Ma journée a commencé avec la rencontre avec Manuel qui m'a gentillement pris en stop pour rejoindre le départ. Départ rapide dans le SAS 1, je laisse partir volontairement. Ayant peu rouler seul cette année, j'adopte une stratégie prudente de ne pas rouler au max de mes capacités pour ne pas me cramer. Je sais que la fin va taper dans la force, force que je suis pas sûr d'avoir.
Les 3 premiers cols s'enchainent bien, avec une vue superbe sur le lac Léman, une belle découverte. Je gère le début de la Ramaz plutôt très bien, le passage sous le tunnel me fera mal, je mets le 30 dents (déjà) alors qu'il était là que pour Joux Plane, ça promet 😄
J'ai réussi à trouver un bon groupe pour faire la vallée jusqu'au pied de Joux Plane, les 3 premiers kms se passent très bien après m'être bien alimenté dans la vallée. Et puis, patatra, plus du jus, je suis arrivé à ma limite notamment avec cette chaleur. Je n'arrive pas à manger donc je fais une pause à 3,5 kms du but pour manger juste après avoir été doublé par Manuel, qui monte encore très bien. La fin se fera sans problème avec tous ces encouragements, vraiment ça pousse un truc de dingue.
Après un retour aux Gets, une douche, on a pris la voiture pour attendre la réouverture de la route, mon dieu l'état de fatigue des gars et pourtant ça voulait continuer, chapeau. Nombreux ont été raisonnables à mettre la flèche. D'autres ont forcé même en étant hors délai alors que c'était leur rendre service que de ne pas y aller.
Pour les ravitos, chaque fois c'est pareil, partez avec votre bouffe et trouvez des fontaines pour vos bidons. En comptant ma pause mécanique (disque qui frotte) et ma pause dans Joux Plane, je me suis arrêté 13 minutes seulement.