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Licence 2016


Invité

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Pass et Ufo comme depuis 6 ou 7 ans pour pouvoir courir pas trop loin de la maison. En tablant sur les deux, il y a vraiment du choix. Si je ne courais plus, je crois que je garderais juste une FFC comme dirigeant. Et si finalement ça me saoulait d'être dirigeant, je ne prendrais plus de licence. Pas besoin pour faire du vélo sans compétition.

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Bonjour Joachim,

Je ne peux que te comprendre. Pour ma part, j'ai arrêté le vélo en 1969, en pleine ascension. J'ai repris un dizaine d'années plus tard, en dilettante 4 ou 5 courses par an. En premier lieu sur les courses de "non licenciés", bientôt remplacées par des "cyclosportifs et vétérans". Puis par des "UFOLEP" déjà bien développées en Picardie. Là, j'y ai retrouvé énormément d'anciens coureurs de mon époque. Beaucoup étaient d'anciennes vedettes locales et régionales. Même Gestraud au championnat de France des plus de 60 ans l'an dernier. Il avait fini troisième d'un championnat du monde amateur, échappés à trois avec Jourden et Elena, l'année du sacre en pro de Behyet devant Van Looy. Je l'ai félicité pour sa carrière. Il m'a répondu qu'elle était derrière lui.

Tous ces coureurs continuent à assouvir leur passion à un très modeste niveau. Mais les courses restent les mêmes, bien que moins rapides, et nous avons le plaisir de nous rencontrer chaque week-end. Toutes ces vieilles gloires ont connu un autre niveau et ne se prennent pas la tête.

Nous restons dans le milieu, prenant toujours le même plaisir, sans pression, sachant que nous n'avons aucun avenir. Mais nous avons l'impression de rester jeunes.

C'est tout le mal que je te souhaite. Te connaissant un peu grâce à ce forum, j'avais du mal à croire que tu puisses rester sans compétitions, à quelque niveau que ce soit.

Amicalement, Louis.

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Salut Brice,

J'ai dû mal comprendre. Dans un premier temps il annonce reprendre une licence compétition. C'est vrai que par la suite il précise : " Je ne reprends pas et je ne cours pas. Retourne lire."

C'est sans doute toi qui a bien suivi. Pourtant j'ai toujours du mal à croire qu'un coureur comme lui puisse rester longtemps sans compétition. De nos jours, les possibilités, pour des coureurs moyens comme nous, sont tellement nombreuses.

Amicalement, Louis.

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Oui Joachim. Le cas de l'un n'est pas celui de l'autre.

Je comprend d'autant ton raisonnement que j'ai été dans ton cas a une époque et n'ai repris une licence qu'après une dizaine d'années. D'autres, assez nombreux et bien meilleurs (un certain René Quesnel avait remporté 5 courses en toutes catégories la même semaine) ont eu la même démarche que moi. Passion, quand tu nous tiens! C'est pourquoi je ne serais pas surpris qu'un jour ou l'autre l'appel de la compétition se fasse ressentir chez toi.

Cependant, chacun réagit selon ses désirs et toutes les attitudes se valent. Nous n'avons signé de contrat avec personne et l'essentiel est de se sentir bien dans sa peau.

Tu gardes toute mon estime en tant que cycliste passionné.

Louis.

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La licence, elle est utile pour courir ou pour s'impliquer dans "l'organisation" au sens large. Pour rouler avec des gars, ça ne sert à rien.

Je crois que rouler la plupart du temps avec les gars du même club est ce que je déteste le plus dans le vélo. C'est quasiment religieux comme comportement.

J'aime bien rouler tout seul, et j'aime bien des tas de gars dans les clubs voisins. Je ne vois pas pourquoi je m'interdirais de rouler avec eux, pour aller seulement avec les gars de mon club. Alors que dans mon club, il y en a que je n'apprécie pas plus que ça... Et je ne peux pas faire un club avec seulement mes amis, puisqu'ils ne s'apprécient pas forcément entre-eux...

Donc le mieux, c'est rien d'obligatoire. Vive les groupes informels ou vient qui veut. Vive le vélo libre et vive la France...!

Merde, je viens de faire une poussée de Gaullisme.

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"Mais je suis pour le groupe informel, ou on s'en fout de qui tu es d'où tu viens, du moment qu'on roule"

Je suis assez comme ça, et pas trop sociable non plus. Enfin suffisamment pour échanger quelques mots aimables, mais à la base, on est là pour faire du vélo, pas pour se raconter nos vies. Appelle ça Loft Story si tu veux 😆, je vois de quoi tu veux parler.

Et d'accord aussi pour les variantes, ce qui me rend impossible la "vie de club", vu que je viens quand je veux et que du coup je suis considéré comme un dangereux extrèmiste.

Je ne vais pas non plus aux stages en Espagne ou on s'engueule, ni aux saoulographies collectives ou on s'engueule aussi. Et j'ai du mal à faire comprendre que ce que j'attends d'un club de vélo, ce n'est pas des amis, c'est des mecs qui prennent des relais corrects, qui ne se retournent pas en plein peloton, etc.

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