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Paris Roubaix challenge


Paul MARPAUD

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En ce qui me concerne, je ne prendrai plus jamais le moindre risque avec la pluie pour ce qui est de la tenue. Je préfère être trop couvert que pas assez. Au pire, je me prendrai une bonne suée ce qui n'a jamais fait de mal à personne. Mais pour rien au monde je ne revivrais les heures difficiles du Ronde ou le calvaire de l'E3. 

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Pendant que tu feras Paris-Roubaix demain, moi je ferai la Flèche brabançonne près de Bruxelles. Quelques petits secteurs pavés au programme,  mais c'est de la franche rigolade par rapport à ce qui t'attend. Mais on aura en commun la pluie et le vent, et moi j'aurai en plus les risques liés au trafic, dans cette région qui est la plus densément peuplée de Belgique, déjà un des pays les plus densément peuplés d'Europe. Il y a tellement de routes qu'il est impossible que tous les croisements soient sécurisés, il faudra être particulièrement vigilant…

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J'ai souvent pensé à vous quand je faisais ma Flèche brabançonne, avec les mêmes conditions climatiques à une centaine de kilomètres de distance. Moi qui me refuse déjà à rouler sur les pavés des Ardennes flamandes quand il pleut, même pour tout l'or du monde je n'irai pas affronter les champs de ruine de Paris-Roubaix dans ces conditions! Chapeau franchement pour avoir terminé!

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Perso, j'ai pris bcp de plaisir sur ce monument, aremberg etait vraiment glissant mais je m'en sors sans casse, sans chute, sans crevaison. :) 

Differents bémols. Les voitures suiveuses qui polluent tout le parcours, s'arretant n'importe comment... ; les coursiers qui prennent des risques pour doubler alors qu'il n'y a rien à gagner ; et la quantité de VTT! j'avais parfois l'impression d'etre sur une rando VTT plus qu'une cyclo 

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Je rajouterais le niveau beaucoup trop hétérogène des participants ! Sur une épreuve comme celle-ci, où il est dangereux de dépasser et difficile de freiner, j'ai trouvé très pénible d'avoir des participants quasiment à l'arrêt sur le haut de la chaussée. J'imagine que ceux qui m'ont doublé comme des balles n'en pensent pas moins, mais l'écart de vitesse était parfois hallucinant. ASO devrait réfléchir à des départs par vagues de niveau pour PR qui est une épreuve très particulière lorsque les pavés sont mouillés.

Je ne parle même pas du mec qui participait en trottinette et qui squattait le haut du pavé. Très amusant sans doute pour lui, mais devoir prendre des risques pour le dépasser ne m'a pas du tout amusé. J'aimerai bien voir sa réaction si j'allais faire des tours de voiture là où ses enfants font de la trottinette...

PS : Comme je l'ai fait sur toutes les Classiques auxquelles j'ai participé, j'ai mis un point d'honneur à franchir l'intégralité des secteurs sur les pavés ! Une bonne raison de plus pour moi de ne plus jamais remettre les pieds et surtout les mains dans cette galère infâme ! 

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Ta galère venait probablement en partie de là: des pneumatiques trop fins pour ce terrain. Les pros eux-mêmes n'hésitaient pas à monter des boyaux de 27 à 32 mm de section, gonflés à 5 bars ou guère plus, d'après Vélo101. 

Pour ma part, si je devais faire ce «machin», je m'arrangerais pour avoir des pneus de 32… minimum ! Et de toutes façons, comme je l'ai dit, j'évite au maximum les pavés détrempés, donc hier je n'aurais pas osé prendre le départ. Chapeau encore une fois pour avoir terminé.

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C'était ma quatrième participation et je l'ai fait à chaque fois avec des pneux de 23 mm gonflés à 7. Il n'y a pas si longtemps tout le monde trouvait ça très bien ... mais maintenant les fabricants veulent nous vendre des pneux larges même pour les routes sans pavés en disant que le rendement est meillleur, l'inverse de ce qu'ils disaient avant ... En quatre éditions, je n'ai pas eu pas une seule crevaison ni d'ampoules aux mains. Je n'emprunte jamais les bas côté, je préfère rester sur le haut du pavé quitte à embêter quelques bolides mais c'est une randonnée et non une cyclosportivee. Je suis là pour m'amuser, je prends mon temps en privilégiant la sécurité. Cette année, j'avoue quand même avoir fait une bonne partie de la tranchée d'Arenberg sur le chemin à droite car je n'avais pas envie de prendre de risque, idem que pour le Kopenberg la semaine dernière au Tour des Flandres. Je l'ai fait en cyclosportive en 2012 sur route fermée, la seule année où cela a eu lieu mais sur un parcours comme celui-là, je trouve que la formule randonnée est plus adaptée. Après cet intermède flandrien, je vais maintenant retrouver le terrain que j'affectionne sur l'Amstel et Liège Bastogne Liège en espérant qu'il fera enfin beau !

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