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2007/ lorsque ce forum créait de vraies amitiés


Daniel GRAZIANO

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Bonjour à tous
''il'' est juste revenu là, comme ça, pour les amis, pour tout le monde, parcequ'il était parti.....un petit momment, pas très loin..mais toujours à l'écoute, et puis, comme ça en continuant de lire ce forum, il a eu vent de cette rando, organisée quelque part en pays d'Anjou, pour une belle, simple et noble cause, où le sport est encore le vecteur simple de l'amitié et de l'entraide. Les gentlemen d'Angers le 1er mai, c'est alors une ensemble de sportifs (ou non) mais en tous les cas des passionnés de l'effort et de la nature, qui font un bout de campagne à pieds, à vélos, et pour ces derniers au travres des deux familles qui sont les leurs, c'est à dire la famille de ''la route'' et celle du VTT. Bref, nous étions quelques-uns venu de Paris et de la région parisienne pour répondre à la belle invitation de notre ami Isaac à nous être déplacés dans cette belle contrée de France, (Claude Naas, Serge Delessale, jean-Daniel Lotovic et son ami Eric ainsi que moi-même) mais aussi ansi...(comment aurait-il pu en être autrement!) avec l'ami Jean-Louis Castel venu lui de sa nouvelle contrée du Perche. Le temps nous avait pourtant bien fait douter la veille au vue des prévisions météo, mais finalement nous partîmes de Paris retrouver Isaac le coeur joyeux. Alors ce 1er mai, même si le soleil n'était pas brillant et le temps au 'grand beau' au momment du départ, en tous les cas, pas une goute de pluie ne tombait et c'était bien là l'essentiel pour découvrir la renomée de ''la douceur angevine'' et de ses habitants.
Nous avions aussi, au travers de quelques mails et coups de fils, prévu de aussi de rencontrer l'ami Daniel Graziano rencontré ici sur ce forum comme tant d'autres (avec son beau maillot violine ''Mercier''), et d'effectuer en sa (charmante) compagnie un petit bout de route avec lui, car notre ami Daniel a été, comme beaucoup le savent sans doute aussi, très durement touché par la vie, et seul compte pour lui, plus que toute autre considération vélocipédique, l'amitiée, la simple et réelle amitié, bien plus que la moyenne effectuée, ou la nature du dernier cadre à la mode...le reste, c'est sa volonté, son courage afin qu'il poursuive sa passion du vélo.Heureux de t'avoir rencontré ainsi que ta charmante et gentille éposue Daniel.
Le programme des festivités était donc fait de deux sorties organisées, l'une de 115 km et l'autre de 75 km. Pour mon compte, décision était prise avec Claude Naas qui m'accompagnait, d'effectuer le petit circuit, afin d'accompagner Daniel Graziano sur les premiers kilomètres et qu'il poursuive ensuite à son rythme pour le simple bonheur de se ballader et de faire connaissance avec nous enfin à ses côtés sur le vélo, et non pas par clavier interposé..ce qui franchement ''est nettement la taille au-dessus''. Pour les autres, pour la grande majorité des cyclos participants, ''les vrasi, les purs, les coureurs'', c'était de participer à la rando de 115 km ( au sujet du mot rando, 'je me marre' toujours quand j'écris rando et quand je vois comment cela se passe en génral'') et ..alléatoirement,..