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Le retour du mulet


Julien DEGALLAIX

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Pour ma part c'est fait depuis début Octobre et la fin de la saison (en compétition).

J'ai ressorti ce bon vieux mulet un Bianchi Mega Pro équipé tout Campagnolo mirage (année 1998) et des roues campagnolo Khamsin. l'ensemble doit faire entre 9.5 et 10kg mais c'est du solide.

Le carbone est donc démonté, nettoyé, et stocké en attendant le retour des beaux jours et de la compétition.

D'ailleurs quelques copains du club ont fait de même et d'autres roulent toujours avec leur "beau vélo". Alors certes avec le mulet, j'emmène du plus lourd, je n'ai moins de "jump" dans les bosses mais pour cette période où les sorties ont principalement pour objectif la récupération et le foncier, mon vieux mulet fait bien l'affaire.

Et puis malgré son vieil âge, je trouve qu'il est encore très beau.

Vous que faîtes vous ? Adepte du mulet ou pas ?

 

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Bonjour Isaac, j'ai fait la même chose avec le carbone : démontage complet. et puis c'est beaucoup mieux pour le nettoyer totalement pour le stocker ensuite en attendant les beaux jours.

Et puis comme tu dis et ce dont tu a pu constater sur ton vélo, au moins on peut plus facilement apercevoir les endroits où il a pu être abîmé.

Au fait il faudrait qu'on se réorganise une petite sortie comme l'année dernière 😉

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Ce week end, comme il faisait beau, j'ai continue de sortir avec le carbone. J'aurai mieux fait de ne prendre que le mulet en alu, ayant chuté dans un virage sur des feuilles mortes mouillées en bas d'une descente en traversant un bois (à faible vitesse heureusement).

A droite, la pédale, cocotte, levier, selle et guidoline sont abîmées maintenant.  😢

 

 

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Sur Annecy,mon mulet en flat-bar qui sert aussi de vélo ville,est bien utile surtout l'hiver dans le sel.

Cet après-midi sortie avec mon BMC :roue libre Fulcrum R5 cassée,demain je sortirai avec les Mavic élite d'été.comme quoi des roues de secours sont bien utiles.

Sinon j'aurais utilisé ce brave mulet

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Du temps des aciers, je ne dis pas, ça rouillait... Pas bien vite, mais ça pouvait. Mais aujourd'hui, les effets du sel sur le carbone ou l'alu... C'est plutôt psychologique. L'impression de préserver quelque chose de précieux, voire de presque "vivant". Après, c'est vrai qu'en cas de gamelle a cause des conditions de roulage, il vaut mieux casser du pas cher...

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J'ai aussi un mulet, Moser alu gara, trop grand pour moi, acheté en 97, il finit ses jours dans une de mes caves, je ne l'utiliserai plus, car je roule avec 2 autres vélos , selon mes envies, je pourrais mettre une 3ème paire de roues, mais je les trouve tellement lourdes avec une cassette 11-32 d'origine, pas vraiment pratique, on verra l'hiver si la neige nous épargne....

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J'ai même un mulet plus récent que mon vélo d'été : sur mon vélo précédent, qui aurait du faire office de mulet, pas possible de monter des pneus de plus de 23 et montage de garde boues tout aussi compliqué... Je l'ai vendu 800 euros et je me suis payé un Spé Diverge A1 pour 200 euros de plus.

Pneu de 700x30 increvables, jantes balezes, freins à disques (tirage câble), shimano tiagra compact... bref je crois que je l'adore mon mulet d'autant qu'il ne rechigne pas à sortir des sentiers battus.

Et il vaut mieux car en Lorraine l'hiver peut être rigoureux et long donc il va beaucoup servir le bougre: j'ai flingue une cassette, une chaîne neuve, et deux jeux de patin de frein en moins de 3000 km l'hiver dernier...

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J'ai toujours crû que le mulet était une forme de snobisme.

En même temps, quand je suis passé sur une transmission haut de gamme et que je me suis offert des belles roues en carbone, j'ai franchi le pas. N'ayant pas envie de consacrer trop de temps à l'entretien et de rouler sur routes humides avec les carbones, j'ai recyclé mon ancien vélo en mulet.

C'est un luxe, mais j'assume. Quand je monte sur mon beau vélo, j'ai la sensation du type qui sort son beau cabriolet !

😉

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J'ai toujours crû que le mulet était une forme de snobisme.

En même temps, quand je suis passé sur une transmission haut de gamme et que je me suis offert des belles roues en carbone, j'ai franchi le pas. N'ayant pas envie de consacrer trop de temps à l'entretien et de rouler sur routes humides avec les carbones, j'ai recyclé mon ancien vélo en mulet.

C'est un luxe, mais j'assume. Quand je monte sur mon beau vélo, j'ai la sensation du type qui sort son beau cabriolet !

😉

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