Classiques flandriennes - défi 2015

[Jérémie LAPLAC]

j'ai décidé de rajouter à mon programme 2015, une escapade dans le Jura début février pour participer à la célèbre Transjurassienne.

Tu ne ferais pas un peu de "jus" à la place ? Un tel effort risqué de mettre à mal ta preparation vélo ....

[Aurélien HORNUSS]

Tu as sans doute raison, mais je suis gourmand sur ce coup là. Et j'aurai quand même deux mois derrière pour récupérer après ma première vraie longue distance fin mars...

Pour m'y être essayé pendant une semaine, je n'ai pas du tout ressenti de fatigue physique en remontant sur mon vélo. D'une part car c'est beaucoup le haut du corps qui travaille en skating, et d'autre part car le cardio reste assez bas, même en montée. 

C'est sûr que dans l'idéal il faudrait éviter ce type d'effort, mais je déborde d'énergie et de motivation après tant (trop) d'années à ne jouer qu'au foot... Je suis un peu euphorique en ce moment et sans doute dans la forme de ma vie!

[Aurélien HORNUSS]

J'ai besoin d'un conseil, ou plutôt d'une validation du choix que je m'apprête à faire concernant l'achat de mes pneus pour ce défi. Je pensais m'équiper de pneus continental GP 4000 SII en 25, est-ce un bon choix pour les ces classiques ?

[Aurélien HORNUSS]

À quatre semaines de ma première classique flandrienne (qui sera d’ailleurs ma toute première cyclo!), le point sur ma préparation :

 

PROGRAMME

Deux modifications à mon programme :

- À travers les Flandres aura finalement lieu le 21 mars et non le 14 comme je le pensais. Ce qui signifie que j’enchainerai 4 week-ends consécutifs à partir de cette épreuve jusqu’à Paris-Roubaix. Avec la fatigue, je risque donc de surtout roulotter la semaine pour récupérer/garder le rythme, mais il faudra que je sois près dès la mi-mars, soit 15 jours avant ce que j’avais prévu.

- J’ai ajouté une dernière épreuve à mon programme, l’E3 Vélo qui aura lieu le dimanche 29 mars, au lendemain de Gent-Wevelgem. Si je risque de souffrir en enchainant deux si longues sorties, ç’aurait été dommage de zapper cette belle cyclo sachant que je serai sur place… 

 

PREPARATION 

Après une semaine de ski de fond au Jour de l’An, j’ai repris le vélo le 4 janvier. Et mis à part ce week-end où j’ai du me contenter du HT, j’ai eu pas mal de chance avec la météo puisque j’ai réussi à sortir 10 fois, cumulant 1080km, à une allure moyenne en nette progression. J’ai aussi enchainé trois sorties deux semaines consécutivement, sans ressentir de fatigue excessive. 

 

Mon seul regret est de ne pas avoir franchi un cap niveau distance, 155km restant mon record pour le moment. Par contre, j’ai bien bossé sur le HT avec 18h au total toujours axé sur un travail de force et d’endurance. Toujours pas le moindre pépin physique et un moral au beau fixe : je m’éclate !

 

SUITE 

Je pars ce week-end tenter la Transju. Après ça, j’espère enfin allonge un peu la distance et commencerai un travail sur HT plus axé sur la force avec un peu d’Intervalle training. 

[Aurélien HORNUSS]

J'ai une question qui concerne mon vélo. Je l'ai acheté au mois de septembre et ne me suis pas encore intéressé aux réglages (hauteur de selle, recul, etc). Lors de l'achat, le vélociste m'avait (très rapidement) réglé la selle mais sans plus. Je suis à l'aise dessus mais ne suis pas persuadé qu'il soit parfaitement réglé. 

Pensez-vous que je devrais faire un test de posture, ou même le régler tout seul (au moins la hauteur de selle) sachant que ma première cyclo est dans moins d'un mois ? Ou est-ce qu'il vaut mieux attendre la fin des classiques (fin avril) pour affiner tout ça ? 

[Aurélien HORNUSS]

Je me suis sans doute mal exprimé, car je suis pas sûr que tu aies bien compris ma question.

Comme je n'ai jamais fait de vélo de ma vie, je n'ai pas de comparatif pour dire que je suis bien ou pas sur le vélo, ni pour savoir si ma position est bonne ou pas (le mec avait juste régler la hauteur de selle en 2 secondes). 

