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Je recommencerai pas tous les jours


Olivier LEBOEUF

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Tout commence hier matin... le réveil à 4h30... et comme j'ai toujours peur d'oublier quelquechose, d'en avoir pris trop... punaise déjà 5h30!!!! le départ est à 6h à Laval!!! vite!! j'enfourche mon ptit vélo... et c'est parti. 15 bornes pour rallier le départ. Tout le monde est prêt. Moi je vais aux inscriptions... j'ai pas géré là!!

Bon au final je pars avec 5 min de retard sur la meute, soit une soixantaine de vélos. Je pars avec JP Letourneur qui organise la ptite rando. Il y va de bon coeur et je m'accroche. Le diésel est encore froid! Dans la première côte (St Berthevin vers Montjean), nous apercevons la queue du "peloton". Gros effort... mais où sont déjà les premiers. JP me laisse partir car il reste avec un collègue de club. Je décide d'embrayer. Je vais chasser pendant une heure, remonter les ptites loupiotes rouges, une longue procession de vélos en tous genre, vélos couchés, randonneuses, vélo de course haut de gamme... Le jour s'est levé... A St Poix, mon retard n'est plus que de 20 secondes sur le premier groupe mais... dur dur de rentrer. Et puis 2/3kms plus loin, pause pipi pour 3 gars qui vont me permettre de faire la jonction avec le peloton juste avant Pouancé (km52). Nous perdons les mayennais sur crevaison (la première!!!). La première partie est assez roulante, mais je me méfie de la côte de Champtoceaux (km103) juste avant le premier contrôle.  En effet elle me fait mal et je me retrouve en fin de peloton, puis décroché... mais je parviens à repartir avec le groupe. Je sens néanmoins que ma première heure en chasse patate va se payer! La procession continue sur des routes que je connais bien pour contourner Nantes. Souvenir de 6 années passées sur Nantes. Les vélos couchés jouent avec nous... nous dépassent avec une facilité déconcertante, impossible de se coller dans les roues, pas assez d'abri... et puis ils prennent des photos, papotent... manque la télé, la bouilloire... nan, c'est l'heure de l'apéro, manque l'apéro!!



Direction St Philibert de Grand Lieu désormais, puis Pornic. C'est beaucoup plus roulant que l'ignoble nantais (ignoble = vin ignoble de la région = muscadet!!)et nous rejoignons Pornic pour le contrôle n°2. Il doit être 12h, la petite cité balnéaire s'éveille, un ravito un peu plus conséquent, remplissage de bidons, je me repose à l'ombre, sur le carrelage froid! ça fait du bien... mais ça ne compense pas le fait qu'à Pornic, les glaces sont excellentes... et que là c'est pas le moment! Nous passons tous en tenue "journée chaude", et gare à ceux qui ont oublié de se tartiner de crème solaire!!! j'en fais partie!!! Quelques minutes d'inattention... et me voilà tout seul!!! tout le monde s'est barré!!!! Alors vite, je repars, et je vais à nouveau rentrer sur le groupe. Je croise les mayennais qui arrivent à leur tour à Pornic.

Notre périple nous conduit jusqu'à Noirmoutier, là aussi, des routes que je connais car j'ai bossé deux ans à Notre Dame de Monts. Ca roule dur dans le marais, vent arrière, c'est tout plat, je me pose sur les prolongateurs, et envoie la purée!!! Toujours avec 30 de moyenne à Beauvoir, nous tournons à droite direction le Gois. Pour beaucoup c'est LE passage de la journée : une découverte. Pour moi c'est une redécouverte, pas mal de navigation en kayak à jouer avec les courants, puis à vélo quand je m'y suis mis. J'aimais bien le côté atypique de cette route. Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que sur les parties "anciennes", ce sont de grosses dalles carrées, parfois disjointes, parfois brisées dans un coin, des trous, des décalages...quelques similitudes avec les pavés... alors, j'y vais à bloc et je fais le trou... parfum de mer emporté par le vent de 3/4face... Je m'arrete prendre une photo. Sur l'ile, c'est moins agréable, des parcours cyclables pas adapté à notre pratique à nous, et côtoyer promeneurs à pied ou à vélo n'est pas agréable. Pause à Noimoutier pour le contrôle (km264). Remplissage des bidons. Un coup à boire. Ma badoit me coute plus cher que la bière des collègues!!! moralité vaut mieux rouler bourré!!! Nous sommes encore une dizaine dans ce premier groupe. Il y a un solo qui s'est fait la malle pourtant devant nous... Et quand nous repartons, je pense qu'il a déjà une trentaine de minutes d'avance.

