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PORTE


Didier SALEMBIER

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A partir du moment où son prochain "objectif" est d'aider Froome sur le Tour, ça me semble inéluctable, pour reprendre des forces

De toute façon, on voit bien qu'il a débranché dans la tête après sa 2ème chute

Dommage quand même, sur son niveau de la 1ère semaine j'aurais bien aimé le voir face à Contador, ça aurait peut-être animé cette fin de Giro qui sauf accident semble maintenant jouée (à part la 3ème place et les victoires d'étape)

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que "maitre Jacques" fasse la fête c'est une chose mais il dormait a l'hôtel avec l'équipe😄

en ce qui concerne Porte il fait bande a part sauf pendant la durée de l'étape 😉

je trouve ça très spécial📢  dans quelques années lorsqu'ils ne seront plus en activités ses anciens équipiers pourront se lâcher et ils diront se qu'ils en pensaient 😲

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"La classe aurait voulut qu'il épaule Konig maintenant, mais non, Richie vot sa vie de leader frustré..."

 

Autre choix possible de son équipe, pour lui permettre de mieux préparer le Tour (que Froome a plus de chances de gagner que König ce Giro)

Encore une fois, on n'en sait rien 

On est visiblement partis dans le "Porte-bashing" et ça m'énerve, c'est très facile d'attaquer un mec à terre (ceci dit, même quand il gagne vous l'attaquez quand même 📢 )

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Je ne suis pas dans sa tête ! Super favori, au même titre que deux de ses "potes", il est victime de la "sorcière aux dents verts" durant toute une semaine et lorsque le soleil semble se lever, il se prend une torpille sur la calebasse, dans le clm, je sais pas comment je réagirai .... ALORS DANS LE DOUTE, je me tais car j'ai un incommensurable respect pour les coursiers ! A ce propos, j'ajouterai que si j'en éprouvais pas pour eux, pour qui en ressentirais je ? Et pourrais je seulement me regarder dans une glace ?😉

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"De toutes façons, la Sky se fait régulièrement descendre sur ce forum."

 

Tout à fait, tu pourrais rajouter Astana (je ne parle pas des dopés kazakhs, mais des autres, Nibali, Aru, etc ...) 

Par contre, quand un gars a été très malchanceux comme Porte, voir des gars qui se moquent de lui et semblent prendre plaisir à ses déboires, ça m'énerve encore plus

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Quand on y réfléchit, le camping car, ce n'est pas si idiot.

1) Dans l'histoire, plusieurs leaders faisaient "chambre à part", pour plein de raisons (rythme de sommeil décalé, ronflements, …). Hinault pouvait regarder la télé très tard, certains ne supportaient pas.

2) La qualité des hôtels proposés aux coureurs demeure très aléatoire, même si des progrès ont été faits. Nuisances sonores, qualité de l'aération/clim, qualité du couchage. Certains coureurs se trimballent avec leur matelas ! A tout prendre, le coup du camping car n'est pas idiot.

Ceux d'entre nous qui voyagent beaucoup professionnellement savent la fatigue générée par ces paramètres. L'impact est supérieur pour un athlète de haut niveau.

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" Anquetil allait se goinfrer un méchoui au champagne pendant que les autres roulaient pendant la journée de repos !"

Rappel de 64, journée de repos à Andorre : je pense que cet épisode a été très surfait par les journaleux de l'époque (dont Chany et Augendre), le "goinfrage" n'a probablement pas eu lieu et l'alcool a vraisemblablement été limité au cliché ... mais il fallait vendre, déjà ...

