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Alain ROCHE

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Tout ce qui a été posté par Alain ROCHE

  1. Mes réponses à tes interrogations : >>>> "on dirait un mélange de copier-coller" exact.... et au mot près avec fautes d'orthographe incluse !!! Je vais donc te donner le lien pour aller voir l'origine du post : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/les-mitochondries-usines-a-energie-de-cellules.html (pardon pour ceux et celles qui y verrait un moyen pour une publicité déguisée ...mais là je suis dans ce que je pense être un "droit de réponse" ....) >>> "Je suis dubitatif" Je peux comprendre tes doutes sur la composante lente de la cinétique de VO2 en lien à une dérive lente de la consommation d'O2 . Mais nous sommes sur un forum d'échange , j'imagine que si tu es dubitatif c'est que tu as des sources d'informations crédibles qui te permettent d'être dubitatif 😉 Ce serait bien de nous les citer et bien sûr de nous apporter des éléments d'informations sur le sujet permettant d'étayer la chose . Déontologiquement j'espère que tu comprends que nous dire que tu es "dubitatif" reste un peu court pour nous convaincre.... Pour ma part comme tu as pu le voir je te cite le plus souvent possible mes sources , c'est vrai que je n'ai cité aucun prix Nobel de médecine mais au demeurant je puise mes sources croisées dans mes rencontres ou lecture avec des experts comme Gaesser, Poole, Valérie Bocquet , Véronique Billat , Fred Grappe qui me semblent faire encore un brin référence .... Cela étant si leurs infos te laissent dubitatif pourquoi pas ....mais là je crains que tu sois un brin isolé ...ou très novateur ! Tiens je te conseille le bouquin de Grappe "cyclisme et optimisation de la performance" et tu pourras en savoir un peu plus sur la fameuse composante lente de la cinétique de VO2 (page 176 à 179) Je te conseille fortement aussi le bouquin de Gaesser et Poole (1996) ; que disent-il ? Lorsque les puissances considérées sont comprises entre le seuil de début d'accumulation lactique et la vitesse associée à V.O2max, et qu'on laisse faire le temps, le sujet développant une puissance constante, on observe une composante lente d'ajustement de la consommation d'oxygène qui tend à atteindre V.O2max source : Gaesser, G.A., and Poole, D.C. (1996). "The slow component of oxygen uptake kinetics in humans. ; édition : Exerc. Sports Sci. >>> Quel est le but de ton message ? Comme à chaque fois j'essaye juste de partager ce que j'ai appris soit par mon expérience soit par mes connaissances apprises , sachant qu'il est toujours indispensable de croiser les informations pour s'assurer de leur validités .... notamment celle de Aroche qui n'est expert en rien ! Si mon message a eu pour effet de lever tes doutes , tu vois tu auras eu la réponse à ta dernière question ! En te souhaitant une journée enrichissante et rayonnante Alain
  2. Alors que l'on calibre souvent au millimètre près ses séances de fractionné avec ce fameux de % de PMA ou ce tout aussi célèbre seuil anaérobie .... on oublie parfois que la performance dans un sport d'endurance (endurance = aptitude à résister à la fatigue) est directement liée à la capacité du muscle à consommer de l'oxygène.Cette capacité à résister à la fatigue liée à un déficit d'oxygène dépend de plusieurs paramètres dont l'un est parfois sous estimé : je veux parler du développement des mitochondries ....Si les globules rouges ont la charge du transport de l'oxygène et du gaz carbonique des cellules vers les poumons (et inversement) c'est au sein de chaque cellule musculaire que les mitochondries vont utiliser l'oxygène pour transformer l'énergie venant du glucose en énergie dite "mécanique" qui fera contracter le muscle Rappel des principaux paramètres pondérant la capacité du muscle à consommer longtemps et efficacement de l'oxygène1. le nombre de globules rouges, leur taille et la densité en hémoglobine.On peut avoir un nombre intéressant de globules rouges si la quantité d'hémogline est faible le transport d'oxygène en provenance des poumons sera faible !2. le débit cardiaque plus le débit est élevé plus les globules rouges feront rapidement des aller-retour poumons-cellules.3. la cinétique de VO2 couplée à l'aptitude d'utiliser le plus haut % de VO2max sans accumuler de lactate (on va dire "le rendement" de l'athlète)Il s'agit par un entrainement spécifique ( séance de cinétique de VO2) de tendre vers un état stable sur le plus haut volume d'O2 possible consommé , en réduisant de ce fait la composante lente de la VO2 qui conduit à un déficit