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Peur dans les descentes des cols


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Oui ca peut arriver, mais cela vient essentiellement du pilotage. Si à haute vitesse tu n'est pas assez ferme avec le guidon alors tu laisse de la liberté qui peut se traduire par un "guidonnage" du poste de pilotage.

Une roue voilée, un pneu en mauvais état ou du jeu dans la direction peut aussi te procurer du guidonnage.

 

Dans tous les cas, si ca commence à guidonner il faut ralentir. Le fait de vouloir contrer l'effet du guidonnage sans baisser la vitesse peut augmenter l'effet et désarçonner le pilote.

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Je me reconnais vraiment dans ton témoignage, j'aurais presque pu écrire ça mot pour mot!

La même incompréhension en voyant tous les lâchés me revenir dessus, ça parait si naturel pour eux les descentes!

Ça m'est même arrivé de rager à voix haute, de freiner une fois arrivée au sommet d'une bosse et de faire signe aux gars dans ma roue de me passer, abandonnant complètement l'idée de suivre le paquet.

Pour ma deuxième année de compet ça va quand même un peux mieux, j'ai pas encore du abandonner un paquet à cause d'une descente (sauf sur ma première cyclo de l'année), même si je dois taper des sprints en bas des descentes pour raccrocher.

Par contre j'ai moins peur de la vitesse que des virages ou de l'état de la route: à chacun de mes entraînements j’atteins ou dépasse facilement les 60 km/h, et les 65/70/75 km/h sont atteint régulièrement en course.

Par contre sur un virage en épingle je vais être à 15 km/h...

Mais le pire pour moi c'est lorsque on rajoute des difficultés aux descentes: fort vent de travers, gravier, plaques de goudrons suspectes, trous: là c'est mains sur les 2 freins à fond, parfois même une chaussure declipsée par sécurité, et vitesse entre 20 et 30 km/h. Ca m'est même arrivé de m'arrêter et continuer à pieds sur des descentes pourries...

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  • 1 month later...

Salut,

Déjà plein de bons conseils!

Si tu as la possibilité, de faire du vtt n'hésite pas, c'est un peu plus casse-gueule mais sur les terrains dits techniques (en gros des petits sentiers boueux en novembre plein de pierres et de grosses racines d'arbres 😃), mais bénéfique je trouve pour la maitrise de l'équilibre et la confiance en soi.

Sinon sur route entraine-toi dans une descente que tu connais bien, fais-la en boucle (ça te fera des bonnes cuisses aussi!).

Et fais pas le fou, si t'es pas en course pas besoin de filer ;)

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Le problème n'est peut-être pas à rechercher sur le vélo si c'est un souci de confiance en soi plus général.

Néanmoins, je me rejoins sur mon conseil du vtt (au moins je suis d'accord avec moi-même!), ça pourrait aussi servir en dehors de la pratique cycliste. Mais c'est un budget supplémentaire j'en conviens.

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le problème du 50 est que pour la plupart des descentes reste un braquet trop souple , donc peu de possibilités de prendre beaucoup de vitesses à moins d'avoir les jambes autour du cou . En 50 , la vitesse plafonne à 65 voire 70 km/h mais rarement plus .Les descentes ne se font pas généralement pas sur les lignes droites mais la différence se produira plus dans la technicité à prendre tes traj'. car plus vite tu prendras tes virages et mieux tu descendras . En 1991 à la Louison Bobet Je ne savais trop bien négocier mes traj' et dans la ligne droite avant Plan Lachat , j'ai atteinds les 100 km/h mais à quoi bon si derrière cela tu perds énormément du temps sur le reste . 

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Bonjour à tous, excellent ce post. Grâce à vous j'en sais un peu plus pour la technique du virage. Moi aussi jamais été une fan des virages àpres des grandes vitesses. Je souffre du vertige de + en + suis très angoissée (sous traitement aussi !) et suis de plus en plus mal à l'aise sur mon velo, que je viens de changer peut etre un peu trop tot. Cadre plus petit, plus rigide, tous mes points de repère à refaire. Bref du mal à m'y faire à ce nouveau cadre. Les cailloux sont ma hantise, alors je roule encore plus prudemment qu'avant. Si je me vautre, personne ne viendra me ramasser à la petite cuillère, ni me soigner àprès...alors....

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Moi j'ai adopté la technique de bien regarder le plus loin possible devant soi mais le mieux c'est de trouver une descente pres de chez toi pas trop compliquée et de s'entrainer la dedans car il est vrai que quand on descend un col que l'on ne connait pas et que on a horreur de ca on a qu'une hate c'est que ca se termine! d'autres diront le contraire

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Post très intéressant.

Comme dit précédemment, il me semble que le fait d'être grand soit un léger désavantage au niveau du centre de gravité; je fais 1m92 et j'ai souvent galéré dans des descentes techniques; en plus les cadres grandes tailles n'ont pas tout à fait les mêmes angles et se comportent différemment, ils sont moins stables.

Mais on peut tout à fait progresser, même si le fait d'avoir démarré le vélo plus tard que d'autres demeure un inconvénient.

 

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j'habite en haute savoie ,dans un col plus precisément ,et ce que je peut te dire,c'est qu'au debut quand on a pas l'habitude,c'est vrai que c'est vraiment pas evident de descendre en montagne,surtout quand ca devient tres technique,avec des virages tres serrés etc.....on a l'angoisse de se planter,et ce qui fait en grande partie disparaitre cette angoisse,c'est l'experience ,en gros je te conseille,d'en faire ,d'en refaire, et d'en refaire encore, le plus souvent possible !!!! ,sans te prendre la tete avec des histoires de vitesse ,bien prendre le temps au debut ,calme,relaché ,detendu , mais attentif !! ,et avec le temps, tu va t'amélioré, petit a petit, sans meme t'en rendre compte  ,en gros c'est la pratique qui te rendra a la fois plus sure et plus rapide en ayant eliminé en meme temps tes peurs et tes angoisses .

assure toi aussi d'avoir un bon systeme de freinage.........etriers et patins en bon etat.

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Effectivement, cela doit jouer, ne serait-ce que pour lever des inhibitions et apprivoiser des sensations de vitesse.

Question d'état d'esprit peut-être également. Je n'ai jamais été attiré par la vitesse, que ce soit en ski, en voiture, en moto ou autres..

A ce sujet si à l'avenir vous organisez à nouveau le CLM Campan-Tourmalet ou Bagnères la Mongie, j'y participerai avec joie. Ambiance sympa, arrivée au sommet et pas de descente, pour moi c'est parfait..😄

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Il faut surtout ne pas se crisper quand on arrive sur une zone de gravillons comme souvent la DDE sait si bien le faire..... Pour le freinage y aller TRES progressivement pour atteindre la bonne vitesse pour ne pas glisser, et on passe la zone ainsi.

Avant hier je suis passé dans une zone, dans une bosse, ou on avait complétement transformé la route en une surface gravilloneuse..... La route n'est plus noir mais blanche..... Avec par moment des 2 ou 3 centimétres de graviers !! Incroyable !! Je l'ai prise coté montée, et bien même ainsi mon vélo dérapait......alors en descente..... C'est limite intolérable de mettre des routes dans cet état, surtout qu'avant elle était nickel, refaite l'an passée..... Certe, il y a les panneaux indiquant que la route est glissante, mais il y a une limite !..... Voilà, donc dans ce genre de situation, en desecente, il faut garder son sang froid et ne pas paniquer....

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