Louis THIRIOT Posté le 6 février 2014 Posté le 6 février 2014 Bonsoir à tous,Nous avons tous eu des parcours différents,mais nous sommes tous des passionnés de sport .Il serait intéressant pour nous tous de connaßtre le plus bel exploit de chacun de nous .Qui commence ?
Olivier LEBOEUF Posté le 6 février 2014 Posté le 6 février 2014 Bonsoir Louis, Exploit est un grand mot en ce qui me concerne. Donc pour moi je parlerais plutÎt de satisfaction personnelle. Et en vélo, c'est incontestablement d'avoir bouclé mon REV 2012. Je ne suis pas cycliste au départ, et en 1 an et demi je m'y suis mis de maniÚre un peu plus intensive (je pense avoir fait autant de bornes en 1 an et demi que les 10 années précédentes!)Et ma plus grosse déception... je l'ai partagée sur le REV 2013 (non non les autres, c'est pas ce que vous pensez!!!) et un cuisant échec!!!
Bernard MOREAU Posté le 6 février 2014 Posté le 6 février 2014 Salut Louis,L'an dernier nous avions eu un fil un peu similairehttp://www.velo101.com/forum/voirsujet/votre-plus-beau-defit--19509/Avec fÎt d'ortograf dans le titre et tout.Sinon, en termes absolus et non plus relatifs (comme dans "mon plus beau défi"), je ne sais pas trop comment juger. Mais c'est sans doute mon unique victoire en "toutes".140 bornes d'échappée, d'abord à 5, puis 4, puis 3, puis 2 (celui-là j'ai voulu le garder avec moi pour souffler une fois de temps en temps, mais il était cuit) et pour finir plus de 70 km tout seul. Quand je me suis retrouvé seul je n'aurais pas parié 1 kopeck sur mes chances d'aller au bout, j'avais 1'30 d'avance sur le peloton (j'ai fini avec 3'30, ils ont cédé dans les 20 derniers km).Mais je pense à un autre défi en octobre prochain, faut que je le laisse mûrir.
Jean-Pierre FOURNIER PostĂ© le 6 fĂ©vrier 2014 PostĂ© le 6 fĂ©vrier 2014 je ne fais que repondre a la question mais avec une certaine fiertĂ© , je ne referais certainement plus aussi bien dans le vĂ©lo que j ai repris il y a 2ans aprĂšs interruption de plus de trente ans...mon plus beau: champion du nationnal France en 2001 en pav (planche a voile)catĂ©  raceboard Martigues2Ăšme en 200018 Ăšme au monde en pologne ostia3Ăšme ,championnat europe 2007 Bandolparticipation a de nombreux nationnal a brest aux croco de l Elorn ;de tres bons souvenirs de ce club vivant dynamique et pour ses soirĂ©es dantesqueset classĂ©e longtemps dans les 20 premiers France raceboardmaintenant c est le vĂ©lo ou je m engage a fond , la mĂȘme tĂ©nacitĂ© et ou je m 'accroche dĂ©jĂ pas mal, ma dĂ©ception, ne pas avoir une deuxiĂšme vie
Michel BONNET PostĂ© le 6 fĂ©vrier 2014 PostĂ© le 6 fĂ©vrier 2014 pas un exploit mais un dĂ©fi personnel, en Janvier 2003 j'ai Ă©tĂ© opĂ©rĂ© d'un genou (ostĂ©otomie avec greffe ) et je me suis mis en tĂȘte pour me motiver en rééducation de faire l'Ă©tape du tour Pau-Bayonne au mois de Juillet avec les cols de Bagargui et Burdincurrucheta entre autres. Objectif rĂ©ussi !!!
Philippe COCHARD Posté le 6 février 2014 Posté le 6 février 2014 pour ma part,avoir fait 356 sauts en parachute sans m etre jamais reellement blessé,et continuer en parapente
Philippe COCHARD PostĂ© le 6 fĂ©vrier 2014 PostĂ© le 6 fĂ©vrier 2014 en ce qui concerne le velo,me taper mon circuit de 70 km sans problemes,alors qu a ma reprise du velo en aout 2013,j ai mis pied a terre a la 1ere bosse, et aussi avoir arretĂ© de fumerđ
Michel DUSUN PostĂ© le 6 fĂ©vrier 2014 PostĂ© le 6 fĂ©vrier 2014 L'enchaĂźnement col de Jambaz, la Ramaz, Joux Plane puis Morzine-Avoriaz vers l'Ăąge de 20 ans avec Ă peine 1500 km de plat dans les jambes et un petit braquet de...42x23. La derniĂšre montĂ©e a Ă©tĂ©...mĂ©morable.đJ'ai fait des parcours plus durs depuis, Ă la diffĂ©rence prĂȘt que je m'Ă©tais entraĂźnĂ© avant...
