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Jean DUPONT

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Tu vois, "Michou", j'étais prêt à revenir et accepter l'offre de "Wallonie" pour la saison "prono 2015" en jouant, et je te le certifie, Stennard, Vanmacrke, Tepstra, comme tiercé du jour, hélas, un impondérable m'a fait rentrer "at home" vers 13h15 ! Bref, chez Sky, ils possèdent, outre leurs coureurs de "GT", des classicmen de grands talents et ce n'est pas d'aujourd'hui ! Sans sa chute l'an passée, Stennard aurait fait un malheur sur les "Flandriennes". Ian Stannard, Peter Kennaugh, Luke Rowe, Ben Swift, Geraint Thomas plus "Wiggo", côté British ajoutés à Bernhard Eisel, Chris Sutton et le jeune Adrew Fenn, lauréat de "Roubaix junior", risquent d'en étonner plus d'un cette saison ! 

 

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Cà se discute. Quand Vanmarcke était avec eux, il collaborait à l'échappée, ce que ne faisait déjà pas Stannard.

Quand Vanmarcke a crevé, Stannard avait aussi intérêt à ce que Vanmarcke ne revienne pas. Si Vanmarcke, qui était un méchant client, n'est pas revenu, c'est à cause du travail des Etixx, pas à cause du travail de Stannard qui est resté bien tranquillement dans les roues. Cela n'empêche qu'il était très fort, mais aussi très malin.

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Tu devrais tout de même savoir qu'une course ne se résume pas aux 4,5 derniers km. Ce résumé est tendancieux.

Il y avait au départ 5 échappés: les 3 Etiix, Vanmarcke qui avait déclenché la bagarre, et Stannard qui avait pris les roues. Cela se passait à plus ou moins 45- 50 km de l'arrivée. Les 5 hommes avaient réussi à distancer Van Avermaet et les autres favoris.

Vanmarcke fait alors un gros boulot à l'avant avec les Etixx, Stannard ne participe pas et se contente de suivre. Puis Vanmarcke crève alors qu'il assumait un long relais. Il rétrograde dans le groupe des poursuivants puis s'en dégage à nouveau  avec Van Avermaet et Stybar qui joue alors son rôle d'équipier en n'aidant pas la poursuite.

A l'avant, et pendant près de 40 km, les 3 Etixx roulent à bloc en se relayant pour distancer Vanmarcke qui assume le plus gros des relais, Van Avermaet étant un peu cuit et Stybar ne relayant pas.

Longtemps l'écart reste stabilisé aux environs de 20 s, et redescend même à 13 s. A 10 km de l'arrivée Vanmarcke renonce. Mais pendant 40 km, Stannard reste collé gentiment dans la roue des 3 Etixx qui voulaient distancer Vanmarcke. Alors qu’il était peut-être aussi de l'intérêt de Stannard que Vanmarcke ne revienne pas. En effet Vanmarcke était incontestablement celui qui avait montré qu'il était un des plus forts car réussir à stabiliser l'écart à 20 s pendant 30 km, et même à le réduire, montrait qu'il roulait aussi vite que le train des 3 Etixx. Si Vanmarcke était rentré, on aurait eu une autre course.

Ensuite, il est normal que dans les 4,5 derniers km Stannard soit le plus frais puisqu'il il n'avait pris aucun relais pendant plus de 40 km et n'avait jamais assumé sa part de boulot même quand Vanmarcke était dans l'échappée.

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Je suis d'accord avec Isaac, c'est tout à fait çà. Il faut quand même rouler pour éviter le retour des poursuivants, puis un fois que l'on est sûr que çà ne rentre pas se mettre dans les roues de Stannard. Parce que si personne ne veut rouler, derrière çà rentre. Maintenant, c'est le contre qui fait mal. Pour moi, pas d'erreur de stratégie. Et si j'étais Stannard, j'aurais suçé les roues aussi, seul avec 3 concurrents de la même équipe. Chacun a eu la bonne attitude. Rappelons que c'est une compètition avec la victoire au bout, il n'y a que çà qui compte. Participer aux relais pour l'esprit....... c'est de la littérature.....il faut gagner....point. cdlt. Michel

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Franchement, il n'y a aucune raison de rouler quand on se retrouve à 1 contre 3. Au lieu d'éliminer les poursuivants, ce n'est pas forcément inintéressant de les voir revenir, afin d'espérer repartir dans une configuration plus avantageuse (1 contre 1 par exemple). 

Il faut parfois savoir pourrir une échappée pour tenter de rebattre les cartes. Ce n'est pas forcément chevaleresque, mais ça peut être de la bonne gestion de course...

Parce que gagner à 1 contre 3, c'est quand même rarissime.

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Salut Michel,

Les choses ne sont pas aussi simples que ça...

Il te faut parfois rouler dans une échappée alors que tu n'as pas à le faire. Généralement, cela est lié à l'image que tu souhaites avoir dans le peloton. Si tu passes ton temps à trouver des raisons (souvent justifiées au demeurant) pour ne pas prendre tes relais, il y a de fortes chances pour qu'ensuite plus personne ne veuille sortir avec toi. Et pour une victoire, tu perds plein d'occasion d'en gagner d'autres.

Dans le même ordre d'idée, il y  a aussi le fair play de ne pas disputer l'arrivée alors que tu es resté sur le porte bagage du contre. S. Stybar l'a très bien illustré sur la même course.

Quant à Stannart sur cette échappée et cette arrivée, rien à dire, il a joué comme il fallait, on ne peut rien lui reprocher selon moi.

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Tout ceci dépend des circonstances de course, de la fraîcheur des individus et de la classe des protagonistes. Lors de mon prochain récit, le deux contre un (Jalabert-Zuelle - Bartoli) de la "Doyenne 97" est un des exemples, qui fourmillent, que le nombre ne fait pas nécessairement, la force ! 😉

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Sur cet exemple, Michel, Bartoli était plus fort ce jour là que Jalabert et Zülle, et il a profité d'une côte pour faire la différence (Sprimont si je me souviens bien ?), c'est le parcours qui lui a offert l'opportunité de lâcher les deux Once

Je préfère l'exemple d'Isaac (Amstel Gold Race 77) qui se rapproche plus de la course de samedi dernier, avec une supériorité numérique et les derniers kilomètres sans difficultés notables. Dans ce cas là, c'est plus difficile pour un homme seul, même très costaud, de faire face à 2 ou 3 adversaires qui démarrent à tour de rôle

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Bientôt, elle sera en ligne, "Papy" ! En attendant, pour répondre à Guillaume, en effet, ce n'est pas la même épreuve, néanmoins, lors de la sortie des trois, dans La Redoute, rien ne laissait supposer que Michèle était le plus "costaud" ! Au contraire, si on suit bien la course jusqu'à son terme, le Champion du Monde Johan Museeuw nous fait un "One man show" du "feu de dieu" la majorité du temps en "chasse patate" juste derrière le trio de tête ! Je suis pas loin de penser que Bartoli et Museeuw étaient les plus forts ce jour là et que le "Lion des Flandres" a perdu l'occasion rêvée, en ne parvenant pas à accrocher le bon wagon dans La Redoute, alors qu'il en avait la force, de démontrer qu'il avait les capacités d'aligner les "Ardennaises" et les "Flandriennes" à l'image du vainqueur ce jour là !😉

J'ajouterai que Ian Stannard a également profité du parcours pour achever sa besogne. En effet, le Britannique, fidèle à la discipline reine de sa nation, la poursuite dont il est l'un des nombreux fleurons, n'a rien perdu de ses capacités pour une épreuve avec laquelle il a glané ses premiers galons ! 

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