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Votre 200.


Invité

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5 cols sur un 200, ça doit piquer les jambes dans la dernière montée!😃

Bravo. 🆒 

Je n'ai malheureusement pas d'aussi joli décor dans le coin. Si j'arrive à me libérer, j'irai faire la serre che pour me frotter à des cols sur 200 km. 

Sinon, mon mois de mai risque d'être très chargé en km, je suis inscrit sur un 400 le 9 mai et un 600km le 30 mai ainsi qu'une flèche jusqu'à la Rochelle (mais en trois jours) mi mai.

Si tout va bien, je vais peut être me faire un aller retour en belgique le week end du 23-24 mai. (2 x 300) Mais celui-ci serait en solo contrairement aux autres, qui se feront avec quelques membres du club. Donc, ça dépendra de la météo et de l'état de forme.

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Comme prévu ce week end, j'ai réalisé le BRM 400 de Noisiel. 

Un BRM qui nécessite de rouler toute une nuit. Une première pour moi. Pour cela, je me suis équipé en conséquence avec une nouvelle lampe avant de chez FEREI (ma lampe LEZYNE macro drive pour le velotaf n'étant pas assez puissante et ne me permet de tenir que 4 heures à 175 lumens), une ENORME sacoche de selle 10L de Topeak qui m'a permis d'embarquer plein d'affaires inutiles (un pneu, une chaine, 3 chambres à air, la pompe à gaz, etc...) et alourdir le vélo et changer radicalement le comportement du vélo (faut faire très gaffe en danseuse et en descente avec cela au cul), et surtout une nouvelle selle Italia SLR Gel Flow afin de soulager mes fesses et grâce à sa large ouverture centrale, mon périnée qui souffrent au delà des 200km avec une selle pleine. 

N'ayant pas eu le temps de la tester avant, j'ai hésité avant de la mettre pour ce BRM, ayant peur qu'elle ne me convienne pas. Heureusement, tout s'est bien passé, même si je sais que c'était une bêtise de tenter un changement de matériel de dernière minute qui nécessite normalement un temps d'adaptation et de réglage.

Rendez vous à 14h15 à Sceaux avec 4 de mes compagnons de club, et je me rends compte que j'ai oublié mes bidons....ça commence bien... Je retourne chez moi et les rattrape quand ils prenaient la route pour Noisiel. 32km de ville, de voitures, de feux rouges et de pollution, on n'avance pas : 1h35 pour faire les 32km, c'est très lent et très chiant!

Arrivé sur place à 16h, on retrouve ceux qui ont préféré venir en voiture (qui n'ont pas eu de chances non plus avec les embouteillages), et constatons avec surprise puisqu'il y a déjà une centaine de cyclos qui attendent pour partir (le départ se fait par paquet de 20 cyclos toutes les 7 minutes à Noisiel). 

Le temps de récupérer le carnet de route et de faire la queue au départ, je ne démarre qu'à 16h30. Mais la moitié de mes compagnons de club se sont fait piéger dans la file et ne partiront que dans le groupe suivant soit 7 minutes après. On roule donc très tranquillement la première demi heure afin qu'ils nous rattrapent. On est alors 9 dans le groupe. Deux autres inscrits au club feront le BRM de leur côté à un rythme plus tranquille.

Une fois au complet, on peut enfin commencer à rouler sérieusement. L'objectif fixé est alors d'arriver tous ensemble au second point de contrôle avant 22h00 qui est au km 147. Il est 17h on a 5 heures pour faire 135km. Pas le temps de traîner en route donc, sachant qu'on devra s'arrêter au km 95 pour un premier contrôle. 

On essaie donc de tenir un bon, rythme entre 30 et 35 km/h  dans les lignes droites, on s'amuse à se tirer la bourre dans les côtes et on calme seulement le rythme dans les traversées de villes afin de ne perdre personne lors des changements de direction. 

Première peur après 60km lorsqu'un sanglier déboule d'un bois sur la route devant nos roues. Il a la bonne idée de vouloir repartir par là où il est venu, mais n'arrive pas à retrouver le trou dans la végétation dense à cet endroit et nous suit alors sur une bonne centaine de mètres, apeuré, cherchant une percée dans la végétation. On freine tous afin de l'éviter, pensant qu'il va finir par traverser la route, mais au lieu de cela, il se met à faire demi tour nous frolant sur la droite. Plus de peur que de mal, l'animal réussira à s'enfuir dans les bois.

