Alain ROCHE

Lorsque les signes de fatigue ne se croisent et ne se cumulent pas il devient interessant d'alller vers trois pistes pour tenter de comprendre la cause de son état de fatigue > une évaluation des valeurs du système de la variabilité de la FC , en d'autres terme voir si le système nerveux autonome ( celui que l'on ne commande pas intentionnellement ) ne connait pas quelques petits dysfonctionnements . Des infos sur le sujet ici : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/etude-de-la-variabilite-la-frequence-cardiaque.html >>la piste d'un bilan sanguin complet pouvant révéler quelques manques >> Autre piste : celle de sa propre gestion de l'entrainement . Il est essentiel de varier et alterner les types de contraintes que l'on va imposer à son organisme . Enchaine-t-on les séances à forte contraintes sur le plan du système sympathique avec une accumulation de la fatigue sur le plan des réserves énergétiques ? Au contraire as-tu "abusé" d'une succession importante de séances à forte contraintes sur la structure même des fibres ( peut-être ton cas ???) Voir l'article sur cette notion si importante de l'alternance des charges et des dominantes dans les entrainements : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/monotonie-danger.html

Alors il n'y a pas désaccord .... En effet je pense qu'il ne t'aura sans doute pas échappé ( puisque tu es allé jusqu'à ma citation de Lucia) que mon article évoquait les travaux de Luchia and co pour aborder la rupture de la linérarité de la cinétique de VO2 en relation au niveau du compétiteur ....et non directement sur la relation rendement mécanique/cinétique de VO2

"Les études de Lucas sont en contradiction avec des tas d'autres" ***** Afin d'enrichir la discussion pourrais-tu nous citer quelques unes des très nombreuses études qui sont en contradiction avec celles de Lucia et auxquels semblent adhérer Iache , Londerre ou encore Green . > GREEN : "Adaptation in skeletal muscle exercise metabolism to a sustained session of heavy intermittent exercise" édition : J Physiol Endocrinol Metab, ( 2000) > Londeree : "Oxygen consumption of cycle ergometry is nonliner related to work rate and pedal rate" édition : Med Sci Sport (1997) > Iaiche R : " Evaluation de VO2max et de VMA, en laboratoire et sur le terrain" édition Sciences et Sport, (1996) > Lucia A : "referred pedalling cadence in professional cycling" édition : Med sci sports (2001) Je trouverais donc assez constructif de mettre en opposition les travaux des uns et des autres . Ne pensant détenir aucune vérité ni savoir "divin" c'est en ce sens que j'essaye de penser à toujours citer dans mes posts ou articles, mes sources précises afin que chacun puisse les confronter avec d'autres sources et les valider ou les invalider. De manière un peu anecdotique pour lire quotidiennement des retours de test d'effort je peux juste constater que sauf très rare exception plus le compétiteur est de haut niveau ( sur une pratique typée sport d'endurance comme le VTT, le ski alpinisme, le marathon, ou le trail par exemple) plus la rupture de linéarité de cinétique de VO2 est tardive .

Ce que l'on recherche sur un Gimenez c'est la capacité à maintenir le plus longtemps possible le plus haut niveau possible d’oxygénation des muscles ....Par conséquent on ne travaille pas prioritairement sa vitesse de pointe ou sa vitesse max ! Donc non dans ce contexte je ne partage pas l'idée de réduire la séance ! Lorsque Gimenez a imaginé cette structure intuitivement il s'appuyait sur ce concept de cinétique de VO2 . L'objectif est de cumuler un temps important de soutien sur la zone médiane du seuil 2 (anaérobie) , avec un minimum de 10 à 15 minutes Ce n'est pas la notion de fractionné court ou long qui va déterminer la filière travaillée mais bien la manière dont seront gérés ces fractionnés et les temps de relachement entre eux. plus on laissera de dérive de Fc et plus l'orientation sera la résistance à la charge lactique , plus on controlera la dérive et plus on s'orientera vers un travail de ventilation Ce n'est pas tant exploser les compteurs de sa PMA qui compte ... mais plutôt être capable de soutenir le plus longtemps possible le % maxi de sa PMA En ce sens le 30/30 mené à bloc dès les premiers fracs et sur des blocs courts (style 2 blocs de 10 x 30/30) à ses limites, limites qui sont celles de la résistance à la charge lactique