Bernard MOREAU PostĂ© le 7 fĂ©vrier 2014 PostĂ© le 7 fĂ©vrier 2014 A ta demande Louis, je reposte ce que j'avais Ă©crit sur cet autre fil de discussion que j'ai Ă©voquĂ© plus haut.C'Ă©tait Ă une autre Ă©poque, je ne pouvais m'entraĂźner que le samedi ou le dimanche, plus qq km par-ci par-lĂ pour amener ma fille Ă vĂ©lo Ă la garderie ou au toubib.J'avais environ 35 ans et je ne faisais pas de courses parce que les dĂ©placements Ă©taient trop longs (USA).J'avais quand mĂȘme profitĂ© d'une pro-am Ă proximitĂ© pour faire du rythme, un vire-vire de 70 km et j'avais perdu 1 tour. Les organisateurs m'enjoignaient de descendre, moi qui ne courais jamais. Je ne gĂȘnais personne et le peloton n'Ă©tait pas si important. Je suis donc restĂ© dans le peloton sans les Ă©couter (quand mĂȘme pas essayĂ© de m'Ă©chapper  ni de faire le sprint final )Bon j'ai eu le droit Ă 2 mois de suspension. Mais c'est hors sujet.Quelque temps avant, un collĂšgue au boulot m'ayant demandĂ© quelle distance je pourrais couvrir en 24 h, je lui avais rĂ©pondu que comme je n'avais jamais essayĂ© je n'en savais rien. Mais l'idĂ©e d'un tel  dĂ©fi avait commencĂ© Ă me trotter dans la tĂȘte et je me suis mis Ă chercher dans le calendrier des courses. De toute façon je ne pouvais pas faire 500 bornes toutes les semaines pour aller courir Ă New-York, en Pennsylvanie ou en Caroline du nord.J'ai trouvĂ© 1 clm de 24 h dans l'Ă©tat de New-York, Ă Onondaga, fin juillet. Je m'entraĂźnais donc 1 fois par semaine sur 100-150 km, plus qq km avec ma fille derriĂšre et enfin une belle sortie de 270 km 1 semaine avant la course. Plus une sortie de nuit de 2 heures avec le pote que j'avais convaincu de venir faire la course, ça c'Ă©tait la mise en condition psychologique, ça me permettait de m'imaginer ce que ça reprĂ©senterait de rouler toute la nuit.Nous avons aussi trouvĂ© un volontaire, salut Tiger, pour nous passer le ravito.J'avais dĂ» accumuler ds les 2700 km au total. C'est lĂ qu'y a eu la cata : l'administration de mon appart. a dĂ©cidĂ© d'y installer la clim centralisĂ©e ! ObligĂ© de bouger et rebouger les meubles en rentrant le soir en plus de tout le reste, donc pas assez de sommeil.Mais bon, le vendredi j'ai quand mĂȘme prĂ©parĂ© la bouffe pour 2 : pilons de poulet, sandwichs, etc.Le dĂ©part Ă©tait Ă 600 km de chez moi.On est donc parti Ă 2 le vendredi pour arriver Ă la nuit. On a retrouvĂ© "Tiger" sur place. Le 1er dĂ©part Ă©tait Ă 12h, mn par mn. Je suis parti Ă 12h30.Je ne vous raconte pas ma course, ça prendrait trop longtemps : la nuit je me suis endormi 2 fois, rĂ©veillĂ© par les secousses sur les bas cĂŽtĂ©s, j'ai eu qq hallucinations aussi pendant la nuit. Au petit matin on m'annonce que j'Ă©tais 3Ăšme mais loin des 2 premiers. Donc j'assure.Puis vers 11h on m'annonce que vĂ©rification faite je suis 3Ăšme, mais presque Ă Ă©galitĂ© avec le 2Ăšme et pas si loin du 1er.Alors lĂ je me dĂ©fonce, c'est ss doute ds la 24 Ăšme heure que j'ai couvert le plus de km. Finalement je finis 2Ăšme, nettement devant le 3Ăšme qui s'est Ă©croulĂ© sur la fin. A seulement 4 ou 5 km du 1er. Si on sait que j'avais perdu 2-3 km sur une erreur de parcours ...ContrĂŽle anti-dopage, le seul de ma vie, il m'a fallu un temps fou pour arriver Ă pisser. Le vainqueur et moi nous battions le record des 24 h des Etats-unis : 682 km officiels pour moi. 687 pour lui je crois.J'Ă©tais battu, mais comme je n'avais aucun repĂšre, aucune idĂ©e de ce que je pouvais rĂ©aliser et mĂȘme pas 3 000 km ds les jambes, je pense que j'ai fait cette fois la plus belle perf (relative) de ma vie de cycliste.J'avais relevĂ© mon dĂ©fi. Mon petit trophĂ©e de 2Ăšme a vraiment bcp de valeur pour moi.Je n'ai jamais eu l'occasion de rĂ©essayer 24 h sur le plat dans de meilleures conditions.AprĂšs le plus dur restait Ă faire : conduire les 600 km de retour. Comme j'avais un vieux dĂ©bris comme vĂ©hicule, je ne voulais pas le confier Ă mon acolyte qui lui avait abandonnĂ© aprĂšs 5h et n'Ă©tait donc pas trĂšs fatiguĂ©. Je suis arrivĂ© Ă l'aube le lundi matin.Il m'a fallu une semaine pour pouvoir m'asseoir correctement : il me manquait plus de 20 centimĂštres carrĂ©s de peau Ă la fesse droite (quand le parcours est plat, on ne change pas de position) mais je n'avais rien senti pendant la course! Â
Georges MAILLET PostĂ© le 7 fĂ©vrier 2014 PostĂ© le 7 fĂ©vrier 2014 "L'enchaĂźnement col de Jambaz, la Ramaz, Joux Plane puis Morzine-Avoriaz vers l'Ăąge de 20 ans avec Ă peine 1500 km de plat dans les jambes et un petit braquet de...42x23. La derniĂšre montĂ©e a Ă©tĂ©...mĂ©morable."Je suppose, Michel, que tu as appris, depuis, qu'Ă l'Ăąge de 20 ans, on peut tout se permettre - ou presque ... đ
Olivier LEBOEUF Posté le 7 février 2014 Posté le 7 février 2014 "bcp de valeur pour moi"Bravo à toi, j'aime bien ces défis hors norme!Ce qui est sur, c'est que la notion d'exploit, de performance reste trÚs subjective. A chacun son Everest comme on dit. Ce qui est dur pour moi ne l'est pas pour toi, et inversement. Les émotions que vont te procurer une descente de l'IsÚre en raft ne seront pas les memes que pour moi (perso, ça me ferait ni chaud ni froid). Et pour prendre l'exemple un peu plus haut de la planche à voile, en faire une heure sans remonter ma voile tout le temps serait un exploit pour moi...