A 10km du premier ravito, je me rends compte que l'on a perdu le doyen du groupe. Malgré ses 67 ans, il a une telle forme qu'il est impensable qu'on ait pu le décrocher dans les quelques bosses que l'on a franchi. Etant généralement devant, je demande à ceux de l'arrière s'ils l'ont vu, mais personne ne sait ou il est passé. Notre groupe ayant été désorganisé après avoir repris un groupe d'une dizaine de Thailandais qui s'accrochaient à nos roues. On en profite pour une pause pipi afin de l'attendre, personne en vue, appel sur le portable, mais on tombe sur le répondeur. Mes compagnons qui le connaissent depuis des années sont nullement inquiets, on reprend donc la route.... pour le retrouver au premier contrôle. On comprend alors qu'il n'a pas respecté une déviation lors de la traversée de Mormant. 

Arrêt rapide à ce premier contrôle, on tamponne le carnet, on remplit les bidons et on reprend la route sinon on n'arrivera pas avant 22h au second point de contrôle à Joigny (situé à 25 au nord d'Auxerre pour vous situer géographiquement).

Je profite de cet objectif et de la relative fraicheur de mes compagnons pour me dégoudir les jambes pendant les deux heures qui suivent. J'augmente l'allure devant, on se relaie à 3, les autres bien calés dans nos roues, pour finiravec  une moyenne supérieure à 30km/h sur ces deux heures! On arrive donc en avance au second point de contrôle avec une moyenne de 28,2km/h depuis le départ. C'est bien plus élevé que d'habitude. Mes compagnons me le font d'ailleurs remarquer et m'indiquent qu'il faudra un peu lever le pied cette nuit sans quoi on le paiera demain matin. Dur alors de penser qu'on sera encore sur le vélo dans 10 heures après avoir passé une nuit blanche à pédaler...

On profite de ce second contrôle pour faire une vraie pause le temps d' un dîner à base de pates bolognaises, tarte aux pommes et d'un coca. Le temps de remplir les bidons et de s'habiller pour la nuit avec maillot long et gilet réfléchissant, il est déjà 22h45. Une heure d'arrêt, le temps file bien trop vite, il faut reprendre la route afin de rejoindre le troisième contrôle à Gien au km 226. La température est encore douce (+ de 10°C), je n'ai pas encore mis les jambières et j'ai trop chaud avec le maillot long dans les côtes. Mais cela va changer au cours de la nuit.

L'obscurité nous entoure alors complètement, j'en profite donc pour tester ma nouvelle lampe Ferei. Donné pour 680 lumens à pleine puissance, je la mets à puissance moyenne soit 340 lumens ce qui suffit largement pour bien éclairer la route toute la nuit. Mes compagnons de route ne disposant que d'un éclairage bien trop faible (à l'exception d'un seul disposant d'un ensemble roue-dynamo tout aussi puissant). Cela permet d'éviter les chats qui sont attirés par les lumières et qui s'amusent à nous traverser devant les roues...

Mes compagnons de route commencent à marquer le pas et on les lâche au train avec deux autres membres du club. Plus concentré sur nos relais que sur la route, on se trompe d'itinéraire et en faisant demi tour, l'un de mes camarades heurte le trottoir et tombe. Plus de peur que de mal, il repart avec une égratignure au coude. Une mésaventure qui permet aux autres de nous rattraper. Mais on ne reste groupé que quelques kilomètres, repartant devant à mon rythme avec le même camarade de route. La fatigue commence à se faire sentir alors qu'on approche de Gien. La traversée de Briare donne envie de poser le vélo et de poser les fesses sur un banc public en profitant du décor le temps que les autres nous rejoignent. Option rejetée, on continue 10km de plus pour atteindre Gien et son contrôle au bar du chateau en haut d'une petite côté bien casse-pattes surtout lorsque l'on doit la franchir à 3h du mat' après 225km. Le reste du groupe n'arrive que 5 minutes après nous. Je pensais que l'on allait que tamponner et remplir les bidons, mais certains montrent des signes de fatigue et ont besoin de s'alimenter de nouveau, sandwich pour les uns, soupe pour les autres et surtout un deuxième voire troisième café. Je n'ai pas faim, je ne bois jamais de café, mais j'en profite pour reprendre un plat de pâtes, pensant à ma mésaventure du BRM 300 de Gif au cours duquel je m'étais sous alimenté.

Encore une pause de 30 minutes, avant de repartir pour 102km dans la nuit noire. J'en profite pour mettre les jambières, les surchaussures et les gants longs. La température a bien chuté ces deux dernières heures, il ne fait plus que 5°C, parfois moins par endroits. La brume est présente et l'humidité pénétre le corps,surtout dans les descentes et près des cours d'eau, la route étant alors bien valonnée. A ce moment là, j'aurai volontiers échangé mon maillot long contre une veste thermique. 

