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Di Luca


Jean-charles PERRIER

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"mettre le moteur dans le rouge trop souvent grâce a des produits peut aussi conduire a un serrage prématuré du moteur en question."

C'est sur, mais là encore, cela va dépendre du moteur et de ça cylindrée. On remarque d'ailleurs que certains coursiers marchent un an ou deux puis "s'en vont" (disons que le moteur et grippé). Sur eux le dopage aura 'peut-être des conséquences. Mais ils ont du mal évaluer leur possibilité de performance.

Sur le lien (que j'ai pas lu) doit etre question du cardio a Theunisse. Peut on réellement faire le rapport avec le sport plus le dopage.

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Ce que je veux dire , c'est que tous les coursiers sont de niveaux differents , que certains vont trop loin dans le dopage,et que d'autres n'ont pas ces besoins.

Tes 2 exmples sont tout a fait réels, mais sont liés a une époque ou l'amphétamine regnait dans les pelotons. Ca n'est pas du dopage ça mais du "droguage". Cet etat d'euphorie, n'augmentait pas la perf, mais la rendait plus facile. C'est vrai la drogue ca mène a la mort, mais pas besoin de faire du vélo pour ca.

Pour augmenter ces capacités, de toutes manières, il faut depasser la douleur physique. C'est le but d'un entrainement fractionné (j'appelle ca de l'arache gueule) et ceux qui n'arrivent pas a y rester dans cette douleur , et même a l'eau, il ne progressent pas. C'est là que les soins interviennent et qu'un dopage raisonné peut avoir un avantage sur le naturel boosté a bloc.

C'est ma vérité et mon ressenti, ni plus ni moins. Je peux me tromper et dans ce cas ....mentir.

 

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L'amphet la dope de papy, d'accord avec toi, mais faut vivre avec son temps. Alors si tu as du mal a faire le distinguo entre dopage d'aujourd'hui et drogue, la discussion est terminé parce que c'est ça que j'essaie de mettre en évidence.

Le pot belge c'est rien d(autre que de la drogue et sa composition (je ne la connais pas), ca m'étonnerait qu'elle contienne des molecules pour un rééquilibrage suite a une dépense d'énergie. Là pas de dépendance. Si comme de bien entendu, on parle toujours de dopage intelligent comme le prone Di Luca.

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Tu crois que quand tu as monté 3 ou4 cols de 1ere cat dans la journée ton taux d'hématocrite est resté le même a la fin de la journée. Une petite transfusion ou le traitement d'epo en cours, pour le remettre au même taux (normal) et la récup est déjà faite....et demain sera un autre jour...tout neuf.

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 pendant le tour lors d'une étape de montagne s'ils devaient monter le 3ème col a 15 ou 16 km/h en étant propre je dis respect, alors que la même accension à 25 km/h avec une charge nucléaire dans le cul me laisse complètement indifférent

En effet, moi non plus, je n'arrive plus à y croire. Je pense, d'ailleurs, que c'est ce qui nuit tant à la crédibilité du cyclisme professionnel. Si les fanatiques des vedettes du vélo ne veulent pas perdre leur rêve, cela les concerne, mais pour le cycliste ou le spectateur moyen, cela devient sans intérêt, à partir du moment où il devient manifeste que c'est la substance qui permet la performance et non plus la capacité physique et la volonté de l'athlète.  

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Tu omet juste un paramètre. Les malades du cancer, on leur injecte moins d'EPO que ce que prennent les sprotifs en bonne santé (car ce n'est pas réservé aux cycliste, certains on dit que la coupe du Monde de foot de 98 était celle de l'EPO).


Un cancéreux, on lui injecte de quoi rétablir une perte d'hématocrite provoquée par la chimio. Naturellement le taux évolue entre 40 et 50%. Quand tu monte à plus de 50% c'est plus que ce pourquoi est conçu le corps humain. Donc il fonctionne en mode anormal et s'use.


Tu te trompes Igor. Les posologies en milieu médical sont la plupart du temps bien plus élevées que ce qui est utilisé par les sportifs.


Chez les sportifs (qui durent), c'est plutôt du micro-dosage un jour sur deux ou tous les jours, quand les malades se voient administrer de grosses doses une fois par semaine (et bien plus grosses que ce que prennent les dopés en cumulé).


 

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Des mauvais doc , il y en a partout. Ce toubib avait oublié certainement de faire des test au préalable du bon fonctionnement des glandes surrénales et de surveiller en permanence cette fonction. Si mes souvenirs sont exacts c'était le synactene pour tester les glandes. S'il avait utilisé des micros doses, il aurait pu y avoir quelques problèmes, mais sur des personnes déjà malades et ces dernières il aurait du les detecter...