Mais à plus ou moins long terme, je pense que ça serait pas mal d'affiner tout ça, non ? Et si oui, je me/te demandais s'il valait mieux attendre la fin de ce "cycle", c'est à dire fin avril, ou le faire dès maintenant. Qu'en penses-tu ?

[Aurélien HORNUSS]

Pas de remise en question, j'essaye juste d'élargir mes connaissances en vélo en optimisant certains aspects auquel je ne m'étais pas du tout intéressé jusqu'alors. Mais tout va bien ne t'inquiète pas :-) Pour être franc, je ne me suis jamais senti aussi en forme et épanoui qu'en ce moment et je suis excité comme une puce à l'idée de prendre le départ de ma première cyclo !

[Aurélien HORNUSS]

Oui tu as raison, ce sont des cyclo-rando, mais j'avoue que le terme randonnée me semble un peu light quand on parle de parcours qui dépasse les 200km :-)

Le programme définitif est le suivant :

- 28 février : Kuurne-Brussel-Kuurne

- 1er mars : Omloop Het Nieuwsblad

- 21 mars : À Travers la Flandres

- 28 mars : Gent-Wevelgem

- 29 mars : E3 Vélo

- 4 avril : Tour des Flandres

- 11 avril : Paris-Roubaix

- 25 avril : LBL

Je vais y aller progressivement aussi bien terme de kilomètres, de secteurs pavés que de nombre de participants. Ca devrait me permettre d'être plus à l'aise de semaine en semaine.

[Jérémie LAPLAC]

Je pensais m'équiper de pneus continental GP 4000 SII en 25, est-ce un bon choix pour les ces classiques ?

Sans doute le meilleur choix en termes de sécurité et de résistance à la crevaison.

[Aurélien HORNUSS]

Oui je comprends ce que tu veux dire, mais disons que j'y vais pas pour faire le touriste. En tout cas, je vois ça comme une vraie épreuve de sport, un défi que je me lance à moi-même, mais je suis conscient que je n'ai rien à y gagner ; d'ailleurs, je n'ai pas réservé de médaille de finisher, ce n'est pas ce qui m'intéresse... Mon seul kiff sera de me dépasser et d'aller au bout.

[Jérémie LAPLAC]

Dans ce cas, cache toi dans les groupes et roule doucement. Les flandriennes, je connais très mal, mais LBL, ça peut tourner au cauchemar bien avant les premières difficultés répertoriées. Demande l'avis de Franck Pastor qui connait fort bien les difficultés des routes des flahutes. Et méfie-toi des pavés  😇

[Aurélien HORNUSS]

J-2 avant Kuurne-Bruxelles-Kuurne !

Lorsque j’ai arrêté le foot et me suis acheté un vélo au mois de Septembre, j’ai tout de suite cherché un défi à relever. En me fixant un objectif élevé à moyen terme, je savais que ça me permettrait de garder une bonne motivation pour rouler tout l’hiver. Car pour l'atteindre, pas de miracle, il faut (beaucoup) s'entraîner ! 

Pour vous donner une idée de ma préparation depuis le mois de Septembre, voici quelques chiffres :

- 5261 km parcourus sur route (+ beaucoup d’autres sur home trainer)

- 46350 m de dénivelé

- 305h de selle (route + home trainer)

- Sans oublier un match de foot à 5 par semaine et quelques heures/kilomètres de ski de fond

À l’heure de m’élancer pour la première étape de ce défi, je suis en super forme. Cette semaine, j’ai effectué ma plus longue sortie sur 173km. En terme d’effort, c’est assez comparable avec la Transjurasienne mais c’est encore très éloigné de ce que je devrai réaliser fin Avril. Il me reste donc beaucoup de progrès/efforts à faire. Je vais intensifier mon entraînement jusque fin mars en allongeant les distances, en travaillant la force et en ayant une hygiène de vie à la hauteur du programme qui m’attend.

Pour ce premier week-end en Belgique, deux épreuves sont au programme : Kuurne-Bruxelles-Kuurne samedi et Omloop Het Nieuwsblad le lendemain. Samedi, le parcours fera une boucle au départ de la ville de Kuurne, située à proximité de Courtrai. Dimanche, le départ (et l’arrivée) d’Omloop Het Nieuwsblad sera donné de Gand.

