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Présentation


Aurelien VEIL

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Bonjour à tous.

Après un an de suivi régulier de Vélo101, j'ai eu l'occasion d'intervenir dans une discussion. Voici donc venu le temps de me présenter, quoique ma connaissance limitée de l'univers du vélo m'incite à l'humilité.

J'ai découvert le vélo il y a 2 ans à peu près, à la suite d'un accident de ski (rupture du LCA que je n'ai pas pu faire opérer pour des raisons professionnelles). Pour muscler ma jambe et assurer la stabilité du genou, il fallait choisir entre le vélo et la natation. J'ai choisi le 1er, je ne le regrette pas. Le virus a parfaitement opéré (au grand dam de ma famille 😉). Mais ayant commencé le vélo à 34 ans, je ne suis pas et ne serai jamais coursier, ce qui m'a décidé à écouter (longtemps) avant d'intervenir.

J'ai suivi de multiples discussions, dont les billets d'humeur d'antan... J'ai beaucoup appris, sur la technique, le matériel, l'équipement et même la diététique. Je vous en remercie vivement.

Je suis Parisien, mon activité professionnelle et mes obligations familiales limitent mes sorties en dehors du vélotaf) au week end, 70-90 km à Longchamp (je ne suis pas allé à Vincennes depuis longtemps, bien que j'ai commencé à "tourner" là-bas), 100-120 km en vallée de Chevreuse quand j'ai plus de temps, jusqu'à Dampierre ou Rambouillet. Je roule seul, une fois je suis sorti en groupe et ça s'est mal fini... En vacances, je roule en Anjou (je suis stupéfait de constater combien le trajet Angers-Saumur est plat !!), dans les Alpilles et le Luberon l'été. 4000 km par an environ. Et 2 ascensions du mont Ventoux avec mon "vieux" vélo à cintre plat que je viens de remplacer par mon premier "vrai" vélo de route.

Le vélo est pour moi une activité de détente et d'effort, pas de compétition, je suis donc avec beaucoup d'intérêt les récits des courses et des cyclosportives.

Au plaisir de vous lire ou d'échanger lors d'une discussion, ou peut-être de rencontrer l'un ou l'autre d'entre vous.

Sportivement.

Aurélien

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Bienvenue à toi Aurélien, on est beaucoup à avoir fait ça, lire le forum pendant 2 ou 3 ans avant de se décider à participer

L'avantage du vélo effectivement c'est qu'il est beaucoup moins traumatisement pour les articulations que beaucoup d'autres sports

Pour la compétition, il y en a qui en font en ayant débuté le vélo à 40 ans passé, mais si ce n'est pas ton truc (pas trop le mien non plus même si j'ai essayé) il y a plein d'autres manières de se faire plaisir à vélo

A un de ces jours peut-être en Provence (il y a plus de chances que j'y aille un jour rouler en vacances qu'en région parisienne 😉)

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Bonjour Guillaume.

Merci de ton message. J'apprécie toujours beaucoup tes interventions et leur pondération. C'est tellement agréable.

J'ai suivi ton accident. J'espère que tu vas mieux et que ce n'est plus qu'un mauvais souvenir. J'ai failli intervenir sur le forum une première fois à cette occasion, pour te souhaiter un bon rétablissement, et puis j'ai laissé passer le message... J'en suis désolé et j'en profite pour prendre de tes nouvelles.

D'autant plus qu'en prenant un rond-point à l'entrée de Rambouillet, je pensais précisément à ta chute quand j'ai dérapé (sans gravité) sur une flaque de gasoil. Genou écorché et selle râpée cette fois. Il faut toujours rester concentré sur la route 😉

Bonne route en Gironde et bon rétablissement si tu n'es pas complètement d'aplomb.

A bientôt

 

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Merci, ça va mieux même si ça prendra encore du temps pour que tout revienne

Au moins j'ai repris le vélo, c'est là que je suis encore le plus à l'aise, les séquelles à la marche ou à la station debout sont encore bien présentes

Mais bon il y a pire, il y a des gars qui laissent leur peau dans des accidents ou ne remontent jamais sur le vélo, alors profitons-en tant qu'on le peut

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Bienvenue Aurélien,

Comme toi rupture du LCA mais opéré, j'ai commencé le vélo à 35 ans, ancien parigo "petite couronne" depuis 3 ans (en Isère maintenant) 😉. Tu verra le vélo c'est génial !  Mois aussi j'avais commencé avec un cintre plat, on chope vite le virus du vélo.