La sortie de l'Ile se fait par le pont que je redoute à juste titre : on vient de se taper 60kms depuis Pornic sur la plaque... et là on va repasser petit plateau... Pour moi qui ne grimpe pas... galère en vue. Après Barbatre, il reste 5kms pour sortir de l'ile et nous prenons un bout de 4 voie neutralisée pour les voitures. Ca envoie mais je reste dans les roues. Comme prévu je décroche... le groupe part sans moi et je continue. Ca va etre long désormais. Sur l'ile nous avons croisé les mayennais... encore une crevaison... Est ce qu'ils sont loin derrière?

La grande ligne droite entre Notre Dame de Monts et St Jean me semble interminable. A st Jean je retrouve le rond point où on vient virer sur le critérium d'été. Direction désormais St Gilles, Les Sables... Et puis non en fait, je m'arrête au bord de la route 3-4 kms après st Jean, à l'ombre, et je m'étends dans l'herbe. Un peu comme le dormeur du val... sauf que... I'm not quite dead! Et là, mes cours de physique et la loi de la gravité me renvoient à la réalité... la force d'attraction terrestre est telle que je ne peux me relever. Je suis bien, mon dos se repose... mais faut etre raisonnable!!! je me prépare à repartir et un vélo couché me double. Je repars sans conviction... c'est tout plat, pas dur... mais faut tout le temps pédaler.Et puis d'un seul coup, voilà le train mayennais... allez hop, je saute dedans! Le pied, ca roule bien et ça me remotive. Nous passons St Gilles Croix de Vie, direction Brétignolles où ils ont prévu de s'arreter diner. Il est 19h quand nous faisons notre pause. Je m'incruste pour le diner, j'ai de l'appétit ce qui est plutôt bien. Le cap des 300 est passé. Psychologiquement, c'est important aussi. La pause est longue mais finalement, c'est peut etre mieux. Nous repartons pour Les Sables d'Olonne puis Talmont pour le contrôle. Encore une fois des routes que je connais bien car j'ai grandi à 15kms de Talmont. Pas de tourisme aux Sables, nous ne prenons pas le remblai, ni la route de Cayola dont une partie a été emportée cet hiver. Dommage, c'est plus joli que le grand boulvard qui nous mène à Talmont. Entre les Sables et Talmont, c'est un gars de Chateaubourg qui mène le train... un sacré moteur!

Talmont saint Hilaire, km355, la nuit est là, il doit être 22h30 nous pointons, et tenue de nuit, la fraicheur tombe, désormais , plus beaucoup de plat. En allant vers la Mothe Achard, il y a 3 ou 4 bosses, et puis ensuite, c'est Aizenay, Legé... nous cherchons en vain un troquet ouvert pour un café... A Legé, je suis dans le dur, du mal à tenir dans les roues dans les bosses, mais aussi sur le plat qui mène à Rocheservière... Nous y arrivons vers minuit trente je dirais. Préparation des cartes en remplacement du pointage. Un bar ouvert. Je mange un peu mais ca ne passe pas... frissons... je finis par vomir... là ça craint! Je préviens les mayennais et consorts que je vais avoir du mal à repartir. Finalement...j'y vais quand meme mais dans ma tete c'est plus pareil. Surtout que je sais ce qui nous attend après Clisson...J'arrive à m'accrocher dans les roues jusqu'à Vieillevigne, et puis ça se corse pour rejoindre Clisson. Je suis largué dès qu'un faux plat un peu pentu se trouve sur notre route... Un gars m'attend... nous rentrons... je saute... etc...

Je décide donc de "pauser" à Clisson, très très jolie ville des bords de Sèvre... je m'y entrainais souvent en canoe. Hop, un sas de banque, je remercie les mayennais, leur souhaite bonne route et vais me poser au chaud. Il est deux heures.  30 min de sieste ça suffit, je mets mon réveil. Et puis quand ça sonne... je rerègle pour 30... mais je me réveille à 3h40! bon pas grave. Je mange, me rhabille (non les cochons j'étais pas tout nu!!!) et à 4 h je repars...

