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Alain COLLONGUES

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Tout ce qui a été posté par Alain COLLONGUES

  1. Comme la masse cachée de l'univers, il manque au moins 50 watts à LA, même avec l'EPO, pour expliquer sa montée de Sestrières 1999 ou d'Hautacam 2000. Philippe BRUNEL en donne une explication plausible. Comment sinon peut-il déposer en 2000 un coureur comme Pantani ?
  2. Tu as mille fois raison ; c’est si facile de critiquer et de cracher dans la soupe. En 2003 il était jeune et débutant et sans doute dans l'euphorie n’a-t-il pas vu qu’il était arrivé. Quant à 2007 et 2011 pour voir la ligne d’arrivée, il aurait fallu qu’il aille jusqu’au bout plutôt que de bâcher.
  3. Merci David d’avoir remis en ligne ton compte-rendu. Je l’avais lu avec beaucoup de plaisir à l’époque et je l’ai relu de même. C’est criant de vérité. J’adore. Quant à l’avocat, s’il ne t’a pas fait de procès, c’est surement que tes soupçons étaient parfaitement fondés. Mais tu as raison c'est un problème de conscience personnel.
  4. Avocat du Dr Mabuse certes, mais aussi de Richard Virenque et spécialiste des vices de forme. L’entraînement en prison a du bon, qui lui aura permis de boucler en 2007 en 46h48 le Paris-Brest de la pluie. Le seul du groupe de tête à avoir "miraculeusement" gardé un maillot impeccable... et aussi à s'être pris deux heures de pénalité.
  5. Elle aurait eu 90 ans demain, mais elle s'est arrêtée dans la dernière ligne droite. Lyli Herse, huit fois championne de France sur route, est décédée. C'est vraiment la fin d'une époque... celle des années 50 qui fut l'âge d'or des artisans français du cycle.
  6. Bonjour Emile et bonne année avec encore quelques belles machines à faire revivre. Sur ton dernier Gitane, qui fut un des premiers à avoir le dérailleur Jubilé, je suis étonné que tu aies viré le TA à trois branches. Il est beaucoup plus joli, à mon sens, que le Strong qui fait mastoc. J’en ai encore quelques-uns en 48x36 et je les aime bien. Y a-t-il une raison à ce changement ?
  7. J'irai la semaine prochaine mais tu as raison, il y a un gros risque de déception. Ce qui me touche chez Romain Gary c'est qu'un immigré puisse aimer et mieux représenter la France que certains français dits "de souche". Et il est loin d'être le seul. Mais je m'éloigne du sujet...
  8. Salut Pierrot et bonne année aussi à toi. Les plus de 80 ans à Paris-Brest sont très rares. En fait il y a eu quatre abandons d'octogénaires au cours des trois derniers et un seul homologué : Friedhelm LIXENFELD en 2011 en 86h38 à 80 ans et 11 mois. Friedhelm est revenu en 2015 avec quatre ans de plus et il a cédé à la pression médicale lui demandant d'arrêter, alors qu'il était à Mortagne-retour et qu'il lui restait 12 heures pour faire les 140 derniers kilomètres. Dommage ! En ce qui concerne la certitude de mourir à l'âge choisi, je ne connais que la méthode Romain Gary. Radicale mais pas à la portée de tout le monde. Voir ou lire "La promesse de l'aube" qui vient de sortir au cinéma..
  9. René GAILLARD était en 2003 le doyen des homologués de Paris-Brest-Paris. A 75 ans et 11 mois, parti dans la tranche des 90 heures, il avait achevé la promenade de santé en 84h19. Il avait trois mois de plus que Roger MARTIN qui bouclait son 9ième PBP et six mois de plus que l'ancien professionnel Fons VAN DEN BRANDE qui bouclait son 6ième. Tous trois avaient donc fêté cette année-là leur 75ième anniversaire. Fons est décédé en 2016 et Roger a malheureusement échoué de peu sous le déluge du PBP 2007. René GAILLARD est le seul des trois à pédaler encore. Très fort !
