Didier SALEMBIER

En théorie 10% du poids pour le gonflage.80kg=8 bars. Avec le tubeless maxi 7 bars.

Toujours de belles promesses sans lendemain chez Movistar.

Le cyclisme pro subit trop le deseridata des organisateurs-----les équipes touchent des miettes.

2021 = CA 227,125,213 euros bénéfice 71,163,245 euros.

En occasion tu as encore de belles opportunités.

Ça coûte aux équipes via les sponsors,les organisateurs reversent une parte de leurs bénéfices sous forme de dotations aux courses et participation aux frais de déplacements. Ça ne couvre pas les salaires et charges de chaque équipe. Les sponsors sont les financiers du cyclisme pro.

Les organisateurs couvrent une partie des frais de déplacement des équipes,une dotation financière selon les courses.Pour LE TOUR c'est 2,3 millions à répartir entre toutes les équipes en fonction des divers classements et primes diverses.L'essentiel du financement repose sur les sponsors.Une resssource financière au bon vouloir de ces derniers,la conjoncture ou un changement de stratégie peuvent mettre en péril l'existence de chaque équipe. Va falloir que le partage du gâteau soit plus équitable à l'avenir.Le cyclisme pro en dépend.

On l'annonçait conquérant sur le TOUR,capable d'en gagner plusieurs à l'époque. Pas rien son palmarès eu égard à l'adversité début des années 2010.

Toujours la plume bien acérée notre Bernard 😉

Le grimpeur colombien retrouve MOVISTAR à 34 ans.Plutôt décevant dans l'ensemble,il rempile pour une fin de carrière que j'espère prolifique.

Je confirme à 200%.

Sur le TOUR la dotation globale versée par Amaury sport organisation est de 2, 3 millions,500.000 euros pour le vainqueur.Faut savoir que les départs de l'étranger coûte bonbon aux équipes.

Je vois à l'horizon un rapport de force musclé afin de trouver un nouvel équilibre.

Mais tout est à refaire en mieux !

Le TOUR = la moitié des bénéfices d'ASO.

Le cyclisme est vraiment à la traîne concernant son modèle économique qui repose sur les seuls organisateurs.Des profits énormes d'un côté,des miettes pour l'autre.Alors que le second est essentiel et vital pour le premier ! Sans les équipes de coureurs pas de courses,les organisateurs disparaissent. À son époque ,Tinkoff était un visionnaire. Partant du principe que les groupes sportifs ne sont pas justement rétribués,subissant le calendrier des organisateurs et les dotations financières, le banquier russe a tenté de faire diversion comme les 5 principales équipes aujourd'hui. Quand on voit la dotation globale revenant aux équipes sur la plus grande course du monde,on marche sur la tête ! Dérisoire eu égard aux efforts monstrueux des coureurs,des budgets colossaux des équipes. Si rien ne bouge,y'a de la révolution dans l'air !

Paris-Roubaix course mythique par excellence est la classique qui fait rêver le plus grand nombre de pros.Combien d'accidents graves depuis sa création ? Des chutes bien sûr, parfois avec des fractures,mais pas plus que sur d'autres courses.Des crevaisons,oui,mais avec le tubeless le risque est moindre.

On neutralise les autoroutes comme ça les coureurs seront proches du risque 0 😉.

C'est OK pour des cyclos comme nous,pas pour les pros.

On peut imaginer un changement de vélo pour les portions en gravier : un gravel très léger,faut profiter des évolutions et les adapter aux terrains.

Les aléas sont partout.Je ne suis pas partisan d'aseptiser à tout va,le cyclisme est un sport d'extérieur et se doit d'exploiter tous les terrains. Seule limite : éliminer les zones engageant l'intégrité physique des coureurs. Peut-on sérieusement imaginer un Paris-Roubaix sans pavés, un TOUR sans descentes vertigineuses,strade blanche sans les graviers-----un point capital : l'évolution incroyable du matériel qui s'adapte en fonction du terrain,freins,sections des pneus----

Le modèle économique doit évoluer en faveur des équipes,les organisateurs ont les 2 pouvoirs : sportif et financier. Le TOUR représente la 1/2 des bénéfices d'ASO.Quand on voit les montants redistribués aux équipes, on se pince pour le croire !

Les 5 plus grosses équipes du world tour ont mandaté un cabinet conseils afin d'explorer la naissance d'une super league de cyclisme. Le but : une meilleure répartition financière,les organisateurs se payant grassement sur le dos des équipes.Sur ce point,il est vrai que les équipes touchent des "clopinettes ".Les équipes veulent une meilleure maîtrise du calendrier et des gains financiers.

Faut donc des routes 5 étoiles pour maintenir le suspense !

Et chez moi dans le NORD encore plus 😇