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Cadence ou braquet ?


Stéphane MERTZ

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J'ai tendance à réduire la cadence.

Une chose est sure, du moins c'est vria pour moi, à vitesse égale ma FC est plus basse avec une "faible cadence". Ceci dit il semblerait que musculairement on s'épuise plus vite avec un gros braquet.

La difficulté réside dans le fait de trouver l'équilibre. Trop de cadence = FC haute donc fatigue accélérée notamment des filières énergétiques. Pas assez de cadence: fatigue musculaire plus rapide.

Petite réflexion: L'élément determinant pour nous, les cyclistes amateurs, c'est la force et non la vélocité. Il faut évidemment travailler les deux aspects, mais c'est la force, le couple appliquée sur les pédales qui différencit les cyclistes. Nous somme tous capables de tourner à 100tr/min et plus, la preuve est la faculté de tourner vite les jambes quand on est enfant.

Par contre appliquer 5 Nm sur les pédales sa devient vite compliqué et difficile. Donc la moulinette tout l'hiver oubliez sa, commencez à travailler la force(et donc la vélocité également).

Comme disait l'autre "Ah un ment donné, faut mettre la braquasse"

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Les deux.

Pour moi la fréquence de pédalage doit augmenter en même temps que l'intensité de l'effort, en côte comme ailleurs. Et vice versa.

Donc si au contraire je veux réduire l'intensité de l'effort, je baisse spontanément la cadence et si je l'estime nécessaire je diminue mon braquet aussi.

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Ce n'est pas si simple que ça. Ou sinon les haltérophiles feraient les meilleurs cyclistes.

Ce qui compte et ce qu'il faut améliorer ce sont les capacités d'endurance et de résistance à l'effort, les capacités cardio-vasculaires en un mot. Si celles-ci sont présentes, on pourra emmener de la braquasse (et à une bonne fréquence), mais sinon on n'ira pas bien loin, pas bien vite.

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Pourquoi choisir entre les 2…? Sauf si on travaille une des composantes (force/vélocité), c'est toujours une question d'équilibre…

Donc tu adaptes la cadence et le braquet à l'intensité cardiaque que tu veux tenir sur la durée.

A part ça James à raison, c'est toujours la force qui fera la différence… Vous pouvez toujours vous entraîner à tourner les jambes (ce n'est pas inutile), tout le monde peut faire ça, mais si vous n'avez pas la force ensuite pour emmener du baquet c'est peine perdue… Donc voilà du boulot pour l'hiver…

Mais la force ce n'est pas seulement de faire de la bosse à faible cadence et faible FC… Faut aussi que ça monte dans les tours si on veut améliorer le bazar… C'est à dire une gestuelle rapide avec du braquet… Et que ça puisse durer un moment…

A+/GR

 

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Tu confonds manifestement Force et Musculation.

Un haltérophile, en plus d'avoir un rapport poids/puissance défavorable, s'entraine à soulever des charges et à faire un effort complètement différent que celui du vélo. Il doit faire 5' de vélo en échauffement le gars, encore heureux qu'il soit pas bon en vélo. Avec de l'entrainement il pourra déménager sur la plat tout de même mais musculation et vélo ça ne va pas vraiment ensemble. Perso, quand je dis force c'est Force appliquée sur les pédale, la force cycliste.

Ok pour les capacités, resistance etc .. C'est la base, je pars du postulat de départ que ceci est enclenché par une pratique régulière.

Je ne démords pas, la hierarchie dans les pelotons (que je fréquente) est déterminée par la puissance, et l'élément qui fait la différence (P=vit rotation X couple= vélocité X force) c'est le couple/force appliquée puisque tous les coursiers, cyclosportifs, cyclotouristes tourne à 100-120 tr/min quand ils veulent.

On le voit en course, quand le mec a une dent de moins et que toi tu subis dans sa roue en tournant à 90tr/min et sans pouvoir descendre une dent car tu es asphixié musculairement. La suite proche est souvent de péter de la roue ! On a tous vécu ces moments, et là il nous manquer clairement de la force.

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Il faut choisir entre les deux dans le cas où on veut augmenter/diminuer sa vitesse d'~10%, ce qui est souvent permis par le passage d'un pignon où le changement de cadence. Sur une modification plus importante, je conçois qu'il est "logique" d'adapter les deux composantes pour rester au plus proche de son "équilibre".

Au sujet de la force, bien que débutant, je ne peux qu'être d'accord avec vous. Une fois la vélocité acquise, l'entretenir est suffisant là où la force a un "réservoir" bien plus important.

A ce sujet, le travail de force en côte, c'est mieux sur un enchaînement de bosse en montée/descente ou sur un col long/régulier en alternant 45/90RPM ?

En tout cas merci pour vos réponses. 

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Pour moi la musculation est le développement de la force, je ne vois pas en quoi je les confonds. Un haltérophile exercera toujours une force sur les pédales plus grande que celle exercée par le cycliste, sur un court laps de temps. Par contre, sur le long terme, c'est une tout autre histoire, et c'est là que l'endurance ou la résistance interviennent et font la différence.

«On le voit en course, quand le mec a une dent de moins et que toi tu subis dans sa roue en tournant à 90tr/min et sans pouvoir descendre une dent car tu es asphixié musculairement. La suite proche est souvent de péter de la roue ! On a tous vécu ces moments, et là il nous manquer clairement de la force.»

Mais on a tous vu également des gars en lâcher d'autres en tournant les jambes bien plus vite qu'eux et sur des braquets plus petits. Ce qui fait la différence dans les deux cas, c'est leurs capacités cardio-vasculaires (héritées du dopage ou non mais c'est un autre problème).

Le reste, la force ou la cadence, c'est secondaire, une façon personnelle d'exprimer les dites capacités. L'un sera plus à l'aise avec plus de force et moins de cadence que la moyenne, ce sera le contraire pour l'autre.

Ce qui nous différencie, c'est qu'apparemment tu penses que le niveau de force est à l'origine de la performance, alors que moi je pense que le niveau de performance cardio-vasculaire et respiratoire est à l'origine de la force. Si le cycliste de haut niveau est capable d'appliquer une telle force sur la pédale pendant un temps si long, c'est parce qu'il a des capacités cardio-vasculaires et respiratoires hors-normes et non pas le contraire. Après l'entraînement joue son rôle bien sûr et peut améliorer les choses, mais la génétique, l'atavisme, interviennent vraiment énormément là-dedans…

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Ce que tu disse tiens c'est évident mais en mélangeant tout on n'arrive à rien.

Ce que je t'explique c'est que si tu prends 2 gus avec les mêmes capacités cardio, la même PMA, les mêmes capacités repiratoires, le même VO²max, le même biclou et la même charge d'entrainement (et oui il faut bien crée une règle de départ pour donner des comparaisons) , ils auront tout intêret à développer leur force, qui est bel est bien l'élément bloquant pour la plupart d'entre nous en cyclisme.

C'est facile de dire que sa dépend des "capacités", de ceci ou de cela; on est bien d'accord la perf en cyclisme c'est lié à 10 000 choses. Mais pour recentrer le débat la personne parle de Vélocité/Force. Ce que je répond et cela n'engage que moi c'est qu'il a tout interet à mettre l'accent sur la force tout en faisant des rappels de vélocité.

Quant aux gars qui te dépose en moulinant, c'est souvent des gars comme Froome et Armstrong. 90% du temps, quand tu es lâché "à la pédale" (pas sur une attaque violente biensur mais prenons un col par exemple) c'est par un déficite de force lié à la fatigue ou pas d'ailleurs.

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