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Rouler 3 mois pour grimper le Ventoux çà suffit ?


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Bonne idée, je connais le Tourniol, moyennement dur et le col des Limouches qui sont à ma porte. Je vais sans doute être amené à aller chercher des cols pentus sur l'Isère, que il y en a peu d'assez long en Drôme et celui de Cognin les Gorges m'impressionne, sans compter qu'il n'est pas si loin. Merci de cette info.

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Si ton objectif n'est pas de "faire un chrono", mais juste d'arriver là-haut sans problème, je dirais qu'il n'est pas indispensable de s'entraîner en montagne.

Il faut surtout de l'endurance et des braquets adaptés à ton niveau, partir reposé (de bonne heure l'été) et pas un jour de grand vent.

 

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Pour avoir monté il y a 3 ans le Turini et les cols de ma petite région Valentinoise, je sais que la montagne sans y avoir roulé à plusieurs reprises ne me réussi plus du tout. Peut être à cause de la course à pied, mais surtout à cause de mes kilos à traîner. Ayant été compétiteur il y a bien longtemps, avoir monté Tourmalet, Aspin, Luitel, Chamrousse etc. dans mes primes années, j'ai toujours un peu trop tendance à rentrer dedans, ce qui dans un col comme le Tourmalet ou le Ventoux ne pardonne pas. Connaissant bien le Ventoux, sans l'avoir grimpé à vélo pour autant, on doit craindre en plus de la pente longue et sévère, les conditions climatiques qui sont parfois violentes même en plein été. Il est utile de bien d'y préparer. Je compte aussi laisser un petit médaillon au pied de la stèle Tom Simpson pour mon père décédé à cette occasion ou au sommet, en souvenir de ses multiples ascensions.

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  • 3 weeks later...

 Après quelques semaines de reprise, un petit bilan d'étape pour confirmer mes progrès rapides. Le coup de pédale revient beaucoup plus vite que prévu et j'ai déjà pu passer nettement sous la barre des 80 kg (79 pour être précis). Je fonds à vue d'oeil, car mes dernières sorties étaient de 3 heures avec un profil assez important (700m au dessus de Villeveyrac en Languedoc Roussillon), sans trop de pourcentage pour autant. Je m'aperçois que le vélo permet rapidement de fondre, la course à pied étant plus sollicitante au niveau cardiaque, mais ne permettant guère de puiser dans la graisse, en raison de séances alternées plus courtes et dépassant rarement 1h30 dans mon cas. Le temps étant également de la partie, cela permet de partir loin sans trop s'occuper des vêtements de pluie ou autres. Le choix de mes deux accessoires selle et surtout garmin 1000 edge est très judicieux, surtout pour ce dernier qui est une vraie merveille de technologies sans bugs pour l'instant, ce qui est a souligner. La selle a soulagé une prostate souvent douloureuse et l'appui semble idéal pour moi. Le petit inconfort de la selle s'estompe au bout de quelques minutes, alors que mes deux dernières randonnées étaient de 3h. Pour moi, lé vélo était toujours synonyme de mal au c..jusque là et je suis étonné de n'avoir rien fait pour changer cela auparavant tellement le progrès est évident... Pour l'instant, la promesse du Ventoux dans deux mois seulement ne me parait plus du tout insurmontable, bien au contraire à condition d'appliquer les mêmes méthodes d'entraînement croisé CAP et vélo sur 3 ou 4 jours et de ne pas tomber dans la fatigue qui peut être un risque dans ce cas.

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  • 2 weeks later...

Bjr Michel,

Déjà si tu règles le problème de selle pour ton confort et la perte de poids, alors une grande partie du travail sera fait 😉

Je reviens de ma semaine de vacances dans le Vaucluse où j'ai pu me tester dans la montée du Ventoux et je te conseille de bien sélectionner ta journée pour effectuer ton ascension afin d'éviter le vent de face qui souffle fort tout là haut. Je sais que tu ne vises pas à faire une "performance" mais je pense qu'avant de faire la montée du Ventoux il serait bien que tu te fasses quelques sorties dans les alentours et de te tester dans les petits cols ou grimpettes du coin (genre le col de notre dame des abeilles, le col de murs...) cela te permettrait de voir où tu en es et aussi de travailler le coup de pédale en montagne. Je pense que ça te serait utile pour la suite dans ton ascension du Mont Ventoux. 😄