Je m'offre un passage par le vieux pont, le chateau, la vieille ville juste pour les yeux. Traversée de Sèvre = montée... celle là est sévère, puis en prise pour rejoindre Montfaucon... long très long faux plat. Ici encore, des souvenirs de kayak... la Sèvre, la Moine, et ce départ de course depuis les anciennes carrières d'uranium...

Une étoile filante... pas de voeu égoïste de vélo!!!

Je sais ce qui m'attend sur les prochains kilomètres... la sortie de Montfaucon est impitoyable, ca grimpe sévère!!! petit plateau pour un moment désormais. La lune m'éclaire, la nuit est claire. Saturday night's all right for cycling!!! Je ne vois pas mon compteur mais je sais qu'il n'affiche parfois qu'un chiffre... et que je dois désormais tabler sur du 22 de moyenne, pas beaucoup plus. Je prends mon temps. Pas vraiment le choix... plus de jus!!! alors tranquillement je rejoins St Florent le Vieil, dernier pointage. Sur la route, quelques villages avec des noms évocateurs pour différentes raisons (Gesté, Bouzillé, puis plus tard Quelaines).Le jour se lève, la vue sur la vallée de la Loire est superbe, une brume enveloppe la rivière et le soleil pas encore apparu fait rougeoyer le ciel. Arrivé à St Florent, je monte dans la ville historique là ou Cathelineau est tombé...

Zut la poste est en bas...je perds un peu de temps et un ptit peu de jus en moins... J'envoie ma carte, Km 501. Il est 6h35, envie d'un ptit dèj... Je repars, direction Ingrandes. Je suis désormais sur les bords de Loire, la brume est levée, soleil dans les yeux, c'est tout plat, je n'arrive pas à retrouver un rythme. Les revetements granuleux ne rendent pas. La sortie d'Ingrandes est longue... interminable... et en plus je me trompe de route. Je rejoins l'itinéraire avec 1,5km supplémentaire. Pfff c'est rien!! Ben si!!! en plus deux bosses!!! pas besoin de ça à ce moment là.

Allez, file!! encore une fois, beaucoup de mal à imprimer un rythme, la route est très cassante, revetement et relief. A Villemoisan, je cale... Tout à gauche, zig zags... et hop, comme une bonne excuse pour faire un pause, le cimetière ou je remplis mes bidons. Il est 7h, je ne fais pas de bruit en ouvrant et fermant la grille pour ne pas réveiller les locataires...

Je repars, envie de café/croissant!!! Bon je vais jusqu'au Loroux Beconnais... et puis là... hop jusqu'à Vern ou je finis par m'arreter... Pain choco et... éclair à la pistache. Autant le pain choco était insipide, autant l'éclair était diablement bon!!! Je me retrouve sur des routes que je connais bien. Cette pause ma fait beaucoup de bien. A la sortie de Vern, après 2/3 kms, je remets la plaque!!! et là je mets la mobylette en route. Exalté par le kilométrage qui faiblit, dopé par cette patisserie diabolique, je fais fi des faux plats, je roule!!! J'aperçois deux vélos au loin et je reprends du temps sur eux. A Segré, je prends centre ville, eux partent à droite. Je les retrouve à la sortie de Segré. Eux aussi vont à Laval, mais sont au bout du rouleau... alors que moi j'ai droit à une deuxième vie.

On roule un moment ensemble, je m'arrete pour enlever jambières, gants et chasuble. Je les rejoins un peu plus loin. On papote un peu, on passe par Peuton. Juste à côté de Simplé, bien connu pour son grand prix des 7 nains! Les routes sont vallonnées, c'est des endroits que j'aime bien, mais je préfère filer et rouler à mon rythme. A Peuton, je file vers Laval, bras posés sur les prolongateurs... Il y a juste la côté de Nuillé le Vicoin qui freinera mon avancée.

J'arrive à Laval à 11h25 soit 29h25 après mon départ.

Brevet de 600 validé!!!!