Mais le vrai problème niveau matériel vient de ma roue arrière que j'entends frotter contre les patins de frein. Profitant d'une pause pipi, je constate qu'un rayon s'est cassé et que ma roue est très voilée...Il est 4h du mat, on est au milieu de nulle part (près de Montargis), la fatigue m'a rattrapée, et je suis démoralisé en constatant cela pensant que vu l'état de ma roue, je ne pourrai plus continuer bien longtemps avant qu'il ne me soit plus possible de rouler, sachant qu'il me reste encore 130km pour boucler ce BRM...

Près de 3 ans après leur achat, mes campagnolo ZONDA sur lesquelles je ne tarissais pas d'éloges m'ont donc lâché après avoir connu pourtant une traversée des Alpes, une traversée des Pyrénées, et surtout plus de 3 mois de vacances de vélo dans mes collines italiennes où les routes sont si pourries que j'y avais déjà cassé une mavic et une easton avant l'achat de ces campagnolo zonda.

Un compagnon a un rouleau de scotch et me conseille de scotcher ce qui reste du rayon avec un autre rayon et de tenter de rouler ainsi, sans frein arrière l'ayant complètement ouvert pour que la roue ne frotte plus. Enervé et fatigué, je repars en priant le ciel que cela tienne jusqu'à la fin du BRM. 

En plus de cela, je commence à piquer du nez sur le vélo. Pendant près de deux heures, de 4h à 6h, je ne vais pas cesser de lutter contre le sommeil. Mes compagnons de route ne sont pas encore atteints par le manque de sommeil, les cafés ingurgités aidant. Seule solution que j'ai trouvé pour me tenir éveillé, rouler devant à bon rythme pour me tenir éveillé, mais malgré cela, je manque de m'endormir des dizaines de fois sur le cadre, et finit d'ailleurs par faire une belle embardée après m'être assoupi quelques secondes. J'aurai été seul, je me serai arrêté n'importe où pour dormir 20 minutes à ce moment là, mais je tiens quand même le choc jusqu'au lever de soleil vers 6h du mat'... au moment où mes compagnons piquent du nez à leur tour. 

On tient ainsi jusqu'au contrôle de Moret sur Loing au km 328, quatrième et dernier contrôle, un peu déçu de ne pas avoir eu de contrôle secret sur le bord de la route pendant la nuit (spécialité de l'audax club parisien). 

Le temps de prendre un troisième café (un thé pour moi) et un croissant, de remplir les neuvième et dixème bidons de la sortie, et on repart vers 9h pour la dernière ligne droite de 76 km. "Une petite sortie de dimanche matin" comme s'amuse à le dire un compagnon de club en repartant. Le soleil commence à taper, certains n'ont pas enlevé leurs jambières et maillot long et profitent de la dernière pause pipi sur le bord de la route pour enlever tout cela.

De mon côté, j'ai envie d'en finir. Donc, j'accélère encore mais plus personne ne veut relayer, ni même me suivre dés que l'on dépasse les 30Km/h. Régénéré par mon thé brûlant, je tente tout pour augmenter doucement le rythme du groupe petit à petit mais une crevaison à 20km de l'arrivée viendra mettre un terme à cette tentative. On finit en rouloutant tranquille, croisant des paquets de cyclos dans le sens inverse ce dimanche matin. Arrivé à  11h20.  On avait prévu d'arriver avant midi, contrat rempli. 18h en temps réel pour faire les 404km, 15h30 sur le vélo soit 26km/h de moyenne. On avait fait 25km/h sur le 300km, donc belle progression malgré une distance plus longue. 

On passe une bonne demi heure à Noisiel pour prendre un bout de cake et un verre. Une photo souvenir de groupe à l'arrivée, motiver les troupes pour le 600km du 30 mai et on dit au revoir à ceux qui sont venus en voiture. Pour cinq d'entre nous, il nous reste 32km de ville. 1h30 désagréable même si le trafic est moindre à cette heure de déjeuner le dimanche. Retour à Sceaux à 13h20. On a presque du mal à se séparer, mais on se retrouve jeudi pour la flèche du club jusqu'à La Rochelle.

En montant les escaliers chez moi, je me rends compte de douleurs que je n'avais pas en pédalant, notamment au tendon d'achille. Je pique du nez et prend ma douche les yeux fermés pour m'écrouler sur le lit pour une sieste de 4 heures! Un dîner devant Marseille - Monaco et je retourne au lit bien cuit. 