D’après ce que j’ai lu en préparant ces classiques, ces deux parcours sont relativement accessibles. Je roulerai certes pour la première fois sur des pavés mais le dénivelé (535m samedi et 752m dimanche) est inférieur à ce que je rencontre habituellement en Vallée de Chevreuse. Je vais donc pouvoir me concentrer sur le franchissement de ces fameux secteurs pavés, en espérant ne pas en être dégoûté dès la fin du week-end. En participant à Omloop Het Nieuwsblad dimanche, j’aurai également l’occasion de gravir plusieurs « bergs » que je retrouverai dans le final du Tour des Flandres (« Ronde van Vlaanderen »). Il y aura beaucoup moins de participants dimanche (environ 3.000) en comparaison avec les 16.000 inscrits de la Ronde, j’essayerai donc de repérer les bonnes trajectoires à prendre pour ne pas me retrouver bloqué dans un bouchon le 4 avril (phénomène très fréquent sur ces épreuves de masse).

Côté météo, le temps s'annonce plus clément pour Kuurne-Bruxelles-Kuurne que pour Omloop Het Nieuwsblad. À priori, la pluie nous épargnera samedi mais pas le vent. J'essayerai donc de prendre la roue de quelques Flamands pour ne pas y laisser trop de force. Dimanche, les conditions devraient être assez mauvaises avec pas mal d'averses et beaucoup de vent. D'habitude, je ne sors pas dans de telles conditions, préférant rouler sur home trainer. Pas le choix cette fois-ci, je vais devoir me faire violence. S'il fallait y voir un signe positif, je me dis que ces conditions difficiles font aussi partie du folklore des classiques, non ?

J’ai nettoyé mon vélo avec soin pour participer à ma première cyclo. J’ai changé mes patins de frein, posé une nouvelle chaine (quel plaisir de retrouver de la fluidité!), vérifié que chaque vis était bien serrée pour résister aux vibrations sur les pavés, monté des pneus neufs et plus larges (Continental GP 4000 en 25") pour limiter le risque de crevaison par pincement. Je pars forcément un peu dans l’inconnu mais ai quand même le sentiment d’être prêt pour relever cet immense défi. Tout ne sera sans doute pas parfait dès ce week-end, mais je préfère commettre une erreur maintenant que sur Liège-Bastogne-Liège par exemple. J’ai aussi beaucoup échangé par mail avec un cycliste amateur qui a réalisé le même défi que moi l’an dernier et dont je me suis inspiré. En suivant ses conseils, j'éviterai les erreurs de débutant, comme pour la Transju.

Seul petit regret pour ce week-end, je n’aurai pas l’occasion de regarder passer la course des pros. Pendant que je ferai Kuurne-Bruxelles-Kuurne samedi, eux participeront à Omloop Het Nieuwsblad, et ce sera l’inverse dimanche. Je ne suis pas spécialement fan de cyclisme, mais je compte bien aller les voir une prochaine fois. Ce sera sympa de les voir de près franchir un « berg » qui m’aura fait souffrir la veille…

La suite demain soir depuis les Flandres belges...

[Franck PASTOR]

Sois très prudent dimanche, les pavés humides c'est particulièrement glissant, surtout en pente.

Quelques consignes à suivre sur les pavés :

• Essaie de «piloter» ta bécane en étant le moins raide possible. Quand on est trop contracté, particulièrement des bras, l'effet des secousses est décuplé! Considère tes bras comme des amortisseurs. La prise des mains sur le guidon doit être ferme, mais sans plus.
• Évite de rouler mains aux cocottes, c'est dans cette position qu'on a la prise la moins forte sur le guidon. Donc roule soit mains en haut du cintre si ça va plutôt lentement et si tu n'es pas au milieu d'un groupe dense (attention au freinage quand même), soit mains en bas du guidon si ça va vite et si tu es en plein milieu d'un groupe.
• Sur chaque secteur pavé, tu vas automatiquement perdre en cadence de pédalage si tu restes sur le même braquet que juste avant. Alors , si tu te sens en forme olympique, essaie de prendre de la vitesse au préalable pour compenser, ou bien si tu souhaites t'économiser au contraire, mets un braquet plus souple avant de commencer le secteur pavé.
• Question braquets, prévois plus souple dans les côtes que ne le suggère le pourcentage. Une côte pavée à 15% est l'équivalent d'une côte non pavée à 18%-20%…
• En général (pas toujours) c'est sur le milieu de la chaussée que les pavés sont le moins méchants, d'où l'expression «tenir le haut du pavé». Donc essaie de rouler au milieu autant que possible, et en général évite au maximum les «creux» de la chaussée. S'il y a une rigole sur le bas-côté (comme au Taaienberg), n'hésite pas à l'emprunter sauf si elle est impraticable (boues, déchets, branchages…).
• De façon générale, essaie de repérer des gars expérimentés parmi la masse des cyclos et suis leur exemple.

