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Volume horaire?


Gerard DRULA

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En fait, c'est intéressant de faire le point après plus de 20 ans du même régime sportif:en pleine saison avec moins de 10h/semaine je suis en manque, au delà de 15h cela devient fatiguant, la juste moyenne pour moi se situerait vers 12h pour me sentir bien.

En hiver je compense le manque de vélo par la course à pied.Les semaines où je ne fait pas assez de sport j'ai des maux de têtes, ce n'est pas de la blague ce serait lié à un déficit de cytokines produites par le sport et donnant un sentiment de bien-être.Pour me sentir bien, je n'ai pas d'autre choix que de rouler beaucoup...

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Ça complète bien les ordres de grandeur de Jean Guy. Et tu saurais dire si après une semaine plus riche en volume horaire il est préférable de couper quelques jours ou reprendre son volume horaire classique ? J'aurais tendance à dire que c'est selon les sensations mais comme j'ai l'occasion l'été de rouler beaucoup, j'ai du mal à évaluer si il est préférable de stopper ou de rouler. On se lève, il fait beau et chaud, qu'une seule envie c'est d'aller rouler.
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Ouais, enfin d'aussi loin que je me souvienne, on m'a toujours dit "t'en fais trop môme, tu vas te cramer!".

Dès les cadets 2e année pourtant, je m'entraînais de temps en temps avec le 50x14 quand le braquet limité était de 50x16. Résultat : j'ai gagné les 4 dernières courses de la saison sans jamais changer de vitesse (montées ou descentes).

En junior 1ere année, j'ai commencé à rouler 5 ou 6 jours sur 7. Bien, j'suis pas mort! En junior 2, je roulais parfois tous les jours, et je commençais à faire des fractionnés, ce qui était très très rare pour la fin des années 80. Eh bien j'suis pas mort (16000 km par ex ma saison de J2).

Par la suite, il m'a fallu arriver en Elite pour que mon volume horaire soit considéré comme normal. Et encore, on trouvait bizarre que je fasse tant d'exercices spécifiques (et pas toujours à bloc, loin de là).

Bref, j'ai toujours considéré que ceux qui me disaient d'en faire moins voulaient plutôt me tirer vers le bas que vers le haut.

Ah si, une fois (mais ça n'a pas duré longtemps), j'ai eu un DS/entraineur de club qui voulait me faire faire deux sorties de +200 bornes par semaine. Ou des trucs débiles comme rouler 80 km après des courses de début de saison, en rentrant en fringale et à la nuit. Mais lui était assez pervers pour vouloir vraiment me cramer. Je l'ai envoyé bouler, et deux mois après j'avais changé de club.

A 43 ans, je ne me sens toujours pas cramé. C'est vrai que je suis moins performant qu'il y a 6 ou 7 ans, mais il y a d'autres éléments dans la vie qui font que je roule peu moins aussi. Mais ce n'est pas l'envie qui m'en manque en tout cas.

Précision : un 1ere café qui marche, c'est plus que 18000 km par an, à moins qu'il soit soit très jeune, très vieux, ou qu'il se cantonne à des courses de village en 1/2/3. Mais en DN1 c'est plutôt autour de 25000 en moyenne.

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Ok pour le fond du message.

N'empêche que nos limites sont bien souvent insoupçonnées, et que pour un Joachim Garreau ou un Jean Guy qui ont sans doute largement cerné leurs limites, il existe 90 % de pratiquants qui n'en ont aucune idée, et ont souvent tendance à trop s'écouter.

Tiens, je me souviens d'un pote, assez solide coureur en 3e catégorie mais jamais plus haut (il aurait pu à mon avis) se plaindre une fois de "crampes". Mais ce qu'il appelait lui des "crampes" était simplement le mal de jambes, quelque chose qu'il n'avait encore jamais connu jusque là. Comme quoi, on n'est surtout pas tous égaux devant la notion de douleur à l'effort.

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En même temps, ce que tout le monde à raté dans le message initial de Jean Guy, c'est que "passé 20 H par semaine : " c'est fort sur le vélo, et fatigué pour tout le reste". 


Quel que soit l'âge, les métier, les enfants, la position sociale, on peut adapter ça à sa propre vie. Moi, la fatigue commence vers 15 H par semaine et je fais avec. Si ça veut dire aller se coucher à 21 H, ben j'y vais. Ce qui m'aurait horrifié il y a quelques années. Question de priorités, d'orientations que l'on veut donner à sa vie à un moment donné.


Mais je reste satisfait de lire que pour avancer, il faut en faire beaucoup et que les limites sont faites pour être repoussées. Et que préparer une Marmotte ou une Etape du Tour avec 3 x 1 h par semaine de home trainer, ça conduit inévitablement à monter les cols à pied… N'en déplaise aux adeptes de la "qualité" qui pensent pouvoir se passer de vélo.

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Mais je reste satisfait de lire que pour avancer, il faut en faire beaucoup et que les limites sont faites pour être repoussées. Et que préparer une Marmotte ou une Etape du Tour avec 3 x 1 h par semaine de home trainer, ça conduit inévitablement à monter les cols à pied… N'en déplaise aux adeptes de la "qualité" qui pensent pouvoir se passer de vélo.