Ivan FOUQUET1639476466 Posté le 7 février 2014 Posté le 7 février 2014 Etre à l'heure au boulot ce matin
RĂ©my FAURE1639476388 PostĂ© le 7 fĂ©vrier 2014 PostĂ© le 7 fĂ©vrier 2014 Finalement une belle carriĂšre jojo......đQue de souvenirs....đ
Philippe COCHARD Posté le 7 février 2014 Posté le 7 février 2014 c est clair,il faut avoir de la volonté pour ne pas lacher le morceau...je dis RESPECT
Christian GILLON PostĂ© le 7 fĂ©vrier 2014 PostĂ© le 7 fĂ©vrier 2014 La notion d'exploit est, je le pense, forcĂ©ment personnelle et subjective.Ce que je considĂšre comme un exploit ferait rire plus d'un des visiteurs du forum qui me regarderait avec mĂ©pris.L'exploit commence quand on se lance dans quelque chose qu'e l'on pense ne pas ĂȘtre capable de faire, tout en sachant qu'on a une chance d'y arriver, sinon on resterait chez soi.... c'est un peu paradoxal, mais je ne suis que cycliste et pas philosophe!L'exploit, sans compĂ©tition, ni chronomĂštre, ça peut ĂȘtre une petite victoire ordinaire....Un jour ma femme me dit "j'ai une amie dont le mari fait du vĂ©lo, vous devriez essayer de faire une sortie ensemble". AprĂšs tout pourquoi pas....Me voilĂ parti avec un inconnu direction la Bonnette. une heure et demie de route pour arriver au pied du col nous permet de faire connaissance. dĂ©marrage Ă Isola Village, on s'observe et on se jauge pendant l'approche jusqu'au pied du col. Je ne veux pas passer pour un clampin devant "l'Ă©tranger" (je sais c'est %@!? comme rĂ©action, mais je vous l'ai dit je ne suis pas bien malin: je suis cycliste) nous avons Ă peu prĂ©s le mĂȘme age et gabarit, ça me rassure un peuAprĂšs St Etienne de TinĂ©e ça commence Ă monter. je veux passer sur mon triple plateau pour assurer une montĂ©e sereine. Catastrophe! la manette de dĂ©railleur est coincĂ©e et fuse obstinĂ©ment de quitter le plateau u milieuJe vais devoir me faire la montĂ©e en 39x25 (je vous avais prĂ©venu que mes exploits n'avaient rien d'exceptionnel)Je me dis que je ne vais jamais y arriver, que sans mon triple c'est mort! Mais il y a l'autre...Alors je serre les dents et appuie sur les pĂ©dales une aprĂšs l'autre, et ça grimpe tout doucement....Je vous la fait courte. Je suis arrivĂ© en haut avec 10 minutes d'avance sur mon "concurrent", l'impression d'avoir gagnĂ© une Ă©tape de montagne du Tour.Je sais que c'est ridicule et que plus d'un vont se demander ce que ça vient faire dans ce post.C'est juste pour dĂ©montrer que les "exploits" ça peut arriver au quotidien et que c'est dans notre tĂȘte (et avec nos mollets) qu'on les apprĂ©cie.Au fait, je n'ai plus jamais Ă©tĂ© contactĂ© par mon "Poulidor" pour rouler ensemble, il a du ĂȘtre dĂ©goutĂ© par mon "exploit"  đ
Philippe COCHARD PostĂ© le 7 fĂ©vrier 2014 PostĂ© le 7 fĂ©vrier 2014 L'exploit commence quand on se lance dans quelque chose qu'e l'on pense ne pas ĂȘtre capable de faire, tout en sachant qu'on a une chance d'y arriver, sinon on resterait chez soi....JOLIđ
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