Michel CREPEL Posté le 11 avril 2015 Share Posté le 11 avril 2015 Paris Roubaix 1972 : L’éclosion du « Maître de Enfer ». Eeklo est une « bourgade » néerlandophone d'Outre Quiévrain située en Région flamande. A l’instar de nombreuses de ses congénères, qui ont vu naître et éclore des champions toutes disciplines confondues, cette commune de Flandre Orientale s’enorgueillit d’être le berceau de deux spécimens de la bicyclette hors norme. Sise aux confins des provinces d'Anvers, du Brabant Flamand et du Hainaut, cette ancestrale contrée, longtemps territoire des placides et besogneux Ménapiens, offre tous les ingrédients rêvés aux extravagants et funambules de la "Petite Reine". Eric et Roger, son cadet de deux ans, de la fratrie De Vlaeminck, bercent très tôt au sein de cette atmosphère, austère par essence, mais "religieuse" quant à la passion sacerdotale de ce peuple Flamands rompus aux vicissitudes de ces gens du Nord ainsi qu'à la passion exacerbée qu'ils éprouvent envers le sacro saint vélocipède. Le cyclisme regorge depuis son émergence, c'est à dire depuis la nuit des temps, de coursiers d’exception aptes à tutoyer les plus grandes sommités d'une nation. La liste serait trop longue et fastidieuse à énumérer ici, en outre, la mémoire collective est à même de recenser tous les champions qui de par leurs exploits parfois surréalistes ont marqué les imaginations, de génération en génération. Si l'aîné Eric De Vlaeminck s'est montré un phénomène implacable au sein du royaume atypique des sous bois, Roger, lui, a épousé la carrière, plus lucrative et ô combien plus représentative aux yeux du public, de routier nanti d'un invraisemblable caractère de guerrier belliqueux. Coureur hybride, à la fois excellent sprinteur à la vélocité outrancière et excellent cyclo-crossman comme son titre de Champion du Monde 1975 le démontre, le "Flandrien" disposait d'un sens aigu des trajectoires les plus scabreuses et d'une maîtrise quasi chirurgicale des obstacles malencontreux et des rets en tous genres. Cet ensemble de qualités innées lui permettait alors, quand la majorité de ces adversaires tenaient maladroitement le haut du pavé à la limite de l'adhésion, d'opter pour les ornières les moins praticables mais les plus à même d'accélérer l'allure sans entamer son influx nerveux et son physique hors norme. Paris Roubaix, parce que c'est de la "Reine" dont il est question, ici, le « Gitan » l'a épousé très tôt et dans la foulée l'a amadoué puis apprivoisé et enfin dominée et adoptée comme nul autre pareil. L' « Enfer » telle une maîtresse exigeante et éternellement inassouvie se donne corps et âme et sans concession à tous coursiers qui l'honore de sa tendresse et de sa délicatesse. Disons, que Roger De Vlaeminck sera à jamais son plus fidèle et voluptueux amant. Le « Gitan », de par son côté bohème et introverti, n'entretenait guère pour ne pas dire pas du tout d'amitiés inconsidérés au sein du le peloton, hormis Jean Pierre Monséré, et ma foi, loin de le chagriner cette situation, que d'autres auraient traduit pour du rejet, de l'inimitié voire du mépris, avait le don de le motiver à l'extrême et de le rendre invulnérable et irascible à l'heure d'élaborer puis d'appliquer sa tactique de course. En outre, Roger De Vlaeminck apparaissait Irrésistible lorsqu'il décidait de passer la surmultiplié, il quittait alors sa position caractéristique, les mains sur les cocottes, les coudes plus bas que ses poignets afin de faire suspension, pour endosser celle de poursuiteur implacable, les mains en bas du cintre, le dos invariablement plat, tel un esthète de l'effort solitaire, qu'il n'était pas nécessairement lorsque le chronomètre s'avèrait être le seul maître à bord. Certes, le « Gitan » était l'archétype même, le leader patenté et maître incontestable et incontesté de ce genre d'exercice qu'est l' « Enfer du Nord » lors de la décennie 70-80 mais pas seulement. Le bougre possédait plus d'une corde à son arc et sa soif de