Yapluka... rentrer à la maison... 15 kms? C'est l'affaire de... 22 minutes comme d'hab. Non allez, 25... nan 30... finalement ce sera 40minutes. La côte de St Jean qui brusquement est redevenue col hors catégorie, les faux plats à 1% eux sont à 10%. Passé le château d'Orange, je bascule vers Andouillé les bouses... vent arrière... roule ma poule. Arrêt à la boulangerie... envie d'un autre éclair pistache, mais …. Vern est un peu loin! Allez... on va faire simple : un Paris Brest😉

 

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En lisant cette longue aventure en vélo, je revis des sensations de périples plus modestes de 300kms : les rythmes selle/pause, les moments de forme, de fatigue extrême, la faim et le réconfort des belles collations, le sentiment de voir s'égréner sur son vélo le rythme de la journée, puis de la nuit, l'espoir et le jus qui revient un peu quand on s'approche de la fin, et bien d'autres choses encore. Merci Olivier pour ce récit qui m'a rappelé de bons souvenirs.

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Bonjour Eric, je suis passé pas loin de chez toi...

120 kms... le rythme n'est pas le meme, meme si sur le vélo j'ai 26,65 de moyenne (environ 250 seul, le reste en groupe)

Faut compter au moins 4 h d'arret, je n'ai pas fait la moyenne finale mais ça doit faire du 20 de moyenne ce qui n'est pas exceptionnel... Mais le resto m'a fait du bien meme si j'ai pas gardé tout le repas, et la pause de 2h à Clisson était impérative. Après on perd pas mal de temps ici et là, on se perd (à st Florent le Vieil j'ai cherché la poste dans la partie haute du village... qui était en bas sur ma route!!)

Après, tu as Paris Brest Paris et d'autres brevets de ce type qui font 1200. Et puis les ultras comme le REV où les vitesses des premiers sont démentielles pour moi! ((hier le premier termine en 23h30, il a roulé seul)

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oui, c'est des repères qu'on se donne aussi en route. 1/4, 1/3, 1/2... et puis à 60kms de la fin... ben 60 bornes, en 1h45 c'est plié... non zut... aujourd'hui faudra 3h!!! faut un peu de patience. Pour certains ces 60kms ont été un calvaire. Pour moi non, psychologiquement, tu sais que c'est bientot fini...

Bon j'en dis pas plus, tu verras, le jour où tu mettras le pied dedans... 😉

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C'est drôle que tu arrives a faire les coursettes de 60 bornes autant que les longs brevets comme ça. Avant de courir, j'avais essayé les longues distances, attiré que j'étais par des récits comme le tien, pleins de lyrisme.

Et puis, une fois là-dedans, j'ai découvert l'ennui, la lutte contre le sommeil, le sentiment d'être glauque tout le temps. Et ça m'a lâché au 400. J'ai fini, mais je n'y suis plus retourné. C'est un peu une aventure intérieure, mais passé 250 bornes, je trouve que l'aventure tourne au vide. D'ailleurs, dans ton récit, c'est vivant jusqu'a ce que tu décides de dormir. J'ai du mal à ressentir, à comprendre l'après... comme si ça se passait dans un brouillard ou le temps s'efface.

Bon, je ne vais par faire que critiquer. Bravo ! En plus la moyenne est tout à fait respectable.

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Je n'ai pas couru cette année. Je l'ai fait l'année dernière mais quand tu cours le dimanche... tu peux pas avoir fait 150 ou 200kms la veille... donc j'avais moins de kms avant le REV... J'ai pêté le feu pendant 200 bornes avant de m'éteindre.

 

Ce week end, j'ai eu un coup de mou quand je me suis retrouvé tout seul après Noirmoutier. Je savais que ça allait être long, c'est une portion plate, et à 7/8, on pouvait envoyer et maintenir une moyenne correct sans trop taper dedans. Là, je me retrouve tout seul, je sais que ce coup ci je ne reviendrai pas sur les premiers et je ne sais pas quand arriveront les suivants. ensuite, le coup de mou un peu avant Rocheservière... puis vomissement... des signes... j'ai préféré m'arreter. Il est vrai qu'ensuite, j'ai eu du mal à retrouver un rythme correct. Gros contraste aussi, entre les routes bien lisses en Vendée et Loire Atlantique (et pas trop pentues pour les portions empruntées). Là on taille au travers, des revetements bien granuleux, abimés en plus... et du vallonné. Mais le retour n'a pas été si mal que ça. A aucun moment je n'ai eu envie d'abandonner (c'est pas une course pourtant donc pas d'enjeu) et entre le frangin à La Garnache, les parents à 15kms de Talmont, les tantes à la Bruffière, j'avais de quoi aller me réfugier au chaud. Quand les mayennais m'ont demandé si j'avais quelqu'un à appeler pour venir me chercher, j'ai dit non. Personne à appeler, et surtout pas besoin.