Tu connais des personnes qui ont eu ces problèmes ou l'as tu entendu dire?

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Les posologies en milieu médical sont la plupart du temps bien plus élevées que ce qui est utilisé par les sportifs

Je suppose que tu parles de la période post-2000 (test de détection). 

Avant, voir les doses citées par Willy Voet. Je ne serais pas surpris qu'elles dépassent les doses utilisées en milieu hospitalier.

(les ventes d'EPO vont à 90% vers le dopage à 10% vers les malades. Certains remettent en cause l'utilisation de l'EPO dans divers traitements du fait d'effets secondaires indésirables, lu ici et là, à vérifier bien sûr)

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Si je me fie aux fameux carnets de Willy Voet, ce qui était utilisé chez Festina allait déjà dans le sens d'une large réduction d'utilisation. Alors je ne te dis pas maintenant...

Bien sûr, si l'on parle du début des années 90, quand les charlatans ne maitrisaient rien du tout, il y a eu de sacrés abus qui obligeaient les coureurs à se relever la nuit.

M'enfin, quand un malade est tombé en dessous de 20 d'hématocrite, on n'hésite pas sur les doses. Et sur du long terme pour les longues maladies. Dans ce cas, l'effet néfaste du médicament et les risques encourus sont secondaires car ce qui importe c'est de sauver sa vie.

Et oui, les doses sont parfois très élevées, très chères pour la sécu, et tant pis pour les effets secondaires à long terme s'il y en a. La mère de ma fille travaille en milieu hospitalier. Et dans ce cas, ce qui compte si c'est possible c'est que le malade puisse rentrer chez lui entre deux injections.

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(les ventes d'EPO vont à 90% vers le dopage à 10% vers les malades. Certains remettent en cause l'utilisation de l'EPO dans divers traitements du fait d'effets secondaires indésirables, lu ici et là, à vérifier bien sûr)

J'ai lu aussi qu'il y avait un sacré détournement de l'EPO. Mais 90%, ça me parait phénoménal et excessif. D'autant plus que circule maintenant les EPO chinoises, voire de contrefaçon, par essence moins contrôlables dans leur usage !!!

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Tu vois que l'on peut etre d'accord avec , comme tu dis, tous ces DS qui font de la morale. Eux oui, je trouve que le courage et a zéro. Ils doivent même arriver a croire qu'il ne se sont jamais dopé, puisque jamais positif. S'ils sont , eux aussi , a la retraite sportive j'aurais trouver plus courageux qu'il disent la vérité. Seulement ceux qui vont l'être demain qui sont encore en activité, ne sont -ils pas soumis a quelques "traitements".....Et le cirque continue, le carnaval du "je te vends" "je t'achète" "il me faut gagner" "j'ai besoin de tes gars" continue. Quel courage!!!!

😉Je preferais les courses de guinguettes, c'était un peu pareil, mais entre potes d'un jour, d'une coursette, d'un petit salaire bien mérité.

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oui, moi j'ai toujours cru en lui, surtout quand il a claqué deux courses en 2005 juste après sa suspension... et pas des courses de quartier...

J'ai souvent entendu que le sportif le plus %@!? était celui qui se faisait choper et pas celui qui se dopait... Il est rendu à 3 non??

Ce qui m'intéresse dans son témoignage, au delà d'aller cracher dans la soupe à l'EPO qui l'a nourri, c'est qu'il montre encore une fois qu'il est facile de passer au travers des mailles du système. Meme sans mettre en place le réseau Armstrong. Alors? On continue les contrôles? ou on considère comme Rémy que cyclisme et dopage ne font qu'un, c'est culturel, quasi obligatoire pour encaisser? ou comme Kevin qui pense que toute manière aucun soucis pour la santé?

Donc dans quel direction aller?

Comment faire pour lutter contre le dopage sans tomber dans de l'hyper répression?? Comment faire pour protéger la santé des coureurs ?(dsl Kevin, tu as le droit de croire et penser que c'est inoffensif pour la santé, moi je n'irai pas jusque là...)

Et puis quel traitement pour les dopés? Pas d'équité pour le moment. Un mec qui "zappe" l'actualisation de sa localisation prend aussi cher ou presque qu'un mec qui prend de l'EPO.

Pour en revenir à Di Luca, comme Ricco c'est un coureur que je n'ai jamais aimé, sans plus d'explication (c'est pas un problème de nationalité). Donc pas mécontent qu'il soit hors circuit...

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