vaincre, sa faculté d'adaptation à tous types de terrain en fit un caméléon rebelle et irritant voir agaçant pour sa majesté le « Roi Eddy » en personne. Leurs joutes opiniâtres et incessantes allaient jalonner toute cette période bénie où les "Flahutes" régnaient en maître à l'occasion des courses d'un jour. Outre ses quatre succès sur le vélodrome de Nord, Roger De Vlaeminck avait tissé une véritable hégémonie d'accessits lors de ce périple pavés. En dix participations à « l'Enfer du Nord » il terminera en chaque circonstance l'épreuve. Plus extraordinaire, il obtiendra à chaque édition une place dans les sept premiers et se hissera à neuf reprises sur le podium ! Fabuleux, lorsque l'on connaît le côté aléatoire et imprévisible de cette course impitoyable (pluie, crevaisons, chutes, boue, vent...). D'ailleurs son palmarès, dans l'épreuve chère à Théo Vienne et Maurice Perez, aurait pu être plus conséquent encore si son rôle d'équipier de luxe de Francesco Moser (Samson) ou de Freddy Maertens (Flandria) ne l'avait accaparé, plus qu'il ne le désirait néanmoins, à des moments clés de la course. Son altruisme permis, d'ailleurs, à l'Italien de triompher à trois reprises et consécutivement à Roubaix. Cet ombrageux et teigneux de nature était donc, également, un sprinter émérite, ses trois victoires dans la « Primavera » en font foi. En outre, à l'occasion du Giro 75, il s'offrira la bagatelle de sept étapes puis, dans la foulée, participera au Tour de Suisse, qu'il s'adjugera haut la main, non sans aller cueillir six bouquets aux arrivées synonymes de victoires d'étapes ! Auparavant il avait triomphé pour la cinquième fois consécutivement dans « La Course des Deux Mers », Tirreno-Adriatico, enlevant, au passage, toutes les étapes excepté une. Celle-ci revenant à Merckx dans un sursaut d'orgueil. Nanti du deuxième palmarès en matière de Classiques, conjointement avec Rik Van Looy, mais loin derrière le « Cannibale », il échouera, de justesse dans sa quête au maillot irisé, sur route à Yvoir, en Belgique, où il finira sur les talons du Néerlandais Hennie Kuiper, qu'il eu le tort de mésestimer… L’ « Ermite d’Eeklo » possède le deuxième palmarès, en matière de classiques, derrière le phénomène de Meensel-Klezegem et à hauteur de l’ « Empereur d’Herentals » qui, épaulé de son intraitable « Garde Rouge » écumait et martyrisait le macadam la décennie précédente. Depuis Gaston Rebry, l’enfant de Wevelgem, qui écumait de son immense talent les routes du Nord à l’orée des années 30, la « Reine des Classiques » se cherche toujours un lauréat qui marquerait celle-ci de son empreinte indélébile pour des siècles et des siècles. Au printemps de l’année 1972, Paris Roubaix prend son envol de Compiègne. Le plafond est bas, l’atmosphère semble chagrine et la bruine déverse sa lave glacée sur les carcasses grelottantes et les crânes hirsutes. L’attente accentue encore la fébrilité des « funambules des pavés » qui piaffent d’impatience de s’élancer. La course s’annonce impitoyable, échevelée et débridée. Certes, la participation, comme de coutume s’avère être riche et hétéroclite, mais surtout les conditions climatiques apocalyptiques donnent un aperçu succinct de ce que sera la suite de la journée. Le crachin poisseux qui tombent sans cesse et qui, insidieusement se dépose inexorablement sur les muscles saillants des acteurs mais également sur le haut du pavé et dans les ornières délimitant les portions difficultueuses génèrent l’angoisse et la morosité, à défaut de peur, au sein du peloton. En effet, pour nombre de « saute ruisseau » peu aguerris aux rudiments de la « Roubaix » , la perspective de « fouler » ces chemins de traverses dans des conditions aussi « dantesque » laisse un profond goût d’amertume au sein des esprits tourmentés. Les « cadors », quant eux sont à mille lieux de ces tiraillements infantiles et versent plutôt vers la rodomontade parfois présomptueuse, véritable source de motivation des « avaleurs