  10. Pour moi, le top cinq de ma bibliothèque du vélo : -pour les fondamentaux du vélo : Vive la bicyclette du Dr Ruffier -pour les souvenirs d’une époque : Demain, on roule par Jean Bobet -pour l’aventure extrême : Seul à bicyclette de Paris à Saïgon de Lionel Brans -pour le courage au féminin : Routes, risques, rencontres par Lily Serguéiew -pour la compétition : La course en tête par Jean Bobet et A.F. Creff Mais c’est parce qu’il faut choisir… sinon la liste serait très, très longue.
  11. J’aime le vélo, mais pourquoi ? o Le vélo en tant que simple engin de transport a un charme certain et séduit même les collectionneurs. Il peut être esthétiquement et mécaniquement très réussi, mais pas plus que d’autres qu’ils se nomment moto, voiture, voilier ou locomotive. o Le cyclisme, sous toutes ses formes, est un sport complet, grisant, éprouvant, tant physiquement que moralement, mais il en est beaucoup d’autres que ce soient l’aviron, le ski, la boxe ou l’athlétisme. o La tenue vestimentaire du cycliste peut être originale mais aussi terriblement commune. Rien de bien prestigieux, en tout cas rien de comparable à celle de l’escrimeur, du joueur de hockey ou du motard. o Le décor dans lequel il évolue est souvent la pleine nature, parfois même un cadre grandiose, mais là aussi il y a de la concurrence sérieuse avec les randonnées en montagne, le ski de fond, le vol à voile, le rafting. o Quant à l’esprit d’équipe qui séduit tant les footballeurs, les rugbymen ou les joueurs de boules, ce n’est vraiment pas le point fort. Sport individuel avant tout, le peloton cycliste n’est qu’un abri de passage qui ne garantit nullement quiétude et convivialité. Alors, où est la clé du mystère ? Si elle n’est dans aucun des éléments précédents, chacun pris séparément, c’est donc – bon sang, mais c’est bien sûr ! – qu’elle est dans l’ensemble. Mais attention, pas la simple addition d’une machine, d’un sport, d’une tenue, d’un décor et d’un groupe, mais leur communion, leur liaison, leurs interactions ; ce que Pascal – qui était aussi un fameux inventeur - résumait d’une phrase percutante : le tout est plus que la somme des parties. C’est, à mon avis, l’harmonie qu’arrive à créer entre ces éléments le cycliste, qui confère à notre activité toute son originalité et son pouvoir de fascination. N’est-il pas extraordinaire de parvenir à associer le corps humain si complexe avec ses propres systèmes, avec sa biochimie, avec son conscient et son inconscient, à une machine totalement mécanique, faite de tubes et de roulements liés en une masse inerte qui ne tient même pas debout toute seule ? À mon sens la magie est dans le mouvement que l’un confère à l’autre. Personnellement j’avoue que mon plus grand plaisir à bicyclette est de sentir, lorsque tout fonctionne bien, que mes gestes de pédalage et leur transformation en vitesse de déplacement se font en totale symbiose. Au-delà de l’effort lui-même, c’est sa traduction, via le vélo, en un déplacement souple, aérien et silencieux qui me séduit. Si en plus l’équipement vestimentaire permet de l’exécuter sans gêne, que la trajectoire s’inscrit dans un environnement naturellement splendide et que tout se déroule au sein d’un peloton sympathique, c’est un système autonome, optimisé et cohérent qui évolue ; un système dans lequel le cycliste est en même temps acteur et spectateur, à la fois émetteur d’énergie motrice et récepteur du plaisir de se mouvoir. Je crois sincèrement que l’explication de la joie profonde que reçoit en récompense de son effort le cycliste tient dans cette harmonie. Et là il me semble qu’il y a soudain beaucoup moins de concurrence. Peut-être la voile, l’équitation, la plongée ou la marche, mais l’effort est-il aussi intense et l’autonomie aussi complète ? Et à part la marche, leur pratique ne s’avère généralement pas aussi aisée que celle d’enfourcher une bicyclette pour une petite balade, une randonnée, une cyclo-sportive, une course ou une cyclo-découverte. Le qualificatif n’a strictement aucune importance par rapport au plaisir ressenti ; ce qui les rapproche - ce qui me séduit dans le vélo - étant, à mon sens, beaucoup plus fort que ce qui les sépare.