Au plaisir de te lire, n'hésite pas à poser des questions ou à intervenir.

 

@+

Eddy

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salut aurelien  ,en aucune façon je ne veux juger ta présentation , mais elle m apparaît comme quelqu un de humble et a l écoute ,dans le milieu sportif pour moi ,deux qualités essentielle , je suis malheureusement ou peut être heureusement beaucoup plus agé que toi , le vélo après 35ans  d arrêt (autre sport) est revenu me cueillir et je ne le regrette vraiment pas , je suis autant que faire se peut a fond dedans , la vie est trop courte et comme elle passe vite j essaie de la vivre a cent a l heure

je te souhaite beaucoup de plaisir sur tes routes d entrainement

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Salut Philippe.

Un gros accident.

En roulant seul, j'ai croisé un gars du club de Meudon qui m'a proposé de sortir avec eux. Je suis donc parti en groupe le week end d'après (septembre 2014) pour une "sortie du dimanche". Mais il avait plu la nuit et nous sommes passés par la côte des Dix-Sept Tournants près de Dampierre dans la Vallée de Chevreuse (pour ceux qui connaissent). J'étais en milieu de groupe, que je m'efforçais de suivre de mon mieux, une voiture arrive en face. Je veux freiner pour éviter tout danger, avec la route humide, les feuilles mortes sur la chaussée, la roue arrière se bloque, se dérobe, le vélo se couche. Je continue tout droit alors que la route tournait à droite. Je me suis encastré sous la bavette avant. Heureusement, c'était une Clio, pas un 4x4.

Je me souviens des phares de la voiture, j'ai pensé que j'allais me faire engueuler par ma famille, qui trouvait déjà que le vélo est un sport dangereux, et j'ai compris cette expression de la littérature de "remettre son âme à Dieu". Je me suis réveillé dans l'ambulance. En reprenant mes esprits (le fil de ma vie ? je suis très myope, j'ai perdu mes lunettes lors du choc, ce qui a sûrement participé à ma désorientation), j'ai d'abord cherché à bouger les mains et les pieds. En constatant que mes membres répondaient, je me suis dit que je n'étais pas paralysé et que le reste n'avait pas d'importance.

Le SAMU m'a conduit à l'hôpital, où j'ai passé 3 jours, dont le premier sans pouvoir me lever tellement les douleurs musculaires étaient fortes. Je m'en suis très bien sorti, avec une fracture non déplacée de l'os maxillaire, des points de suture au niveau de la tempe et une cicatrice de plusieurs cm sur la joue (manque de matière, la chair est restée sur la chaussée, la voiture m'ayant traîné sur plusieurs mètres). Les brûlures sur le coude, la hanche et le genou ne comptent même pas.

J'ai réussi à prévenir moi-même ma femme que j'avais eu un accident et qu'il fallait m'apporter des vêtements à l'hôpital. Quand elle est arrivée, on ne m'avait pas encore nettoyé le visage, mélange de sang et de bitume. Elle a dû s'asseoir et compare depuis cet épisode à Terminator quand la moitié de son visage a été arrachée.

Après quelques mois de pratique du vélo un peu "sérieuse", c'était un baptême "marquant". Je suis remonté sur le vélo rapidement, non sans une négociation ardue avec ma famille qui voit d'un oeil encore plus réprobateur ma passion du vélo et s'inquiète quand je sors longtemps autre part qu'à Longchamp.

Dans ces conditions, je suis conscient d'être "en sursis" du vélo et qu'une autre chute grave mettra un terme définitif à la tolérance familiale. Par conséquent, participer à des courses, frotter dans les sprints, chuter en peloton ne font pas partie des options envisageables - outre la vanité d'une première participation à 36 ans avec un entraînement irrégulier. Je suis (au mieux) cyclotouriste, et c'est très bien comme ça.

