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Poupou, Le Blaireau, La Joconde, Le Cannibale ....


Michel CREPEL

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Poupou, Le Blaireau, La Joconde, Le Cannibale .... ?

 

Il fut un temps, pas si lointain, où les coursiers faisaient tellement partie intégrante des foyers auxquels ils apportaient joie et réconfort, qu'il n'était pas rare de les voir trôner, par l'entremise d'un cadre voir d'une photo, sur le bahut du salon convivial. En outre, les plus adulés se voyaient affubler d'un surnom ou d'un pseudonyme la plupart du temps assigné par des journalistes, alors, véritables confidents et amis, sans jeu de mots, des "saute ruisseau" ! 

Pourtant, la coutume demeure toujours bien ancrée chez certains de nos voisins ancestraux tels l'Espagne (Purito, El Pistolero, El Imbatido, Samu ...), l'Italie (Petit Prince Cunego, Requin de Messine Nibali, le Grillon Bettini ...) voir l'Allemagne (Gorille de Rostock Greipel, Déménageur d'Amstadt Kittel, le Kaiser  Zabel) mais a totalement disparu du côté de la  Belgique (Tommeke Boonen), en France (Mimosa ou La Machine Chavanel) voir aux Pays Bas ! Les raisons sont multiples et variées mais le temps où le fait de voir son champion franchir en tête la ligne d'arrivée d'une épreuve, éclairait d'un jour nouveau un après midi galère voir une existence misérable, est à jamais révolu ! Ceci expliquant cela en dehors de la passion dévorante des tifosi et des aficionados, bien évidemment !

Auriez vous des idées de surnom ?

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La « ballade » des pseudos !

 

 