 

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Bonjour, bientôt les cols, mais pour l'instant beaucoup de dénivelé. Plus de 1000 m ce week-end, peut être 1200 ou 1300 selon la montre ou le compteur garmin edge 1000, pour une sortie de 80 km. Il y a un mois j'en étais bien incapable. Les sensations reviennent peu à peu, j'ai finalement changé de vélo, car le plus ancien souffrait d'un problème de cassette usée qui me faisait sauter d'une couronne à l'autre. Plutôt que d'engager de nouveaux frais d'entretien, je partirai sur le 3e vélo de mon père d'une dizaine d'années, un BH carbone sierra nevada en triple, beaucoup plus léger et sans problème de changement de vitesse (shimano ultegra). J'ai commencé à grimper la moitié du col local, le Tourniol et devrait une semaine et demie avant le Ventoux m'orienter vers le col Noir au dessus de Cognin les Gorges, dont on me dit le pire. Je pense qu'en grimpant régulièrement sur les montées alentour, cela devrait passer, mon seul sujet d'inquiétude restant le poids personnel qui ne descend plus (79 kg). A moins de m'affamer (mais je fais 200 km par semaine), je ne vois pas vraiment comment faire descendre ce poids...

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Au niveau du matériel, je te comprend il vaut mieux partir avec du matériel fiable car ce n'est pas le jour J en pleine ascension d'avoir un ennui mécanique.

Après ce qui est du poids, il faut faire un bilan de ce que tu manges quotidiennement et rééquilibrer peut-être le tout. Je ne te parlerais pas de régime mais plutôt de rééquilibrer ton alimentation : La perte de poids se fera sur l'apport et la consommation énergétique sur une journée.

Des choses simples à faire et facile à mettre en place :

- Ne plus manger d'aliment à base de farine blanche et remplacer par du blé complet.

- Ne plus boire d'alcool, de sodas... et boire que de l'eau.

- Éviter la consommation de viande rouge de cochonnaille et privilégier de la viande blanche ou du poisson maigre.

- Limiter au maximum la consommation de sucre (genre dans le café, les sucreries, les produits industriels...) et supprimer les produits transformés et les plats cuisinés. 

Tu es sur et certains qu'en faisant rien que ces petites choses, tu perdras facilement du poids (attention il faut se peser une fois par semaine et à jeun : exemple se peser tous les samedis matin au réveil)

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Effectivement, en faisant très attention, petite baisse de poids de 1 kg environ depuis 1 semaine. J'ai surtout éliminé le pain, dont je suis gros consommateur, j'ai aussi supprimé le fromage de la plupart des repas et ait mis l'accent sur les légumes et les fruits à tous les repas. La baisse n'est pas spectaculaire, mais il me faut conserver de la vigueur pour monter les cols et ne pas tomber dans la privation extrême pour assurer aussi au travail. Avec cette petite baisse de poids (78 kg et des poussières), ma première montée de col (800 mètres, soit la moitié du Tourniol), objectif que je m'étais fixé s'est plutôt bien passée, sans souffrance excessive, même si la moyenne de 11.6 km/h n'est pas spectaculaire, j'ai presque pu accrocher un cycliste affûté qui montait et pensait me déposer. J'en étais étonné, j'approche des 800 km depuis un mois et demi, avec seulement deux sorties de 3h par semaine, mais il est difficile d'en faire beaucoup plus pour ménager la progression. Une autre question m'inquiète, depuis aujourd'hui seulement, concernant les températures. Le thermomètre est passé de 18° à 25/26° subitement et on annonce du 29/30° pour mardi et mercredi, deux jours d'entraînement. Travaillant le matin, je ne peux aller rouler que l'après midi, sans doute en pleine chaleur, que me conseillez vous ? Connaissant bien la région du Ventoux, l'éventualité d'une chaleur accablante, même matinale n'est pas totalement exclue...