Comme on dit ici: Veel succes! Bonne chance!

[Eric HENNUY]

Maintenant que tu as déjà bien roulé ne touche surtout à rien au niveau position si tu n'as pas de problème sinon tu risques de vrais problèmes.Ton vélociste n'est certainement pas un "neuneu" c'est sans doute quelqu'un qui a l'habitude de régler des vélos pour ses clients et il a sans doute pas mal d'expérience.En faisant une étude posturale peut être que certains facteurs changeront, mais pour essayer çà si j'ai un conseil à te donner c'est de faire çà en fin de saison, question de bon sens.

[Aurélien HORNUSS]

Merci pour le conseil. C'est en effet quelque chose que je pense faire l'automne prochain, mais pas avant :-)

Maintenant, je reste persuadé que la probabilité qu'il ait pu tout régler du premier coup est quasi nulle. Franchement, nous avions fait ça à l'arrache quand j'avais acheté le vélo (sans prendre la moindre mesure, en basket, etc). La seule comparaison que j'ai c'est avec un vélib, et je dois dire que je suis mieux sur mon vélo ! Même si j'ai quand même toujours un peu mal au c...

[Aurélien HORNUSS]

Merci ! Oui, je vais essayer de regarder comment les locaux se débrouillent et de m'en inspirer. J'espère être un peu plus doué sur les pavés qu'à ski de fond, car dans le Jura, j'avais eu beau observer la technique des autres participants, ça n'était franchement toujours pas ça à la fin.

La seule chose dont je n'ai pas vraiment envie, c'est de passer par les rigoles. J'y vais quand même un peu pour en chier... mais j'aurai sans doute un tout autre discours dimanche soir ;-)

Je suis excité comme une puce ! Ca fera six mois la semaine prochaine que j'ai acheté mon vélo et je n'ai jamais été aussi épanoui !

[Eric HENNUY]

Quand on roule dans la rigole du Taaienberg, en haut quand on doit reprendre les pavés pour en sortir, les pavés sont surélevés en saillie, si il pleut attention à la glisse, j'en ai déjà vu à terre!

[Aurélien HORNUSS]

Kuurne-Brussel-Kuurne : une première réussie !

Pour ma toute première participation à une épreuve cyclotouriste, je pouvais difficilement rêver mieux que la Flandre comme terrain de jeu. C’est un beau symbole d’avoir rempli ma première fiche d’inscription ici, sur cette terre de vélo…

Quand le réveil a sonné à 7h30 ce matin, ça faisait une bonne heure que j’avais les yeux grands ouverts. Comme dans le Jura, l’excitation aura eu raison de mon sommeil. Une fois en tenue, j’ai contrôlé la pression de mes pneus, j’ai vérifié trois fois que la batterie de mon GPS était chargée et j’ai consulté la météo au moins dix fois sur Internet. Bref, j’ai tourné en rond pendant une heure…

Je suis arrivé à Kuurne vers 8h40, après 4km d’échauffement depuis le B&B où je réside pour le week-end. Moins de dix minutes plus tard, j’étais inscrit et prêt à partir pour ma première Classique. J’ai passé les deux premières heures à rouler avec un petit groupe de Flamands, ou plutôt derrière un petit groupe de Flamands. Conscient de mon manque de réflexes, j’ai préféré rester légèrement en retrait, une dizaine de mètres derrière eux. Je ne me suis certes pas beaucoup abriter du vent, mais je ne me sentais pas encore assez agile pour coller la roue de quelqu’un sur un parcours aussi sinueux. Il faut dire que contrairement aux longues lignes droites goudronnées sur lesquelles j’ai l’habitude de rouler en Vallée de Chevreuse, ce Kuurne-Brussel-Kuurne n’aura longtemps été qu’une succession à peine croyable de virages et de petits chemins à travers champs. Les changements de direction ont été si fréquents que j’ai fini par déconnecter le guidage de mon GPS et me suis contenté de suivre le flux de cyclistes devant moi.