Je pense qu'il faut écouter son corps... et sentir quand on peut le pousser un peu encore... et quand il faut vraiment s'arreter...

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Complètement d'accord. Il y a deux ans, l'idée de longue distance a germé pendant l'automne et surtout l'hiver avec les ptites graines semées ici et là sur le forum...

J'ai fait une sortie de quasi 200 bornes pour la première fois en allant vers les Alpes Mancelles mais pas dépassé 200 (en février je crois), franchi les 260 en mars... puis en avril, une nuit dehors direction St Malo sous la plein lune... puis 330 et 250 à la pentecote... et donc ce serait le 600 sur le REV...

Se fixer un but est primordial. J'avais pensé faire des boucles de 100 bornes autour de chez moi pour faciliter la logistique (fringues, bouffe???) et je me dis que non... c'est pas la bonne solution... ce serait trop facile de ne pas repartir...

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oui, le problème c'est que le calendrier n'est pas très étoffé le samedi. Pendant l'hiver je faisais les sorties club et on tapait parfois bien dedans avec les gars de la nouvelle DN3. Si bien que j'avais parfois du mal à suivre le lendemain. Les Alpes Mancelles, c'est le top (enfin sans avoir à faire trop de bornes, la suisse normande aussi.

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Je vois bien ce que tu veux dire, sur la possibilité de pousser son corps. Et en même temps, je ne crois pas qu'on soit en danger dans ce genre de chose. Sauf, en raison d'un éventuel manque de vigilance lié au sommeil. Mais bon, ce n'est pas grave. J'ai dormi quelques minutes entre deux rangs de vigne, et puis je suis reparti. Mais il y a bien longtemps que je n'avais plus de plaisir.

Ce n'est pas violent. C'est juste désagréable très longtemps... Pas de faire du vélo, mais de manquer de sommeil, de se sentir sale, de se demander ce qu'on fait là... C'est drôle, je n'ai trouvé que des gens qui aiment. Jamais personne ne m'a dit, c'est long, ennuyeux... Je ne critique pas, hein, mais je n'ai toujours pas compris... ou ressenti. Mais vraiment, je suis toujours étonné de cette unanimité dans le plaisir de la longue distance. Peut-être que ceux qui n'ont pas aimé ont honte...

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Ce que tu ressens je l'ai ressenti l'année dernière à 3 semaines du REV... sortie prévue de 400 bornes, mais gros coup de chaud dans la journée... et je suis rentré en stop. J'étais vidé, les jambes tournaient encore un peu (pas vite!!) mais moi je n'y étais plus dans ma tete. Comme tu le dis, je n'étais pas en danger, mais plus l'envie.

dimanche matin, j'avais besoin de fermer les yeux 30 min, bon un peu plus meme, j'ai préféré m'arreter et me laisser faire. Par contre, en ce qui concerne le "plaisir", il y a des moments de doute, de lassitude, mais au final, c'est pas ce que je retiens... Tu vois, se mettre en mode contre la mode par équipe à 23h, loupiotes allumées, c'est top!! Rouler avec des mecs que tu ne connais pas, sans se faire la guerre, sans qu'un d'eux viennent "monnayer" une victoire en pass D3, sans refuser de relais, qui t'attendent, que tu vas aider à rentrer si besoin... ce sont de bons souvenirs. Par contre, des mecs qui n'ont pas aimé... j'en connais... le brevet de 400 au départ de Mayenne il y a un mois, météo catastrophique... donc galère... mais ils sont revenus sur le 600😉

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"En fait, une sortie de 150 kilomètres, c'est se taper un 1/4 de Leboeuf "

Ouais, on peut le voir comme cela, Guillaume ... mais à ce compte, la fameuse côte de Saint-Jean (qui ramenait l'ami Olivier chez lui), passée brutalement de 4 à 10% selon l'auteur (!), est devenue, ipso facto, une belle côte de Boeuf ... bon, compris, je sors !   😉

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