 

Tu as tout dit 🆒

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En aucun cas, mon message était écrit sous l'angle prétentieux. Juste qu' appeler 600 bornes de la longue distance c'est une blague car c'est vraiment à la portée de n'importe qui de faire cette distance à une allure normale (30 km/h). Par contre se taper 1500 bornes et au moins 2 nuits sans dormir sur un vélo c'est un autre monde (même à 27!).Et  je ne parle pas d'épreuve comme le RATA, la RAAM, etc....

Le mental prend le pas sur le physique dans ces durées là.

Je n'ai pas un niveau excellent en vitesse (je me contente de suivre en course 2-3 dans le peloton) et pour cela 4500 bornes par an suffisent.

Par contre, pour faire 1500 bornes d'affilée, il te faut des bornes et l'avoir dans la tronche, c'est tout.

A plus et bonne semaine à tous.

 

 

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La façon dont tu abordes la vieille notion "d'être cramé" est intéressante également. J'ai toujours considéré que c'était une ineptie de dire d'un jeune qu'il est cramé parce qu'il n'avance plus en arrivant en junior ou senior alors qu'il marchait en minimes et cadets.

C'est totalement faire abstraction de tas de phénomènes : était-il physiologiquement en avance sur ceux qu'il battait ? Etait il dans le vélo de sa propre volonté ou pour faire plaisir à ses parents ? Quelles sont ses envies, ses priorités de jeune adulte ?

Je pense que la seule saturation qu'il peut connaître, est avant tout psychologique. Il n'a pas ou plus envie. Mais physiquement, à cet âge là, on peut encaisser du lourd.

Je pense aussi qu'il y a toute une génération d'éducateurs qui affirment "ils ont bien le temps" à propos de jeunes de 14 ans. Sauf que le temps passe très vite et que trois ans plus tard, c'est cuit s'ils n'ont pas intégré les volumes d'entrainement nécessaires pour poursuivre à haut niveau. Je me suis penché récemment sur quelques plans d'entrainement pondus par un CTR avec les volumes nécessaires pour les cadets. Je pense que ça ferait blêmir beaucoup de monde ici et en même temps, ça cadre bien avec ce que dit Jean Guy. 

Donc le "cramage", c'est une expression à courte vue, comme il y en a d'autres en vigueur dans le cyclisme. Comme parler de surentrainement quand on fait seulement 10 000 bornes par an, sans prendre en compte les autres aspects de sa vie. 

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C'est fou le nombre de sujets sur la préparation, l'hiver semble être porteur de réflexion(s) sur l'été à venir.

- Comment préparer une 24 h ?

- Combien de km avant la première coursette ?

- Préparer une CS longue distance ?

Puis ICI volume horaire. Alors un bref rappel d'un programme d'entraînement, il doit répondre à la règle des 3 P, à savoir

PROGRAMME, PROGRESSIF et PERSONNALISE, donc 1 version ne peut convenir à tous loin de là.

Le volume H hebdo pour un aguerri qui a déjà + de 100000 km de passé, peut être 5 h pour la semaine 1, puis 8 h pour la semaine 5, 11h pour la semaine 10 et 15 h pour la 15e semaine qui pourrait correspondre à la mi-juin. Après tout est permis, on peut ( comme cela m'est déjà arrivé, c'est pour cela que je me permet d'apporter ma version) faire 5 semaines à 25 heures, puis après une détente "semaine à 8h" faire une semaine à 46 heures pour à peu près 1300 bornes.

Le but de tout cela c'est l'obtention de la condition physique, qui permet de faire les choses les + difficiles avec un vélo, comme 1 poursuite de 4 km, car ne souriez pas Jean GUY a raison, PERVIS a consacré des H à ses records. Il m'est arrivé aussi de faire une course de côte de 10', et avec 2 manches, 1 CLM et 1 en ligne, et bien c'est là que l'on constate les bienfaits d'1 entraînement bien mené. Et il faut savoir que quand on est compétitif sur 10', on l'est sur toutes les distances suivantes, il suffit juste d'adapter sa vitesse.

Pour conclure c'est un vaste SUJET, qui se traite difficilement sur nos "petits messages" de forum, mais....

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Je ne veux pas défendre la longue distance à tous prix mais.....

beaucoup de pros ont essayé la grande distance et se sont plantés.

Outre l'aspect physique qui est gérable, faire de la longue distance amène à gérer des problématiques différentes :

1) le manque de sommeil

2) la gestion des repas (ce n'est pas la même chose de gérer un raid de 300 qu'un raid de 1500

3) la déshydratation (l'eau ne passe plus à un moment donné).

4) l'inconfort de la position (rien à voir entre 30h et 80h).

Rouler doucement, cela s'apprend aussi.

A plus

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Eh bien oui, ce n'est pas le même sport. 

Mais bon, des pros, s'ils veulent vraiment s'essayer à la longue distance (mais encore faut-il qu'ils en aient vraiment envie), disposent de toutes les qualités physiques nécessaires pour le faire.

L'inverse n'est pas vrai.

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Eh oui, Jean Guy a encore raison.

Ci-dessous les places de Jonathan Boyer au Tour de France.

Boyer a couru et remporté la RAAM en 1985, sans entraînement spécifique pour autant que je sache, il avait 30 ans.

En 2006, après quelques déboires il est revenu la faire à 51 ans et il a à nouveau gagné (cette année-là, suite au décès d'un coureur en 2005, il y avait 40 h de repos imposé).


  • 1981 : 32e
  • 1982 : 23e
  • 1983 : 12e
  • 1984 : 31e
  • 1987 : 98e
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