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Extrait : "Ce 6 juillet 1964 et après une journée de repos en Andorre, le peloton va s'accorder quelques sulfureuses parties de manivelles en direction de Pau. Bien que, seuls les 2400 mètres du Port d'Envalira ne viendra tarauder les esprits chagrins, tout un chacun sait par expérience que le lendemain de "fêtes" peuvent être sources de maux beaucoup plus rédhibitoires qu'une ascension fusse t'elle abrupte et piégeuse. Ce n'est pas "Maîtres Jacques", coutumier, d'excès en tout genre lors de ces étapes de farniente, qui me contredira. Et, une nouvelle fois, le leader des St Raphaël s'est "vautré" lamentablement dans la dégustation d'un méchoui offert gracieusement par Radio Andorre au grand dam d'un Raphaël Geminiani qui avait préconisé, lui, un entraînement foncier susceptible d'effacer les efforts consentis depuis le départ de Rennes. L'invétéré apôtre d'Epicure se retrouvera, bientôt, devant un dilemme insolvable. Dès le début d'étape celui-ci se matérialisa sous la forme d'une coalition de féroces prédateurs. Jamais ô grand jamais, ils n'allaient relâcher leur étreinte. Anquetil est, alors, l'objet de tirs nourris dont l'estocade est portée par l'"Aigle de Tolède". Federico Bahamontès, le fier Ibère, s'arrache accompagné de "Poupou", Julio Jimenez et Henri Anglade. Le Normand désemparé ne peut esquisser la moindre attitude de rébellion. Il est planté, là, au beau milieu de la chaussée, pire, il sent monté en lui la défaillance, l'inexorable coup de pompe. Ce Rabelaisien de vocation semble vomir son méchoui, englouti la veille, tant son faciès apparaît, aux yeux effarées des suiveurs, congestionné. Le "Grand Fusil", dont le débit linguistique dans la colère n'a d'égal que la jovialité engendrée lors de discussions à bâtons rompus au coin du feu, monte à hauteur de son coureur, peu avant le sommet, et le vilipende vertement tout en lui tendant un bidon de Champagne. "Ou ça le crève, ou il s'envole" lance-t-il à la volée !


 


A quatre minutes du "PIcador" et de "Poupou", au somment, "Maîtres Jacques" est en train de rendre les armes et de perdre ce Tour 64. La "bascule" opérée, le recordman des "Nations" fond dans la descente tel un voltigeur. Malgré la brume dense et la chaussée glissante, il fend l'air couché sur sa frêle "esquif". "Ça passe ou ça casse» maugrée le funambule en perdition. Dans la vallée Anquetil, auteur d'un retour fracassant, il reprend Georges Groussard, Vittorio Adorni, Henry Anglade et le maillot vert, Jan Janssen. Se positionnant résolument en tête du petit groupe, requinqué comme jamais, Anquetil se lance, alors, à la poursuite du duo Hispano - Français. En moins de dix bornes il peut déjà apercevoir la grande carcasse dégingandée de l'"Homme de la Mancha" qu'il rejoindra, ainsi que Poulidor, quelques hectomètres plus avant. La chance sourit de nouveau au Normand. Elle est insolente, même, en cette fin de journée. A vingt-cinq kilomètres de Toulouse le coureur de Saint Léonard de Noblat, victime d'un bris de rayons, doit se résoudre à attendre "Tonin" pour changer de monture. Antonin Magne, tout aussi expressif dans la gestuelle que son homologue et compère "Gem", pousse des plus énergiquement le Limougeaud afin de le relancer.  Le directeur sportif des Mercier est tellement assidu à la manœuvre que notre "Poupou" national chute tête bêche sur le macadam. Le temps, pour notre "bonhomme', de reprendre ses esprits et le groupe Anquetil n'est plus qu'un lointain souvenir. Comble de désagréments, les voitures suiveuses qui, d'ordinaire précèdent les coureurs en difficulté, se retrouvent bizarrement derrière le poursuivant. Le spectacle captivant de cette étape sera invoqué pour expliquer la raison pour laquelle Poulidor n'a pu, à loisir, profiter de l'abri nécessaire à un éventuelle et hypothétique retour vers l'avant de la course. Raymond Poulidor, dépité et aigri plus qu'éreinté franchira la ligne, deux minutes et trente-six secondes, derrière Jacques Anquetil. Tout était à refaire !"

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