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CR Marmotte


Emmanuel LIEUTIER

Messages recommandés

Terrible nouvelle en effet. Mais franchement, certains s'alignent sur ce genre d'épreuve sans être prêt physiquement. Pour avoir rouler l'avant-veille veille dans l'Alpe dans des conditions similaires, j'ai croisé pas mal de mec en travers, à la limite de la rupture (la plupart ne faisait qu'une reco de la montée, donc j'imagine la boucherie après 160 bornes...). Une longue sortie en montagne ça se prépare sérieusement, surtout qu'on peut affronter des conditions climatiques difficiles (chaud, froid, etc). Et j'ai malheureusement le sentiment que pas mal de cyclo n'ont pas conscience de cela...

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Oui,tu as tout à fait raison.Beaucoup de passionnés de vélo lisent les magazines et notamment la rubrique cyclosportives et BRA-----------l'été arrive,on craque pour ces magnifiques parcours sans avoir forcément les capacités physiques faute d'un entrainement adapté.Faire une sortie de160 km et 5000m de D+ exige un fond physique conséquent.

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Lors de La Marmotte, en arrivant dans le village de l'Alpe vers 16h30, je voyais les spectateurs regarder vers le dessus de la route tout au début du village. J'entendais les commentaires "il est vraiment inconscient", ...

Je me demandais de qui ils parlaient et une centaine de mètres plus loin sur la droite se trouvait le cyclo au sol avec 2 sapeurs pompiers à ses côtés.

Par la suite en discutant lors de ma pasta-party, il paraît qu'il serait tombé d'un coup au sol, resté immobile quelques secondes pour se relever et continuer ! Il tombera une seconde fois quelques mètres plus loin et là il sera pris en charge par la sécurité...

Je ne sais pas s'il s'agit de celui-là, mais je peux vous dire que j'en ai vu pas mal ce jour là.

Déjà en matinée lors de l'ascension du Col du Mollard, j'entendais certains cyclos respirer, comme s'ils étaient déjà essouffler.

Je pense que l'objectif pour beaucoup est de terminer et là avec cette chaleur supplémentaire...

Je n'ai jamais été aussi bien avant une cyclo et pourtant j'ai craqué dans la Crois de Fer et la première partie de l'Alpe à cause de cette chaleur à laquelle je n'ai pas pu m'y préparer.

En général je supporte sans trop de problème, mais je dois dire que 44° dans l'Alpe après 160km et pas de vent... ça laisse des traces ! Je n'avais plus de fréquence, d'envie, je plafonnais à du 8km/h... en équilibre avec mon 34x28.

J'étais à deux doigts d'arrêter... et puis ce ravitaillement où je me suis pris quelques litres d'eau sur le corps pour repartir comme au matin...

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Je suis allé sur un site Hollandais et il parle de déshydratation, rien a voir avec le manque de préparation surtout que le coureur la etait un très bon element dans son club dixit le site  et au moment de l' accident il faisait partie des 500 premiers.Je pense que ca peut arriver à n' importe qui simplement...

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je confirme, je regarde mes temps de passage et les ai comparés... il était vraiment bien préparé !

Il se présente au pied de l'Alpe avec un chrono de 6h59 à 14h... en pleine chaleur !

A ce moment il est pointé 444ème et 49 dans sa catégorie.

Grosse erreur la déshydratation, mais sur le vélo on pense toujours que ça n'arrive qu'aux autres...

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Il n'a sans doute pas écouté les premiers signes,

Celui qui n'est pas passé par là ne se rend probablement pas compte à quel point ces signes sont subtils.

Je suis passé tout près 2 fois.

Je ne raconte que l'essentiel : Course au Mexique en ville, à une temp proche de 50°.

Course sans intérêt car circuit tout plat, je suivais sans aucune difficulté, mais sans aucune envie d'aller secouer le cocotier. A un moment quelque chose m'a dit que je n'étais pas ds mon état normal. J'ai arrêté à l'instinct en écoutant un signal subliminal alors que je n'avais pourtant pas souvent l'occasion de courir, donc très envie de le faire.