Je ne suis pas aussi content qu'après le 300, j'ai juste le sentiment du devoir accompli. Le plaisir de cette longue sortie est moindre. Rouler toute une nuit est difficile et éprouvant. Honnêtement, je ne sais pas si je referai une telle distance de nuit. Le manque de sommeil est compliqué à gérer, et dangereux sur la route. Je ne sais combien de fois, j'ai manqué de m'endormir sur le vélo et finir à terre. Le fait de ne pas boire de café m'est sans doute préjudiciable. Je sais déjà que si je fais Paris-Brest-Paris, je ne ferai pas de nuit complète sur le vélo et je prendrai le temps de dormir au moins 3 heures chaque nuit.

Avant cela, il reste à réaliser le 600 le 30 mai. 

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J'ai demandé, mais j'étais le premier et le seul à avoir envie de dormir. A ce moment là, ils avaient envie de rouler tranquille mais pas de s'arrêter de nouveau, et surtout pas pour dormir.

Il faut dire que a ne faisait qu'une heure qu'on roulait depuis l'arrêt au contrôle du bar du château. J'aurai pu m'arrêter seul, mais je dois t'avouer que je n'avais pas très envie de me retrouver seul au milieu de nulle part, qui plus est avec ma roue voilée.😬

Pour le BRM 600, le problème du sommeil devrait être plus simple à gérer puisqu'il est déjà prévu que l'on dorme deux ou trois heures dans un gîte après 320 km. 

Merci à tous pour les félicitations.😉

 

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Mon premier 200 de l'année... 8h25 à travers les Coëvrons, les Alpes Mancelles pour 2200D+. Une belle sortie que je n'ai au final que moyennement appréciée au regard de mon état de forme sur les 60 derniers kms et à l'arrivée...

4785699 sur openrunner avec tous les "cols" empruntés

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Félicitations Romain et surtout, bienvenu dans le monde merveilleux des longues distances fait de coups de sommeil, de mal au c... et d'estomac en vrille...bon j'exagère un peu...je ne voudrais pas dégouter de futurs candidats!

Tu envisages Paris-Brest?

Autre remarque: c'est marrant comme faire un BRM de 400 ou de 600 impressionne toujours beaucoup de cyclos: en fait, ça n'a rien de bien extraordinaire, c'est à la portée de tous, surtout lorsque les brevets sont réalisés à un rythme raisonnable comme ça a été le cas pour Romain et pour la plus part des randonneurs. Je ne parle pas des costauds qui réalisent moins 50h00 au PBP, là c'est un autre monde, enfin que le mien en tout cas...

Donc, n'hésitez pas et lancez vous! Vous découvrirez par exemple que cela peut être un réel plaisir de rouler la nuit!

Sinon, ce dimanche, je n'ai pas fait un 400 comme Romain, je me suis contentée d'une sortie avec mon club de 217 bornes (Challenge du Centre Jeffredo).

Marieno.

 

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Merci Marie Noëlle. 

J'envisage effectivement de faire Paris-Brest-Paris. Il ne me reste plus qu'à boucler le BRM 600 du 30 mai. 

Evidemment que les BRM sont à la portée de tous. Chacun à son rythme, ce n'est pas une course. 

Mais je comprends que certains n'y trouvent aucun intérêt. Perso, ce qui me plaît le plus dans le vélo, c'est rouler sur des routes que je ne connais pas à, si possible valonnées, à un bon rythme et ce le plus longtemps possible (en attendant de pouvoir aller en montagne l'été). Les BRM sont donc parfaits pour changer d'air. La vallée de chevreuse est un magnifique terrain d'entraînement, mais ça commence à me lasser de faire toujours les mêmes routes...

C'est pour cela que je vais surement faire des diagonales l'année prochaine si je le peux.

Bravo pour ton 217 de ce week end.🆒

 

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Je vois que tu es mordu!

A priori (mais il faut toujours rester humble), le 600 devrait bien se passer et par extension le PBP même si comme là plus part des randonneurs débutants, au delà du 600, c'est terra incognita! Disons que même si tu es toujours bien au niveau physique/cycliste, d'autres problèmes peuvent apparaitre: le manque de sommeil (je pense que faire une nuit blanche sur un 400 ou un 600 est facilement gérable, c'est la suite qui peut poser problème!), les blessures éventuelles à la selle...mais bon, tous les 4 ans, des centaines de cyclos moins costauds que toi y arrivent, donc il n'y a pas de raison. Le tout est de se faire plaisir, d'aller au bout dans les délais.

Tiens nous au courant de la suite!

Marieno.

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La Flèche de Wallonie se déroule ce samedi 16 mai 2015.

