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Bordeaux Paris annulé


Benoist RIVIERE

Messages recommandés

 

Au niveau des excuses:

 - les fêtes à Bordeaux: les départs des précédentes éditions étaient donnés depuis des patites communes de l'agglomération. C'était sans doute moins prestigieux, mais ça n'empêchait pas de partir.

 - Saint Quentin: idem que pour Bordeaux.

 - brevet qualificatif pour le PBP.: il faudrait savoir quel pourcentage de participants partait vraiment dans ce but.

 

 

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L'année passée l'épreuve avait rencontrée un succès plis large qu'escompté. Mais vu le prix tu ne la fais pas tous les ans. Et renouveler et / ou fidéliser les inscrits quand on a pas le prestige ou la renommé de l'EDT, de la marmotte ou d'autres épreuve de cet acabit, et bien ce n'est pas gagné de faire le plein chaque année. Même lorsque c'était des club FFCT qui l'organisaient, elle n'avait pas lieu tous les ans.

Après la Scott 1000 bosses...

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Alors là c'est de la mauvaise foi où je ne m'y connais pas. Que 2015 sera une année PBP Randonneur, tout le monde le sait depuis quatre ans. Les conditions d'inscription qui sont de réaliser dans l'année un Brevet Randonneur Mondial de chaque distance : 200, 300, 400 et 600 sont les mêmes depuis quarante ans. Un Brevet Randonneur n'a pas les mêmes règle que Bordeaux-Paris (autonomie, non fléchage...) Cependant rien n'empêche un candidat à Paris-Brest-Paris d'aller fin mai faire Bordeaux-Paris en plus. Ca ne peut que lui faire du bien et il aura largement le temps de récupérer avant le 16 août. Enfin peut-être un détail qui dérange les organisateurs de Bordeaux-Paris : le coût de l'inscription à Paris-Brest de 115 euros (105 pour les licenciés FFCT) à rapprocher de ce qu'ils demandent, eux.

Ne comparons pas une randonnée qui va vivre sa 18 ième édition et rassembler plus de 5000 participants du monde entier, grâce au dévouement de 2000 bénévoles, avec une entreprise commerciale qui peine à trouver son public.

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Tout ce que tu veux Alain, mais je t'assure que ça n'a rien à voir avec de la mauvaise foi.

Je n'ai pas vérifié ces 15-20 dernières années, mais je te signale que les règles de qualification pour P-B-P sont bien plus laxistes sur d'autres continents.

C'est vrai que je n'ai pas l'esprit randonneur, il est possible aussi que les choses se soient légèrement améliorées depuis l'époque Lepertel.

Je suppose que P-B-P n'a pas encore adopté les puces pour les contrôles et qu'il y aura encore la foire d'empoignes aux différents endroits. C'est-à-dire que pour figurer en bonne place il est exclus de faire l'épreuve en autonomie : il vaut mieux avoir des copains qui attendent aux contrôles pour faciliter la traversée de l'obstacle.

Par ailleurs je trouve infantilisantes les règles de qualification : 200, 300, 400 et 600 km! Je comprends bien que sans ces règles ils seraient probablement submergés et devraient sélectionner d'une façon ou d'une autre, mais si tu penses pouvoir m'expliquer à quoi servent les brevets de 200, 300 et 400 km pour un cycliste capable de faire le brevet de 600 km (ou Bordeaux-Paris), je suis preneur.

J'ai aussi cru comprendre que comme A.S.O. sur le TdF, P-B-P adoucit à l'occasion ses règles si la victoire d'un étatsunien lui permet d'élargir son rayonnement.

 Enfin peut-être un détail qui dérange les organisateurs de Bordeaux-Paris : le coût de l'inscription à Paris-Brest de 115 euros (105 pour les licenciés FFCT) à rapprocher de ce qu'ils demandent, eux.

C'est possible en effet.

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en ce qui concerne l'enchaînement des 200, 300 et 400 km avant le 600 km cela me semble très utile et indispensable pour tester son adaptation aux longues distances par toute météo, la fiabilité de son matos, l'alimentation, le sommeil, l'entraînement progressif ... Rien ne dit qu'une personne qui n'aurait fait qu'un seul 600 km ou un seul Bordeaux-Paris comme préparation, serait capable moralement et physiquement de tenir les 1250 km d'un PBB

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Si ce n’est pas de la mauvaise foi, c’est une méconnaissance de la question. D’abord un point semble t’avoir échappé : Paris-Brest-Paris, à la différence de Bordeaux-Paris, n’est pas une cyclosportive mais un brevet randonneur de 1200 km à allure libre. Pour avoir fait les deux et pas qu’une fois (10 fois PBP et 3 fois BP) je peux quand même un peu en parler.

