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Niveau des courses à petit niveau


Invité

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Mais non, je n'ai jamais dit ça ! Mais si tu fais du sprint en senior/amateur, tu ne cours pas un 40m ! Si tu cours un marathon, c'est toujours la même distance, à chacun d'adapter son allure selon son niveau. Alors qu'en vélo, on adapte les distance pour permettre aux amateurs de se rapprocher des pros, tu vois la différence ? Comme si on jouait les matchs de Coupe de France sur des durées différentes selon le niveau des participants. Ca n'a pas de sens, enfin de mon point de vue.

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Bonjour. Ce n'est juste pas comparable. Aucune similitude ni en terme d'effort, ni de logistique, ni de préparation, ni de durée, ...

Bref on peut toujours argumenter, tout en se respectant. C'est du sport amateur de plus ou moins haut niveau. Point. Aucune comparaison possible ou imaginable. Je ne vois même pas l'intérêt en fait. Et pourquoi pas des Tours de France amateur ? Hein un jour avant, mêmes étapes, 20 jours de course ... Et pourquoi pas tout le monde ensemble ? Pros et amateurs, si si comme ça on peut comparer ^^

Bref je suis un peu désobligeant certes, mais là, je ne vois pas ...

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Je me demandais juste pourquoi le vélo avait cette spécificité d'adapter la difficulté au niveau des participants alors que dans tous les autres sports (sauf oubli de ma part), ce sont les participants adaptent leurs efforts (en courant moins vite, etc). Au basket, on ne baisse pas la hauteur du panier à petit niveau, au tennis on ne baisse pas la hauteur du filet ou on ne joue pas en 3 jeux gagnants pour permettre à ceux qui ne peuvent pas tenir plus longtemps de faire illusion. Bref, je comprends que vous le preniez mal, mon propos peut être mal interprété...

PS : Pour le TDF amateur, ce serait une super idée. Les mecs rouleraient juste moins vite mais je suis pas sûr que l'intérêt serait moindre...

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Non mais le questionnement est intéressant! J'avoue ne jamais m'être posé la question tellement c'est 'naturel' dans le vélo d'avoir des distances adaptées aux catégories.

Mais même chez les pros il y a un grand écart entre les épreuves d'ouverture de saison qui font 140 bornes et les monuments de 300.

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C'est bien ce que je disais. Je ne le prends pas mal, mais là on frise l'inepte ... Penche toi juste sur le question des autorisations préfectorales, et d'organisation des dimanches où on fait rouler les 1-2, 3-J, les D1-D2, les D3-D4, les cadets, les minimes, les poussins ... Aller comme aujourd'hui sur un circuit pratique de plus de 9km ...

Bref il vaudrait mieux arrêter le débat ^^

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Si la raison est uniquement liée à un problème de logistique, je trouve ça encore plus choquant. Quand je vois les millions dépensés dans des stades (foot ou autres) utilisés par quelques dizaines de pratiquants quelques heures par semaine (je ne parle même pas des pelouses qu'on préserve pour 90 minutes une fois tous les quinze jours pour l'équipe première), je trouve ça dommage que la FFC ne s'impose pas davantage. 

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@ Aurélien

C'est là où le Cyclosport trouve son intérêt: ce sont les participants qui adaptent leur vitesse au parcours proposé et il y en a de tous niveaux, pour caricaturer de l'ancien pro qui va terminer seul en tête au cyclo qui se lance un défi et terminera dans la douleur plus d'une heure plus tard.

La compétition c'est effectivement autre chose, j'y ai goûté pour la première fois cette année: je n'ai pas spécialement eu de difficulté à terminer dans le peloton en étant acteur de la course et en aidant l'équipe à contrôler les contres dans les derniers kilomètres pour protéger un collègue qui a remporté la course ce jour là. Mais effectivement j'ai trouvé ça trop court pour être satisfaisant (1h40), c'est la vitesse, la tactique et le classement, en bref les coureurs, qui priment sur la difficulté du parcours. (je me suis aussi gentiment écarté avant le dernier kilomètre, au cas où, ce serait dommage de rayer la carrosserie...)

Une Cyclo c'est une course d'usure longue avec des difficultés qui se rapproche le plus "de ce qu'on voit à la télé" sur les grandes classiques ou les étapes de montagne notamment et qui m'a donné l'envie de faire du vélo.

Je ne pense pas que les courses soient trop courtes, il y a juste un choix à faire sur sa propre pratique, j'ai apprécié l'ambiance conviviale (plus que sur les grosses cyclos) en Pass' Cyclisme où tout le monde se connaît mais me déplacer pour tourner en rond 1h40 ou 2h00 c'est pas mon truc. Et côté organisation, c'est difficile de faire autrement, un match de basket se passe sur un terrain réservé, les courses de vélo c'est sur la voie publique.