d'O2 et une forte montée de lactate, synonyme d'épuisement La “composante lente” de la cinétique de la consommation d’oxygène (VO2) se caractérise par une dérive très lente de la consommation de VO2 lorsque l'effort se place au dessus du seuil anaérobie et qu'il est effectué avec une intensité constante 4. le type de fibres mobilisées Il s'avère que plus les fibres lentes se mobilisent meilleure sera la cinétique de VO2 et donc réduite la “composante lente” de la cinétique de la consommation d’oxygène5. le nombre de mitochondries Si l'hémoglobine des globules rouges est essentielle à l'apport en oxygène on oublie que plus le nombres de mitochondries sera élevé, plus la consommation d'oxygène pourra être développée et, en conséquence, l'énergie produite importante.Plus l'activité des mitochondries pour créer l'énergie du muscle sera importante et plus la filière du travail en aérobie sera mise en route en fournissant la même énergie (ATP) avec des concentrations plus basses en ADP, phosphate ....et oxygène. Ce dernier paramètre est trop souvent oublié à l'heure des entraînements construits sur l’enchaînement de fractionnés et autres renforcement musculaire ! Le nombre de mitochondries par cellule n'est pas génétiquement fixé : elle sont capables de se multiplier ou, au contraire de fusionnerHors c'est le travail en aérobie strict autour des 75% de la Fc max , un peu en dessous du seuil 1 aérobie, qui favorise le plus par adaptation le développement du nombre de mitochondries au sein des cellules musculairesHollosky dans les années 1980 montre dans ses travaux que l'intérêt de la filière aérobie strict (autour des 75% de Fc ou zone proximale du seuil aérobie 1 ou encore zone i.2 en cotation GRAPPE) pour développer les mitochondries dans nos cellules s'explique en particulier par l’utilisation des acides gras qui activerait le processus de l'augmentation de la multiplication des mitochondries.Source :Holloszy JO and Coyle EF. (1984) "Adaptations of skeletal muscle to endurance exercise and their metabolic consequences."Édition : J Appl Physiol Les travaux de Barstow (1996) sur les fibres : "Linéar and non-linéar characteristics of oxygène up-take kinetics during heavy exercice ; édition : J Appl Physiol -
  3. cela va dépendre du niveau du cycliste et de son habitude à ce type de séance Certains cyclistes parfaitement habitués placent des séances de fractionnés type 30/30 sur des séances à jeun La 2e question pose la problématique de la programmation , les choses sont plus complexes et perso je ne sais pas sur ce coup donner de conseils types tant les choses seront différentes d'un compétiteur à l'autre : cela va de la charge des entraînements au niveau d'optimisation de son potentiel ....
  4. En cette période de fête souvent on pense "entrainement à jeun" pour se faire une petite diète calorique ..... Que faut-il en penser ? ******** Pour éviter la critique sur une publicité déguisée vers un site où j'ai des intérêt directs , voilà la copie d'un article sur cette problématique de l'entrainement à jeun ... Par ailleurs par crédibilité des informations données je vous cite mes sources en fin de post Brefs rappels physiologiques : L'organisme fonctionne essentiellement avec 2 types de carburant : les glucides ("sucres") et les lipides ("graisses")... Les protéines sont un "carburant d'appoint fort" médiocre ayant la facheuse tendance à produire une quantité importante de déchets. Les muscles ont plus facilement accès aux glucides qu'aux lipides... à l'effort l'organisme va donc plus spontanément utiliser les glucides. Attention aux idées reçues : l'impact d'un entrainement ne se mesure pas en instantané !! L'entraînement à jeun précédé d'aucun apport en glucide est trop souvent considéré comme "la" séance d'entrainement idéale pour une "diète calorique" et donc perdre du poids. Toutefois, une étude récente conduite par Van Proeyen indique qu'au contraire, il est plus facile de dépenser à l'entraînement une grande quantité de calories si l'on profite d'un apport en glucides . Si effectivement on utilise moins de lipides durant un entraînement précédé d'un apport en glucides, l'apport en glucide avant l'effort permettra d'oxyder davantage de lipides au cours des heures qui suivent l'effort (travaux de PAOLI) Eh oui les effets d'un entrainement ne se mesurent pas en instantané à la sortie de l'entrainement , la consommation d’énergie se poursuit même après l'arrêt de l’activité physique. Le corps ne fonctionne pas comme un circuit électrique, l'arrrêt de l'activité ne correspond pas à un interrupteur avec arrêt immédiat des calories