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Bugno.Giro 90. Bof......


Jean SECALOT

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Pas apprécié l'article de M Crepel sur le Giro 90 "gagné" par Bugno. Pas du tout.

Article à charge envers Fignon, dithyrambique envers Bugno :

 Laurent Fignon a toujours été un fin psychologue (sic)". "Aussi peu psychologue que piètre devin....

J'imagine que pour M Crepel, en mai 90, Bugno était LE favori du Giro, et que les propos de Fignon sur cet adversaire étaient complètement infondés, incongrus, hors sujet. 

Combien de suiveurs, de journalistes avaient parié sur Bugno  ?

Fignon avait gagné l'année précédente, et terminé 2 ème du Tour dans les circonstances que l'on sait.

Fignon dans cet article passe pour un balourd, un rustre, un idiot, un prétentieux.

Bugno en revanche est décrit comme un Mozart de la bicyclette, au sommet de son art.

De quel art ????? L'art d'être en avance sur "les méthodes d'entrainement" de "ce bon Docteur Conconi".

Mettre en avant de la sorte cette victoire, qui avec le recul du temps pue le souffre ,sans décrire la situation "pharmaceutique" de l'époque est malhonnête, 'injuste envers des coureurs comme Mottet ou Fignon. 

 Qu'elle d'objectivité ? On pourrait penser que l' article a été écrit par quelqu'un qui ne connaît pas le cyclisme et son histoire, si on ne connaissait pas son auteur.

La froide victoire de cet italien qui sortait d'ou d' ailleurs (?) face à un français grande gueule sur le déclin.

 Certes, décrire un fait ou une situation peut se faire sous plusieurs angles.

Mais comment narrer ce Giro avec honnêteté en passant sous silence l'histoire de Conconi, de l'EPO ?

Comment occulter le miracle du cyclisme italien, son renouveau  extraordinaire dans ces années là ?  Chiappucci, entre autres gaziers...?

Bugno a gagné. Officiellement. Il a très probablement volé.

PS1  je ne suis pas  adepte des polémiques sur le dopage cf mes messages sur velo 101

PS2  Je ne suis pas un perdreau de l'année

 

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J'ai souvent parlé sur ce site de ce que je pense de ce Giro 90, que j'ai suivi de plus près que n'importe quel autre pour la bonne raison que j'étais blessé sans rien à faire que de lire l'Equipe tous les jours.

Ce n'est que bien plus tqrd que j'ai compris.

Crépel recycle (c'est le mot) toujours ses vieux articles. 

Tu n'as peut-être pas connu l'époque du défunt site cyclopédie où Crépel tombait à bras raccourcis sur ces fainéants de pros français (comme Hinault), faisant l'éloge des italiens, d'Armstrong, etc, de valeureux guerriers. 

(Tu as oublié Chioccioli 😃 )

Question : tu es plein de contradictions (comme nous tous), comment peux-tu être sec à l'eau? 😃🙄

 

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Salut Jean,

Comme dit Bernard "Crépel recycle (c'est le mot) toujours ses vieux articles. "

Aujourd'hui il doit se faire une (autre) raison.

Pour en revenir à Fignon il l'a bien rejoint chez Gatorade en 92, je suppose qu'il était curieux de "Bugno", mais c'était la fin de son époque !

Celui qui doit avoir de gros regrets c'est bien Mottet 2ème !!!

Quand à L.Fignon il devait se retirer sur chute.

Adichatz

émile

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Oui Joachim, la littérature permet de magnifier les exploits des uns et des autres.Et c'est pour cela que lire un article sur une course sera complémentaire d'une diffusion TV.

Je me souviens d'un formidable  article de Vélo Mag sur un épique Tour des Flandres 75 gagné par un Merckx revanchard avec dans sa roue pendant 80 kms, un Veerbeck à l'agonie qui n'a vu pendant 2h que le boyau de la roue qui le précédait. La dimension épique du cyclisme existe peu ou pas dans les autres sports, et les journalistes et autres auteurs subliment cette dimension.

Mais ce qui m'a agacé dans l'article Giro 90, c'est l'absence de recul. L'on sait que 1989-1992 furent des années charnières,  tout  le monde n'était pas "équipé" de la même manière.

Bon, l'article semble ancien, comme l'a écrit Emile. Il aurait bon de le retravailler à la lueur de ce que nous savons aujourd'hui.

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Nous savons -multiples bouquins, Willy voet, Mantheour..- que c'est en Italie et dans les équipes italiennes que l'on a appris à maîtriser la bomba des années post 80, l'EPO. Et que au tout début 90, tout le monde n'était pas logé à la même enseigne. Relativiser le succès de Bugno, avec une touche de doute me semble le minimum.

J'aurai bien aimé voir les perfs de Mottet avec "les méthodes d'entrainement" de chez Gatorade ou de la Carrera...

 

 

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Menthéour.

l'EPO est apparue dans le cyclisme en 1991. Avec qq précurseurs en 88-90 chez les amateurs belges et néerlandais (20 décès), plus Bugno au Giro 90. Il est probable que les skieurs de fond, comme toujours, aient eu un peu d'avance.

Mise sur le marché de l'EPO en Europe : 1987

 

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Son utilisation médicale a été approuvée aux États-Unis en 1989"

Et en 1988 en Europe, et non pas 1987 comme je l'ai écrit plus haut par erreur.

Utilisé aux jeux d'hiver de Calgary, 1988

Landis n'avait pas de prothèse en 2006, ni depuis d'ailleurs.

Il se sont contenté de refaire la surface de la tête de son fémur, après 2006. pas de prothèse.C'est ce que j'ai lu en divers endroits.

Historique :

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2439521/

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Dans un tel cas la cause est entendue. Ca sonne comme un glas.

Tu veux dire quoi par ces phrases énigmatiques? Que la résurrection de Fignon en 1989 après plusieurs saisons catastrophiques aurait été due à l'EPO? 

Peut-être. J'y ai souvent pensé aussi, J'en sais rien. La bonne utilisation était mal connue et très risquée à l'époque (20 morts).

Un glas? Je ne vois pas comment l'EPO de 89-92 aurait pu induire son cancer, ça paraît tiré par les cheveux. Il prenait tellement d'autres produits plus dangereux de ce point de vue.

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