Des infos sur le gimenez , avec courbes de Fc pour illustrer la séance ici : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/pma-gimenez-et-casse.html Cela étant il me semble qu'il est important de ne pas oublier de travailler à l'entrainement d'un CLM deux axes un peu différents , les deux étant des qualités indispensables pour optimiser son potentiel de performance sur un CLM : 1. la résistance à la charge lactique qui va monter très vite 2. l'optimisation de la ventilation et de l'oxygénation qui va permettre de retarder cette charge lactique ( eh oui un CLM ne se fait pas en apnée !!) L'optimisation de l'oxygénation des fibres musculaires passera par des séances de fractionnés dites dans notre jargon "en cinétique de VO2". Voir l'article sur le sujet ici avec des courbes de séances calibrées sur ce principe de l'oxygénation http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/la-cinetique-d-o2.html

Pour rester dans le coeur du sujet sur le test d'effort , voilà un article qui apporte quelques pistes sur l'exploitation que l'on peut en faire en terme de détermination des zones cibles d'intensité aux entrainements , à la fois en prenant en compte la FC et la puissance (lorsque l'on peut disposer d'un capteur ) http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/test-d-effort-1.html

"Enfin ne le faite pas si vous ne comptez pas faire des entrainements structurés après avec un cardio et capteur de puissance, une programmation semaine par semaine etc... cela n'a pas de sens." Je ne partage pas ce point de vue ! A mon sens un test d'effort clinique, s'il n'a jamais été fait , est INDISPENSABLE, du sportif débutant au compétiteur déjà aguerri pour valider prioritairement sa santé sur la plan cardiovasculaire et ensuite s'il souhaite aller plus loin dans l'optimisation de sa préparation physique Réaliser en milieu clinique avec un protocole précis c'est solliciter l'organisme à monter le plus haut possible en intensité , par palier, avec un contrôle médical .... eh oui en milieu clinique un médecin sera présent (à chacun son job !!) On appelle cela en terme un peu "pompeux" une exploration fonctionnelle cardiaque maximale . Elle seule peut permettre de repérer les anomalies cardiovasculaires .... ce qu'un cardio sur un vélo , aussi sophistiqué soit-il, ne fera pas ! exemples : La détection d'une ischémie myocardique, Extra-systolie ventriculaire polymorphe, Tachycardie ventriculaire. etc ....

je ne comprends pas le ton irrité de cette réponse. je n'agresse personne me semble-t-il .... Je peux comprendre en revanche l’interrogation. le lien que je donne apporte des éléments de réponses à la question posée. C'est juste rester objectif que d'affirmer que rien ne permet de dire que les pâtes sont indispensables pour la recharge en glycogène . C'est en ce sens là que je parle de mythe infondé des pâtes , ce qui ne veut pas dire que je dis que celles-ci sont à bannir du repas le soir d'une course.... La meilleure preuve passe par les athlètes Elite intolérants au gluten ( je ne parle pas de l'effet de "mode" actuel sur l'intolérance au gluten) qui ne touchent pas aux pâtes . Laetitia Roux multpiples championne du monde de ski alpinisme et l'Ethiopien Tadese Tola ( 2e au marathon de Paris en 2h 06 ), intolérant au gluten , ne font pas vraiment rire leurs adversaires en avalant un bol de riz la veille des courses !

Pour ceux et celles qui aimeraient en savoir un peu plus sur les données que l'on peut exploiter d'un test , voilà un lien qui peut vous permettre d'aborder quelques éléments de réponses : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/test-d-effort-1.html

je crois que les mythes des pâtes doit être sérieusement revu !! De plus en plus des athlètes Elite dans les sports d'endurance ont revu leur copie et ne s'en portent pas plus mal !! En diététique sportive les idées reçues ont parfois la dent dure .... pourtant avec un peu de recul les certitudes du passé parfois s'ébranlent ... Des info sur ce "mythe" un peu trop "surfait" des pâtes ici : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/produits-energetiques/les-pates-le-mythe-a-ses-limites.html Et pour ceux et celles qui se demandentalors par quoi les remplacer , une piste ici avec la maltodextrine naturelle à portée de casserole : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-sante-dieteitqu/et-si-la-pomme-de-terre-remplacait-les-poudres-de-maltodextrine.html

