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Qui roule sans compteur


Invité

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Bonsoir Eric,

Plus de compteur pour moi non plus mais un cardio/GPS. Je me sers surtout du chronomètre et des alarmes pour faire des entraînements programmés type fractionné 1'/1' ou bosses chronométrées. La vitesse je la constate à l'arrivée sur le PC.

Pour l'efficacité entre le plat et le vallonné je ne suis pas complètement d'accord: sur un circuit plat, même si l'intensité de l'effort est moins élevée, tu es constamment en prise, un circuit avec des bosses permet de monter plus haut en intensité mais les descentes permettent de récupérer, l'effort est différent et complémentaire.

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sur deux vélos, je n'ai pas de compteur...et donc forcément je suis en train de chercher un produit que je pourrais utiliser sur les deux vélos, voire même sur les trois.

Donc polar par exemple, après y a plétore dans le choix.

Mais j'ai envie d'en avoir un malgré tout, au moins pour les kilomètres.

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le radar péda annonce souvent  une vitesse superieure  a mon gps de 1 ou 2km /H ? je m amuse souvent a sprinter quand j en vois un

cela fait 2semaines que mon gps est parti en retour sav , je me sent un peu tout nu , je ne sais plus comment je roule ;le feeling pour moi n est pas top , je rentre non fatigué de mes sorties sauf quand je roule en groupe

salut

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Pour moi c'est radical, si jamais je me retrouvais sans compteur je serais capable d'annuler ma sortie vélo rien que pour ça 😆

Je crois me souvenir que ça m'était arrivé plus jeune (plus de pile ou autre panne -> sortie annulée).

Bon maintenant au pire il suffit d'un téléphone avec strava et zou!

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Je ne crache pas sur la technologie, et si des gens aiment ça ou jugent qu'ils en ont besoin, pourquoi pas ? Chacun son truc, après tout.

J'ai quand même remarqué plusieurs choses...

Un cardio, par exemple. J'en ai un depuis quelques années, je l'ai utilisé un peu et puis basta ! Je n'avais plus besoin de le consulter pour savoir où j'en étais. Qu'on roule à 25 ou à 35 de moyenne, notre corps nous renseigne. Et pour atteindre les 26 ou 36 sur le même parcours, il faut "taper dedans" et se mettre dans le rouge ou à la limite de temps en temps. Notre corps nous le dit si on a appris à l'écouter.

Un GPS ? J'en ai un pour la voiture, mais je ne l'utilise presque jamais. C'est parfois utile quand je cherche une adresse dans une ville que je ne connais pas, mais à part ça... Faites l'expérience : demandez à cet engin de vous conduire à un endroit où vous pourriez aller sans son aide. Il va vite vous enquiquiner !

Et quand on parle avec des gens et qu'on leur demande "par où t'es venu ?", ils répondent "je ne sais pas, j'ai suivi le GPS". J'habite pas loin de l'aéroport de Charleroi et beaucoup de travaux d'infrastructure ont été réalisés. Je vois des automobilistes faire des trucs aberrants et dangereux parce qu'ils regardent et écoutent leur GPS et que ce GPS est paumé parce qu'il y a de nouvelles routes, de nouveaux ronds-points. Ces gens n'ont pas mis à jour la cartographie et se demandent ce que fait leur engin électronique au lieu de lever les yeux et de regarder les beaux panneaux indicateurs tout neufs !

Un capteur de cadence de pédalage ? Oui, c'est peut-être chouette et celui qui veut ça n'a pas de raison de s'en priver, mais de nouveau, avec un peu d'habitude, on sent très bien à quelle cadence on pédale.

Alors, en fin de compte, je ne prétends pas que cette modernité n'est pas bonne ou utile, mais quand on se repose trop là-dessus, on néglige nos compétences naturelles : instinct, sens de l'orientation, écoute des sensations physiques...

Le seul truc dont je me passe difficilement, c'est du compteur kilométrique. Évidemment, je pourrais calculer en fin de parcours avec la carte (à condition de me souvenir de toutes les routes empruntées), mais c'est fastidieux !

Quand j'étais gamin, je n'avais que ça sur mon vélo : un totalisateur kilométrique. Un petit machin avec une roulette dentée, enfilé au moyeu, et sur lequel venait faire "tic-tic" un bout de laiton attaché à un rayon. Même principe que l'aimant d'aujourd'hui, mais que du mécanique. C'était il y a bien longtemps... 

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Je ne pourrai pas sortir sans mon compteur que ça soit à vélo,à la marche ou en CAP .Je suis très calculateur,j'adore les chiffres pour pouvoir faire des comparaisons avec les autres,mais surtout avec moi-même en allant dans mes "archives" .J'ai une obsession,de trouver toujours le meilleur rapport-qualité-prix,au point d'ennuyer mon entourage...et je les comprends:c'est une maladie que j'essaye de corriger car c'est usant à la longue .

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Le compteur a fait beaucoup de tord au cyclotourisme, avec ces cyclos qui ont l'oeil vissé sur la moyenne et ne savent même plus par où ils passent. Catastrophe si on roule 1km/h moins vite!

Pour le kilométrage, je peux te dessiner n'importe quel parcours dans ma région au kilomètre près, tellement je la connais. Mais ça m'est utile dans mes sorties au delà, bien qu'ayant préparé le parcours, j'ai rarement une grande différence.

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Moi fan des chiffres et autres statistiques en tout genre !

 

Il est cependant vrai qu'avec l'habitude je peut deviner ma vitesse a +/- 2km/h et mon kilométrage !

Un peu trop tendance quand même a avoir les yeux sur le compteur : cadence / FC / vitesse / pente...

 

Je passe en plus une bonne demi heure après les sorties a analyser les chiffres de la sortie et les comparer avec d'autres !

 

Pour l'autre débat bah j'en sais rien y a pas de plat chez moi !

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