Ayant annulé le Tour de Namur samedi passé pour cause de prévision météo incorrecte... je me décide de participer à la "Petite Flèche" (176Km) qui convient bien à mon planning !

Lever à 6h et départ à 6h45 direction Spa. Jusque Theux pour ainsi dire peu de voitures, ensuite ça commence avec des porte-vélos sur des voitures avec plaques jaunes...

Je parviens tant bien que mal à me garer devant 3 camping-cars dont les proprios sont toujours en mode "veille".

Direction accueil pour valider mon inscription, en 5 minutes c'est fait !

Maintenant il faut trouver une bonne place pour garer la voiture afin de commencer l'aventure.

J'en trouve une à environ 600m du départ officiel.

Et hop, le vélo sur son support, les accessoires dessus et à moi maintenant de revêtir une tenue adaptée... Il fait 5° mais sec !

Manchettes et coupe-vent sur tenue été (courte) avec veste de pluie dans ma poche.

7h40 me voilà parti pour cette aventure de 176Km.

Cà commence fort pour l'échauffement, on monte direct vers la caserne suivi de quelques centaines de mètres de plat pour ensuite arriver dans la première difficulté, la montée vers les hauteurs de Spa suivi du Rosier (Ouest).

Ensuite, c'est vallonné, roulant voire très roulant par moments et des groupes se forment. Je n'ai pas pour habitude de me cacher derrière un groupe mais plutôt de dépasser pour garder ma cadence... ce qui est rarement le cas de mes poursuivants qui me collent de près !

Côte de Lorcé disperse les "suceurs" et je me retrouve avec seulement 2 cyclos. On reste à 3, enfin non à 2, le troisième n'a pas tenu dans la dernière partie de cette bossse.

J'engage une petite conversation et je m'en doutais, c'est en néerlandais que j'ai dû continuer!

On roule à bonne allure, environ du 30Km/h de moyenne depuis le départ.

Arrivés à une intersection, un jalonneur nous oriente sur la droite d'une route principale et je distingue une flèche avec 217Km. Je me dis que c'est le bon itinéraire car tout le monde va dans cette direction...

Après 10 bonnes minutes j'ai à nouveau une hésitation et demande à mon compagnon de route quelle distance il compte faire... 217Km évidement car sinon il ne serait pas à cet endroit ! Il me dit ensuite qu'il y avait la bifurcation 10Km avant où le jalonneur se trouvait...

Je réalise que ma journée vient de s'allonger de 40Km, mais de combien de temps supplémentaire ??? Je n'ai jamais fait plus de 185Km...

Plus de choix possible, mais je pense à gérer ma journée. Enfin je pense, mais dans la réalité je continue ma cadence comme pour mon 176...

3h30 de route et je passe les 100Km... 28.6 de moyenne pour l'instant !

Bonne voire très bonne organisation, flèches bien placées (excepté la bifurcation, mais peut- être étais-je trop concentré ?), jalonneurs aux carrefours importants, ravitaillements au nombre de 4 !

La qualité des ravitos est identique à LBL, pour une inscription à 13€ (-3€ pour les licenciés).

J'enchaîne les difficultés suivantes toujours dans mon propre rythme et me ravitaille correctement... éviter la fringale.

Je gère bien le tout, les jambes tournent bien, pas de douleurs quelconques, tout baigne... mais je redoute la côte de Stockeu avec ses forts %.

Ma cassette est une 11-28 combinée à un pédalier compact 50-34. Jusqu'au pied de Stockeu, ma chaîne est montée occasionnellement sur le 25 mais principalement sur le 23.

Il n'aura pas fallu plus de 20m dans cette difficultée pour me retrouver sur le 25, je sais que plus loin il y a un mur donc je garde le 28 pour là-bà... et il me fallait bien çà !

Point de vue pulses, aucune montée importante comme je contrôle... 165 étant mon max de cette journée.

Passé Stockeu je pensais que le plus dur était fait mais c'est sans compter sur la côte suivante, Wanneranval qui ne me dit rien mais qui est tout aussi difficile voire pire que la précédente !

Je consulte ma carte Info pour voir ce qui me reste à monter... Haute Levée à la sortie de Stavelot et le Rosier pour rentrer sur Spa. Sur le dessus de Stavelot, une pluie fine s'invite !

Heureusement le Rosier est en bonne partie abrités par les arbres. Reste la descente sur Spa où il faut être très prudent...

Me voilà à l'arrivée en 7h43 pour une moyenne de 28.1 et D+ 4000!

https://www.strava.com/activities/305689013/segments/7200743918

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