(''tu parles Charles'') comment je sais en fait qu'il s'agit souvent d'en découdre et de se tirer la bourre ...comme toute sortie qui se respecte!...Quoi qu'il en soit, n'ayant pu faire le grand parcours, Isaac m'avait dit au sujet ede l'autre''..le petit parcours en question: '' Gérard, on se reverra tous ensemble au retours''...en tous les cas Gérard et Claude vous allez voir le circuit ''c'est pas dur''...c'est tout plat..''y'a '' juste deux ou trois petites bosses ''en faux palt''...bon...sympa.... Alors nous en tous les cas, on a pas trop vu Claude Naas et moi que c'était ''un peu tout plat'', on a bien cherhé sous les pneus, (on l'a surtout senti), mais ce qui st sur, c'est que la campagne Angevine révèle bien des surprises pour la gente cyclo nons avertie, lesdites surpises étant tout en faux plat et en côtes, certes pas des monstres, mas ''des celles'' qui vous laminent pas mal ''qaund le vent fut venu''...ce qui fut le cas mêm si ''pas fort''. En tous les cas, on était heureux d'être là Claude et moi avec ''note moyenne à nous'', car on se disait en fait que si on était partit avec ceux qui font ''des moyennes à eux''...qu'on aurait surement été éjectés en haut des trois ou quatre premiers talus situés après le départ. Et puis, connaissant Isaac, et quelques ''noms'' d'amis dont les kilomètres à cette période de la saison sont ''déjà pas mal bons'',..on se doutait que ça avait du ''mouliner'' sur ''la grosse''..et..(gagné!) on a eu... raison!..car on a eu le résultat des courses avec la moyenne des premires arrivés sur le grand circuit 'de...randonnée (SIC)!..et c'était déjà une belle moyenne (plus de 38 si je me souviens bien!) (ha bon c'était une randonnée?)...C'est pour ça que quand j'écris ''randonnée'' dans le monde du vélo de ''maintenant'' que je me marre toujours..parceque les mecs en fin de compte ils se tirent toujours la bourre en permanence...mais c'est humain et c'est de bonne guerre, sinon le vélo ne serait pas (plus) le vélo..Bref, comme avec Claude nous n'étions pas à ''la grande boucle'' , je laisse la primeur des commentaires sur ce circuit à mes autre amis parisiens...ou à mon ami Jean-Louis du Perche..qui lui était dans ceux qui ''ont fait ''la moyenne à eux''!! nous avons en tous les cas fait une super sortie, ..et, avec l'abri de quelques tandems rencontrés au premier ravito, nous avons même fait pendant un petit momment, bien fait évouluer ''notre petite moyenne à nous''....et de plus, ha oui j'allais l'oublier (mais où ais-je la tête?) nous avions retrouver Jean-Daniel Lotovic et son ami Eric qui n'avaient, et pour des raisons diverses et variées (crevaison pour Jean-Daniel et rytle effréné pour Eric), pu hélas suivre le rythme des cadors...Mais pour nous ce fut en tous les cas super que de retrouver comme ça nos deux amis et que de rouler en leur compagnie pour le retour.
....Et puis, et puis ensuite, comment le dire simplement et à tous, à ceux qui ne connaissent pas bien Isaac, son épouse et sa famille, je voudrais dire combien leur accueil a notre égard fut extraordinaire nous qui étions venus de Paris, et combien cet acceuil fut chaleureux et plein d'attention, de gentillesse et de simplicité, et combien nous fûmes choyés....et réconfortés après cette rando..car le repas dura longtemps..longtemps... Vraiment ce fut là aussi comme on dit ''la taille au-dessus''. Un grand merci à ''Madame Isaac'' et à l'épouse de Daniel et à toute la famille d'Issac pour le repas qui nous fut préparé et servi....Comme nous étions bien, comme nous avions plein de choses (et d'anecdotes) à nous dire et à raconter, nous partîmes, comme c'est souvent le cas quand on est bien très tard pour rejoindre l'autoroute pour retrouver notre grande méga-cité parisienne,...là où c'est ''un peu plus bruyant'' qu'à Angers, là où '' y'a un peu plus de bruit et de furreur..hélas'', mais nous étions heureux d'avoir partciper à cette rando...et très heureux aussi d'avoir retrouvé plein d'amis rencontrés sur le forum et de mettre, enfin, un visage sur leur nom.