Quand je suis descendu du vélo j'étais incapable de marcher droit, je titubais, j'ai dû m'appuyer sur mon vélo. Je savais d'instinct que je devais trouver un endroit frais. Avec le collègue de boulot qui m'avait accompagné, j'ai trouvé ce qu'il me fallait : l'entrée majestueuse d'une banque, à l'ombre, avec un dallage en marbre, sur lequel je me suis allongé. 10 minutes plus tard je pouvais me lever et marcher. Si j'avais poursuivi la course ça se serait peut-être terminé par une syncope à 40 km/h.

La 2ème fois c'était à ma 1ère Marmotte. Grosse chaleur et RV manqué avec mon ravitaillement en liquide. Plus haut que Huez, même chose que 10 ans plus tôt, un signal guère perceptible. Je m'arrête à l'ombre du seul arbre et je m'allonge en demandant aux spectateurs de m'arroser. Ce qu'ils ont fait. J'ai bu bien sûr et 10 minutes plus tard je repartais, direct pour l'arrivée puis la tente de la Croix rouge.

Franchement, dans les deux cas, il fallait vraiment que je sois très à l'écoute de mon corps pour percevoir des signaux tellement subtils. J'ai eu de la chance.

 

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C'est pas si vieux. C'était en Argentine. Tu devrais pouvoir trouver l'histoire sur ce forum.

En 91, à la Marmotte, un ancien de mon club qui était passé au CR4C Roanne m'avait demandé conseil, je lui avais dit boire, boire, boire (pour la bouffe il connaissait).

Il était dans les 20 premiers. Quelle n'a pas été ma surprise de le voir allongé à Huez pris en charge par les pompiers. Il avait dû oublier 2 de mes 3 conseils. 

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C'est terrible la deshydratation aigue... Craignant ce genre de truc, j'avais mis une alarme sur mon Garmin qui sonnait toutes les 10 minutes. Et à chaque bip, je me buvais une bonne gorgée d'eau. J'avais prevu de la poudre Overstim pour 8 bidons dans des petits sachets, tout y est passé, et en comptant toute l'eau que je me suis bue aux ravitos, je ne dois pas etre loin des 8/9 litres de flotte ingurgitée, et je n'ai pas pissé exagerement...
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Si ce malheureux était la pour faire un temps,au vu du bordel à chaque ravitos en eau(4robinets pour tout le monde)il a peut-être zappé un ravitos ou deux.

D'autre part il est vrai que n'importe quel cyclo peut s'inscrire même avec0 kms dans les jambes

(Ce qui ne devait pas être son cas)

Perso quand j ai acheté mon 1er velo à 30ans pour faire le tour du pâté de maison avec mon voisin,j'aurais sûrement eu l'inconscience de m'inscrire sur ce genre d'épreuve si je l'avais connue


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Comme toi j'avais preparé des sachets d'overstim .j'ai du boire aussi 7 à 8  litres sur la course

Je pesais 85kg quand je suis parti (poids habituel) .Durant la course j'ai donc du boire 7 ou 8 litres .En arrivant 3 ou 4 verres de powerbar (pas super d'ailleurs a mon gout ) + 1 grd demi de biere !!!!!

Ensuite a l'hotel , 1 bouteille de badoit (1 litre) + 1 boisson de recup que j'avais .Et au repas du soir de nouveau une grde bouteille d'eau minerale et dodo .Le matin petit dej et retour maison .Pesée et verdict 82kg !!!!

en buvant donc pres de 12litres j'ai quand meme perdu 3 kg !J'aurais aimé me peser a l'arrivée pour voir combien on perdait malgré l'arret a chaque ravito flotte

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salut denis

moi le jour de la marmotte j ai arreté au bourg, grosses crampes a 2 kms du sommet de la croix de fer donc a pied, pourtant j ai du boire au bas mot 8 9 litres et je n ai pas pissé une seule fois, par contre je coulais constament

grosse déshydratation, point barre

j avais les kms, le denivellé mais il y a d autres parametres a prndre en compte et puis c est tout

en tous cas chapeau aux finishers

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J'avais aussi ces fameux sachets 30g d'Overstim"s dans mes poches. Les 8 étaient consommés au sommet de la Croix de Fer !

Je remplissais 2 sachet pour 1L.

 

Super Philippe (Bochu), tu as eu le bon réflexe !

Tout le monde ne réagit pas comme toi...

Tu auras eu le mérite d'essayer dans des conditions caniculaires.

L'an prochain sera peut être différent ?

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