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Pas d'arc en ciel français ....


Daniel GRAZIANO

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Ben chez les espagnols, ce ne sera pas mieux...

En ce qui concerne les français, il y en a un qui va se sacrifier dans l'échappée matinale, style Vachon par exemple. Les autres restent au chaud. Quand ça va visser pour rentrer sur l'échappée, hop, pas besoin de rouler. Et puis dans le dernier tour, Alaphilippe et Gallopin se barrent et vont faire un et deux. Ensuite, Bouhanni règle le peloton devant Démare ou inversement et le tour est joué!

C'est pas plus compliqué que ça depuis ma chaise de bureau!

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"vous pensez vraiment que Bouhani (ou Demare) vont jouer le jeu avec Alaphillipe et Gallopin ?"

 

Oui, l'avantage c'est qu'avec Bernard Bourreau, il y a un sélectionneur qui les connait très bien et les a tous dirigés dans les sélections de jeunes

Donc à mon avis, chacun jouera le rôle qui lui aura été attribué, et chacun pourra avoir sa chance selon l'évolution de la course

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Bouhanni et Gallopin, il s'étaient bien débrouillé tous les deux à Ponferrada.

Les français ne sont pas assez forts pour se rouler dessus sur une course de ce niveau. A la limite les belges, tu sais qu'entre Gilbert, Van Avermaet et Boonen ils voudront tous être devant et que si un sort, il y a un risque que l'autre lance un contre pour rentrer. Mais Gilbert-VA-Tommeke c'est >>>> Gallopin - Bouhanni - Démare. 

Le seul souci possible, c'est Démare qui refuse de lancer Bouhanni en cas de sprint massif ou vice-versa. Mais je pense que Bourreau a évoqué le cas, qui de toute façon se posera en 2016 au Qatar... Si Bouhanni ou Démare ne la jouent pas collectif à ce moment là, il y a peut-être une sélection au Qatar qui peut sauter...

Après vu le parcours, si il ne s'organisent pas collectivement pour se placer à ce niveau c'est suicidaire. Les bosses ne sont pas dures, mais dans le dernier tour si un favori n'est pas dans le top 20 au virage de la bosse, je pense que c'est foutu pour lui... En 50ème position avec l'à-coup de la relance quand ça visse faut être très costaud pour remonter. 

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Je souhaite réelement vibrer sur cette course qui se deroule à la meilleures heure pour nous cyclistes du dimanche! Ce sera avec commentaire en anglais sur la chaine UCI pour moi.

Comme d'habitude, on va sortir les mouchoir pour nos francais, on aura peu etre un coureur isolé qui fera la surprise mais comme d'habitude je crains que les francais aient peu de poid lorsqu'on va rentrer dans a partie decisive. Belges, espagnol, italiens, et autres Sagan vont faire le show.

Esperons que je me trompe car c'est dans ces moment là qu'on vibre. Je dois avouer que j'ai mis une petite piece sur Tony Martin qui contrairement à ce qu'on dis n'est pas en meforme et qui dans un bon jours peut battre n'importe qui sur un tracé typé flammand…

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C'était un peu une boutade pour jouer avec Olivier, je crois quand même que Tony Gallopin ou Julian Alaphilippe ont une chance mais à eux de ne pas donner un coup de pédale de trop avant les derniers kilomètres quand la course se joue le plus souvent.

Evidemment si ça arrive au sprint et si Nacer Bouhani et Arnaud Démare sont dans le coup (2 fois si) eux aussi peuvent prétendre au beau maillot arc en ciel, après 264kms la fraicheur, la lucidité seront des atouts autant qu'une pointe de vitesse.

Tiens si j'étais eux je viserais de terminer devant Alejandro Valverde, c 'est une bonne chance de podium.

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Très sérieusement, je te dirais "pourquoi pas?" Les mondiaux sont une course à part. Je suis d'accord pour dire que la notion d'équipe est toute relative.

Il y a ceux qui jouent gros car ils sont favoris/outsiders et ceux qui n'ont rien à perdre. Et puis ceux qui sont juste "contents d'y être et d'honorer une sélection en se mettant au service d'un collectif".

Je mets Démare, Bouhanni, Gallopin et Alaphilippe dans les outsiders. Les autres bleus sont là pour le collectif. Lemoine, Simon, Delage au service des sprinteurs. Minard et/ou Vachon pour se glisser dans l'échappée et obliger les autres équipes à bosser.

Quand Gilbert a gagné il y a quelques années, j'avais été étonné de la force du collectif belge, ce qu'on ne retrouve pas souvent sur cette course. Compliqué de mettre son égo de côté pour emmener vers la victoire quelqu'un qui ne court pas le reste de l'année dans la même équipe...

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"On a été un peu juste... Ca s'est fait à la pédale et il nous en a manqué un peu à la fin... On avait pourtant bien manœuvré en mettant un mec dans l'échappée, mais quand ça a vissé, on s'est rendu compte qu'on n'allait pas réussir à jouer la gagne... Nos leaders n'étaient pas dans un grand jour et qu'on s'en est aperçu, c'était un trop tard..."

Bref, comme d'hab'...

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