Michel ROTH Posté le 14 avril 2014 Share Posté le 14 avril 2014 Il y a un siècle, alors que le dérailleur n'existait pas, comment les coureurs du Tour de France changeaient-ils de développement avant de monter un col ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick VANDAMME Posté le 14 avril 2014 Share Posté le 14 avril 2014 Je croix qu'ils retournaient la roue Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 14 avril 2014 Auteur Share Posté le 14 avril 2014 Bravo. C'est exact. Il y avait un pignon de chaque côté de la roue arrière. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bertrand REMY Posté le 14 avril 2014 Share Posté le 14 avril 2014 quel braquet a l'epoque? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Roch CHARTOIRE Posté le 14 avril 2014 Share Posté le 14 avril 2014 A l'époque, les étapes étaient interminables, souvent plus de 400Km. Mais si bien sûr c'était pas tout plat, le parcours n'empruntait pas de grands cols. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guy ARNOSTE Posté le 14 avril 2014 Share Posté le 14 avril 2014 Petite précision technico-historique, le dérailleur existait bien (prototypes dès 1869, premier brevet déposé en 1895) mais a été longtemps interdit sur le Tour (jusqu'en 1937 je crois).Il était par contre utilisé très par les cyclotouristes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick VANDAMME Posté le 14 avril 2014 Share Posté le 14 avril 2014 Salut JoachimCa pourrait t'intéresserhttp://www.letour.com/le-tour/2012/docs/Historique-VERSION_INTEGRALE-fr.pdfSportivement Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Adonis LEJUMEAU Posté le 14 avril 2014 Share Posté le 14 avril 2014 Chers amis,Sur les sujets graves, me voilà de retour sur le forum!Et avec un peu de patience, vous pourrez bientôt lire mon dernier ouvrage "quand un Stéphanois déclara la guerre au Tour de France", qui relate la bataille épique que livra Paul de Vivie, alias Vélocio, qui n'a eu de cesse de titiller Henri Desgranges, hostile aux cols et aux dérailleurs.En effet, il y avait à l'époque une opposition entre les cyclotouristes (qui dans l'esprit d'un Vélocio étaient en fait les vrais pionniers des cyclosportifs de ce forum!!) qui passaient partout avec leurs dérailleurs de la première génération (le Chemineau, notamment) et les professionnels, qui refusaient tout progrès. Ils en firent les frais en 1902 lorsque les cyclotouristes les défiaient entre Perpignan et Biarritz par tous les grands cols des Pyrénées, dont le Tourmalet. Ayant été ridiculisés par les amateurs qui montaient sur leur vélos polymultipliés, les cols que les pros faisaient à pied en poussant leur vélos "monos", Desgranges voulu les venger l'année suivante en créant le Tour de France, avec de longues étapes quasiment plates (si on exclu celle de Lyon-Marseille par Saint-Etienne et le col de la République).Chevauchant des machines a pignon fixe, il faut savoir qu'en fait les suiveurs avaient dans leurs voitures des machines de rechange à pignon fixe également, que les coureurs échangeaient dans les côtes pour maintenir l'illusion qu'ils pouvaient passer sur tous les terrains avec le même développement ce qui était naturellement faux. De ce fait les développements étaient variables, mais les gros plateaux dépassaient rarement les 50 dents et le petit pignon était souvent le 14.Dit autrement, rien n'aurait empêché sur le plan technique que les tous premiers Tour de France soient montagneux et que les coureurs aient des vélos légers (10 kilos déjà à l'époque !) dotés de dérailleurs adaptés, c'est juste qu'il y avait un gros problème de "philosophie" entre les pros et les cyclos et je ne vous parle même pas de la concurrence commerciale entre Le Vélo de Pierre Giffard et l'Auto de Henri Desgranges... a suivre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain CORMARY Posté le 14 avril 2014 Share Posté le 14 avril 2014 Bonjour Adonis.Peut-être que ce n'était pas les coureurs qui étaient hostiles au dérailleur, mais les gens qui faisaient les règlements ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claude CARRIES Posté le 14 avril 2014 Share Posté le 14 avril 2014 c est depuis que le monde est monde:tu as les progressistes et les conservateurs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pascal LUITEL Posté le 14 avril 2014 Share Posté le 14 avril 2014 précisons qu'entre chaque étape de 400 bornes ils avaient entre 5 et 7 jours de repos il me semble. tout du moins pour les premiers arrivés :-D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 15 avril 2014 Auteur Share Posté le 15 avril 2014 Cela corrobore bien ce que j'ai trouvé sur wikipédia à propos de l'histoire du dérailleur.https://fr.wikipedia.org/wiki/DérailleurOn y lit que:- le premier prototype daterait de 1869- Le dérailleur ne fut autorisé sur le TDF qu'en 1937.- Il fut néanmoins expérimenté sur le TDF 1912, lors du franchissement des cols des Alpes, par le Stéphanois Joanny Panel sur son vélo "Le Chemineau", puis interdit ensuite par Henri DesgrangeQuant aux braquets utilisés, je l'ignore. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Adonis LEJUMEAU Posté le 17 avril 2014 Share Posté le 17 avril 2014 Me revoilà sur le sujet pour vous dire que les coureurs des premiers Tour de France changeaient de machines a pignon fixe au gré du profil des étapes et leurs braquets allaient de 2, 80 m pour gravir le col de la République ou le Ballon d'Alsace ou encore la côte de Laffrey, jusqu'à 8 mètres pour les portions plates ou descendantes.Quant à l'usage de vélos "polymultipliés" (avec dérailleurs ou tout système de changement de braquet), il a été possible dès le Tour 1904 avec la catégorie des coureurs, dont les machines étaient "poinconnées", à savoir qu'ils ne pouvaient pas en changer (c'était une sorte de catégorie des indépendants, distincte des professionnels financés par les firmes cyclistes.C'est le cas du coureur stéphanois Paret, membre de l'école stéphanoises de cyclisme (créée par Vélocio) qui en 1904 et à plus de 50 ans a terminé 19ème du classement général avec une machine dotée de deux chaines. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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