Amitiés à tous
PS: je sais et je m'en excuse, j'ai du encore faire ''un petit peu long''...c'est fou, mais quand c'est chouette à dire...faut plein de petits mots sympas pour le dire ...
Gérard...

 

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Bonjour Daniel,

Oui, il fut un temps où le forum permettait de faire de belles rencontres. Voici un autre récit d'une rando de 2006. Le texte est de Serge Delesalle. Désolé c'est aussi un peu long, mais rappelle de bons souvenirs.

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15 août au matin. Comme le chantait BREL: avec un ciel si bas qu'un canard s'est perdu, la Belgique ardennaise, somptueuse mais humide, se réveille. Et oui, il faut que je m'y fasse: ma seconde rando belge sera humide comme la précédente, la ZOÉ de Namur/Huy !!!! 20 mai nonante six.

Je vous passe les préparatifs: nous avons tous à peu près les mêmes figures imposées. Moi, c'est le bordel en plus ... Je suis prêt. Pas d'excuses. Faut y aller. Dans la cour de l'hôtel, je bichonne mon vélo. Le sol est mouillé, mais il ne pleut pas. Et si le ROI EDDY que nous sommes venus honorer nous avait preparé un bon de sortie Soleil ?

En moins de temps qu'il ne m'en faut pour l'écrire en pianotant d'un seul doigt, je suis au point de rendez-vous face à une église et une stèle erigée en mémoire des victimes de la folie des hommes pendant la dernière guerre mondiale. Le premier randonneur que je vois, c'est PATRICK, collègue de HUY et voisin de pasta-party. Puis arrive MICHEL que je connais depuis la veille quand, interpellant un cycliste que je croisais afin qu'il m'indique la direction de STOCKEU, nous nous étions présentés et amusés de la situation. Nous avions d'ailleurs passé une bonne partie de l'après-midi ensemble! la convivialité belge.... Arrive ensuite le RENAUD: celui que j'appelle affectueusement mon mat de cocagne. Puis, je fais connaissance de quatre autres randonneurs: PIERRE et son pinarello; FABRICE et son tarmac; et mes deux minots de 23 ans, le RÉGIS et son pote VINCENT, casaque bleue tous les deux.

C'est parti. Vu les gabarits des quatre derniers, je me fais la promesse de ne pas déconner. Seul représentant FRANÇAIS, j'ai des responsabilités de représentation.

Les premiers kilomètres sont en descente. Le sol est humide, mais il ne pleut pas. C'est toujours cela de pris. Arrive une église; tout le monde vire à droite; je fais pareil et... oh la vache! LA CÔTE DE WANNE: impressionnant! Hormis les 2 minots, cette côte en 2 étapes, nous l'avons grimpée presque groupés. Mais je respire mal, j'ai chaud, je transpire sous ma veste manches longues. Je ne dois pas être le seul car, en haut, plusieurs tombent les k-way. Et moi ma veste, je l'enlève et me l'attache autour du cou! Le groupe est reformé. Nous attaquons la descente, très pentue de mémoire, puis 2 ou 3 relances coup de cul dont je rafole. Et je ne suis pas le seul: les RÉGIS, VINCENT, FABRICE et PIERRE aussi. La connivence cycliste s'installe petit à petit. On ne se jauge plus, on roule ensemble. À la sortie d'un virage, et sous nos yeux, en contrebas dans son écrin de verdure, la ville de STAVELOT est charmante. Une descente vicieuse avec des trous nous y conduit.

Le STOCKEU qui me fait rêver depuis 1 mois est là sur la droite. Et là, mes amis, on ne rigole plus! Mythique, ils l'ont écrit! Ils avaient raison. Les deux jeunots démarrent arc-boutés comme pour un sprint, tellement à fond qu'ils ont failli écraser un chat. Sur les photos prises en haut de STOCKEU, ils sprintaient encore..., tranquillement, avec la sagesse de ceux qui savent. Le RENAUD s'échappe, moulinette activée; l'écart ne se creuse pas trop. Il est gentil aujourd'hui ! Au passage des 21%, j'ai failli envoyer PIERRE dans l'herbe avec mes zigzags. Tout de suite derrière nous, l'élégant FABRICE et son Tarmac carbone superbe. Suivent nos 2 co-responsables de nos souffrances actuelles, qu'on sublimera plus tard: PATRICK et MICHEL. Pour parler comme à Paris, j'en ai chié, mais c'était jouissif la côte de STOCKEU. Et le regard de bronze du roi des belges MR EDDY himself sur sa stèle. Photos obligatoires, et faites par le beau-frère de MICHEL ROTH >).

PARIS-ROUBAIX, je m'y crois. La traversée de STAVELOT: que des pavés! Et je commets ma première bêtise: j'oublie mes bonnes résolutions. Comme je n'aime pas être secoué, tout à droite à deux pignons près, le cul levé de la selle, je décide d'abréger ma souffrance et me voilà parti à fond. C'est vrai que je ne suis plus chahuté, mais c'est long la traversée d'une ville et je m'épuise (n'est pas DE VLAEMINCK qui veut). Quand le RENAUD me passe (il me passe toujours lui), accompagné des deux jeunots et de toute la bande, je comprends mon erreur.