😉

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Comme te l'a dit Joachim, ce qui est dur en vélo c'est de rouler vite, pas de rouler longtemps. Il y a beaucoup de cyclotouristes qui peuvent 200 voir plus encore de km dans la journée, mais qui ne peuvent pas dépasser les 35 en vitesse de pointe.

Cette année, tu auras Paris-Brest-Paris sur 1200 bornes en août, et des milliers de participants. Sauf que c'est là que ce n'est pas le même sport.

Car faire du vélo à 35 n'a rien à voir avec faire du vélo à 42 de moyenne, sachant qu'à cette vitesse ce qui est dur ce sont surtout les à-coups (un coup 30, un coup 50/55, etc.).

Parce que le cyclisme est un sport de vitesse et de puissance, alors que le cyclotourisme ou le cyclosport est un sport d'endurance.

C'est pour cette raison que dans les petites catégories, les courses font de 60 à 100 km, selon le niveau. Mais pas de problème pour celui qui est fort : il gagne, il monte de caté, et se retrouve petit à petit confronté à des distances où l'intensité est toujours la même (c'est-à-dire violente). Donc, si tu es fort, tu peux aller te confronter à l'Elite amateur sur 160 à 180 km. Et si t'es encore plus fort, tu passes pro, et là les courses tournent autour de 200, voire 250 et plus pour quelques très grandes classiques dans la saison. 

Maintenant, je peux te dire que si tu es endurant mais pas puissant, que tu penses mieux t'exprimer sur 180 km que sur 60, tu n'as aucune chance d'arriver au bout dans les délais dans une course amateur même longue. Tu seras lâché bien avant la fin si tu n'encaisses pas les niveaux intermédiaires, parce que l'intensité est TOUJOURS violente, quelle que soit la distance.

Je le répète, au plus haut niveau amateur, les gars se tapent en moyenne 160 km sur les courses en ligne.

Donc, ce que tu crois être du cyclisme (les longues distances à intensité plus modérée) n'est tout simplement pas du cyclisme. C'est du vélo, oui, mais pas du cyclisme.

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une bonne réponse de la part de MIchel et une excellente de Jean Guy,merci! Cela devrait clore le débat,je connais pas Aurélien mais visiblement il a de grosses qualités et je le dis sans aucune moquerie quand je vois ce qu'il écrit sur ses distances et moyennes (vérifiable sur strava).Justement Aurélien essaie les courses cela te donnera une bonne idée des intensités et accélérations, tactiques,etc....bien que j'avoue des fois on se fais ch.....

je.

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"Car sortir d'un groupe qui roule à 35, ça n'est pas la même chose que de sortir d'un groupe qui dépasse les 40, non ?"

 

De toute façon, sur une course de 180 kms (avec des coureurs étant capables de rouler 60-80 kms à plus de 40 km/h), même si la moyenne de la course était de 35, la décision se ferait quand même à + de 40 sur la fin, alors ...

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L'ensemble de ta dernière réponse est très intéressante et logique, mais je n'aime pas ta dernière phrase

"Donc, ce que tu crois être du cyclisme (les longues distances à intensité plus modérée) n'est tout simplement pas du cyclisme. C'est du vélo, oui, mais pas du cyclisme."

Ce n'est sans doute pas ce que tu veux faire passer (j'espère), mais ça donne quand même une légère impression de condescendance

Les longues distances à intensité plus modérée, c'est aussi du cyclisme. Pas au même niveau, mais c'est quand même du cyclisme. On pratique tous le même sport, même si c'est à des niveaux différents et avec une approche différente

J'ai fait du tennis de table à un petit niveau national, ça ne me serait jamais venu à l'esprit de dire à des joueurs qui jouaient à un petit niveau départemental qu'ils faisaient du "ping-pong" et pas du tennis de table

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Donc, ce que tu crois être du cyclisme (les longues distances à intensité plus modérée) n'est tout simplement pas du cyclisme. C'est du vélo, oui, mais pas du cyclisme.

C'est amusant que tu dises ça car je me disais exactement le contraire. Ne le prenez pas mal, mais pour une personne comme moi qui n'a pas de "culture" cyclisme, les courses de 80km c'est du vélo, mais pas du cyclisme. Pour moi, le cyclisme est un sport d'endurance, où tu dois te gérer, souffrir de longues heures...