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Première vraie montée de l'année, avec l'ascension du col du Tourniol jusqu'au bout (1145m) cet après midi. Beaucoup de difficultés dans les trois derniers kilomètres, qui enchaînent lacets sur lacets. De plus le genoux gauche commence à couiner. Les sensations n'ont plus rien à voir avec celles de samedi dernier. Changements entre le matin et l'après midi, entre la fraîcheur et la chaleur (supportable à 25/26°), avec un vent très soutenu dans cette partie de la vallée du Rhône, j'ajoute que la diminution calorique à table, y est sans doute aussi pour quelque chose ?. Il m'a fallu vraiment m'accrocher pour ne pas faire demi tour,  alors que j'ai pu escalader les 7 premiers kilomètres (800 mètres d'ascension) à une moyenne de 13.5 km/h, subitement la moyenne est tombée à 8/8,5 km/h et l'alimentation sucrée n'y a rien fait. La partie terminale a été un calvaire. Petit excès de fatigue ou simple palier de progression ? En tout cas, je n'ai plus qu'un mois pour me préparer, avec peu d'espoir de passer à 3 séances par semaine, faute de temps supplémentaire. Je ne vois guère d'autres possibilités pour progresser plus rapidement.

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Nouvelle montée du Tourniol aujourd'hui dimanche 17 mai, pas très rapide (entre 11 et 12 km/h), mais sans défaillance cette fois ci, Je n'ai pas eu de fringale (pain beurré, banane et pain d'épice avant de partir). Je me suis bien alimenté au pied du col (2 autres tranches de pain d'épice, de la boisson sucrée) et j'ai même pu accélérer à certains moments, descendre une dent pour moins mouliner. J'ai pu effectuer la même ascension que deux ou trois autres cyclos car en arrivant au sommet du col j'ai retrouvé les mêmes qui m'avaient salué lorsque je réparais une crevaison. J'ai même pu revenir sur un cyclo que je vois régulièrement monter ce col. La température était très fraîche et la descente a été perturbée par un rallye de voitures de courses anciennes. Le progrès est manifeste, il va falloir maintenant trouver un autre col pour s'exercer.

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Bonjour nouvelle ascension réussie hier, celle du col des Limouches, col très large, pas très difficile en pourcentage (6/7 %) et assez régulier. L'ascension a été relativement facile, toujours à 11/12 km/h, sans véritable progression, si ce n'est de pouvoir redescendre une dent de temps en temps, pour me mettre en danseuse. Le seul bémol est un temps toujours maussade pour une fin de mois de mai. J'espérais pouvoir multiplier les sorties, mais le vent et l'extrême fraîcheur au sommet des cols m'a refroidi au sens propre et figuré. Donc mon poids reste stable et oscille toujours entre 78 et 79 kg. Il aurait fallu de biens plus longues sorties (de 3h30 à 4h30) pour espérer fondre encore un petit peu (j'espérais un poids de 75 kg, mais cela est illusoire d'ici 3 semaines). Par contre, les pulsations ont bien baissé et j'ai pu stabiliser l'élévation en respirant plus régulièrement. J'oscille entre 151 et 155, 157 dans les parties à 8 %, pour une FC maximum de 175 environ. J'étais régulièrement au delà de 160, il y a un mois, ce qui était trop. Si la sortie d'hier avoisinait les 3h, par contre j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour partir. Ma check-list de départ : alimentation (pain d'épice), bidons, matériel, lunettes, manchettes, pompe, changement de pneus était trop importante pour ne rien oublier. D'ailleurs l'imperméable dans la descente du col aurait été nécessaire en raison du froid, je ne l'avais pas non plus. Aussi n'ai je effectué que 58 km et grimpé qu'un seul col en raison des conditions météo et de l'heure tardive. J'avais prévu d'enchaîner une deuxième ascension, j'en avais les capacités physiques, ce qui aurait représenté presque une heure de plus, mais je n'en ai pas eu le courage. La séance d'hier était sans doute trop peu difficile pour ma progression. Je pense effectuer l'ascension du mont noir depuis saint pierre de Chérennes d'ici une semaine et demie, vers le 2/3 juin,  si les conditions météo s'y prêtent évidemment. La programmation optimale serait d'avoir une semaine un peu moins dure avant le Ventoux. Mais là aussi, il faudra les bonnes conditions météorologiques.

