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Je recommencerai pas tous les jours


Olivier LEBOEUF

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C'est drôle que tu arrives a faire les coursettes de 60 bornes autant que les longs brevets comme ça.

Personnellement ça ne me surprend pas du tout. La semaine après mon 1er B-P je faisais un vire-vire à 5 km de chez moi. Un gars me fait chuter à 100 m de la ligne, j'allais faire 6ème.

Mais bon, BP 86 n'était pas un brevet (bien que je me sois retrouvé seul sur plus de 300 km, donc ça y ressemblait un peu), mais bien une course avec des spectateurs, pas ennuyeuse du tout. En principe, rouler sans l'aiguillon de la compétition doit être plus ennuyeux (sauf s'il y a un paysage intéressant).

A part ça, ma plus longue sortie d'entraînement, seul, l'année suivante, devait faire ds les 450 bornes. Parti à l'aube, arrivé juste après la tombée de la nuit. Peut-être la nécessité d'atteindre Lyon avant la nuit suffisait-elle à me motiver pour que je ne m'ennuie pas.

Mais, a contrario, je connais un coursier (enfin, retraité maintenant) qui me disait toujours qu'après 3h sur le vélo il en avait marre.

Donc, je ne suis surpris ni par Olivier ni par toi.  

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Là ou j'étais étonné, c'est que sur la majorité des "brevétistes", il y en a peu qui courent. Mais dans le même genre que toi, j'avais aussi rencontré un gars que 75 ans environ, qui s'était présenté au départ de PBP tout rapé, parce qu'il avait chuté dans un vire-vire la semaine d'avant ! Et il avait fini dans un bon temps.

Mais là ou c'est paradoxal, c'est que tout en n'ayant pas aimé l'impression de lenteur et le fait de me sentir glauque à cause du manque de sommeil, je reste excité par l'idée d'un PBP, par exemple. Mais juste par l'idée pour le moment...

Je crois que j'aborde ça comme une course de 2 H, donc sur la durée il y a forcément un moment ou ça coince, ou je devrais passer en mode patience. Et je n'y arrive pas. Mais ça viendra peut-être avec la sagesse.

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C'est le gros problème en effet. Il faut se dire que... ça va être long. Samedi j'ai roulé pour rentrer sur le premier groupe pendant une heure, ensuite je me suis caché... et puis sur les parties roulantes, j'étais très souvent devant car derrière j'avais le sentiment de rien faire et ça m'agace. Sauf que si j'avais simplement suivi... je serais peut etre resté dans le premier groupe... mais bon au final, je n'en sais rien, j'aurais peut etre sauté de la meme manière en passant le pont de Noirmoutier.

Sur une course, tu pars en effet sur 2h, quand tu es dans la bonne catégorie, tu fais la course devant, derrière en fonction de la forme et de la course. Si t'es laché, soit tu finis en mode entrainement, soit tu baches. Point.

Sur un BRM, tu pars, tu ne sais pas trop à quelle heure tu rentres... et surtout... faut que tu te dém... brouilles pour rentrer!

Les exigences ne sont pas les mêmes...

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Bravo, Olivier ; et chapeau-bas ! J'apprécie d'autant plus ta performance que la longue distance m'a toujours fait rêver. Simplement passer la barre (mythique pour moi) des 300km me branche. Mais curieusement, je me suis toujours trouvé une excuse pour ne pas le faire. Peut-être qu'un jour, le déclic se fera 😉

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54/44 et 11/21😛

 

Non sérieusement,

50/36 et 12/25.

la première heure, direct sur le 50 pour rattraper les premiers. Ensuite calmos. dans les marais, 50/12 était limite pour moi qui tourne très peu les jambes. Pourtant 50/11 serait mieux que 52/12.

Beaucoup restent petit plateau avec des cadences infernales. Moi je ne peux, pas, j'explose au niveau du coeur. Donc pas à l'aise avec le 34 et je ne sais meme pas si je le remettrai en montagne ou sur le REV par exemple.