  12. La manette du dérailleur avant SRAM Red ancienne version était indexée pour trois positions : une pour le petit plateau et les deux autres pour le grand plateau. Ces deux positions permettent que la chaîne ne touche pas la fourchette quelle que soit la couronne arrière sur laquelle est la chaîne. Apparemment c'est ce réglage que tu dois revoir en modifiant la tension du câble comme te le conseillent Eric et Hervé.
  13. Je comprends ta vue systémique qui conduit à présenter ce jeune homme de 18 ans qui a tué involontairement une mère de famille comme une victime du capitalisme. Mais ce n’est qu’une hypothèse et j’en ai une autre à laquelle j’adhère davantage. J’ai eu aussi 18 ans et je sais comment on est à cet âge sur son vélo. Quel que soit le régime politique sous lequel on vit, à cet âge-là on se croit le roi du monde sur son vélo. On se sent invincible et on regarde de haut tous ces automobilistes qui sont bloqués dans les bouchons ou aux feux rouges. Je pense que le gars en question se régalait tout simplement à se faufiler entre les voitures et à griller les feux. Il n’était pas du tout l’esclave de son travail et probablement qu’il aurait fait de même juste pour le plaisir. Si on revient à une analyse politique il est d’ailleurs étonnant de constater que dans ce monde friqué de la City, un gars comme lui avait réussi à atteindre ce summum du bien-être de la société marxiste, l’épanouissement de l’homme dans le travail.
  14. Dans l’axe vertical de l’expandeur il y a normalement un filetage dans lequel on visse une tige filetée qu’on appelle la tige de l’expandeur (absente sur ta photo). Si tu l’as perdue trouve une tige filetée suffisamment longue au bon pas et au bon diamètre, visse là dans l’expandeur et tape dessus. Ca décollera et fera descendre l’expandeur. Par sécurité ajoute avant, une giclée de WD40.
  15. Tu fais exprès ou quoi ? Comment veux-tu que Littré, dictionnaire du 18ième siècle, connaisse ce mot ? De plus c'est un terme technique qui n'est bien sûr pas dans un dictionnaire classique, même pas la peine de chercher. Je pense d'ailleurs que tu es tellement inféodé à l'anglais que tu penses que le terme original est le mot anglais "expander" et qu'il est mal traduit en français. Mais je pense au contraire que le terme original est le mot français "expandeur" et qu'il a été ensuite traduit en anglais par "expander", comme le suggère Simon. Demande à n'importe quel vélociste il ne parlera jamais d'un expanseur. J'ai travaillé suffisamment longtemps chez l'un d'entre eux pour être sûr de ce que je dis. Sans rancune, mais là tu as tort.
  16. Chaque profession a son vocabulaire : les notaires, les médecins, les physiciens, et les artisans du cycle aussi. Ca fait un siècle qu'ils utilisent le mot "expandeur" pour désigner le cône métallique qui écarte le plongeur de la potence pour le bloquer dans le pivot de fourche. Ce n'est ni toi ni moi qui changera leur vocabulaire. Donc le mot professionnel en français est expandeur. Désolé pour ton goût pour la logique à tout prix, mais la langue y échappe souvent.
  17. Ben si, c'est expandeur et j'ai beau réfléchir beaucoup... Va sur Google et tape "expandeur potence" et ça t'épargnera de lire les oeuvres complètes de Daniel Rebour, par exemple comme Cycle, Compétition Cyclotourisme. Tu ferais bien rire René Herse ou Ernest Csuka avec ton "expanseur".
  18. Non, c'est EXPANDEUR, enfin, quoi !
  19. Je ne sais pas si tu as raison de pousser le bouchon aussi loin. Je ne voyais là que l’acte irréfléchi d’un jeune %@!?. Toi tu y trouves une conséquence de la recherche du profit à tout prix et tu en fais une sorte de soldat du capitalisme. Un peu comme ceux que d’autres manipulateurs appellent les soldats du khalifat. Pas sûr que tu aies raison, pas sûr non plus que tu aies tort… Comment savoir si on n’est pas tous manipulés ? Mais qui manipule les manipulateurs ?
