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"la meilleure cyclosportive de votre vie"


Michel PENNETEAU

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Je trouve qu'il y a plutôt du bon sens dans ses arguments, mais j'ai peur qu'il ne trouve pas beaucoup d'écho auprès du public qui est sa cible. Je retiens qu'il dit qu'il faut arrêter de se raconter des histoires et de se trouver des excuses.

Or le cyclosportif moyen passe sa vie à raconter des histoires et à se trouver des excuses pour ne pas rouler : fait trop froid, trop humide, j'aime pas salir mon vélo, j'ai la communion du petit cousin, ma femme veut que j'aille faire les courses, je travaille trop, je fais attention à ce que je mange mais je ne renoncerai pas aux rillettes dans les nouilles...

Donc je ne vois pas les gars payer pour s'entendre dire leurs quatre vérités. Il faudrait déjà être dans une vraie remise en question, et ce n'est pas la teneur de ce que je lis ici...

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Tu as raison sur l'essentiel.

Celà dit, j'ai du mal à concevoir qu'on puisse réellement "performer" dans une cyclosportive de bon niveau avec 4h/semaine.

On a un peu l'impression que Nicolas, même si sur son site, il a l'air crédible, cherche à "vendre du rêve".

Qu'on s'améliore sur un cycle avec entrainements courts et intenses, pourquoi pas, mais je pense qu'il manquera toujours quelques chose.

Si je conçois (et confirme) qu'on progresse très bien avec des entrainements courts (fractionnés, force, vélocité, et même allures course), j'ai du mal en revanche à imaginer qu'on puisse boucler un grand parcours d'une Marmotte, Challenge du Vercors ou autre sans avoir "fait de la distance" et des entrainements de seuil sur plus de 40 mn répétés, (soit obligatoirement lors de longues sorties).

Pour les rillettes dans les nouilles, faudra que j'essaie... 😃

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Le cyclisme n'a de vérité qu'avec la compétition. Les sites, le temps, les parcours, les cols c'est du cyclosport. D'accord avec toi sur la régularité, la profondeur de la souffrance. Et la beauté du coin, c'est la roue de devant, les 20' avec les 4mecs de l'avant qu'on peut pas choper et la force qui te reste pour négocier cette "journée".......

Si on perd de vue ce qu'est le cyclisme et  ses milles details au millimetre ca peut paraitre simple...

 

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Les contraintes que l'on veut s'infliger, ce sont celles de l'entrainement quand on veut faire grimper ses capacités. Se promener en vélo c'est du bonheur mais n'a rien a voir avec la competition. Je dirais même surtout dans le vélo. Tu as même du connaitre des gars qui montaient les cols comme des malades et ne jamais finir une course bien placé. Mets un coureur a pied sur un terrain de foot, il ne sait rien faire. C'est un peu la même chose entre un cycliste et un cyclosportif.

Je peux te rejoindre sur les sensations, c'est une vérité pour tout un chacun, souvent racontées et même embellies....

 

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Pour le coup tu as raison , c'est un autre débat. Mais en te lisant je comprends mieux ton penchant pour le cyclosportif que tu aurais du resté depuis que tu es monté sur un vélo. La compet tu la traites de variante du vélo et tu vas, au plus profond de toi même, chercher un rapport avec la dope (tricherie en sous entendu) pour exclure de ce monde (compet) le promeneur a vélo et prouver qu'il détient plus de vérité que le coursier.

Je comprends le cyclosportif que tu es devenu, mais je ne comprends pas le cycliste que tu a été. Surtout quand tu parles de tes exploits et de tes déboires (HD a 45km/h) car se hisser a ce niveau demande une application sans hypocrisie sur ses qualités et un travail pour les peaufiner (même si c'est de faire des compets pour preparer d'autres compets). Une différence fondamentale que tu dois bien saisir sans vouloir te l'avouer.

Les reglements d'une cyclosportive sont bien plus souples, il ne t'aura pas échappé que tu payes pour rester en course.....

Le bonheur reste sur la route.....même si le circuit est fermé.

 

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En faisant l'apologie de la compétition et de sa difficulté, tu prouves la différence du coursier avec le cyclosportif. Tu as du te sentir vexé et tu as eu raison. Je pensais même que tu allais continuer a sortir des théorèmes foireux sur le cyclosportif pour le monter au pinacle du cyclisme. On lit ta passion de la course, tes regrets, tes souvenirs cuisants et ta fin de carrière difficile, mais sache que tout le monde a du faire comme toi "arrêter" . Je suis moi même passer par cette case en pleine force de l'age (33) pour donner du gout a une nouvelle vie apres un divorce. J'étais prêt a refaire le métier pour l'argent et la passion que j'avais encore. Mais en me regardant dans la glace, je me suis dis qu'il y avait autre chose dans la vie que ce metier de fou et j'ai pendu le vélo. Dix ans plus tard, je suis allé faire une cyclo.....c'est quoi ce merdier, ces départ a la %@!?, ces raisonnements sans fin, je suis rentré a la bagnole démoralisé. Puis vient la peur sur les routes, et j'achete des baskets pour ma santé.....

Plus de vélo et sans regrets.