de pavetons ».Bien évidemment, ce temps exécrable digne d’un cyclocross n’est pas pour déplaire à certains aux premiers rangs desquels Roger De Vlaeminck fait figure d’épouvantail. Ce dernier, peut très bien subodorer sans être grand clerc qu’un signe annonciateur d’un destin favorable plane au dessus de sa tête. Toujours est il que l’entame de course comporte son traditionnel lot de chutes et de crevaisons malencontreuses. Ainsi Frans Verbeeck, tout frais émoulu lauréat du « Volk », et donc favori légitime au départ de Compiègne est victime d’une fracture de la clavicule avant même d’avoir été confronté aux premières difficultés. Comme à l’accoutumé, allais je dire, Eddy Merckx, entame son travail de sape et tente de lancer la course dès le ravitaillement de Valenciennes en compagnie de ses compatriotes Eddy Peelman et Engelbert Opdebeek. Les trois hommes se dégagent avec autorité et la démonstration de puissance du « Cannibale » courbant l’échine comme à ses plus beaux jours laisse augurer une partie de manivelles du plus bel effet. Pourtant, à l’arrière le « Batave à lunettes » n’est pas dupe de la manœuvre du Belge et l’expérience aidant, il ne tarde pas à rejoindre le trio non sans avoir piocher dans ses réserves. Ce qu’il n’avait pas prévu, le farfadet, c’est que dans son empressement à recoller, le vainqueur du Tour 68 avait transporté « gratis » tout le peloton sur son porte baguage. Même si ce coup d’essai de Merckx ne s’était pas révélé un coup de maître, il avait néanmoins, eu l’avantage d’écrémé le peloton et de rejeter à l’arrière nombre de prétendants à la victoire finale. Désormais, le groupe de tête file à vive allure en direction du premier « juge de paix » de l’épreuve à savoir, la Tranchée de Wallers Arenberg, boyaux infecte et abominable où la « mort » rôde tel un charognard guettant sa proie. Les plus faibles, effectivement, ne sortiront pas indemne de « cette trouée à rats » et déjà les faciès se liquéfient comme des figues trop mûres. Dés l’entrée sur le boyau, la pluie a rempli son œuvre de destruction. La chaussée pavée à l’instar d’une patinoire n’autorise pas et ne pardonne jamais aux non-initiés de la dompter sans l’avoir auparavant amadouée et seuls les plus expérimentés parviennent, non sans mal, à s’extirper des chutes et des amoncellements de coureurs entremêlés. C’est une véritable foire d’empoigne où beaucoup ne verront jamais l’issue de l’orgie boueuse. Même, le « Roi Eddy », victime d’une chute, ne sortira pas ragaillardi d’Arenberg. A la sortie de la forêt, déjà Roger de Vlaeminck se sent des fourmis dans les jambes et soudain place une mine meurtrière et hargneuse afin de tester l’adversaire. Ayant jugé des forces en présence le « Gitan » se relève et réintègre le reste du groupe. A soixante dix bornes du vélodrome, dix sept rescapés s’ébrouent à l’avant. Eddy Merckx retardé en raison de son incident initial ne tardera pas à rejoindre ses compagnons. Tous les favoris figurent dans ce peloton ce qui condamne inévitablement et définitivement ceux qui n’ont pas su ou pu accrocher le bon wagon. Des banderilles commencent à jaillir comme celle de l’anodin Willy Van Malderghem qui, profitant du marquage au cuissard des cracks. tente de fausser compagnie à ses compagnons de route. Le Français Alain Santy profitant de l’hésitation ambiante saute dans la roue du fuyard et se porte résolument en tête du duo naissant. Les deux hommes s’entendent comme larrons en foire et portent leur avance du côté de Marchiennes à plus de quarante secondes. A Coutiches, l’écart est monté à deux minutes et cinquante kilomètres restent à parcourir. Survolté, l’enfant du pays qu’est Santy ne sent pas les pédales ovationnés qu’il est par tout un peuple « Ch’ti » tout acquis à sa cause. Le Belge, qui avait failli inscrire les « Quatre Jours » l’année d’avant à son palmarès n’est pas en reste et prend des vibrants relais de mammouth. Les fuyards semblent irrésistibles. Pourtant cette impression