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Alain BERRUX

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Tout ce qui a été posté par Alain BERRUX

  1. Alain BERRUX

    EKOI

    Ekoi qualité/prix tout a fait correct, en profitant des soldes. Leur politique commerciale est d'ailleurs curieuse : d'abord les promos et en finale les soldes ; c'est à se demander s'il y a des clients qui achètent au prix catalogue. Les avantages ce sont aussi les livraisons très rapides et un excellent service après-vente. J'ai un peu de tout chez eux et rien qui n'ai pas tenu ses promesses, après deux ou trois ans d'usage intensif. Bien sûr les deux cuissards que j'ai achetés - vraiment pas cher - sont meilleurs que des D4 mais je ne les utilise que pour des sorties de 2 ou 3 heures, au delà j'ai mes Assos. Chaussettes dites d'hiver solides et parfaites en inter-saison. Idem pour les gants, mais des Campa à membrane censément imperméables sont à tordre au bout d'une heure de pluie ! Les vestes chaudes sont pas mal - fermetures éclair manquant de fluidité. Le coupe-vent imperméable est assez respirant et il remplit bien ses fonctions (en hiver sous la pluie et la neige j'y rajoute un deuxième par dessus et rien ne passe). En résumé, sauf peut-être pour les logos qui sont un peu trop visibles, c'est pas mal, on en a pour son argent. J'ai par exemple des sur-chausses imperméables Mavic qui se sont abimées plus vite que mes sur-chausses Ekoi (mais c'est un produit qui s'use vite malheureusement).
  2. Débuter, bravo. Espérer en débutant faire des 150 km tout confort, c'est un peu naïf il me semble. Le confort sur deux ou trois cent kilomètres - et au delà - je peux le ressentir avec un vélo carbone typé compétition plutôt raide : mais je fais 15 000 km par an, je roule depuis 20 ans - au moins - et depuis trois ans je me suis spécialisé dans la longue distance et les défis montagnards. C'est comme tout, il faut travailler et adapter son corps... Ceci dit, bien sûr votre démarche est légitime, et nul doute que les conseils donnés ici pourront vous aider : mais il faut aussi savoir que le vélo est un sport exigent - quelles que soient ses ambitions - et que très rares sont ceux qui persévèrent s'ils n'ont pas accepté un minimum de souffrance.
  3. Alain BERRUX

    Cuissard assos

    Il y a douleur et douleur : la simple pression sur les ischions donne des douleurs les jours qui suivent la sortie. Solution, réduire la durée des sorties et persévérer : si on s'arrête trop longtemps, l'adaptation ne se fera pas facilement, mais peu à peu, cela doit cesser. Un débutant en outre appuie trop sur la selle : moindre pression sur les pédales, moins de passage en danseuses, et en outre il ne sait pas faire varier cette pression en fonction des circonstances. Après, souvent il a une selle premier prix, pas toujours adaptée : trop rembourrée - échauffement - trop dure, ou simplement mal conçue. Après, une bonne selle demande un bon cuissard. J'oubliais le vélo participe aussi au confort.... Autre type de douleur, les brûlures prévenant d'un mauvais cuissard qui fait des plis, ou trop grand - il bouge - ou, cela se voit chez les débutants, port de sous-vêtements sous le cuissard : un cuissard n'a pas pour fonction le seul rembourrage, il doit supprimer les épaisseurs telles les bordures du slip qui brûle la peau (idem en course à pieds d'endurance). Les brûlures se traitent de manière préventive, sur longue distance, avec des crèmes spéciales. En résumé, les douleurs d'appui initiales se traitent avec la pratique, elles sont fonction de la durée : mon premier 400 km à été rendu difficile les dernières heures - douleur d'appui - mais le 600 qui a suivi à été plus facile et le 1000 suivant à été presque non douloureux ; j'ai fini mon premier 1200 avec un engourdissement de la verge qui a duré 15 jours (selle fi:zik arione carbone). Cet été j'ai fait deux 1200 en 15 jours sans douleurs de selle : malgré un vélo carbone plutôt raide et des roues Mavic R'Sys, avec une selle Brooks Swallow titane bien rodée et un crèmage répété (Nok, Assos et Cetalvon), un cuissard Assos mille et 10 à 15000 km annuels...
  4. Boyau bien sûr, pour plusieurs raisons, notamment la prépondérance des roues carbone légères prévues pour le boyau ; leurs versions pour pneus, quand elles existent sont un ton dessous. Et les inconvénients des boyaux ne concernent pas les Pros qui ont leurs mécaniciens et qui ont des roues de rechange qui les suivent. Sinon, guère d'intérêt de rouler en boyaux pour la plupart - prix, montage, réparations - si on ne possède pas des roues carbone, bien qu'il m'arrive de rouler avec, mais pour le fun, notamment avec des vélos anciens...
  5. Vous avez raison, j'avais oublié leur rôle d'essayeurs dans la commercialisation des produits. Mais ce n'est vrai que dans une certaine mesure ! Ne travaillant ni vous - j'imagine - ni moi dans les bureaux Recherche et Développement de ces firmes, ni dans ceux du marketing, on ne peut que conjoncturer le rôle des Pros : mais une chose est sûre, l'essentiel de la mise au point se fait en amont. J'ai un ami qui travaillait pour une entreprise qui fournissait du matériel électronique à l'armée : pour tester la résistance de ce matériel aux chocs et vibrations, on ne l'embarquait pas dans un char ou un hélicoptère, mais dans un vieux camion qui roulait des heures durant en tout-terrain autour de l'usine. De même, pensez-vous qu'marque ou qu'une équipe cycliste puisse prendre le risque d'un loupé lors de la grande boucle, par exemple : une pédale qui casse lors d'un sprint, une glissade dans un virage... Au mieux, ce sont des produits déjà aboutis qu'ils utilisent... Et la part du marketing est certainement importante, les revues ayant l'habitude de faire des reportages photographiques sur le matériel des pros à chaque nouvelle saison... Reste aussi, et cela est valable pour d'autres sports, que nous ne savons jamais dans quelle mesure le produit utilisé par les pros est le même que celui qui sera commercialisé in fine ; dans certains sport que je connais - tennis, ski, etc. - c'est même souhaitable, tant le matériel des professionnels serait inadapté au niveau du - bon - sportif lambda. Ceci dit je ne remet pas en cause la pertinence de votre appréciation concernant les pneus Continental GP que je n'ai pas essayé personnellement.
  6. Les Pros ne font pas toujours les meilleurs choix pour diverses raisons (je ne parle même pas de leurs choix " thérapeutiques ", dont des choix dictés par leurs fournisseurs - que nous ne connaissons pas. D'une manière générale - hors du domaine sportif - les meilleurs ne sont pas obligatoirement ceux qui travaillent pour de l'argent. Et pour revenir au cyclisme, l'énorme quantités d'amoureux du vélo en sait bien d'avantage qu'une poignée de professionnels. Personnellement, je roule depuis des dizaines d'années de manière assez intense - route, VTT et vélotaf - je suis curieux de mécanique, de méthodes d'entraînement et de diététique et physiologie sportive, etc. Ce n'est pas le niveau qui fait le connaisseur. Pour conclure, il n'y a qu'au niveau pharmacopée que je suis nul ! Mais j'ai appris à gérer ma pratique de la bicyclette puisque je suis devenu par goût un adepte du long : par exemple, deux brevets de 1200 km l'été dernier à cinq jours d'intervalle en autonomie totale - nourriture, gestion du sommeil et orientation - et je suis sûr qu'aucun Pro n'a cette pratique (aucun gain). !
  7. pour le feu rouge clignotant, j'ai il y a quelques mois dans une revue que le code français acceptait tout article d'un code d'un pays de la communauté européenne et donc que le rouge clignotant étant autorisé dans un - ou plusieurs - pays, il était donc accepté en France. Par contre, la maréchaussée n'est peut-être pas au courant ; toutefois, en cas de pv improbable, ça doit se contester. Le seul inconvénient du clignotant c'est dans les sorties de groupe où l'on gène les autres. Pour les lampes puissantes - de guidon ou au casque - j'ai une adresse chinoise sur EBay - bon matos pas cher, plus de 10 commandes sans soucis : tout métal et LED américains CREE. Je peux donner l'adresse par MP.
  8. C'est une marque américaine bien connue dans le milieu VTT. Je me souvient avoir lu une critique plutôt positive dans une revue d'un de leur pneu route. Je n'en sais pas plus.
  9. Pas vrai : des milliers de tours de roue sur une sortie de 100 km (50 000 ?) sur des millions de morceaux de silex ça devient quasi une certitude qu'un silex " trouve le trou ", non ?
  10. Faut être fou pour faire du vélo, c'est dangereux. Encore plus dans les descentes de col : si tu réfléchi à ce qui peut se passer à 70 km/h si le pneu avant crève, tu arrêtes de rouler. J'ai moi aussi roulé avec un pneu déchiré bricolé pour pouvoir rentrer - sur de très longues distances parfois - et je doit aussi l'avouer j'ai réparé mes pneus avec la méthode de mon copain, sans jamais avoir de problèmes. Et comme disait l'ami Nietzsche : il faut vivre dangereusement.
  11. 20 000 km avec ces roues, pas de casse - ni de voile - sauf un rayon carbone : j'ai bêtement fait taper un rayon sur mon petit support de roue arrière en réglant mon dérailleur Je dirai donc roues très fiables. Quant au service après-vente Mavic, même sans vélociste, c'est le top : j'utilise des roues Mavic depuis 20 ans, que ce soit en VTT ou sur route, et je pourrai citer plusieurs excellentes expériences.
  12. Alain BERRUX

    Chaîne

    La marque importe peu (à qualité égale). Le mieux c'est d'acheter une chaîne pour roue libre de six, voire de sept : on en trouve facilement bien soldées sur internet ; on peut donc facilement choisir du haut de gamme soldé. Une chaîne prévue pour plus de pignons sera plus fine, plus chère et peut-être - personnellement je n'y crois pas - plus fragile. Je fini souvent mes " vieilles dura-ace 10 vitesses " sur mon vélo taf 8 vitesses et ça fonctionne bien. Par contre, évidemment, ne pas utiliser une chaîne prévue pour 6 ou 7 vitesses, bien large, sur des cassettes 9 ou 10 vitesses : là ça va coincer.
  13. Alain BERRUX

    Cuissard assos

    C'est mieux que rien, mais c'est aussi une économie de bout de chandelle. La crème Nok par exemple, utilisée fréquemment rends la peau moins fragile : je l'ai découverte après mon premier marathon où j'avais à l'arrivée des brûlures sous les bras, en haut des cuisses et d'énormes ampoules à chaque pied ; ensuite, diminution des zones irritées et des ampoules marathon après marathon et une quinzaine de marathons plus tard, j'ai la peau intacte à l'arrivée, comme après un simple footing...
  14. Alain BERRUX

    Cuissard assos

    Crème Nok : massages préventifs assez long des zones à protéger des frottements ; puis massage avant de partir. Si très longue sortie - ou marathon par exemple - on peut remettre une bonne couche sans faire pénétrer. C'est expliqué sur le tube. Cétalvon, j'en met une bonne couche sur la peau avant de remettre le cuissard (je l'utilise après des dizaines d'heures de selles, alors j'évite de masser des zones un peu irritées), là aussi il y a le mode d'emploi, c'est un médicament. Le crème Assos (elle sent très bon) : j'en met sur le cuissard et sur la peau ; le mode d'emploi n'est pas très précis... Il existe des tas de produits, chacun a les siens. Sur longues distances, on utilise fréquemment des produits destinés aux fesses des nourrissons : c'est pas cher et à priori très peu agressif !
  15. Alain BERRUX

    Cuissard assos

    Discuter du marketing - vaste sujet - mais ailleurs : d'ailleurs le marqueting, c'est la stratégie du fabricant ou du vendeur. Côté acheteur, parlons consummérisme, aliénation à la marchandise, etc. On n'est plus dans le cyclisme, mais dans la sociologie, la psychologie et le débat de société. Et rouler pour le plaisir, sans calculs, ok. Mais ce n'est plus une question de marketing. J'ai eu l'année dernière une panne de compteur peu après le départ d'un brm 400 : mon compteur sert d'instrument de navigation - sur un BRM on a un road-book et pas de fléchage - alors quelle galère ! Et psychologiquement, un compteur ça aide aussi... Pour le moment - fin de CDD qui approche - je n'ai pas les moyens d'acheter un GPS : là encore, pas question de marketing : il faut avoir perdu deux ou trois heures et parcouru 30 ou 40 km de bosses la nuit sur un 1000 km à chercher son chemin pour comprendre son utilité. Il faut penser qu'il y a plus d'une façon de faire du vélo. Quand je partirai sur un brevet de 1200 km - brm 1200 du massif central - fin juillet, sans assistance, j'aurai un (un seul ! ) cuissard, je ne prendrai aucun risque : Assos, ma selle rodée et des produits anti-frottement et antisceptiques. Et même si x ou y trouvent que d'autres cuissards moins chers sont aussi bien, je ne prendrai aucun risque. Mes autres cuissards resteront à la maison.
  16. Alain BERRUX

    Cuissard assos

    Encore d'accord avec toi, sur les pseudo-chapelles. Et j'en ai connues depuis 30 ans de multi-sport intensif : Il se trouve que j'ai toujours été en porte-à-faux avec celles-ci : pour rester dans le sport, je pratique le snowboard et le ski de fond (pas la même culture). En snowboard j'ai toujours deux bâtons à une main, très utile en montagne sur le plat et la montée mais les " purs snowboarders " me prennent pour un débutant. J'ai fais récemment avec mon club un slalom géant avec mes skis de poudreuse (108 mm au patin). Je pratique le VTT et le vélo sur route : rares sont les " adeptes " d'une discipline qui répondent à mes saluts quand je suis dans l'autre. Idem quand sur un 600 km avec mes éclairages et mes sacs quand je croise des coursiers. Sur mes premières cyclosportives j'avait un vélo alu 8 v et les autres des 10 carbone, j'avais conservé mon gros Camelbak et me faisait chambrer - t'as une enclume dans ton sac ? - sur mes brevets cyclotouristes j'ai un carbone 6,8 kg (hors accessoires) et toujours mon sac à dos même sur 1200 km - comment tu fais pour supporter ce sac ? Je cours aussi à l'occasion, avec des skate dans le sac à dos : patins à la montée de col, course à pieds à la descente. J'ai roulé pendant des années sans cuissard, puis avec des Décatlon premier prix, j'utilisais - et j'utilise encore à l'occasion - mes maillots de course à pieds en été ou de montagne en hivers, je roule après le travail pour m'entrainer avec mon vélo bricolé mi-VTT mi route, en anorack et pantalon de ville - cuissard dessous - et chaussures de rando... Bref, je suis le mouton noir du troupeau parce que j'expérimente sans cesse : alors, es-tu sûr de ne pas risquer de faire partie d'une autre chapelle, celle des " on ne me la fait pas " et qui suspecte les autres d'être des victimes du marketing ? Ceci dit en toute cordialité soit en sûr.
  17. Alain BERRUX