Au XXème siècle, le Roi "Rik1er", accompagné de son fidèle et néanmoins ennemi intime, l'"Empereur d'Herentals", guerroyaient sur les terres désertées de toutes âmes qui vivent de sa seigneurie le "Lion des Flandres". La famine guettait pourtant l'armée "Flahute". En effet, la "Ficelle" était rare et ardue à élaborer sans la présence du "Boulanger de St Méen" demeuré en Armorique où la traditionnelle chasse aux "Blaireau" bat son plein à cette période de la saison. Qu'importe, la destinée allait leur entrouvrir les portes salvatrices de la rédemption. Les croyances ne sont pas un vain mot en ces temps immémoriaux et c'est sous la forme inattendue d'un vol de rapace que tout allait se décanter. Mais pas n'importe quel rapace. L'"Aigle d'Adliswil" était, en son temps, annonciateur de victoire pour les indigènes de la lointaine Helvétie et à l'instar de l'"Aigle de Tolède" pour les "hispanisants escaladeurs", ils avaient été recueillis par un "Vieux Gaulois" qui tenait boutique sur les hauteurs de Ste Marie de Campan. Depuis, ce dernier, avec l'aide de son ami berger nommé "Grand Fusil", pour la longueur de son appendice génétique, erraient aux quatre coins du royaume Européen dans le but de retrouver le "Colosse de Mannheim", véritable réplique du "Colosse de Rhodes" disparu, lui, depuis des lustres. Leur périple les fit croiser le chemin d'ermites tel le "Bourguignon", le "Basque bondissant" ou encore le "Lyonnais". Ces trois bougres avaient, tous trois, été déshérités et privés de leurs terres respectives par le "Roi de Montlhéry" alors maître incontesté du protectorat de Sologne. Las de toutes ces tribulations vaines ils interrogèrent "Monsieur Fred" apôtre, entre autre, de l'inénarrable artiste peintre "Maître Jacques". Ce dernier, dont les oeuvres sont encore encensés de nos jours tels "La Joconde", "Le Poeske", "Le Pieux" ou encore "Le Campionissimo", était surtout connu, autrefois, pour ses joutes impitoyables en compagnie du "Baron de St Léonard de Noblat" sur les pentes escarpées des volcans de la province Auvergnate. Le "Baron", aujourd'hui éleveur de "Poupou", nom donné aux gladiateurs défaits dans l'arène, était, également, grand chasseur de "Biquet", devant l'Eternel. Cet animal, rare, émigré de la lointaine côte Armoricaine est un cousin du "Blaireau". En outre, ces deux gibiers étaient le met préféré des agapes du "Gitan", âme damnée, qui, en compagnie de son acolyte le "Cannibale" semaient la terreur au royaume de Flandres et de Wallonie. Plus au sud, régnait le "Cecco". Ce vieux sage, fils spirituel du "Bergamasque", autre grand prédateur, exerçait son despotisme jusqu'au tréfonds des terres du "Roi du Vigorelli". Seuls "Il Diablo" et "Le Pirate" rivalisaient de cruauté dans cette région retirée des Dolomites. C'est par l'entremise du "Musicien" qu'ils s'accordaient quelques brèves condescendances de voisinage. Pourtant, tout ce beau monde avait tenté, à maintes reprises, de réunir ce royaume en un seul et même continent, en pure perte. Sous la houlette du "Major", pour les Grands Bretons, de "Tonin le Sage" pour les François, du "Rouquin" pour les Germains, du "Teinturier" pour le Grand-Duché, de "Stan" pour les Wallons, du "Grand" pour les Ibères ou du "Missile atomico" véritable transfuge de la botte, la paix avait transpiré l'espace d'une oraison funèbre, celle honorée par toute la confrérie des rustres pour la mise en bière de "La Locomotive humaine" fils du "Basset" et aïeul du "Petit Ramoneur". Pour cette cérémonie, même le "Yankee Volant" avait effectué le déplacement de sa lointaine contrée. Le "Nabot" et l'"Inusable" avaient, de concert, chanté les louanges du disparu. La "Longo", sa pécheresse, avait, la veille décrété la loi "Marsal" pour les épouses des seigneurs. Au loin, sur une colline attenante au cimetière, le "Placide" sonnait le tocsin comme à ses plus beaux jours. Aidé dans sa tâche pas le "Père futé" ils entonnèrent la marche révolutionnaire des gueux partant à l'abordage des monts Alpins ou Pyrénéens. Sur son trône instable le "Roi René" n'en menait, pourtant, pas large. A ses côtés son fidèle "Dédé" avait vieilli et le "Maçon du Frioul", vil parmi les vils, lorgnait sur l'opportunité de déstabiliser, encore un peu plus, le vieux Normand. Toutefois, l'"Homme de Florennes" veillait au grain. Avec pour comparse le "Frisé", il faisait régner l'ordre. Véritable "Sarko" avant l'heure, il possédait de lui ce même langage de « charretier » et la même taille lilliputienne. Enfin, après que le "Beppe" avec le concours de son inséparable "Il Furbo" eut mis en terre le malheureux, "Buster Keaton", "Stab", le "Bourreau" et le "Showman" délivrèrent l'assistance de tout ce galimatias de singeries hypocrites. Seul le "Lion de Mugello" demeurera prostré devant le cercueil drapé de jaune, rose et orné de liseré or de l'infortuné défunt.