Malgré l’enchainement des virages qui ont tendance à casser le rythme et peu d’organisation pour se relayer devant, le groupe a su garder une bonne allure. À chaque virage, la tête de groupe accélérait pour relancer et j’ai du m’employer plusieurs fois pour rester au contact. En terme de niveau, j’ai trouvé cela assez relevé. Comme il ne s’agit pas d’une épreuve chronométrée, on parle d’épreuve cyclotouriste (et non cyclosportive), mais la plupart des participants n’étaient clairement pas venus là en touriste !

De mémoire, nous avons franchi aujourd’hui trois secteurs pavés, deux en montée, le troisième sur une portion plutôt plate. Pour une première, je ne m’en suis pas mal tiré. En maintenant un rythme élevé, je n’ai pas trop souffert des secousses et ai doublé pas mal de coureurs. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’y ai pris du plaisir, mais je dois avouer que le sentiment de maîtriser mon sujet était assez agréable. J’ai malgré tout été un peu surpris de voir que beaucoup de coureurs empruntaient le trottoir ou la rigole sur le bord de la chaussée pour éviter les pavés. Quel intérêt ? Éviteront-ils de faire les ascensions le jour où ils participeront à l’Étape du Tour ?!?

Vers la mi-course, un ravitaillement était organisé où quasiment tous les coureurs ont mis pied à terre. J’ai hésité à m’y arrêter, mais la longue file d’attente pour accéder aux gaufres aura eu raison de ma gourmandise. Avec mes deux bidons et mes gels énergétiques, j’avais largement de quoi rouler 4h sans me ravitailler, les gaufres attendront et j’ai laissé le groupe derrière moi…

Une fois le ravitaillement passé, la route était plus dégagée ; les Belges sont sans doute plus patients que moi quand il s’agit de contenter leur gourmandise… J’en ai donc profité pour rouler seul de longs moments, souvent face au vent, en élevant le niveau d’intensité sans trop penser à l’épreuve de demain. Cette dernière heure m’a fait du bien car j’avais un peu le sentiment d’en garder trop sous le pied sur la première partie du parcours. Je boucle finalement cette première classique flandrienne à une allure moyenne honorable de 29,4km/h avec le sentiment d’avoir fait une bonne séance d’entraînement en situation.

En fin d’après-midi, j’ai pris le temps de nettoyer complètement mon vélo en vue de l’épreuve de demain. Ayant échappé à la pluie, il n’était pas particulièrement sale, mais ce grand nettoyage m’a surtout permis de vérifier que le matériel (notamment les pneus) n’avait pas été endommagé par les pavés. Aucun souci non plus à ce niveau là !

Le cycliste va bien, le vélo aussi, c’est de bonne augure pour la suite !

La suite demain soir après Omloop Het Nieuwbslad...

[Franck PASTOR]

Welkom in Vlaanderen en België! Félicitations pour cette première réussie. Une très belle moyenne pour ta première expérience.

J’ai malgré tout été un peu surpris de voir que beaucoup de coureurs empruntaient le trottoir ou la rigole sur le bord de la chaussée pour éviter les pavés. Quel intérêt ? Éviteront-ils de faire les ascensions le jour où ils participeront à l’Étape du Tour ?!?

Tout simplement parce que dans la rigole, on va plus vite puisqu'on n'a pas à souffrir des vibrations. Et les ascensions ne font pas souffrir le matériel, les pavés si.

Quand les rigoles sont praticables, je les emprunte donc systématiquement, et sans problème de conscience : les passages pavés sans rigole ou sans rigole praticable sont déjà assez nombreux comme ça.

Par contre, emprunter les trottoirs est absolument interdit par le code de la route, sauf quand il s'agit de trottoirs convertis en pistes cyclables. Et les règlements d'une rando stipulent le respect du code… Ceux qui montaient sur les trottoirs risquaient donc une forte amende : on rigole beaucoup moins avec ça en Flandre qu'ailleurs.

[Romain BORGET]

Tout ce que je retiens de ton récit, c'est que la gaufre belge n'a pas les mêmes faveurs que la tartelette jurasienne.😆

Balgue à part, beau résumé. Et oui même dans les cyclotouristes, tu peux trouver des gars qui roulent assez fort.

J'espère que ça s'est bien passé également aujourd'hui.