  20. AFP, publié le lundi 18 septembre 2017 à 16h31 Un cycliste britannique de 20 ans a été condamné lundi à 18 mois de prison pour avoir heurté et tué une passante en pleine rue à Londres alors qu'il conduisait un vélo à pignon fixe sans frein. Charlie Alliston, 18 ans à l'époque des faits, roulait à 29 km/h sur son fixie lorsqu'il est entré en collision avec une mère de famille de 44 ans, Kim Briggs, qui traversait Old Street, dans l'est de Londres, en février 2016. Elle était décédée une semaine plus tard à l'hôpital. L'ancien coursier a été blanchi de l'accusation de meurtre mais reconnu coupable par le tribunal de l'Old Bailey d'avoir provoqué des dommages corporels par une "conduite folle et furieuse". La juge a souligné que c'est "à la recherche du frisson que vous conduisiez sans frein avant, en criant et en injuriant les piétons pour qu'ils dégagent de votre passage". Elle a relevé que si le vélo avait eu un frein avant, il aurait pu s'arrêter à temps. "Sur cette bicyclette illégale, vous ne pouviez pas et en plus, vous n'avez même pas essayé", a-t-elle ajouté. Dans plusieurs messages postés sur les réseaux sociaux juste après l'accident, Alliston avait décrit comment il avait averti à deux reprises Kim Briggs en la sommant de "dégager de mon p.... de chemin". "C'est pas ma faute si des gens comme elle se croient invincibles ou n'ont aucun respect pour les cyclistes", s'était-il plaint. Le tribunal lui a infligé la peine maximum prévue pour son délit, aux termes d'une loi remontant à 1861. Le veuf de Kim Briggs, Matthew, a plaidé pour "un changement radical" dans la culture du vélo et l'introduction de nouvelles lois.
  21. "Soyons de notre temps" et montons un moteur électrique sur nos vélos, c'est ça que tu veux dire ? 😆 Non ? Alors un peu de nuance. Nostalgie n'est pas un gros mot et l'on a parfaitement le droit d'admirer ceux qui ont fait "ce cyclisme là", sans pour autant tomber dans le sempiternel "c'était mieux autrefois". Surtout quand cet autrefois est si bien raconté, comme sait le faire Philippe Bordas.
  22. Oui je l’ai lu quand il est sorti mais tu me donnes envie de le relire. J’ai gardé le souvenir d’un souffle puissant qui enveloppe ce sport merveilleux qu’était le cyclisme. Je ne trouve pas le style de Philippe Bordas ampoulé, il écrit comme écrivaient les journalistes de Miroir Sprint, avec surement un excès d’emphase, mais c’est la contrepartie de leur enthousiasme qui était sincère et non obséquieux. Les portraits sans nom de quelques personnages sont parfaits et c’est un plaisir de deviner qui est Mange-*** ou l’Huissier Gris. Ne cherche pas trop qui est le Baron Noir, c’est le seul que Bordas ait totalement inventé. Ce qui est drôle, c’est que plein de lecteurs ont dit l’avoir croisé dans la vallée de Chevreuse. Vraiment un bouquin à recommander sans réserves, ne serait-ce que pour la photo de couverture avec Van Steenbergen frigorifié dans son pardessus de 1948 sur le vélodrome de Roubaix.
  23. C'est un hommage à son grand copain Théophile Gautier. Le poème s'intitule "Tombeau de Théophile Gautier" et il est tiré de "Toute la Lyre". Ne fait donc pas partie de "La légende des Cycles".
  24. Victor Hugo, qui s'y connaissait en cycles, en avait parlé : «Oh ! quel farouche bruit font dans le crépuscule les chênes qu'on abat pour le bûcher d'Hercule!»
  25. Sur ce sujet il faut des faits et pas des impressions. Je vous livre une expérience que je trouve probante. L’an dernier j’ai fait le Tour de France cyclo de l’US Métro, soit 4800 km en 24 jours consécutifs de vélo. J’ai emporté un unique cuissard que j’ai lavé presque tous les soirs. Il séchait dans la nuit et au départ à 6h chaque matin il était à peu près sec. Je n’ai eu aucun problème, aucune blessure, même pas une irritation. J’ajoute que je continue à le porter et qu’il est toujours aussi confortable. Voilà c’est tout. Le cuissard m’avait coûté environ 200 euros et je n’ai aucun regret de mon achat. La marque est très connue, je n’en dirai pas plus, sauf que la conception est suisse et la fabrication bulgare.
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