Honnêtement ému par STOCKEU, j'avais tellement eu la trouille de m'y vautrer que j'ai mis un certain temps à refaire surface. Et ce fut dans un raidard très long, LA HAUTE LEVÉE, en direction de FRANCORCHAMPS. Nos deux duettistes y ont fait leur numéro habituel: relance sur relance, avec un sourire à désarmer un CRS. Trop forts, ces deux là (j'ai cru comprendre qu'ils avaient été espoir VTT en Belgique !!!). Le monstre de STOCKEU ayant été négocié, plus rien ne pouvait m'arriver. Petit à petit, je retrouvais mes cannes, et quelques petites accélérations me faisaient du bien. Un vrai cadet (ma licence D3 comme le jubilador). Mais je crois que, pour tout le monde, le passage à la stèle avait fait du bien.

Nous cheminions en haut de la HAUTE LEVÉE lorsque, j'ai LU de mes YEUX LU, un panneau SKI ALPIN. J'ai cru à une blague, une histoire belge, mais renseignement pris auprès de RENAUD et de RÉGIS, puis de PATRICK, le ski alpin cela existe en Belgique, puisqu'il y a de la neige et que les skis sont les mêmes qu'ailleurs !! L'albertibonarien que je suis confondait ski alpin et ski dans les Alpes. À ce moment de notre rando, le soleil est au rendez-vous, et pour les impatients, il le restera jusqu'...(non faudra aller au bout; moi je tape bien tout ceci avec un seul doigt!). Dans l'endroit où nous sommes, nous croisons pas mal de groupes de cyclos. Pas un dans notre sens; cela me revient maintenant: à croire que MICHEL, natif du coin, et initiateur du circuit, ne voulait pas faire comme les autres, ce en quoi il a eu raison.

Nous sommes dans le parc naturel des Hautes Fagnes. Un faux plat montant qui n'en finit pas. PIERRE se joint aux deux pistolleros et tous les trois s'éloignent irrémediablement. FABRICE et RENAUD font cause commune. Je suis à distance. Nos amis PATRICK et MICHEL roulent de concert. La route est superbe et degagée, mais le vent est de face; et je le sens ce mur invisible qui m'empêche d'avancer. Je préfère une vraie côte. On peut se débattre, lutter, mais le vent de face c'est pas mon pote sur ce que j'ai vu. C'est surtout la specialité de PIERRE

Après ce tres long faux plat usant où, un moment, j'avais tenté sans succès de lacher RENAUD et FABRICE (le RENAUD m'a mis dans le vent comme d'habitude! FABRICE aussi, soyons honnête), nous nous sommes arrêtés devant une baraque à frites (pas de la Mc D..., non de la binjte, de la patate, de la kartoffel BELGE et sa mayo!) À ce moment, en commandant piteusement, et presque gêné, deux cocas, j'ai regretté pour un instant, mais un instant seulement (formule de J. BREL), d'être cycliste RANDOPATHE.

Que ceux qui ne connaissent pas la frite belge me jettent la mayo... Pendant ces agapes olfactives, le groupe des huit s'est reformé. J'avale un coca; d'autres du jus d'orange; certains rien que de l'eau; MICHEL se prend in the pocket une barre de céréales; PATRICK, une banane; les minots, pâte de fruit - mais pas sûr! Moi, je ne prends rien. Il me faut éliminer mes excès rabelaisiens de ma dinette et soifette de la veille au soir à l'eau de mélisse.

Ce coin de Belgique, BARAQUE MICHEL, semble être le rendez-vous des cyclistes. Ils y arrivent par groupes entiers. Le temps se couvre, et avec ma tenue manches courtes, je frissonne. D'ailleurs, je suis le seul en tenue estivale. Ma mère aurait vu ça, je me serais fait engueuler. MICHEL donne le signal du départ.

Frisquets les premiers kilomètres, je me surprends à lorgner sur l'imper plié dans la poche arrière de celui qui me précède! Et puis zut, pour se réchauffer, faut mettre le feu: vieille recette, mais toujours d'actualité. Profitant d'un faux plat DESCENDANT (courageux, mais pas téméraire, le parisien), je me lance dans une fuite en avant, espérant un bon de sortie de ces trois lascars: les deux minots et le PIERRE. Que nenni! Ils me collent au train. Je les sens derrière moi et, tout à coup, hop les voilà devant. Ils m'en remettent une couche et nous voilà partis pour une avalanche de relances et tentatives d'echappées dignes d'une course de cadets. Je prends un plaisir énorme à ce jeu, mais je dois, à la verité, de dire que nos tournes en rond à certains ronds-points pour attendre nos collègues m'ont permis de reprendre mon souffle, bien court par moments, et je les ai appreciés ...