de fluidité et d’harmonie commence imperceptiblement à s’effriter. Alain Santy, petit gabarit, frêle et léger donne des signes alarmants de lassitude. Ses relais deviennent heurtés voir poussifs et d’une brièveté de mauvais aloi. Tant et si bien que Van Malderghe, toujours aussi puissant et volontaire, le dépose sans même accéléré l’allure à trente cinq bornes de Roubaix. Derrière la rébellion s’organise enfin. Eddy Peelman, omniprésent, Roger Rosiers, Roger De Vlaeminck, Eddy Merckx et notre « Poupou » national ne chôme pas et caracole en tête de colonne. A la hauteur du secteur de Templeuve, se joint au groupe de poursuivants d’autres favoris comme André Dierickx, Roger Swerts, Herman Van Springel, Barry Hoban, Gerben Kartens, Olle Ritter,et Willy Terlinck, que du beau linge. A l’entrée de Nomain, Willy Van Malderghem pioche et voit son avance fondre comme neige au soleil. Nanti d’une misérable minute d’avance sur un peloton en transe, on ne donne pas cher de sa peau à ce moment de la course. Cependant au lieu dit Bechy à une vingtaine de borne du but, le Belge ne faiblit plus. Aussi, Roger De Vlaeminck s’impatiente et le fait savoir. Le « Gitan » s’hérisse. Il doute des motivations de ses camarades de fortune à vouloir rejoindre l’homme de tête avant la ligne. Dans son style unique et inimitable le « Gitan » jaillit telle une balle du peloton. Profitant des bas côtés carrossables il impulse un rythme d’enfer à la course. Derrière c’est l’hallali. L’écart grandit de manière ébouriffante passant de gouffre à océan en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. A Cisoing, il happe Van Malderghe et le vomit aussitôt. C’est hallucinant, en dix bornes De Vlaeminck a infligé une véritable fessée à Merckx, en personne, et consorts. Deux minutes devant des poursuivants dépités, dégoûtés par tant d’impudence et finalement impuissants, le « Gitan » savoure à plein poumons son nouveau statut de « Bouffeurs de pavés » hors norme. Et il se régale le taciturne mais ô combien filou Flamand. Le nouveau maître de l’ « Enfer du Nord » pénètre maintenant sur le vélodrome de Roubaix sous des applaudissements nourris. La Belgique fête son héros et la Flandres s’enorgueillit de posséder pareil phénomène. Malgré cinq crevaison, André Dierickx prendra la seconde place à près de deux minutes du lauréat du jour. Eddy Merckx, pour sa part, meurtri pas sa chute d’Arenberg terminera au septième rang. Nullement favori, le matin à Compiègne, Roger De Vlaeminck, malin comme un singe, s’était évertué à ne pas dévoiler ses ambitions. Discret, tout au long du parcours, il a fait preuve de patiente son analyse de la course et des hommes fut parfaite. Désormais, le « Gitan » sera attendu comme le loup blanc à chaque édition future de Paris Roubaix et sa pancarte n’en sera que plus volumineuse. Mais ce que Roger De Vlaeminck nous a appris au fil du temps et des années c’est que ce phénoménal athlète savait plus que quiconque se rappeler à notre bon souvenir et être toujours présent là où il avait décidé de l’être. Pour le « Gitan », chaque épreuve ressemblait à un défi, en outre, jamais il n’a refusé la lutte avec des coursiers sensés être plus doués que lui, à l’image d’un Merckx ou d’un Maertens. La pugnacité était sa force, la classe son étendard. Roger De Vlaeminck demeurera, pour moi, le coureur par excellence. Michel Crepel Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Emile ARBES Posté le 11 avril 2015 Share Posté le 11 avril 2015 Merci Mimi,Si la plume est là, je te souhaite que tout aille.AmitièsMimile Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Freddy MAERTENS Posté le 11 avril 2015 Share Posté le 11 avril 2015 la tres tres grande classe pour moi c est lui mr paris roubaix😉 une beaute sur le velo s'il attaque avant Francesco Moser son coéquipier d'alors il gagne son 5 ème Roubaix mais ce jour là il fait le jeu d'équipe😢 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas JOARY Posté le 11 avril 2015 Share Posté le 11 avril 2015 Un bien beau récit chargé de noms et de souvenirs ! Merci !