Tu trouveras une recette ici : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/produits-energetiques/creme-sport-dejeuner-maison.html avec de nombreux avis d'utilisateurs ici : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/produits-energetiques/la-creme-sport-dejeuner-avis-des-utilisateurs.html ou encore là : http://www.kikourou.net/forum/viewtopic.php?f=21&t=25243

Contrairement à une séance de 30/30 construite sur la PMA où l'on va nécessairement se retrouver avec la barrière de la vitesse ( relation PMA/VMA) qui est forcément limitative dans le temps , quand on est avec des 30/30 sur travail ciblée sur la consommation d'Oxygène on pourra plus facilement travailler longtemps dans le temps puisque l'on va maîtriser le couple PMA/VMA sans chercher à la monter à très forte intensité. On va optimiser la consommation d'O2 tout en maîtrisant la vitesse. Le but c'est d'amener un maximum d'oxygène aux muscles tout en maitrisant la dérive lactique. Il faudra alors réaliser des 30/30 sur la durée avec une très grande progressivité pour éviter au maxi la dérive lactique Si un cycliste est classiquement sur une modélisation de 2x 10' de 30/30 sur une dominante PMA , en cinétique de VO2 il passera à 3 x 10' de 30/30 des illustrations de 30/30 sur ce schéma ici : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/la-cinetique-d-o2.html

Mes recettes de boisson sont prioritairement élaborées avec du sirop d'agave riche en fructose qui lui reste tout à fait acceptable en terme d'équilibre acido basique (indice PRAL de 0) D'autres infos sur le sucre ici : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-sante-dieteitqu/les-sucres-et-le-sport.html et sur l'indice PRAL : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-sante-dieteitqu/indice-pral.html

une solution testée et validée par de nombreux sportifs typés endurance : la crème sport déjeuner maison http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/produits-energetiques/creme-sport-dejeuner-maison.html avec avis des testeurs

Côté miel il faut prioritairement se poser la question de son impact à l'effort A chaque miel sa valeur nutritionnelle ..... Tous les miels ne sont identiques sur le plan des apports en "sucre" !! Par delà les aspects bio ou pas, producteur local ou pas, goût, texture, couleur.... attention à ne pas mettre tous les miels dans le même bocal !!! Eh oui pour l'index glycémique cela va de 55 environ à.... 70 !!! En fonction de son origine le rapport % fructose % glucose va changer . Plus un miel contient de % de fructose plus l’Index glycémique sera bas ... Hors c'est la valeur de l'index glycémique et plus encore de la charge glycémique qui montre la capacité d'un aliment donné à élever la glycémie (c'est-à-dire le taux de glucose dans le sang) Si le ratio en % de fructose/glucose/ saccharose n’est pas indiqué sur les emballages des miels , vous avez une astuce qui est assez facile pour identifier la teneur en fructose : évaluer l'aspect liquide à condition bien évidemment que la source de production du miel soit parfaitement connue... Schématiquement plus un miel est naturellement liquide, plus le taux de fructose est important. Cela s'explique par la saturation du miel en sucres (20% d’eau dans le miel environ). Hors le fructose a plus d’affinité avec l’eau que le glucose. A l’inverse, un miel qui cristallise facilement sera plutôt riche en glucose c'est le cas du miel dit "toutes fleurs" ou colza . **************** On avance souvent souvent sur les forums que le miel d'acacia a un taux important de fructose.... en oubliant d'indiquer qu'il a aussi et surtout un taux important en saccharose ..... près de 60% !! miel d'acacia : fructose: 28-33 % glucose: 9-10 % Saccharose: 57-63 % Personnellement je lui préfère et de loin le miel de chataîgnier (ou celui du maquis corse) beaucoup plus équilibré , avec un bon rapport % de fructose % de glucose miel de châtaignier Fructose de 57-59 % , glucose: 25-32 ... et seulement 8 à 18% de saccharose Les chiffres que je vous donne proviennent de la source de validation suivante : Les travaux des ingénieurs agronomes suisses de l'agroscope : source : http://www.agroscope.admin.ch/data/publikationen/1269604719_af23.2_f_web.pdf