Une des spécificités de Paris-Roubaix, c'est qu'il s'agit d'une des classiques les plus difficiles, compte tenu du kilométrage de secteurs pavés, mais aussi une classique plus ouverte que beaucoup d'autres (Ronde, Lombardie, Flèche, MSR) Pour ne reprendre que les années 2000, il y a eu pas mal de vainqueurs qui n'étaient certainement pas les plus forts ce jour-là mais ont profité du jeu d'équipe (Knaven, O'Grady, Van Summeren, Terpstra). D'autres ont profité d'un regroupement après le Carrefour de l'Arbre (Bäckstedt, Degenkolb, Hayman) Certes, tous ces coureurs avaient l'expérience de cette course, ce qui n'est pas le cas de Gilbert, mais sur ce type de scénario il peut tout à fait gagner