PS: j'ai bien sûr mon opinion sur le casque, mais je ne souhaite pas entrer dans ce débat. J'ai vu la déformation de la structure après le choc et je dois avouer que parfois, quand je me regarde dans la glace, je me prends à regretter de ne pas avoir porté un casque intégral avec mentonnière de freeride 😉. Au moins le casque m'a permis de ne pas ajouter une cicatrice au milieu de mes cheveux, que j'ai à peine plus fournis que BS.

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Merci de ton message Jean-Pierre.

Je te confirme, dans mon expérience du vélo je suis "nécessairement" humble et à l'écoute, je n'ai pas grand-chose à enseigner et tout à apprendre après deux ans à peine de pratique et quelques milliers de kilomètres que certains parcourent en quelques mois.

A bientôt peut-être.

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Bonsoir Eddy.

J'ai vu en effet que tu avais un cintre plat, que tu as transformé en cintre course. Je me suis renseigné auprès de plusieurs vélocistes pour en faire autant, mais j'ai compris que cela n'avait pas de sens d'engager les frais correspondants pour transformer mon Btwin fitness compte tenu des qualités du cadre et qu'il valait mieux investir dans un nouveau vélo (en plus, je suis très mauvais en bricolage et donc il aurait fallu compter la main d'oeuvre en plus des pièces). J'ai gardé le cintre plat pour l'hiver dans l'idée de protéger mon vélo tout nouveau tout beau.

Je n'ai pas tellement l'occasion de rouler en Isère, je te souhaite bonne route et peut-être à une prochaine fois.

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Bonsoir Enormi.

J'apprécie souvent tes interventions décalées, là j'avoue que je ne vois pas trop le lien avec le sujet (à quel message répondais-tu ?) Je n'ai pas gagné 100 millions au loto et je n'ai pas cette somme sur mon compte ou sous mon matelas, mais si tu as des bons tuyaux pour remédier à cette situation, je suis preneur, de préférence en MP 😛

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Je suis passé dans les 17 tournants peu après ton accident , en montant . Tu étais dans l'ambulance .

Vu l'état de ton vélo , la roue arrière avec la K7 à la place du moyeu et vu les traces au sol , j'avais mal pour toi . J'ai

demandé des nouvelles aux gars de Meudon par la suite . Ils m'ont dit que tu t'en étais tiré pas trop mal .

Le conducteur de la Clio , un jeune qui partait au boulot , n'en menait pas large lui non plus .

Depuis , je suis encore plus prudent en descente . Sur le mouillé , encore plus . Je fuis les feuilles mortes comme la peste .

En tout cas , content que ce mauvais souvenir soit derrière toi .

Bienvenue chez les cyclos .

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Salut Aurelien,

Ouf ! Sévère et heureux que tu t'en sortes bien !

De toute façon, il y a dans ton accident plusieurs facteurs difficiles à isoler, entre la malchance et peut-être le manque d'habitude à rouler à plusieurs ?

J'ai pratiqué la compétition jeune et c'est vrai que cela donne certains réflexes. Je le vois avec mes camarades de route, qui roulent moins "serrés" ou avec un abri moins important. Maintenant, loin de moi l'idée de vouloir expliquer ton accident. La malchance en vélo constitue aussi un facteur prépondérant.

En tous les cas, heureux que tu sois parmi nous à échanger !

Très amicalement,

Philippe

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Merci Benoît.

C'est un mauvais souvenir partiel. Je n'ai plus aucun souvenir de ce qui s'est passé entre les phares de la voiture (une Twingo, pas une Clio, c'est moi qui me suis trompé dans mon message) et mon "réveil" dans l'ambulance.

Les gars du club de Meudon ont été top, notamment Hugues. Il a récupéré mon vélo après la sortie et a pris des nouvelles.