Cette partie de la Belgique, aujourd'hui verte et superbe, fut le théâtre d'une hécatombe humaine, d'un déluge de fer et de feu. Et malgré nos jeux cyclopédiques, le passage devant le mémorial americain de BAUGNÉ dédié aux PRISONNIERS GI'S massacrés par une SS panzer division, ne laisse pas indifférent. Sérieusement, je n'étais pas venu en Belgique pour voir cela, mais en suis reparti instruit de l'avoir vu!

Au fait, même pas un pont d'autoroute, je n'ai pu le passer en tête. Le RENAUD ne s'en mêlait pas. Il est gentil mon mat de cocagne. Son copain de PARIS-NICE, FABRICE, aussi. Non, ce sont ces deux pistolleros, et l'homme tracteur MICHEL; lui, plus le vent est de face, plus il va vite! Même mon JUBILADOR ne ferait pas cela. Et pourtant, nous rentrons maintenant dans la BELGIQUE germanophone. Je ne connaissais pas, jusqu'à ma reconnaissance de la veille, cette particularité. On se croirait en Suisse. La route serpente entres les monts d'un vert foncé, rappelant le massif vosgien. Parfois aussi, tous en file indienne derrière PIERRE, véritable découpeur de vent. Gare à celui qui prend dix mètres. Il recule sous la rafale. Cela m'est arrivé, et c'est une virile et amicale poussette de l'un des deux dynamiteros en bleu qui m'a sauvé la mise. J'aimerais bien savoir lequel des deux car, sur le moment, j'ai seulement pensé a sucer sans vergogne la roue de devant... J'assume, il n'y a pas de honte a souffler un peu!

Voyant le panneau directionnel de la ville d'arrivée, un relâchement s'opère, et c'est là que le MICHEL a été fort. Virage à droite au panneau MONT-LE-SOIE, et c'est reparti du 36X25 ou 23. M'en fout quand cela grimpe. J'aime cela. Le problème, c'est que nos Boonen des bosses, à un embranchement, se sont trompés, et tels les moutons de Panurge, nous les avons suivis dans leur cul-de-sac en s'arrachant de la pente. En plus, lorsque de concert, nos collègues MICHEL et PATRICK nous rapellent à la raison et sur le bon chemin - moralité - ils nous précèdent. Et en haut de ce MONT-LE-SOIE, hormis les deux furieux, nous basculons groupés - pour le moins très proches.

La descente sur GRAND-HALLEUX est un régal. Je suis en fin de groupe et regarde les trajectoires afin de les imiter. Le sol, bien qu'en sous-bois, est sec. Une bien belle descente! Arrivé en bas, on tourne à gauche pour remonter les cinq bornes de la première descente du matin. Grand plateau et, bizarre, pas trop fatigué (elle viendra plus tard en bagnole).

Je suis incapable de vous donner des moyennes et autres chiffres, mais je peux seulement essayer de vous faire comprendre que le vélo c'est aussi des gens d'horizons divers qui, par le truchement d'un forum, se donnent rendez-vous rien que pour du BONHEUR, sans oublier la déconne et le SACRO-SAINT POT de L'AMITIÉ. Il y a quand même des règles au jeu des cyclistes! Mon 15 août fut BELGE et j'en suis HEUREUX (si le prochain coup, il y en a qui veulent venir, ma voiture les acheminera avec plaisir!)

ps 1: j'ai mal au doigt, mais c'est pas grave.
ps 2: maintenant, je peux bien vous le dire, nous venions de commander nos boissons à ce pot, lorsqu'il s'est mis à pleuvoir. Le ROI EDDY avait calculé au plus juste son bon de sortie, mais il reste celui qui décide en son royaume de BELGIQUE.

Récit par Serge Delesalle (Paris, août 2006)

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Puis il y a eu les célèbres randos de Bruno où j'ai rencontré outre Bruno, Serge, Patrick, Régis et Renaud, d'autres cyclos venus de France comme Isaac Stene, Jean-Daniel Lotovic, François Perrin, Jean-Louis Castel,...

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c "est vrai que ça a bien changé ...