Beaucoup de réflexion en ce moment (mais pas le choix financièrement) pour passer en shimano 50/36 11v avec un 11/28 ou 11/25 selon les circonstances.

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Le problème est d'etre trop généreux dans l'effort. C'est pareil en course ou en cyclosportive. C'est une question de mentalité mais ça ne me surprend pas de toi (pas un reproche au contraire).

Faut savoir ratonner et laisser les autres rouler... Pas évident.

Et puis comme tu dis, l'expérience joue aussi pour beaucoup. Tu t'attends à un coup de mou, moi j'ai senti à un moment donné que ce serait plus dur... je me suis fait violence mais il fallait que j'arrete. Et à Clisson quand mon réveil a sonné après 25 min, j'ai pas cherché à lutter contre mon corps qui voulait un peu plus de sommeil... donc j'ai tardé un peu...

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Sacré périple Olivier,comme l'a dit un forummer,te voilà pret pour le REV,mais j'ai été interpellé

Par ce qui t'est arrivé en cours de route à savoir les vomissements

Je me doute que tu as dû analyser la situation et que tu sais pourquoi cela c'est produit.

Le fait de repartir est la preuve d'une grande motivation,mais ce phénomène ne doit pas être pris à légère

pour les prochains objectifs(le REV il me semble)

Encore chapeau

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Bonjour Jérémie,

Tu peux le faire à l'occasion du DFU, fin juin ! Pas de chrono et au pire c'est facile de bacher puisque tu peux monter de 1 à 7 cols !

J'ai fait 250 bornes à 22 ou 23 ans à l'entrainement et en faisant LBL il y a 3 semaines je me suis rendu compte qu'en gérant son effort j'aurais pu faire, je pense, 50 bornes de plus.

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Tu vois, Karl, c'est encore plus stupide que ça. En gérant bien, je fais des sorties de 220-250km dans nos Ardennes Belges, là où c'est rarement plat 🤐. J'ai fais plusieurs Tilff-Bastogne ou LBL sans trop déguster. Je vais refaire, comme presque chaque année, Tilff-Bastogne sur le grand parcours, en partant de chez moi et je sais que ça va passer sur les 275 - 280 km de la journée. Le soir en bouclant le parcours, je me dis :"Petit, tu rentres à la maison à vélo, sans téléphoner à maman et t'auras tes 300km sur la journée". Mais comme je l'expliquais, c'est dans ma tête que ça ne passe plus. Je débranche, je descends du vélo, je n'ai plus aucune volonté et j'appelle ma femme pour qu'elle vienne me chercher.

Chaque année, je me dis que je vais faire le Tour du Mont Blanc mais c'est pareil : j'ai une espèce de blocage, un mélange de frousse et d'inquiétude ; la peur de ne pas être à la hauteur, pas la volonté de faire les sacrifices nécessaires.

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Bon c'est vrai que sur LBL j'avais des roues et ça m'a bien servit !  Je pense que si tu es capable de faire 280 bornes seul dans les Ardennes belges tu n'auras aucune difficulté pour faire le TMB, quitte a revoir un peu à la baisse ton objectif de temps. C'est normal de stresser. Pour LBL 3 semaines avant j'avais fait 80 bornes avec une douleur au dessus du ménisque, 2 semaines avant 140 bornes sans taper dedans, la semaine suivante 225 puis les 280 de LBL et j'étais facile, sauf un coup de mou vers les 120-160 bornes.

SI ça te lâche dans la tête, parfois il suffit d'attendre que ça revienne, si tu es bien alimenté et hydraté, il n'y a pas  de raison que ça ne revienne pas !

Il ne faut pas s'arrêter trop longtemps aussi !

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Salut Olivier,

Ce qui est bien pour le DFU c'est que tu es libre de faire autant de cols que tu veux... Sinon en effet je pense que c'est une bonne préparation et tu en prends plein les yeux !

En espérant te rencontrer ! En tous les cas je sais que je ne passerai jamais une nuit sur le vélo. Faire une balade nocturne je veux bien, juste pour le fun...

 

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