Les gars m'ont raconté des événements dont je n'ai aucun souvenir: ils m'ont sorti de dessous la voiture (ça, ce n'était pas la meilleure des idées si ça avait été "plus grave"), ont voulu me faire asseoir, mais je cherchais mes lunettes. Ça ne me rappelle rien, un peu comme les lendemains de "cuite" 😉

On peut le dire, je m'en suis "miraculeusement" tiré. Probablement pour les mêmes raisons que je suis tombé: ça descend fort, donc ça monte fort en face et les voitures ne peuvent pas rouler trop vite, surtout avec un moteur de Twingo 😛

Depuis, je lis avec intérêt les messages sur les différents matériaux et leur résistance respective. Je peux confirmer que l'aluminium est très résistant, mon cadre n'a pas bougé, c'est la roue arrière (une Aksium toute neuve) qui a tout pris.

Peut-être à une prochaine fois en Vallée de Chevreuse, ça fait un moment que je n'ai pas eu l'occasion d'y retourner et que je tourne à Longchamp mais avec plaisir une prochaine fois.

Sportivement

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Philippe,

J'ai pensé au moins des dizaines de fois à cet accident et à ses causes. Elles sont multiples, comme toujours.

Un pneu Michelin pro4 tout neuf qui aurait peut-être eu un peu plus de grip après quelques (dizaines de) kilomètres.

Une route mouillée, d'autant plus traîtresse qu'il avait plu la nuit et que la pluie avait cessé, facilitant le relâchement de notre attention.

Des feuilles mortes qui jonchaient la route de façon éparse (on est au début de l'automne encore le 21 septembre), ce qui là encore était suffisamment traître pour nous faire déraper sans nous avoir persuadé de ralentir un bon coup.

Une descente d'un taux inhabituel pour moi encore à l'époque (1ère sortie en Vallée de Chevreuse).

Une méconnaissance des principes du freinage sur un 2 roues (je croyais qu'il fallait freiner plus fort de l'arrière que de l'avant pour éviter les OTB).

Le souci de ne pas "pourrir" la sortie des collègues, qui m'ont gentiment accepté dans leur groupe, en m'adaptant à leur rythme, qui n'était peut-être pas encore tout à fait le mien.

Et surtout, la principale cause, aussi paradoxal que cela puisse apparaître, c'est précisément la peur de tomber. On appelle cela des "prophéties auto-réalisatrices". On se dit qu'il faut faire, ou ne pas faire, quelque chose, et cela focalise tellement notre attention que l'on commet ce que l'on s'est promis d'éviter.

J'ai toujours eu "peur" dans les descentes. J'admire les gars qui descendent le Ventoux à 80 à l'heure, sans parler des pros. Je n'ai jamais pu dépasser beaucoup plus que 50. Au-delà, j'ai peur de rater un virage, du cycliste qui fait des zigzags sous l'effort de la montée et se retrouve à gauche de la chaussée, sans parler de la voiture qui double en 3ème position (c'est du vécu de cet été). Je me suis mis au vélo car je m'étais fait une rupture du LCA et que je ne pouvais me permettre professionnellement l'immobilisation qu'aurait imposée une ligamentosplastie. Je ne peux pas davantage me permettre 1 ou 2 mois d'arrêt parce que j'ai raté un virage dans une descente.

Je descends donc prudemment, aujourd'hui plus que jamais. Une bonne raison supplémentaire de ne pas me prendre pour ce que je ne suis pas, un coursier, et pour trouver du plaisir dans une autre façon de faire du vélo.

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Oui en effet c'est pas forcément rentable de faire les modifs, mais mon vélo était neuf et moins de 6 mois, j'aurais perdu pas mal à la revente (et je n'avais pas la place d'en stocker deux), donc au final financièrement ça s'équilibre et c'était une bonne occasion de s'essayer à la "mécanique" vélo. Franchement, le plus dure reste à mettre la guidoline correctement la première fois. J'avais changé tout le groupe + cintre, le tout fait en une soirée avant de monter Chamrousse le lendemain avec un pote.

Sinon pour le genoux, l'opération faudra peut-être y penser un jour, en plus de mon genoux j'ai l'épaule gauche bien bousillé, je devais me faire opéré après mon opération du genoux droit mais j'avais pas envie de refaire un séjour à la clinique, donc je ne l'ai pas fais. Dix ans après j'ai commencé à regretter, car le problème s’accentue avec le temps.

 

@+

Eddy

 

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