En 2007 j'ai rencontré sur ce forum michel qui se reconnaitra , pourtant il habite a 800 km de chez moi et il fut partie integrante de mon bordeaux paris 2008 , il nous a acceuilli chez lui la veille du départ et a apporté des conditions optimum pour aborder ce genre d'epreuve , pourtant c'etait pas gagné barbecue pînard la veille d'un 600 km ce fut une superbe rencontre et  au depart j'ai le plaisir de saluer notre jojo nationnal et michel b si mes souvenirs sont bon qui intervenait aussi il y a quelques années....

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Et oui Daniel, le forum bouge. On y trouve toujours de bonnes choses mais l'esprit a changé, c'est indéniable. Se faire insulter parce qu'on achète un vélo " has been " ou parce que l'on est une femme et qu'on souhaite juste faire du vélo, ca en devient navrant.

Je regrette des gars comme Eric Robin. Heureusement qu'il y a le mail, cela permet de rester en contact !!!

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Bonjour Daniel, bonjour à tous amis du vélo.

 

Daniel, saches que tous les jours je lis « V101 », mais, comme tu le sais et comme nombre « d’anciens » qui étaient sur ce site, que je ne participe plus depuis de nombreuses années…le climat étant devenu bien trop ‘tendu’ et irrespectueux en tous les cas pour ce qui me concerne.

 

Bref, Je viens de lire ton message Daniel, ainsi que le compte-rendu de cette rando que j'avais fait à l'époque, période bien sympathique où nous étions allés chez l'Ami Isaac, période aussi où nous t'avions, nous de la RP, également rencontré et apprécié, période en tous les cas magique où nous pédalions de concert, jeunes et moins jeunes, compétiteurs ou non, cyclosportifs ou non, mais surtout, période faite de simplicité, de découverte et d'amitié entre cyclos qui s’étaient connus au travers de ce site.

 

C'était (je ne veux pas faire vieux %@!? comprenez moi !), c’était disais-je, l'époque où nous nous découvrions sur « V101 », où les discussions allaient bon train, tant sur les généralités du vélo que sur ces aspects matériels, « philosophiques » ou autres, période en tous les cas sans aucune animosité, sans critiques virulentes, sans mots grossiers blessants ou insultants, période ou, malgré les différences d'âge parfois entre les uns et les autres, malgré nos différences, malgré nos caractères, faisant en tous les cas que nous étions surtout unis autour de notre passion du vélo. Il y avait là (ce n'est pas très lointain car c'était les années 2005 2007 sur "V101") des randonneurs, des cyclosportifs, des coursiers, quelques "anciens" du vélo, et aussi, un ensemble de cyclos débutants ou qui se remettaient au vélo, bref, un ensemble de gars qui venaient là en tous les cas pour échanger et communiquer…et comprendre bien des choses, plus spécialement, pour les néophytes en particulier, quand qu’il fallait parler de matériels (nos discussions sur « Le Titane » et pour ce seul matériau étaient parfois épiques !

 

C'était aussi l'époque où, immanquablement, au travers des discussions, où nous organisions des sorties afin de mieux nous connaître et pédaler ensemble, et où nous participions aussi à certaines cyclospsortives labellisées « V101 »…avec un petit ruban de tissu blanc sous la selle pour mieux nous reconnaître (la sortie des « P’tits gars d’Auber » étant la première sortie entre nous il me semble). Certes parfois, malgré les distances ou les aléas de la vie professionnelle et familiale, il advenait que nous ne pouvions tous nous rencontrer, mais en tous les cas, nos comptes rendus faisaient en quelque sorte que celles et ceux qui n’avaient pu participer soient associer comme s’ils avaient été des nôtres…cela ayant aussi pour effet d’attire d’autres nouveaux amis de « V101 ».

 

