juin, il y a deux ans, pour ma première année de vélo en club. J'avais fait quelques places dans les 20 plus tôt dans l'année. Au début du dernier tour, l'orage et le vent on fait que l'on n'est plus qu'une quinzaine dans le peloton, derrière un échappé qui a 200 mètres d'avance. On roule avec un pote de mon club pour le rattraper. En haut du faux plat de l'arrivée, je prends mon relais. Je me retourne pour faire rouler les autres, et là je vois que j'ai pris 20 mètres d'avance! Avec les mains sur le haut du guidon! J'hésite deux-trois secondes, n'y croyant pas : dans les courses précédentes, j'avais tenté des accélérations, au sprint, le coeur à 200, j'avais toujours 30 mecs dans la roue, et là je me détache sans le vouloir, incroyable! Passé l'hésitation, j'y vais, à bloc, les mains aux cocottes! Après je suis passé par tousles états, l'excitation d'être devant, la peur de me faire rattraper, le stress de me faire battre au sprint par le petit junior qui m'accompagne à présent, la certitude que j'étais le plus fort... C'était génial!

2- Toujours dans les courses, un critèrium toutes catés à Aubervilliers cette année... 50 tours ou presque en file indienne, une seconde et demi tous les 400 mètres pour récupérer dans les virages, et relance quasi à bloc les mains en bas! Les meilleures sensations de vitesse que je n'ai jamais eues!

3- Ma première grosse sortie en "montagne"... Il y a trois ans dans les Vosges côté Haut-Koenigsbourg et mont Saint Odile. 150 kilomètres à monter, descendre, sous un beau soleil. Parti sur un rythme prudent, j'ai donc pu profiter de l'impression de pouvoir monter pendant 50 kilomètres sans fatigue (enfin, presque, une frayeur dans le petit col de la Charbonnière, ou j'ai compté les lignes blanches, m'a rappelé que le vélo pouvait faire mal, avant que je ne trouve un second souffle). Plaisir de monter, plaisir d'explorer de nouvelles routes, plaisir des beaux paysages, plaisir de regarder le compteur à la fin de la sortie.

4- Une sortie VTT dans la forêt noire, il y a 5-6 ans avec mon frère. Sauvage et beau, un renard qui est passé quasiment sous nos roues, un aigle, des écureuils, et des forêts impressionnantes.

5- Une petite sortie en été, pour une cinquantaine de kilomètres du côté d'Etaples... Et d'un coup un orage terrible. L'impression d'être perdu dans la pluie, avec un torrent qui dévalait la route sous mes roues. A un moment il pleuvait tellement fort que j'avais la sensation d'être à moitié en apnée. Bizarre mais je m'en souviens comme d'un super moment. 

  

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La plus belle pour moi, c'est souvent la dernière sortie. Parfois, c'est simplement d'avoir passé un bon moment avec les copains. L'un des forumers a indiqué qu'il ne retenait pas ses cyclos et ses courses dans les plus belles. Je partage cet avis, souvent ce sont des sorties plus anodines qui m'ont plu : un beau soleil, un paysage, le bruit feutré d'un vélo bien réglé ...

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Mon premier Ventoux, à 16 ans, par Malaucène en 1h15 avec 42/26 à l'époque.

Le col de Menée, sur mon Menet tout neuf, en 98, premier col après la découverte de mon diabète l'année précédente, je n'avais quasiment pas osé monter sur un vélo pendant des mois.

Le Ventoux par Bédoin la semaine suivante!

Le tour du lac du Bourget au départ d'Anglefort, plus de 100 bornes avec le col du Chat.

Rouler une dizaine de mètres à côté d'une biche (j'étais pas rassuré sur l'instant!!! 😆)

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