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Paris brest paris jour - 3


Christophe CAPON

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Louis, OUI bien évidemment c'est les pieds qui préoccupe le marcheur et (coureur). Donc j'ai raté ma question, moi ce sont les jambes (de cyclistes) qui m'intéressaient. Car personnellement j'ai toujours été adepte des embrocations et surtout par temps de pluie.

Il y a aussi un cas intéressant : les triathlètes ! Je me demande comment il traite l'affaire ?

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Merci pour le lien.

Je vois qu'un ancien de mon ancien club cycliste (et par ailleurs excellent triathlète) finit dans le 1er groupe (43h08).

Ce qui ne m'étonne pas de lui connaissant ses capacités exceptionnelles d'endurance haute vitesse et sa volonté de fer.

Je viens de lui envoyer un message de félicitations.

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  • 1 month later...

Après des échanges avec plusieurs,correspondants, c'est un médecin spécialisé en gériatrie et également cyclo au long cours, qui m'a fourni ce que je pense être la meilleure explication. La voici donc :

Vous avez remarqué que même en fermant les yeux vous savez où est votre corps ou vos membres dans l'espace. De la même manière debout quant vous soulevez une jambe, le tonus musculaire du tronc renverse le poids du corps sur l'autre jambe. 

Le corps c'est magique. Cela est dû à une sensibilité appelée sensibilité proprioceptive qui se décompose en consciente (passage par le cortex et donc notre volonté) et inconsciente qui passe par le cervelet  (quand on boit trop, le cervelet trinque et le corps ne marche plus droit !) Le tronc (l'axe du corps) est géré par la sensibilité inconsciente.

Sur un vélo, comme lors de marche ou course prolongée, on assiste à une sur-stimulation de la sensibilité inconsciente (comme l'oreille interne et la vue  lorsqu'on monte sur un bateau = mal de mer). Le cerveau et le cervelet n'arrivent plus à gérer et les actions correctrices musculaires pour être "droit" ne sont plus ajustées.
Le problème est donc d'abord neurologique. Tout ce qui est mauvais pour les neurones accentue ce phénomène.  En dehors de maladie (Alzheimer, Parkinson), de médicaments (neuroleptiques et apparenté), on retrouve l'âge, la déshydratation...

Par contre , l'impossibilité de relever sa tète, de freiner d'une main, etc... sont liés à une fatigue musculaire  (phénomène de tétanisation= sur-stimulation) et seront améliorés par un entrainement musculaire, la préparation physique générale étant la clé des sports de grande endurance.

En conclusion il me semble pour notre problème qu'il n'y a malheureusement pas grand chose d'autre à faire que de dormir pour reposer le cervelet et le laisser se reconnecter au cerveau. On constate d'ailleurs après Paris-Brest et une bonne nuit de sommeil que le phénomène disparaît très vite. Ce n'est hélas guère compatible avec les exigences de délai de PBP...

 

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Merci pour les explications complètes avec lesquelles je suis d'accord. En ce qui me concerne, je pense à un problème de déshydratation car la seconde nuit avec moins de vigilence due à la fatigue j'ai beaucoup moins bu et le pédalage au petit matin était également moins performant ... CQFD.

Merci pour les explications.

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La question est pourquoi le cervelet est à ce point perturbé qu'il fait mal son boulot et n'ajuste plus bien les actions musculaires correctives. Peut-être la déshydratation, mais sur un PBP et après 800 ou 1000 bornes ça me semble curieux. Elle aurait dû se se produire beaucoup plus tôt. Après tant de bornes l'équilibre est bien établi et je ne pense pas trop qu'on risque encore de se déshydrater.

Un copain kiné pense plutôt à une vascularisation insuffisante au niveau des cervicales. Les défauts des vertèbres cervicales comme des becs de perroquet et la position prolongée sur le vélo pourraient légèrement  comprimer des artères et provoquer une diminution du flux sanguin, d'où le problème de mauvaise irrigation du cervelet. Il faudrait pour essayer de le vérifier faire un doppler de la carotide et des artères cervicales.

Ensuite si l'hypothèse se confirmait, pas de solution miracle. Peut-être modifier légèrement la position, mais dans quel sens ? Surtout un travail de fond de plusieurs mois avec un renforcement des muscles cervicaux serait nécessaire. Le problème est que pour en mesurer ensuite l'efficacité il faudrait tester en vraie grandeur et donc s'envoyer au minimum un brevet de 600...

Bon voila où en est la réflexion sur ce sujet. Je trouve toutefois curieux, compte tenu du nombre de gars qui penchent sur la fin de PBP, que la littérature médicale ou sportive soit muette sur cette question. Mais peut-être que j'ai mal cherché.

Bravo pour ton PBP. Passer sous les 50 heures à 65 ans, c'est extrêmement rare. C'est du même niveau que Talabardon qui à 60 ans bouclait en 45 heures.

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Re bonjour Alain,

Je ne pense pas à une vascularisation insuffisante pour ce problème d'affaissement  car les coureurs a pied et notamment les marathoniens connaissent également ce problème (arrivée d'un marathon femmes  il y a quelques années dans un championnat du monde ou une des concurrente anglaise ( a vérifier) avait terminée sa course cassée et toute penchée sur le coté). Dans ce cas précis le sportif est debout et droit, donc a priori pas de problème de position et de vascularisation ...Par contre ce soucis est d'actualité pour les mains et pieds : manque de sensibilité a l'arrivée du PBP, le remède les mettre dans de l'eau chaude (très chaude à la limite du supportable, remède a vérifier et a confirmer par d'autres)

Merci pour tes remarques sur mon PBP , tout s'est bien passé  sauf les 65 derniers km ou le problème d'aximétrie du corps est arrivée et ou j'ai du laisser partir mon groupe (1 h de plus pour moi en 65 km !!!)

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