Voici un extrait de la description de la page Wikipédia consacrée au cyclisme sur route qui ne manquera pas de vous faire réagir 

le cyclisme sur route est affaire d'endurance et de tactique. Il est indispensable de savoir s'économiser.

Bref, une fois mis de côté les problèmes liés à la logistique que je comprends parfaitement, je trouverai ça beaucoup plus intéressant d'organiser des courses sur des distances plus longues, où les coureurs devraient simplement adapter leur vitesse pour aller au bout.

EDIT : Simple curiosité, mais comment cela se passe t'il à l'étranger ? En Belgique ou aux Pays-Bas par exemple ? 

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Cyclisme : pratique et sport de la bicyclette (Larousse).

Ce qui est une définition bien plus large que celle de Jean Guy. 

Pour ma part, contrairement à toi Jean Guy, je distinguerai «cyclisme» et «cyclisme de compétition». Et je vais te faire bondir en affirmant que le premier est potentiellement aussi dur que le second.  

Je m'explique: tout dépend si on va chercher ses limites ou non. 

J'ai vu des cyclistes non compétiteurs complètement détruits, au point de ne plus pouvoir tenir debout, après n'avoir roulé qu'en endurance dans une cyclo de montagne à 15 km/h: ils sont allés au bout d'eux-mêmes.

Le second (la compétition) nécessite des capacités physiques plus étendues : résistance, vitesse, etc. pour employer une terminologie simplifiée, en plus de l'endurance. Mais surtout il incite en permanence ou presque à aller au bout de soi-même. C'est la nature même de la compétition: il faut saouvent aller au bout de soi-même pour battre ou même suivre ses concurrents, eux-mêmes tout aussi forts voire plus.

Pour synthétiser, si le cyclisme de compétition est généralement plus difficile que le cyclotourisme/cyclosport, c'est qu'il incite, voire obliqe (les pros…), bien plus souvent à atteindre ses limites. Ce qu'on a le choix de ne pas faire en cyclosport/cyclotourisme (mon cas). Mais certains vont cependant quand même au bout d'eux-mêmes dans ces disciplines, et là, vu les états dans lesquels ils se mettent, je ne pourrai pas me permettre de dire que ce qu'ils font est moins dur que… que quoi que ce soit en matière de sport, en fait.

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Cette discussion, c'est un peu une variante d'une précédente ou tu intervenais, il me semble, et ou nous avions du mal à te convaincre que faire 200 ou 400 bornes, c'était un truc finalement assez facile et à la portée de pas mal de gens, pour peu que ce ne soit pas à un rythme imposé par les autres.

On en est toujours là.

Si tu veux te rendre compte "physiquement" ce qu'essaient de t'expliquer des coureurs, fais l'expérience sur une course Pass cyclisme. C'est ouvert aux non-licenciés. Tu auras ton propre jugement. Tu pourras dire ensuite si tu as ta dose au bout de 80 bornes ou s'il t'en faut plus.

Bon, je pressens déjà que tu seras agacé par la "tactique", le fait que ça roule fort, puis que ça coupe, le fait que tu aies tout le monde dans la roue parce que toi tu vas rouler... 

 

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Pour être franc, je n'en ai pas la moindre envie :-)

J'ai des envies de dépassement de soi désormais, j'ai passé trop de temps à me confronter aux autres sans doute.

Je me posais la question, c'est tout. Je ne dis pas que c'est plus dur, ou moins dur. Mon propos ne cherchait pas à classer les disciplines en fonction de leur difficulté. Maintenant que je fais de l'Urban une fois par semaine (du foot à 5), avec des matchs organisés (arbitres, classement, etc), je ne joue plus au foot. Quand on me demande si je continue le foot, je réponds non et pourtant je tape encore dans un ballon...

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Ce n'est pas parce que c'est à la portée de bien plus de gens que c'est potentiellement moins dur. Pour caricaturer: certains font un grand écart facial sans aucun effort ni entraînement, pour la plupart c'est une torture rien que d'essayer… Non, c'est un autre problème, celui de tutoyer ses limites. Voir mon avis ci-dessus.

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Pour citer Guimard, ce qui est dur en cyclisme c'est pas de rouler vite ou de rouler longtemps mais de rouler vite et longtemps. Donc se baser juste sur la durée ou la moyenne ça ne décrit pas suffisament l'effort effectué.

A l'inverse des grandes distances, le contre la montre offre une distance tres courtes mais une intensité max sur toute la durée. Tout ça c'est du cyclisme. C'est la perf qui donne l'orientation compete ou cyclotourisme. Chacun choisit le type d'épreuve en fonction de ses qualités, de ses contraintes et de ses gouts.

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