Mais maintenant, réponse plus directement lié au post de Daniel, quand je lis « V101 », quand je vois celles et ceux qui sont partis, je pense que la dérive de certaines discussions y est pour beaucoup. Certes, nous étions déjà à l’époque, et pour certains d’entre nous… d’un âge avancé pour quelques-uns selon les sujets, cela expliquant peut-être cela, avec peut-être un peu plus de recule et de pondération (je n’oserai dire de sagesse qui ferait un peu pompeux), cela faisant, du moins il me semble, que nous étions aussi beaucoup plus courtois, plus à l’écoute des arguments « de l’autre », en tous les cas, j’en suis persuadé au vu de ce que je lis depuis quelques années maintenant, bien moins agressifs et vindicatifs que certains. Loin de moi de vouloir me lancer dans le « c’était mieux avant », en tous les cas expression non justifiée, chaque époque, et c’est un euphémisme, ayant ces avantages et ces inconvénients de vie et de comportement. En tous les cas, dans les pelotons, là aussi je déplore que « la guerre » fasse rage parfois…, (je développerait un autre jour peut-être), et ne parlons pas du comportement entre cyclistes et automobilistes aussi, où personne n’est ‘oie blanche’ en ce bas monde… et où tout le monde en veut à tout le monde…et où il faudrait mieux là encore se respecter les uns et les autres, même si je sais bien, folie de nos jours, que certains ‘adjuvants’ sont le lot de nombre de conducteurs fous et violents…hélas.

 

Bref, depuis ces derniers années avec les accidents de santé (mon terrible accident de vélo 2004 pour ceux qui s’en souviennent), pour lequel je m’en suis jamais remis le corps « tout équipé Campagnolo et Shimano de l’intérieur" depuis cette date), avec l’âge couronnant le tout, j’ai, pour ce qui me concerne, mis « un peu » le vélo entre parenthèse. Mais le vélo, quand la vie est belle et pleine de soleil, c’est toujours, quoi qu’on en pense ou en dise, un sport unique, …avec des pratiquants uniques, des hommes uniques, des passionnés uniques vaccinés avec des rayons de vélo, mais à vous tous, pour que ce soit sympa de lire « V101 », je voudrais vous dire que ce serait vraiment sympa et tellement simple de vous respecter et d’échanger tranquillement. J’aime lire ce que vous faites, ce qui vous anime dans le vélo, ce qui vous fait aimer ce sport.

 

Je n’ai plus de nouvelles de certains, d’autres sont partis grimper des cols «  tout en haut au ciel » et ne sont plus là, et je pense en particulier à Claude Naas disparu en fin d’année dernière dans de terribles souffrances,  et qui était un type exceptionnel de gentillesse et de courtoisie.

 

Je voudrais, avant de conclure, citer quelques « anciens » de « V101 » d’avec qui je communiquai et que je n’ai jamais oublié. C’est ma manière de vous dire, malgré mes silences, que je ne vous ai pas oublié et je ne vous oublie pas. Quand on est dans le malheur, quand on ne peut plus pédaler « comme avant », il ne faut pas désagréger et briser le bonheur des autres…ceux qui vont bien…J’ai encore les visages et le son des voix de tous bien présent en moi…au même titres où je ne pouvait (même un tout petit peu !), tenir les roues des jeunes ( à part Isaac monstrueux !), ou des compétiteurs,  lancés à cinquante à l’heure…quand j’avais déjà cinquante cinq ans passés…Un calvaire !

 

Mais les accidents de santé m’ont éloigné des pelotons. Je ne grimpe plus les cols, je ne me glisse plus dans les vallées et sous bois, je ne plus faire les beaux stages en Espagne ou ailleurs, je ne sent plus les odeurs en roulant du temps « où ça pétrolait », je n’entend plus le feulement des pneus et des boyaux sur le bitume, je ne sent plus les odeurs de camphre dans les petits matins de courses, mais quand vous pédalez, car je sais que vous pédalez, c’est comme si j’étais encore au milieu de vous dans les roues. La santé est plus que tout, c’est, avec la jeunesse bien sur, le plus grand des privilèges. Alors, quand vous vous engueulez, pensez surtout à ça, ne vous laissez pas aller, malgré vos divergences et points de vue dans de viles et stériles querelles. Respectez vous les uns les autres, et pensez à celles et ceux qui ont connu le vélo, et qui ne peuvent plus parfois en faire. Pensez au privilège de rouler sur vos beaux coursiers…cools, peinards…

 

Pour finir, m’excusant encore d’avoir été bien long, Je voulais adresser mes amitiés à quelques uns (unes) que j’ai connu là sur « V101 » et leur dire combien c’était chouette de dialoguer et/ou de rouler avec eux… et dire aussi aux Belges, combien ils sont (comme toujours !) chaleureux et combien effectivement …les côtes du Tour des Flandres et de Liège Bastogne Liège m’ont fait souffrir !...Une fois !...