Que se soit le corps , le tête ou les circonstances de la vie qui font "arreter" la machine, c'est bel et bien une coupure avec cette  vie spéciale de compétiteur . Le reposant du cyclosport, c'est "qu'il n'y a rien a voir" avec le cyclisme si ce n'est de mettre le cul sur la selle  au grand air. En faisant une seule cyclo  dans ma vie, j'en ai ressenti une grosse frustation de "tout le monde, il est beau". l'antithèse du cyclisme. Peut-être que j'étais pas prêt a çà ou que je ne l'ai jamais été.

Une autre chose me chiffonne aussi quand tu dis que ta récup finissait le vendredi.....Que tu as fais du vélo sans te soucier des autres. J'aurais tendance a penser qu'avec les autres tu aurais pu apprendre les soins, la dietetique, les subtilités du métier, les conseils "d'utilisation", les courses a préparées, les autres a oubliées et faire en sorte de ne pas te mettre dans le rouge comme tu l'explique si bien....Mais la aussi ton caractère ressort, et celui là tu ne peux pas le changer. C'est trop tard, mais c'est surtout dommage.

Passe un bon Noel.

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Oui c'est sur Guillaume et moi qui ai abordé la compétition assez tard je suis encore dans le frisson de la course, l'angoisse du départ, l'envie de réussir, l'ivresse d'échapper au danger quand le gars à ta droite s'appuie sur toi et que tu sens que tu es solide, que grâce à toi la chute est évitée!! en lisant Rémy et Jojo je trouve que les deux discours se valent et j'aime les débats comme ça, constructifs car Jojo n'est pas toujours tendre avec Rémy, si!si!😉

jr.

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Oui Guillaume, et j'ajouterais : pour que le plaisir puisse durer la majeure partie de la vie et quel que soit le niveau il faut se laisser une marge pour que le corps et/ou le mental ne sature pas.

Même au niveau cyclosport j'ai une connaissance de mon âge, très doué, qui faisait dans les 20 premiers à la Marmotte au début des années quatre vingt dix et maintenant il ne roule plus ou rarement - et seul- car sa vie familiale et professionnelle ont fait qu'il ne pouvait plus s'entrainer pour un tel niveau; il a préféré tout arrêter, à 32 ans c'est triste.En roulant à un niveau moindre il serait peut être encore là.

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Aucune arrière-pensée de ma part. Je voulais juste souligner que tu étais beaucoup plus proche de Rémy en décrivant tes sensations, ton adrénaline, ton désir de bien faire, bref, ton amour de la compétition, que du cyclosportif, à qui il manque cette capacité de se mettre à 110% 90% du temps.

Et j'y suis d'autant plus sensible que je suis fondamentalement pareil, et que concernant ma pratique personnelle, je ne peux m'y retrouver sous d'autres formes de pratiques. De mon côté, les cyclosportives, c'est du 70 ou 80 % sur du long, et ça m'ennuie.

Je peux me passer de compétition, mais pas du fait de forcer (foncer) sur un vélo. Et là ça devient une compétition face à moi-même. Mais toujours une compétition.

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De ce que tu as fais, avec tes idées, tes pratiques, tes priorités, tes résultats en 92 en 2012, je m'en fout complètement. De ta lassitude aussi. De ce que tu n'as pas fais et qui a mon avis aurais pu donner d'autres, je dis bien d'autres, valeurs a ta vie, je considérais que je pouvait en discuter sans animosité avec toi. Je n'en ai pas plus l'intention de t'en convaincre, je te donne simplement mon point de vue.

 

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Ben moi, je changerais quelques bricoles. Je reste satisfait de mon parcours global dans le sport, mais j'ai souvent pas tout compris du 1er coup, je peux avoir des regrets.

Je ne savais pas que tu avais couru en minimes et bien tu vois si j'avais eu à cette époque une influence sur un gars qui courait dans cette catégorie , je lui aurais signifié de rester a la maison ou d'aller faire un autre sport moins dur pour ce jeune age. Si la Fédé a limité ces catégories, c'est pas pour rien, mais il ne fallait pas perdre de licences ...alors.....

Quand a l'art que j'ai de déformer les pensées et les propos, j'en reste baba, surtout venant de toi.

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si j'avais eu à cette époque une influence sur un gars qui courait dans cette catégorie , je lui aurais signifié de rester a la maison ou d'aller faire un autre sport moins dur pour ce jeune age

Je suis absolument d'accord avec toi qu'à ce jeune âge on peut faire du vélo, mais il ne faut surtout pas se limiter au vélo, aller voir ailleurs.

Sur la question de la "dûreté" du vélo en minime, je suis moins affirmatif, mais je conseillerais aussi de limiter fortement le nombre de compétitions. Il faut bien voir qu'à cet âge les différences de maturité des gamins et gamines sont énormes de sorte que les plus faibles sont comme des boxeurs poids plume face à des poids moyen.

L'une des raisons qui m'ont poussé à quitter mon club FFC (où, ne faisant plus de compét je n'apportais plus qu'un modeste soutien financier via la licence) a été d'y voir un président du club qui poussait à fond les tout jeunes en insistant sur les résultats.


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Les ecoles de cyclisme devraient faire le boulot de preparation a ce sport, mais pas de compet. Et puis pour s'épanouir, il faut toucher autre chose , se diversifier. Puis a cet age là, il y a trop d'inégalité physique avec des corps tous en formation, qu'il faut éviter les efforts en resistance trop long , facile pour certains , trop dur pour d'autres.

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