(Et qui me rappelle combien d'années ont déjà filé depuis lors... 😢) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier SALEMBIER Posté le 11 avril 2015 Share Posté le 11 avril 2015 Sans oublier GODEFROOT,toujours placé,un sacré coureur que j'appréciais beaucoup,une sacrée époque------- Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jooss LEJEUNE Posté le 11 avril 2015 Share Posté le 11 avril 2015 la legende dit qu il n a jamais crevé sur paris roubaixje ne sais pas si c ets vrai ou un peu exgéréce que je crois c ets qui si moser ne l avit pas engagé il l aurait emporté au moins 2 ou 3 fois en plus Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rémy FAURE1639476388 Posté le 12 avril 2015 Share Posté le 12 avril 2015 Dis Mitchou, parle nous aussi de la pugnacité du petit Sean Kelly...... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rémy FAURE1639476388 Posté le 12 avril 2015 Share Posté le 12 avril 2015 Excuse moi, je dormais encore un peu.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rémi ROCHELET Posté le 12 avril 2015 Share Posté le 12 avril 2015 Bravo Michel pour ces récits épiques de coureurs légendaires. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel CREPEL Posté le 12 avril 2015 Auteur Share Posté le 12 avril 2015 En effet, il n'a jamais percé ! Sur les 14 Paris Roubaix qu'il a disputé, il n'a jamais terminé au delà du septième accessit ! C'est un "gus" qui a remporté aussi bien la "Doyenne", que la "Flèche", le "Ronde", la "Primavera" ou le "Lombardie" mais également s'est imposé six fois consécutivement dans la "Course des Deux Mers" ! Enfin pour prouver la nature du "bonhomme", à 34 piges, le "Gitan" s'est payé le luxe de terminer 7ème du Championnat du Monde du "Blaireau" ! Il a grimpé Domancy autant de fois que le "Yéti" et fini à peu ou prou 4' !!! Il aurait pu abandonner ? Que nenni !!! Ce n'est pas pour rien que le "Gitan" est MON "saute ruisseau" préféré ! Certes, il a fait un peu de "chahut" avec son meilleur ennemi le "Cannibale" (Mon ami "Michou" aime a rappeler le coupe gorge de la fratrie "DV" sous un pont de la "Doyenne 70") mais sans le "Gitan", je n'ose imaginer le palmarès de Merckx revu et corrigé !😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Marc MANTEL Posté le 14 avril 2015 Share Posté le 14 avril 2015 Trés beau récit plein de détails trés précis. mais Devlaminck équipier de Maertens chez Flandria......petite erreur, impossible,il ne pouvait pas se voir, avant même que Maertens ne passe pros. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel CREPEL Posté le 14 avril 2015 Auteur Share Posté le 14 avril 2015 En effet, ils ne se sont que croisés (erreur effacée sur le bouquin)😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain CORMARY Posté le 15 avril 2015 Share Posté le 15 avril 2015 Et quelle allure sur son vélo.Je voulais l'imiter, mais même seulement l'allure, je n'y suis pas arrivé! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jacques MAILLET Posté le 15 avril 2015 Share Posté le 15 avril 2015 Je suppose que Michel Crepel est professeur agrégé de français ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jacques MAILLET Posté le 15 avril 2015 Share Posté le 15 avril 2015 J'ai un maillot Brooklyn identique à celui qu'a longtemps porté De VlaminckBrooklyn marque italienne de chewing-gums qui finançait l'équipe des De VlaminckQuand je sors, je me déguise en coureur avec ce maillotIl parait qu'il vaut 150€ au marché des collectionneurs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel CREPEL Posté le 15 avril 2015 Auteur Share Posté le 15 avril 2015 Ha oui, il est "collector" car rare et recherché !!! Après Bianchi et au même titre que Molteni, Salvarini, Brooklyn est un de mes maillots préférés !! En revanche, "professeur agrégé de français", ho que nenni ! 😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés