Rémy LORIOT

Salut ! J'avais bien lu cet article, mais à mon sens, comme évoqué plus haut, l'important c'est la répétabilité de la mesure. C'est assez facile à tester soi même. Sur HT, à braquet constant, tu crées un protocole test avec plusieurs vitesses différentes données tenues sur différents intervalles définis. Par ex, sur 39x17 2' à 30 km/h, 1' à 25, 3' à 35 km/h, 2' à 27 km/h, plus pourquoi pas quelques pics à 40 km/h sur 30'', et tu notes. Si en reproduisant le test, (même en le faisant 3 ou 4 fois pour être sûr) tu retrouves des valeurs identiques, même à 3/4 % près, ça suffit. Après, tu fais ton test effort maison avec le capteur en question et tu notes les valeurs obtenues. Si elles sont 9, ou même 15% au dessus (ou au dessous) de la réalité, peu importe, du moment que ces valeurs sont obtenues avec le capteur avec lequel tu vas travailler et que ces valeurs sont répétables. L'intérêt c'est l'entrainement, pas de savoir précisément que ta PMA ou ta puissance au seuil est de x watts. Après, c'est sûr que si dans le test sut HT, à chaque fois, pour un même braquet et une même vitesse tu as une puissance différente, c'est en effet moins intéressant.

Tu as tout synthétisé.

En effet James. Et au delà même de progresser "réellement", pour progresser tout court, et donc même juste pour prendre du plaisir en montée sans trop subir la pente, j'ai du mal à imaginer qu'on puisse faire autrement qu'en travaillant un minimum la force, et aussi le seuil. Et ce même sans aucune visée de performance. C'est facile à comprendre. En montée, encore plus que sur le plat, (où une seule des 2 qualité peut suffire à se faire plaisir sans en chier des ronds de chapeau), l'allure dépend de la combinaison force x vélocité. Or, pour emmener du braquet (même relativement court) en bosse, il faut avoir travaillé un minimum la force, et pour y tenir une vélocité correcte (même relativement faible), qui sollicite énormément le coeur en ascension, il faut avoir travaillé le seuil. L'un sans l'autre ne donnera rien. Tout miser sur le choix du braquet est un non sens. S'il est, et c'est certain, indispensable d'avoir l'équipement qui permet de pédaler à une résistance correspondant à son niveau, et même en dessous par "sécurité", cela ne suffira pas à permettre de grimper sans subir.

Bon, si tu es bien comme ça, que tes sensations sont bonnes et que tu arrives à enchainer les difficultés sans crampes et en récupérant bien, pas trop de question à se poser. D'autant qu'augmenter le rythme de pédalage en montée est un exercice qui sollicite fortement le coeur. Si tu as des problèmes d'arythmie cardiaque, je ne suis pas sûr que ce soit judicieux (avis médical à prendre avant).

Ok, donc, tu peux confirmer à l'usage que le Stage reproduit (à priori) les mêmes valeurs à chaque fois à conditions identiques (test sur HT à une vitesse donnée par exemple ?) . Si c'est le cas, en effet, c'est largement suffisant. Que ta puissance max soit 350 watts réels, et mesurée par le biniou à 375 ne change en définitive pas grand chose du moment que tu peux le répéter de façon fiable à chaque fois, ça suffit.

le ***, c'est que le site caviarde automatiquement le mot n e t (espaces à enlever). Réseau en français si tu préfères. Ou encore appelé "la toile".

Ben en ce moment, chez power2max, le modèle classique avec manivelle FSA Gossamer est à 690 euros. Sans manivelle à 590. Avec, par exemple une TA Vega et l'outil adaptateur, tu en as pour 130 euros de plus, soit 720 euros à la louche. En dessous des 800 euros. Perso, j'ai acheté récemment un Garmin 500 d'occase nickel à à peine plus de 100 euros avec ceinture cardio. On arrive donc tranquilou à moins de 850 euros pour le tout.

"Tu raisonnes comme si «performer» en côte faisait partie du plaisir. C'est vrai pour les compétiteurs et les cyclosportifs, mais pas pour les autres." Non, justement pas. Si je donnais des conseils pour "performer" en cols, je ne préconiserais pas ça. En tout cas pas uniquement. Dans mon propos, il s'agit juste d'adapter son organisme pour ne pas subir la pente. C'est tout. Et pour ça, je ne vois pas comment faire autrement qu'en faisant des exercices de seuil et de force. Les uns pour tenir une cadence "correcte", et les autres pour que ne pas cramper. Si tu subis, tu en chies. Et je ne vois pas où est le plaisir dans ce cas. Je ne vais pas plus loin. Libre à Axel de choisir de plus petit braquets, en effet, et ça lui sera sans nul doute profitable. C'est d'ailleurs aussi ce que je lui ai conseillé. Mais croire que tout réside dans le choix du braquet est une connerie. Pour ne pas subir, il faut aussi tenter d'adapter son organisme à l'effort montagne. Que tu le prennes cool ou non, c'est quand même un effort particulier.

Je crois que chez power 2 max tu as moins cher que 800 euros (et fiable) à 590€ sans pédalier. Avec une manivelle adaptée, tu dois pouvoir t'en tirer à moins de 800 je pense. Et pour le compteur, un Garmin 500 ou un Bryton, (compatible ant+) c'est sans doute moins cher aussi. Amuses toi bien.

Tu sais, tu écris que tu utilise du 28x25 dans des pentes à 10%. Dans ces pentes là, je suis en 39x28. Ce qui n'est pas beaucoup plus en fin de compte. C'est moins une question de braquet que d'entrainement. Si tu es capable de doubler plus que tu ne te fais doubler, sans faire d'entrainement spécifique, c'est que déjà tu dois avoir un niveau de base correct qui ne t'impose pas de travailler pour te permettre de prendre du plaisir en grimpée. Mais si tu ne l'avais pas, tu n'aurais pas d'autre choix que d'en chier, ou de t'entrainer pour. On a chacun ses prédispositions (et ses lacunes innées), mais si on ne "travaille" pas pour les faire évoluer, difficile d'en tirer parti.

50 rpm, c'est peu, en effet. C'est de l'exercice de force. Après, si t'es à l'aise comme ça, pourquoi pas ? A toi de voir. Mais si tu arrives en haut rincé et que tu crampes en descente, il y a peut-être quelque chose à faire en effet. Pour simplifier, en montée, "mouliner", ça fait monter le coeur (et il faut pouvoir le supporter, d'où le travail du seuil), et forcer à faible cadence, ça fait toxiner (et peut provoquer des crampes, d'où l'intérêt des exercices de force pour que les muscles s'adaptent à l'effort). Donc, il convient pour grimper à peu près à son aise de trouver la bonne cadence (et le développement qui lui correspond) pour, ni trop forcer, ni se mettre dans le rouge au niveau du palpitant. C'est là que l'entrainement "spécifique" prend tout son sens, y compris pour un cyclo. Le but n'est pas de gagner à la Pierre St Martin en juillet prochain, ni même la Marmotte, mais de monter sans "subir" la pente. Pas pour exploser les chronos, mais pour se faire plaisir. Et là, on peut prendre le problème par n'importe quel bout, la solution est toujours la même : l'entrainement spécifique. Désolé si je dis un "gros mot" pour certains, mais oui, même pour un cyclo qui veut juste "se faire plaisir à son niveau", s'il ne veut pas trop en chier dans les cols, il ne peut pas faire autrement que d'en passer par là.

Ben je ne vois pas en quoi c'est une prise de tête de vouloir s'entrainer pour progresser, quand bien même c'est pour faire du cyclotourisme. Progresser permet aussi (et surtout même) de davantage se faire plaisir. Notre ami cherche des clefs pour ça. Je ne connais pas de moyen plus efficace pour progresser que de s'entrainer. D'autant que faire des exercices n'empêche pas de profiter de sa sortie pour autant. C'est sur que faire des allures courses et de la PMA quand tu fais juste du "cyclo", ce n'est pas adapté. D'ailleurs, personne ne le lui a proposé. En revanche, pour progresser en grimpée, à part travailler la force et le seuil, je ne vois pas comment tu peux faire autrement. Si tu ne travailles pas ces qualités, et que tu te contente d'aller grimper des cols, tu galèreras toujours autant, même si ton niveau augmente légèrement. Conseiller à quelqu'un uniquement de s'équiper de développements plus petits ne règlera pas son problème. Si tu en chies comme un Russe avec un 39x24 et que tu te contentes de raccourcir tes braquets, ça te permettra certes de réduire l'impression de difficulté, mais ça ne te rendra pas les grimpées plus faciles. Il ne faut pas rêver. S'il se contente de ça notre ami, il montera plus lentement, et aura un peu moins l'impression de forcer, mais c'est tout. Au bout du compte, il n'en tirera pas plus de plaisir. D'autant que "mouliner pour éviter de se faire mal", en montée, c'est 80 tours/mn au max pour quelqu'un qui a déjà un petit niveau, et ce n'est pas facile à tenir... Avoir les braquets pour, c'est une chose, le faire, c'en est une autre.

Le compact, c'est une solution si tu fais beaucoup de montagne, mais si tu roules plus en vallonné avec de petits cols, à mon avis, tu ferais mieux de garder ton 39, et de t'acheter une cassette genre 12/28, avec laquelle tu passeras partout. Et surtout, plus important que le matériel, cet hiver, profites-en pour travailler ta force avec des exercices de montée de bosses de 1km à environ 5% environ sur le 52x19 à 60 tour de pédales par minute. Tu fais ça 5 fois par séance 2 fois par semaine, avec en complément des sorties en vélocité. Et au fur et à mesure de ta progression, tu augmentes la résistance en passant sur 52x17. Ensuite, vers février, tu fais des exercices au seuil. Tu verras, ça devrait t'aider.

Bien sur, (quoique 40 de moyenne tout seul sur 3h, même sur du plat et sans vent, faut en avoir sous la pédale...). Et ça, c'est évident même sans y réfléchir. Mais ma question, c'est justement sur les segments ascensionnels qu'elle prend tout son sens. La moyenne un peu, si on est seul, pour donner une idée du "niveau d'engagement de la sortie" mais une moyenne, comme on le sait, n'est pas forcément révélatrice du travail réel d'une sortie.

Ben à ton avis, combien sont payés les Chinois qui fabriquent les cadres et les pièces ? Ca laisse de quoi faire un belle marge à 3000 euros au magasin...

Bon, en fait, pour avoir été plusieurs fois au Maroc, et bien que je ne connaisse réellement "bien" que le Sud, dans les coins reculés, il n'y a justement pas plus de risques que ça. Je dirais même au contraire. Ce n'est pas comparable avec l'Algérie, où les montagnes de Kabylie ont été le refuge et les bases arrières de groupes terroristes depuis l'occupation Française. Au Maroc, les coins les plus craignos sont justement les plus industrialisés et "développés", à savoir la zone de Rabat-Casa, et l'agglo de Tanger. C'est d'ailleurs là où se concentrent les salafs. Le Rif aussi pour d'autres raisons, est à parcourir en faisant attention. les Salafs, mal vus de la majorité de la population sont donc concentrés dans lez zones "Arabes". Les zones "Berbères" sont en général plus cool. Même dans les coins très traditionalistes, il n'y a pas vraiment d'animosité. Un peu de crainte peut-être, mais pas plus. Pour avoir traversé coins désertiques et palmeraies à la limite de l'Algérie, à la grande époque Aqmi, coins complètement coupées du reste du pays, sans accès routier ni autre (mais avec des relais gsm et l'électricité !), les gens y étaient plutôt discrets et curieux de loin, mais pas plus. Même pas de sollicitations comme celle que l'on subit à Marrakech par exemple. Le seul réel contact, plutôt très sympa d'ailleurs, avait été un match de foot improvisé dans le sable, au pied des dattiers avec 4 ou 5 gamins de la palmeraie, qui étaient venus nous "défier" gentiment, un ballon sous le bras. Ils nous avaient battu 3 à 2 si je me souviens bien. Sans jamais nous demander ni un crayon ou un dirham.

Salut ! Alors je n'ai pas tout lu, mais déjà, pour ce qui est du "danger" local, à mon humble avis, tu peux y aller sans te faire de bile. Surtout dans le haut Atlas. S'il y a un endroit qui craint au Maroc, ce n'est certainement pas celui-là. Par contre, le Haut Atlas, comme son nom l'indique, c'est haut (presque 4200 m pour le djbel Toubkal...). Alors, de la haute et belle montagne, certes, mais aussi du climat de haute montagne. Les cîmes de l'Oukaimeden (2700m), où le mercure ne dépasse pas 25°C au plus fort de l'été, sont fréquemment enneigées, dès la fin novembre parfois. La magnifique vallée de l'Ourika débute également à 1500 m d'altitude. Je me rappelle également m'être sérieusement pelé les meules dans le moyen Atlas, fin avril aux cascades d'Ouzoud, à "seulement" 1000 m d'altitude... Je me rappelle aussi avoir vu la neige début avril au col de Tichka (plus haut col routier du pays), à 2260 m d'altitude. L'Anti Atlas au sud (qui culmine quand même à 3300 m) est peut-être plus indiqué pour rouler à cette saison, autour de Tafraoute, quoique peu riche en routes et peut-être plus intéressant pour du VTT. Ou alors le Moyen Atlas au nord, entre Kenifra et Beni Mellal, à altitude équivalente, plus d'itinéraires envisageables, mais au climat largement plus humide. Pour le vélo en Haut Atlas, j'imagine plutôt les périodes septembre-octobre, ou mi avril à début juin. Après, la sécurité des routes du Maroc... Bon ben c'est déjà l'Afrique, avec pas mal d'approximations côté code de la route. Il m'est arrivé de croiser, toujours sur la route très fréquentée du col de Tichka des charrettes tirées par des ânes, suivies de camions transportant un barda débordant de toute part, sur lequel une quinzaine de passagers étaient juchés. Déjà, en voiture, c'était folklo, alors à vélo... Ce genre de situation n'est pars rare là bas...

Nous, on s'en fout, mais eux... Car ce qu'il y a derrière, c'est avant tout une histoire de gros sous. Bien plus que de qualité de vélos. Par exemple, Time ne revient pas dans le peloton pro de premier plan. Pourquoi ? Parce que certaines marques ont les moyens de payer 3 ou 4 fois plus de budget sponsoring pour équiper une équipe. Alors l'équipe, quand par exemple, elle a le choix entre prendre des vélos Time assortis de 500 000 euros, ou choisir des vélos Spécialized et 2 ou 3 millions à la place, qu'est-ce qu'elle fait à ton avis ? Look peut-être confronté à la même chose ? Orbéa est sans doute plus généreux, motivés par un retour au premier plan, d'autant que l'équipe continentale Euskadi, c'est fini aussi... Ou Big Mat Auber leur suffit, et ils ne voulaient pas reconduire le sonsoring ?

Pour avoir un RM01 (2012), je confirme, c'est un très bon cadre. Un vélo "de course". Rigidité maximale. "Transfert de puissance irréprochable". Pour les différences avec le Team machine, jusqu'en 2013 (le Time machine, c'est le modèle chrono), le tube de selle est "carré" sur le RM01 (pratique pour l'alignement, risque de casse si la selle "vrille" sur une chute), et les haubans sont plus épais (un poil moins de confort que sur le SLR donc). Les câbles ne sont pas intégrés. A partir de 2014, il semble que les bases du Team machine aient également été retravaillées. Passage du concept "TCC" à "ACE". Bon, en définitive, sans doute une modification plus commerciale qu'autre chose. Pour en revenir à ma petite histoire, une chute qui a causé un enfoncement du tube supérieur à l'endroit où le cintre a tapé m'a conduit à devoir changer de cadre. J'ai toutefois fait réparer l'ancien, (ce qui a été possible sans aucun soucis,) et j'attends pour le remonter d'avoir les finances nécessaires. Sans doute un montage en Sram Force 22 qui devrait me permettre de passer sous les 7kg. Cependant, avec le recul nécessaire, je le compare avec ce que j'ai pris en remplacement, à savoir un Cannondale Caad 10. Position identique suite à étude posturale. Et bien, si le BMC est un super vélo, notamment pour ce qui est de "rouler", avec une rigidité à tout épreuve, le tout pour un poids plume, je dois dire que je préfère le Cannondale, pourtant alu. Spécialement en ce qui concerne les grimpées, et encore plus pour ce qui est des descentes. Quelques grammes de plus (150 à montage équivalent), pour 900 euros le kit cadre neuf. Bref, tout dépend de ce que tu comptes en faire. Mais à budget égal, ça permet d'avoir des roues sacrément meilleures !

Raisons financières ?

Bon, après, en y réfléchissant bien. 2 paramètres me semblent intéressants dans ce calculateur : - la puissance moyenne - les mesures de puissance lors des ascensions pour analyse, notamment mises en relation avec la courbe cardio. Pour le reste, type relances courtes, sprint et fractionné court, il me semble évident que l'intérêt de la chose est nul. Pour Pierre, il me semble que la précision des gps type auto, ou tel, spécialement pour ce qui concerne les déclivités est plutôt moyenne. Ca peut peut-être expliquer la différence de puissance estimée dans le cas que tu rapportes. Non ?

Ca me semble logique. A pondérer selon le vent, l'effet peloton etc... Et selon si les paramètres de base sont bons. Mais sinon, selon vos réponses, le calculateur en lui même est "relativement" fiable. C'était ma question.

Bonjour, je me demandais si l'estimation de puissance calculée par Strava est à peu près fiable ou pas du tout. Quelle est votre avis là dessus ?

je remet ce que j'ai posté dans "A éviter" : Bon, je sais pas, mais pour ma part, j'ai eu un Hutch Intensive à l'arrière qui a fait plus de 10000 km. Et là, je viens de jeter un Equinox² après environ 8 ou 9000 km (la trame apparaissait). Aucune chute, ni avec l'un, ni avec l'autre. Une crevaison avec chacun. Bref, j'en ai été satisfait. Même si je compte reprendre des GP4000 pour le prochain train d'entrainement. Je pèse 66 kg, et je gonfle à 7,5 bars.

Bon, je sais pas, mais pour ma part, j'ai eu un Hutch Intensive à l'arrière qui a fait plus de 10000 km. Et là, je viens de jeter un Equinox² après environ 8 ou 9000 km (la trame apparaissait). Aucune chute, ni avec l'un, ni avec l'autre. Une crevaison avec chacun. Bref, j'en ai été satisfait. Même si je compte reprendre des GP4000 pour le prochain train d'entrainement. Je pèse 66 kg, et je gonfle à 7,5 bars.