    Cuissard assos

    1- Tu as raison, quand tout va bien, on ne change rien. Mais tu oublie que ce post à été ouvert pour aider quelqu'un dans ses choix de cuissard. En l'occurrence, donner un avis conforté par une expérience personnelle est le plus honnête : ce n'est pas parler avec des a-prioris. Après, quand plusieurs cyclistes ont exposés leur expérience avec telle ou telle marque, dans telle ou telle condition, chacun peut se faire son opinion en fonction de sa pratique... Il ne s'agit pas de marketing. Et puis chacun investit en fonction de ses envies - les passionnés me comprendront - tempérées par ses moyens financiers et son rapport à l'argent. Croire que ce sont les plus riches qui ont les plus grosses dépenses pour le vélo est très réducteur : mes moyens financiers font qu'il m'arrive de dormir dans ma vieille voiture avant une course ou une rando mais j'ai du matériel au top. Comme dit l'autre à chacun ses priorités... 2- ésotérique ? Le dictionnaire Litré dit : " Doctrine ésotérique, doctrine secrète que certains philosophes de l'antiquité ne communiquaient qu'à un petit nombre de leurs disciples ". Ce que nous faisons, c'est tout le contraire, on donne nos trucs pour qu'éventuellement chacun puisse en profiter.
  18. Alain BERRUX