En fait à la mort de "La Locomotive humaine", le "Roi René" trépassa à son tour. "Dédé", son compagnon des premières heures, s'en alla rejoindre l'"Ange de la Montagne" dans son antre au-delà du Rhin. En ce lieu de villégiature pour "vieux carnassiers", il fit la connaissance de l'"Argentin", fier hidalgo, s'il en est, dont le père, l'"Homme coureur", avait décelé chez lui des dons inconsidérés pour la magie racoleuse. Ce dernier enrôla, alors, le "Forgeron", prestidigitateur atypique, du royaume de Transylvanie. Le garant de cette communauté, était un certain "Géant de Colombes". Celui-ci avait pris pour épouse la "Canins", vieille mégère, qui, jadis avait eu maille à partir avec la "Longo". Les deux "Donzelles", s'étaient entredéchirées sur les cimes d'Huez pour les beaux yeux de l'"Homme pendule", mort aux champs d'honneur, le siècle dernier. La rivalité avait été, pourtant, entretenue par l'entremise de ce fieffé "Pédaleur de charme" qui, à ses heures perdues, entretenait un "boxon" où sévissaient des hommes de peu de foi tels le "Tacticien", l'"Aigle noir" ou encore le "Dernier des Flandriens", véritables barbares assoiffés de « vilainies ». Ils mettaient en scène des combats d'un autre âge dont la cruauté n'avait d'égale que le sang déversé par les deux protagonistes de ces combats douteux. En effet, le "Taureau de Vaugirard" et le "Taureau de Nay" s'affrontaient sans vergogne sous les vociférations hilarantes des convives déguenillés et hirsutes. Le "Grand Chambellan" de ces soirées caustiques, le "Bourreau", sorte de "Monsieur Loyal" déconfit pour la circonstance, haranguait les foules en jetant en pâture aux âmes damnés les insurgés du royaume. Ainsi, de brave combattants tels le "Blond", le "Styliste", le "Professeur", le "Blond Jovial" voir le "Finisseur" terminèrent, honteusement, dans le moule ventripotent de ces outres dégoulinantes. Un jour, l' "Espagnol de Mont de Marsan", fils de "Gibus", le bien nommé, croisa la route du "Revenant", lui-même descendant du "Grimpeur de poche". Tous deux, décidèrent de mettre un terme à cette situation orgiaque, révélatrice des us et coutumes de ces "hors la loi" usurpateurs. Les deux oisifs rédempteurs écumèrent le royaume à la recherche de compagnons d'infortune aptes à les aider dans leur quête du "Graal". Ils tombèrent sur un groupe de renégats dont le chef, la "Perruche", était connue pour ses agissements sulfureux et ses hauts faits d'armes. Ses sbires du moment n'étaient autres que "Popof" le taciturne, "Roger le Fou", le bien nommé, l'"Echassier" baroudeur émérite et la "Pétrolette" ancien adepte, lui, de la confrérie secrète de la "Mère poule". A noter que cette dernière enfanta la "Mère Poularde" qui sévira, un siècle plus tard, sur les rampes mouvantes du Mont St Michel.

Pour reconquérir ce cimetière de déshérités, ils firent, également, appel aux jeunes "condés" qui trépignaient d'impatience dans leur kolkhoze doré. Ainsi se joignirent à la rébellion, le "Jaja", la "Broche", le "Grillon", l'"Irlandais", l'Ordinateur", l'"Intello" et l'"Américain". Ce dernier, venu spécialement de son Minnesota natal deviendra, d'ailleurs, le précurseur d'une race nouvelle, celle des "conquistadors" sans scrupules.

 

 

Michel Crepel

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Michel,

Voilà ce que j'écrivais en 2003, alors que l'on nous annonçait à grands bruits le 100e anniversaire du TDF.

Puis arrivèrent les tours de Bernard Hinault « Le blaireau », puis l’enchantement s’estompe peu à peu, tout comme l’emploi des surnoms.

Une exception cependant, pour « Le pirate » qui lui, en fut encore doté, mais la raison vient peut être de son déguisement, et de son tempérament qu’il faut reconnaître, mais aussi de sa popularité en Italie, toujours en recherche d’idole, et qui reste la nation la plus passionnée vis à vis du cyclisme.

L’usage de ces surnoms, est un signe qu’il convient de noter, l’explication n’est pas aisée, on peut toutefois avancer plusieurs hypothèses. Cela pouvait être engendré par la sympathie, la ferveur populaire, la passion pour ce sport si difficile, l’attachement à ces grands acteurs capables d’improviser et par là faire la joie des foules. Il y a aussi la disposition d’esprit, très différente au cours de ce que l’on appelle les trente glorieuses ou la joie de vivre n’avait pas de rapport à celle de nos jours. Pour aller plus loin, le rôle de la presse est également important, la manière de travailler est différente, l’utilisation de la plume est de plus en plus remplacée par le bla-bla. Jacques Goddet alors directeur du TDF et du journal l’Equipe, ne manquait jamais son éditorial journalier, ses successeurs n’ont pas suivi. A la décharge des journalistes, on peut comprendre leur manque de lyrisme et d’enthousiasme, faute d’événements et de cette pesante uniformité strictement attachée à un résultat.

 

A méditer.