Tu ressors des critiques anciennes qui datent d’un quart de siècle. En effet dans les années 79-83 un certain laxisme régnait dans les qualifications et il en est résulté parfois un taux très élevé d’abandons, par exemple chez les américains qui découvraient que PBP comportait plus de côtes que les circuits tout plats qu’ils faisaient. Ces taux élevés d’abandons des étrangers ont bien disparu.

Il ne t'a pas échappé que les brevets étaient progressifs : le 200 en mars, le 300 en avril, le 400 en mai et le 600 en juin. Libre ensuite à chacun de gérer la délicate période de juillet. Je ne sens pas du tout ce qu'il y a d'infantilisant là-dedans, surtout quand on voit les grosses erreurs de matériel (éclairage, par exemple) que certains commettent et que ces brevets leur permettent de rectifier plus ou moins bien.

Robert  Lepetel n’a en aucune façon favorisé Scott Dickson ; celui-ci est toujours parti à la pédale et je ne vois pas ce que le fait qu’il soit étatsunien changeait.  Il s’entraînait très dur : en 1979, 16000 miles, en 1983, 20000 miles et en 1987, 24500 miles. Je te laisse convertir en kilomètres.

La puce électronique existe sur PBP depuis 2007 qui permet un suivi Internet, mais volontairement et par sécurité le carnet de route papier est maintenu. Ca ne crée pas de bousculade aux contrôles, le premier, Villaines-la-Juhel, est déjà au kilomètre 220, donc après l’essorage des côtes du Perche, et les contrôleurs y sont nombreux.

L’assistance que tu sembles considérer comme indispensable pour faire un temps ne l’est pas vraiment. Pour n’y avoir jamais eu recours et avoir quand même approché les 50 heures (51h25 exactement en 1999 et sept fois moins de 60 heures) je peux en témoigner. Il faut seulement très bien se connaître, ne pas dormir et gérer les arrêts ravito sans s’éterniser. L’expérience compte beaucoup.

Comme tu le dis toi-même : tu n’as pas l’esprit randonneur. Ne cherche pas ailleurs.

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moi j'appelle ca une course, une rando c'est quand tu t'arretes et que tu te moques du temps qui passe.... pour prendre une photos , boire un café, ca ceest randonneur ! faire une distance dans une limite de temps donné c'est une competition, sur route ouverte certes, comme une cyclo sportive 

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Je ne peux que souscrire à ce que dit très bien Alain.

J'ai participé à 3 BP et à 2 PBP tout en sachant que les règles et les buts n'étaient pas les mêmes. Je ne vois pas au nom de quoi, une course, car BP  en est une (classement, prix...), organisée par une entreprise  privée servirait de qualification à une randonnée organisée sous l'égide de la FFCT. Le système des BRM qualificatifs est ancien, a fait ses preuves et de plus se développe à travers le monde entier amenant des cyclos de tous les continents à pratiquer de plus en plus les longues distances.

Donc respectons le travail colossal des tous les organisateurs de PBP et des BRM qui, je le rappelle, sont tous bénévoles!

PS: Salut Olivier, on ne s'est pas revus depuis notre repas en tête à tête sur le PBP 2011!!! je ne sais même plus où c'était, Loudéac ou Tinténiac? 😉

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Il me semble aussi qu'il est important de souligner les différences: course vs. rando, orga FFCT vs. orga à but lucratif. L'esprit n'est pas le même et les brevets qualificatifs servent aussi à préserver des valeurs. Dit de façon plus abrupte: si c'est pour récupérer des quantités de gens désagréables et qui jettent leurs emballages de gels and co un peu partout parce qu'ils sont pressés... bof bof, d'autant que ça n'aide pas à faire revenir les bénévoles pour l'édition suivante. 

http://www.paris-brest-paris.org/index2.php?lang=fr&cat=presentation&page=competition_ou_rando

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"Dit de façon plus abrupte: si c'est pour récupérer des quantités de gens désagréables et qui jettent leurs emballages de gels and co un peu partout parce qu'ils sont pressés.."


Il n'y a que des "gentils" sur le PBP ?

Pour avoir fait le BP l'an passé, il n'y avait pas plus de cochonneries sur le bord de la route que pour d'autres organisations de masse.

Quant à l'état d'esprit, c'était bien agréable.

 

 

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