    Cuissard assos

    Les pros roulent avec les marques sponsors et ne mettent pas la main au porte-monnaie (mais j'ai déjà vu des photos de pros roulant avec du Assos, L. Fignon par exemple). De plus, plus le cycliste est puissant, moins il appuie sur ses ischions. De plus, ils roulent beaucoup, certes, mais jamais aussi longtemps que moi ! Pour ma part, je considère que sur longue distance le confort est lié à trois éléments indissociables : la selle, le cuissard et la crème. Je suis passé cette année à une selle Brooks swallow titane après ma fi'zi:k Arione cx braided qui est déjà une excellente selle (Paris-Brest-Paris sans souffrance) : une selle tout cuir se rôde mais après seulement 1800 km j'ai fait 800 km à Pâques (2 fois 24 h) sans douleurs. J'avais mon cuissard Assos TFI Uno. Comme préparation, je me masse pendant quelques jours avant avec de la crème Nok et je pars crèmé avec soit de la crème Assos, soit Nok en l'occurrence, crème Assos finie ; après la douche concluant les premiers 24 h crème Cétalvon " antibactérienne " en préventif, crème Nok le lendemain pour le retour. Un copain - lourd, plus de 90 kg qui étreinait son cuissard Assos à eu des problèmes d'assise, pensant que le cuissard suffisait : si Assos vend de la crème il y a bien une raison ! Ceci dit, je ne considère pas que 200 km soit une longue distance : là, je ne prends plus la précaution de mettre de la crème, mais avec 15000 km par an je suis rôdé.
  19. Je suis un adepte des longues distances, donc quand je pars pour 400, 600, 1000 ou 1200 km je sais que je connaitrai la pluie. Es-ce une raison pour utiliser des pneus pluie tout le temps ? Certes, non. Vous n'aimez pas la pluie, elle vous fait peur, donc vous ne partirez-pas quand il pleut déjà : alors, pourquoi rechercher des pneus pluie pour rouler sur le sec la plupart du temps. Ceci dit, je viens par exemple de faire 830 km le week-end de Pâque (flèche Vélocio et retour), dont notamment de la pluie diluvienne en Haute-Loire, Ardèche et Drôme pendant six ou sept heures avec mes Michelin pro 3 sans problème, comme cet été la descente du Galibier sous la pluie, etc. J'ai même connu la neige... Je ne suis jamais tombé. En dehors de la compétition, quand il pleut, quand la route devient glissante, on ne prend aucun risque, on ralenti, c'est tout. De bons pneus, certes, mais reculer la zone de risque est plus payant que de chercher la limite sous prétexte qu'on a les meilleurs pneus pour la pluie. Bonne récupération. Un dernier conseil : rééssayez à l'occasion de rouler sur route mouillée - après un orage, par exemple, en vous décontractant, tout se passera bien, et vous ne ferez pas une fixation/blocage sur ces problèmes de pluie.
  20. Je suis en train de monter pour la troisième fois un vélo à partir d'un cadre nu. Après un VTT puis un route carbone, ce sera un vélo à pignon fixe, encore appelé fixed gear ou fixie. Sur mon cadre Kona paddy Wagon j'ai monté classiquement des roues Miche X-Press, des leviers de frein Shimano R 600 et des freins Sram Rival noir, le tout acheté sur internet à bon prix. Je ne pensais pas avoir de problème sur les freins, pensant que tout était normalisé à ce niveau : or, même réglé au plus bas, les patins touchent le pneu, à l'avant et encore plus à l'arrière. Au secours ! Faut-il des freins spéciaux pour aller avec les roues Miche et/ou le cadre Kona ?
  21. La résistance au manque de sommeil est variable selon les individus, et ça n'a rien à voir avec le niveau. J'ai fait un 600 en 2010 sans dormir. En 2010 toujours sur un 1000 km j'ai dormi 1 heure vers le 600 ème km puis deux fois 1 heure. En 2011 deux 600 sans dormir et sur le Paris-Brest-Paris 6 heures à Brest. Donc pour moi aucun soucis, pas de somnolence. Certains - parmi les plus rapides - font le PBP sans dormir, d'autres font des micro-sommeils de 20 mn, comme les marins des grands raids, quand nécessaire. La machine humaine est fantastique ; n'oublie pas non plus, que tout ça s'accompagne de beaucoup de travail. Par contre, j'ai un ami qui s'endors sur son vélo dès 300 ou 400 km, même en partant après 14 h de sommeil... Donc, il suffit de bien se connaitre, et de gérer intelligemment en fonction de ses besoins. Et de grâce, laisse la bien-pensance sécuritaire : la priorité ne serait-elle pas de parler des conducteurs qui conduisent bourrés tout les week-end, aux excités du volant, aux chauffeurs de cars qui vous doublent avec un écart de 60 cm avec votre vélo (exemple vécu encore cette après-midi).
  22. D'accord avec vous. Mais à moins de se satisfaire des " y'a qu'à " dans ce post un cycliste a un vélo avec lequel il a eu des problèmes après ses 1230 km du PBP : donc, on parle d'abord pour essayer d'améliorer les choses existantes pour ce cycliste. S'il peut - ou veux - vendre ou changer son vélo, le post n'a presque pas lieu d'être. Sinon, que peut-il faire pour améliorer son rapport avec sa monture.
  23. J'ai fait le PBP 2011 avec un vélo plutôt rigide - Fuji Sl1+ roues Mavic Rsys - sans séquelles et presque à bloc dans les 100 derniers km. D'abord grâce à une bonne préparation, dont 11 000 km au départ (avec beaucoup de montées de cols). J'avais eu de légers fourmillements aux mains à la fin d'un 1000 km en août 2010, avec le même matériel, mais seulement 4500 km au départ, ayant aussi beaucoup couru. J'ai par contre choisi un cadre pas trop court, avec une sortie de selle plutôt moins grande que chez la plupart malgré un cadre légèrement sloping et une selle un peu reculée. Ma potence est au plus bas (je suis très souple) et le guidon est un FSA k-force profilé dont j'aime beaucoup la forme et qui permet de varier les positions. En conclusion, il y a beaucoup de paramètres qui déterminent le confort, du côté du matériel comme du cycliste - poids, souplesse, type de pédalage, position sur la selle, longueur des jambes vs haut du corps, etc. Et comme signalé l'entraînement. De plus, faire 1200 km avec un vélo quasi-neuf est une erreur... On ne court pas un marathon avec des chaussures neuves. Dernier point, j'ai acheté mon cadre et monté le vélo pièce par pièce sur un an en réfléchissant beaucoup aux dimensions et particularités des diverses pièces, avantage certain comparé à l'achat d'un vélo complet.
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