 

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En effet, Bernard ! La boxe, également, faisait partie de cet engouement populaire et l'idylle entre Piaf et Cerdan en est la parfaite illustration. Dans le même registre, un Audiard, copain comme cochon avec des énergumènes tels Blondin, Pousse, Gabin .... usait de tout son talent pour incorporer aux films dont il était le scénariste des scènes cultes liées à sa passion dévorante pour la "Petite Reine". Ainsi, dans "Rue des Prairie", j'ai toujours en mémoire ce sprint héroique de Gabin sur une chaise de bistrot ! Comme je le mentionnais, il y a peu, Simenon, par Maigret interposé, aimait à faire de la Grande Boucle un évènement majeure de ses intrigues. L'assassin qui n'opère à Paris qu'aux moments des arrivées de l'étape de Tour est typique de l'univers populaire de cette époque. Maigret qui rentre au "36" et qui, malgré ses appels ne reçoit aucune réponse, constate avec bienveillance la cohorte de ses adjoints l'oreille collée à la TSF, attendant, dans un silence de cathédrale, le sprint du "Basque bondissant" ! Mais je m'égare ...... 😉

 

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Certes mais ne manque t'il pas, également, l'exception qui confirme la règle, type un "Blaireau" dans Stockeu en 1980 qui se dit, " je bâche ou je continue ?" ! Sa réponse intérieur génèrera l'exceptionnel ! 😉 Un Merckx en 1969, lors du Ronde Van Vlaanderen, qui, à 70 bornes de Meerbecke lâche les bourrins et fait un doigt d'honneur magistral à Guillaume Driessens venu à sa hauteur lui intimer l'ordre de stopper sa chevauchée et qui, finalement, achève la besogne près de 6' devant le non moins "Fuoriclasse Bergamasque" !  Vous l'expliquez comment ? 😉

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Amphé..... Je ne sais pas, mais disons que le doyen des vainqueurs du tour, "l'aigle d'Adliswil", le "cheval fou" ou encore"monsieur 100000 volts", est toujours là, on lui souhaite de fêter ses nonante six ans le 24 juillet prochain.

Il y en a bien d'autres, que je nommerai pas, et auteurs de bons coups, comme "l'aigle de Tolède".

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Charly Gaul, l’ « Ange de la Montagne » : « Giro » 1956.

 

 