 

Fabienne Vidau, Olivier Dulaurent, Guillaume Judas, Joachim Garreau, Jean Daniel Lotovic, Daniel Graziano, Isaac Stene, Jean Louis Castel, Karl Coudre, ‘Claude Naas…c’est comme s’il était encore des nôtres pour moi), Stéphane Toupenet, Gérard Brot, Serge Delessalle, Cristophe Bierlein, David Rubin, Didier Tellier, Laurent Lespagnol, Edwige Lecomte, Raphael Mottet, Emiles Arbes, Eric Robin, Christain Berthelet, Gérard Kuntzmann, Jean François Guiborel, Mathieu Rigo, laeticia Baschieri, Wilfried Huysmans, Bruno Langen (s’il me lit qu’il transmettent mes amitiés à tous les autres Belges !), et tellement tellement d’autres que je n’ai pas oublié … !

 

Avec ma profonde amitié à tous.

 

GG Miard

 

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Salut Christian,

Merci pour ton message...Oui c'est vrai et m'en excuse, je n'ai pas changé, il m'est toujours bien difficile de faire court tellement j'ai à dire. Comme tu dis, c'était le bon temps, mais maintenant faut s’adapter, oui, ça aboie de partout dès lors qu'il faille discuter ou d'échanger à fortiori si l'on est pas d'accord...l'indulgence se perd"un peu"! Mille excuses aussi pour mes nombreuses fautes d'orthographe (je ne me relis pas il le faudrait...). J'ai perdu pas mal d'anciens de vue...sans doute échappés en haut des cols ...et moi planté en bas...s'ils se retournent ils me verront peut-être dans la descente!

A bientôt Christian

Bonne route et bonnes virée à toi fidèle des fidèles de "V101"!

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Salut Gérard,

 

Tu vois j'ai gardé ce texte depuis toutes ces années, parce que cette journée reste pour moi un grand souvenir

Et ta réponse a mon post, je l'ai lue entièrement, avec délectation, puissent d'autres forumeurs en faire autant.

Si ton mail est inchangé je vais t'envoyer quelques images, tu verras, mes ennuis de santé je passe outre, et ils s'arrangent, ou je les oublie.

2014, un grand cru : les rencontres avec Eric et Emile, et ton retour, fabuleux !

sit on mail a changé passe le moi en MP

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Daniel,

 

J'ai été moi aussi très surpris de, voir après tant d'années, que tu avais gardé ce petit texte. Mais le texte n'est qu'un petit épisode, un tout petit épisode. Le grand épisode, c'est d'avoir été ce jour là avec toi et Claude Naas, dans cette longue côte après le départ d'Angers, et de te voir rouler, et nous de rouler avec toi, et de savoir même si tu allait tout doucement, que tu allait, malgré les difficultés, aller en haut de cette côte, et que là haut, que tu y serais bien et content...simplement content et heureux. La suite, tu es reparti à vélo, et tu roules toujours, et c'est merveilleux.

Sincères amitiés

GGM 

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Bonjour Michel,

 

Superbe texte, super compte pour amoureux du vélo. Les côtes par "chez vous" sont à l'égal de vos bières " Moussues et succulentes"...Superbe compte...Mais comme c'est bête l'accident vous privant parfois de reparcourir ces contrées avec vous amis belges...mais comme il est bon en haut du mur de HUY d'entendre les rires de ceux qui avaient grimper "cette horreur" ( ce que m'avait dit Bruno Langen,...qui était pourtant monter presque en sifflant!).

Ce jour avait été horrible, pas tant que la multitudes des côtes très connues des ardennaises, mais à cause de ce fichu temps du 1er mai 2006...où il avait plu et neigé pratiquement toute la journée....Mais ensuite, la "Pasta partie" à l'arrivée, après la chaude douche de la salle des sports (je ne sais plus où c'était),...quel plaisir, un vrai bonheur tout simple, et un merveilleux souvenir.

Transmets mon amitié et mon bonjour à Wilfried Wuysmans, à Bruno Langen et à tous les cyclos belges.

GGM

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depuis le mois d'Avril j'ai pris l'habitude d'aller sur les bords de Loire sur la route de Saumur, c'est magnifique, et la fameuse côte dont tu parles je la monte régulièrement au retour, toujours a la même vitesse, mais le vélo c'est aussi ça, et il m'arrive de penser a ce jour où nous l'avions grimpé tous les trois, magique.

Al'aller je le descend a fond, en pensant au retour.

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