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  • 2 weeks later...

Nouvelles impressions contradictoires la semaine passée : une ascension très facile du Tourniol mercredi  avec un très bon cyclo rencontré en chemin et une deuxième ascension au retour par l'arrière des Limouches. J'ai quasiment pu discuter partout malgré des pulsations un peu élevées (160-161)Pour explication, j'avais quelque peu arrosé la communion de mon fils et mon poids était un peu remonté, mais tout cela n'a pas beaucoup compté, j'étais très à l'aise, surtout dans la deuxième ascension avec un fort vent de face à 60/70 km/h. Ce samedi, il m'aurait fallu durcir encore la sortie, je voulais doubler col du Tourniol et col de la Bataille et l'ascension du Tourniol au retour, ce qui aurait fait plus de 1600/1700m de dénivelé, mais un nouveau couac se présente. De multiples frottements m'ont d'abord ralenti au point de me faire faire demi tour dans le col du Tourniol, dans la descente ce bruit ne m'a plus quitté sans que je sache d'où il provenait. Je les avais déjà ressenties dans certains ascensions,  Il s'avère donc qu'il s'agit du moyeu de ma roue arrière, qui  a manqué de graisse. Faute d'outils suffisants, je vais devoir attendre la réparation mercredi et récupérer un vélo de fortune pour pouvoir un peu rouler mardi. J'espère récupérer mon vélo à jour pour aller sur le mont noir, soit mercredi, soit samedi prochain. Pour couronner le tout, j'affronte un début d'angine qui m'a empêché de dormir correctement toute cette nuit. Au matin j'avais perdu 800 grammes ce qui m'a fait passer la barre des 78 kg avec laquelle je flirte depuis un bon mois. Bien dommage alors que j'allais utiliser une alimentation liquide (640) pour la première fois afin de la tester avant le Ventoux. Décidément, ne rouler que 3 mois avant le Ventoux s'avère plus compliqué que prévu. Enfin, je m'interroge sur les bagages à emporter, j'aurais deux bidons de 750 ml et une sacoche sous la selle, mais il va me falloir emmener un imperméable au regard de la fraîcheur en haut des cols et dans les descentes encore actuellement, que me conseillez-vous dans le cas du Ventoux (sac à dos éventuellement ?).

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Bonjour Michel,

Le mieux lorsqu'on monte est de s'encombrer le moins possible, surtout s'il n'y a qu'une montée, donc pas de sac à dos qui ne va faire que générer de l'inconfort, de la transpiration et du poids supplémentaire. Dans les poches de maillot, des barres ou pâtes de fruit, éventuellement un gel à absorber et faire passer avec de l'eau en quantité au niveau du Chalet Reynard pour la partie finale (penser à tester avant que le gel choisi est tolérable par l'estomac) + un coupe-vent pour la descente, tu en trouves chez Decathlon (et d'autres marques) réalisés dans des matières synthétiques si légères et si fines qu'ils tiennent dans une toute petite poche de maillot. Et le nécessaire de réparation dans la sacoche de selle.

Aujourd'hui dans le Vaucluse 28°C en plaine, donc à la louche quelque chose comme 15-20°C au sommet : la descente ne doit pas être trop frisquette.

Bonne grimpée !

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Dommage pour Chabeuil, car je serais justement sur le Ventoux si tout va bien, ce samedi. C'est vrai que le port d'un sac à dos, n'est pas très commode, mais je pense rester dans la Ventoux 2h et demie et tout dépandra du temps ce jour là. Si cela souffle en haut, des manchettes et jambières peuvent compléter l'imperméable et cela commence à encombrer.

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Slt Michel,

Ne t'encombre pas trop pour effectuer une montée du Ventoux surtout.

Prends juste le strict minimum :

- Un kit de réparation sous la selle en cas de crevaison.

- Un bidon de boisson isotonique.

- Une ou deux barres et un gel dans les poches.

Niveau tenu, fais suivant le jour même s'il fait beau et chaud en plaine, dis toi que souvent au sommet tu soustrais 10°c environ et consulte les sites de météo la veille et le jour même.

 

 

 

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