Le Luxembourgeois est un coureur énigmatique jusqu'au bout des orteils. En effet, l'"Ange de la Montagne", tel est son surnom, promène sa désinvolture au gré des épreuves sans jamais prêter un intérêt particulier aux classements généraux de celles-ci. Montagnard dans l'âme et escaladeur hors norme; Charly Gaul, de par ses dons innés d''"alpiniste du macadam", pourrait prétendre à tous les honneurs dus à sa classe, en vain. Pourtant ....en 1956, Charly Gaul participe pour la première fois au Giro. Comme à son habitude le jeune homme, alors âgé de 24 printemps, se contente de réaliser son numéro favori lors des étapes montagneuses sans se soucier, outre mesure, de sa position dans la hiérarchie du peloton. Ainsi, à la veille de la grande étape des Dolomites, l'enfant du "Grand Duché», accuse un retard rédhibitoire de l'ordre de seize minutes sur le leader de l'épreuve Transalpine, l'autochtone Pasquale Fornara. Pour conforter sa philosophie de course, le "dilettante" Luxembourgeois confie, en cette veillée d'armes, à son fidèle équipier Marcel Enzer : " Demain,  je gagne l'étape et j'abandonne ..." . Au matin de ce 8 juin 1956, les conditions climatiques sont exécrables, le froid et la pluie mêlés laissent augurer une journée "Dantesque". Dès la deuxième ascension, le Col de Rolle, Charly Gaul débute son "one man show" accompagné du seul Italien Bruno Monti. Il bascule en tête de la difficulté et possède, déjà, une avance conséquente de 2'35" d'avance sur un autre "monstre" des cimes, l'"Aigle de Tolède" à savoir, l'Espagnol Frédérico Bahamontès. Hélas, des freins récalcitrants le pénaliseront sévèrement lors de la descente. En effet, tout au long de ce périlleux exercice, Charly fut contraint d'user de ses seuls pieds pour ralentir, un temps soi peu, sa progression vertigineuse. A ce petit jeu, tous les efforts entrepris auparavant, furent réduits à néant. Qu'on en juge : Au bas du Paso di Broccone, Gaul possède un débours de plus de six minutes sur la "colonie" Italienne représentée par le Romain Monti, donc, Fornara, le maillot rose, Nino De Filippis et Arrigo Padovan. Le temps, en ce milieu d'étape, est toujours aussi abominable et de la neige fondue se déverse, maintenant, sur des coursiers transis de froid. Par voie de conséquence, les premières défaillances (nous sommes à deux jours de l'arrivée et les organismes sont passablement affaiblis) apparaissent. Padovan, le premier, tente un baroud d'honneur en attaquant sèchement mais s'effondre quelques hectomètres plus loin, ayant trop présumé de ses forces du moment. Il abandonnera la course, anéanti, dans la foulée. Puis ce sera au tour de Monti surpris, quelques lacets plus loin, au fond d'un ravin paralysé par la froidure du blizzard. Nous sommes, à cet instant de la course, au pied de la montée finale vers Monte Bondone. Dans les premières rampes de la montée, De Filippis, alors leader virtuel du Tour d'Italie, est victime d'une terrible défaillance. Le malheureux Transalpin, ivre de fatigue, tremblant de tous ses membres s'affale de tout son poids sur le capot d'un véhicule suiveur tel un pantin désarticulé. C'est l'abandon inexorable. L'hécatombe est invraisemblable dans le peloton des rescapés de cette terrible journée. Requinqué, après sa mésaventure de "funambule malgré lui", et revenu du "Diable Vauvert", Charly Gaul, qui a une haine viscérale de la chaleur, prend les reines de la course et se propulse en tête de la colonne des rescapés en imposant un train d'enfer. C'est maintenant une vraie tempête de neige qui s'abat sur ce Giro 1956. Faisant fi de tous ces éléments, le Luxembourgeois creuse des écarts autant inexorables que décisifs voir définitifs sur ses adversaires médusés. L'Italien Fantini, pourtant auteur d'une fin de course hallucinante, termine à huit minutes. Florenzo Magni, lui, accuse un retard de près de douze minutes sur un "Ange de la Montagne" déchaîner. A peine franchie la ligne au sommet du Monte Bondone, Charly Gaul sera immédiatement emmitouflé mais incapable de s'extirper de sa monture, les instances médicales le "dés encastreront" avec une infini délicatesse tant il était engourdi par la froidure. Conduit, promptement, dans une grange voisine, il recouvrera, plus tard, l'usage de ses membres endoloris. Au nez et à la barbe de tous les favoris et en dépits de tous les pronostics contraires à son avènement, il remportera, deux jours plus tard, le premier de ses deux Tour d'Italie (le second en 1959). Son exploit n'est pas mince surtout lorsque l'on apprend que le Luxembourgeois s'est imposé sans l'aide d'un seul équipier, tous ayant abandonnés chemin faisant !  Charly Gaul triomphera, également, lors de la Grande Boucle 1958, en procédant de la même manière. Un schéma de course quasiment identique à son "Epopée 56" à savoir, en étant, pratiquement, hors course avant le franchissement des Alpes puis en nous gratifiant d'une étape, dont il avait le secret, dans la Chartreuse où il "atomisera" tous ses adversaires.

 

 

Michel Crepel

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Pour en revenir au sujet des surnoms, Isaac un peu absent en ce moment est incollable sur le sujet, il les connaît tous.

Alors peut être pourrais t'il nous dire pour "La Joconde", cela compléterait "l'enfant Grec", "le vigneron de Cabasse", " la perruche", Le lion des Flandres", "le roi René", et bien d'autres.

A propos Joachim, scotché ?

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Au sujet de ce nom de taureau, il m'a été rapporté par des témoins qui l'avaient vu changer de roue arrière (après crevaison) en bas de la côte bien raide de Pont-Réan, au sud de Rennes (début années 60), qu'il était reparti dans la bosse sur son 52:14 (le maxi usuel à l'époque).

Une force de taureau et un surnom approprié.

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Pour le "Taureau de Vaugirard", c'est à  un pistard que ce surnom s'adresse. Michel Rousseau, en effet, était également le "Costaud de Vaugirard" ! Ce "Titi Parisien" était taillé dans la masse et possédait un cou de taureau, un buste à faire pâlir de jalousie les "culturistes" d'aujourd'hui et des cuisses digne d'un "Hulk" ! Il écumait les soirée du "Vel d'Hiv", bien évidemment, fut, sous la houlette de l'inénarrable Louis "Toto" Gérardin, Champion Olympique à Melboune de la vitesse avant de devenir Champion du Monde deux années plus tard en battant dans l'ordre le Transalpin Enzo Sacchi et surtout, surtout, l'énormissime Antonio Maspes !😉

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