brûlées... !! S'entraîner à jeun est aussi une pratique courante chez les athlètes qui espèrent ainsi améliorer leur aptitude aérobie (endurance) et, donc, leurs performances. Toutefois, on s'est rarement penché sur les effets de l'entraînement à jeun sur la performance lors d'épreuves de longue durée. Durant l'effort, la disponibilité des lipides , glucides et protéines influent sur leur utilisation ; naturellement l'ingestion de glucides avant ou pendant l'effort s'accompagnera d'une augmentation de leur oxydation, au détriment de l'oxydation des lipides. En l'absence de disponibilité de glucide pendant un entrainement à jeun on s'attend donc en toute logique à ce que l'entraînement à jeun stimule davantage l'oxydation des lipides avec effet direct positif sur une amélioration de l'aptitude à produire de l'énergie par l'oxydation de notre stock de graisse (lipides ) ... et donc au final une amélioration de la performance dans les épreuves de longue durée. L'étude de Van Proeyen sur deux groupes de cyclistes pendant 6 semaines (le premier s'entraînant à jeun, le deuxième s'entraînant avec un apport en glucides suffisant, avant et pendant l'exercice) a montré que l'oxydation totale des lipides était presque deux fois plus élevée lors de l'exercice à jeun. Pour être encore plus précis l'étude montre que si le contenu en lipides intramusculaires n'a pas changé au cours des 6 semaines d'entraînement chez les uns et les autres , c'est bien l'utilisation qui a doublé chez les sujets entraînés à jeun, alors qu'aucun changement n'a été constaté chez les cyclistes s'entraînant avec un apport en glucides . Ainsi, pour une même intensité et un même volume d'entraînement, l'entraînement à jeun sera supérieur à l'entraînement avec un apport glucidique pour l'amélioration de la capacité oxydative musculaire par la voie des graisses (lipides) Ne pas croire au miracle ! l'étude citée montre des différences imperceptibles en terme d' amélioration de la performance chez les cyclistes entraînés à jeun, ce qui tend à montrer qu'un entrainement constant à faible intensité ( les groupes s'entrainaient à 70% de leur VO2max) ne permet pas de produire des améliorations importantes dans l'optimisation de la performance. La séance à jeun oui ....mais uniquement le matin après une nuit de repos ! L'utilisation des graisses de reserve par l'organisme (la lipolise aérobie) requiert dégradation du glycogène qui va permettre la production d'acide pyruvique. Faut-il rappeler que 75% environ de l'energie consommée par l'organisme pendant la nuit provient de la lipolise; en effet la période d'inactivité nocturne exploite nos réserves en lipides ce qui a pour conséquence direct un maintien de notre stock en glycogène musculaire (celui utilisée prioritairement par nos muscles à l'effort) . C'est cette présence encore importante du glycogène qui va donc favoriser la dégradation des lipides pendant la séance à jeun Pour rappel : au cours de la nuit nous consommons du glycogène mais notre activité cérébrale nocturne (parfois importante au cours de nos rêves) n'exploite que le glycogène hépathique (celui stocké au foie) En bref , au lever d'une bonne nuit de sommiel si le stock de glycogène hépatique aura considérablement baissé, la faute à nos organes vitaux et notre métabolisme de base qui s'est chargé de pompé en glucose pour ses propres besoins (environ 4 g à l'heure), le glycogène de nos muscles aura été en grand partie préservé. En séance à jeun les études s'accordent sur une augmentation de la consommation des lipides multipliée par 5 environ (entre 10 et 15g /heure après 40 mn d'effort sur une intensité de 70% de sa VO2 max ). La durée de ce type de séance "à jeun" Un minimum de 40 mn et un maximum de 1h est la "fouchette" raisonnable. La tolérance face à la durée d’une séance à jeun est cependant fonction du niveau de pratique, un sportif peu aguerri maintiendra moins longtemps ce type d’effort, la fatigue arrivant alors souvent vers les 35-40 minutes. Affûtage et préparation aux ultras L'entraînement à jeun s'adresse prioritairement à deux types de sportifs : Ceux qui désirent obtenir une perte de poids sans taper dans des intensités élevés en partant du principe qu'à jeun l'organisme convertira les graisses stockées en énergie (interessant après une période d'inactivté et prise de poids suite à une blessure) Ceux qui veulent habituer l'organisme à "mobiliser" ses réserves de graisses en vue d'une préparation aux épreuves d'ultra longue distance qui exigent l'intervention des lipides comme carburant. Quelles limites ? Perdre 1 kilo de graisse revient à dépenser 9000 calories ! Maigrir demande de la patience ! En aucun cas l'entraînement à jeun ne peut se substituer à une alimentation équilibrée et saine au quotidien... ou à un régime réfléchi et individualisé avec le suivi par un médecin nutritionniste en cas de nécessité d'une forte perte de poids ... Même si c'est assez tentant de dire que puisque l'organisme n'a pas de glucide il va puiser dans les graisses et c'est tout ! Mais voilà encore une fois attention aux idées reçues. Quels risques ? Perte des acides gras essentiels Un entraînement à jeun va certes mobiliser les lipides... mais voilà dans le lot les principaux concernés seront les acides gras essentiels... qui sont indispensable au bon fonctionnement de l'organisme ! Mobilisation des protéines comme carburant Quand l’organisme cherche désespérément à compenser coûte que coûte le manque de "sucre sanguin", un autre carburant d’appoint vient compléter le carburant lipidique : il s'agit des protéines. Les acides aminés qui représentent les éléments constitutifs des protéines, vont être sollicitées pour être transformés en sucres et être utilisés par nos chères petites cellules ! Ce phénomène, que l'on appelle "une adaptation", se nomme la « néoglucogenèse. Hors les protéines sont un carburant fort médiocre qui dégage un nombre important de déchets ! production de corps cétoniques Poursuivre sans aucun apport glucidique un effort au delà d' 1 heure en intensité 1 (FC à 65-70% de la FC max) c'est prendre le risque d'une cétose. en effet l'organisme va alors produire de nombreux corps cétoniques qui sont des déchets provenant de la dégradation du lactate et des acides aminés.Ces déchets vont acidifier notre milieu intérieur. En dehors de la fatigue engendrée et d'une récupération musculaire fortement amoindrie, maintenir un état de cétose peut être dangereux à long terme pour la santé (complication rénales, diabète) Les précautions Si effectivement des études scientifiques ont corroborées le principe que l'augmentation de la consommation des lipides est bien réelle et même multipliée par 5 à jeun sur une FC de 65 à 70% de la FC max, il ne faut surtout pas oublier qu' une part importante des acides gras essentiels et des protéines sera détruite par cette dépense énergétique à jeun... avec pour conséquence une fatigue plus importante post-effort. Voilà pourquoi à mon sens l'usage des sorties à jeun doit être modéré, et limitée à une fois ou deux maxi par semaine. Ne sautez pas le petit déjeuner à votre retour, bien au contraire, il participera au rééquilibrage de votre ration alimentaire quotidienne et compensera les pertes occasionnées par le sport à jeun (pertes importantes en acides aminés et acides gras essentiels) ! Les dépenses caloriques occasionnées restent bénéfiques malgré un repas post effort. La mobilisation des corps gras (acides gras essentiel) et des protéines musculaire (acides aminés) vous obligent à certaines précautions alimentaires post effort et à renforcer sur deux axes votre alimentation. Avec un renfort en protéines de qualités : lait (ou autrs produits laitiers) + céréales complètes oeuf, jambon, blanc de volaille, jambon blanc amandes Si le programme "sèche" exige une perte rapide de poids et un enchainement de sortie à jeun alors on peut aussi envisager un complément en acides aminés (type un sachet d'ACM 20 pris dans une crème "sport petit dejeuner maison" par exemple) Avec un renfort en en acides gras essentiels une cuillère à soupe des huiles végétales riches en acides gras essentiels, et bien équilibrée en oméga 6 et 3 (l'idéal est un rapport de 5) huile de colza ou de noix par exemple *************** Sources évoquées : >> Sur l'étude citée de Van Proeyen (2011) "Beneficial metabolic adaptations due to endurance exercise training in the fasted state." édiiton J Appl Physiol >> De Bock (2008) "Effect of training in the fasted state on metabolic responses during exercise with carbohydrate intake." source internet : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18276898 >> Paoli (2011) "Exercising fasting or fed to enhance fat loss? Influence of food intake on respiratory ratio and excess postexercise oxygen consumption after a bout of endurance training." source internet : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21411835 >> Péronnet F (2010) "Lipoxmax - Mythe ou réalité? " source internet : http://www.sport-et-vie.com/numero-119/ ... icle_26694
  5. oui tu trouveras ici ps mal de séances : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/le-velo-elliptique.html Sachant que les séances cardio indoor sont transférables sur HT ou vélo elliptique
  6. mon cher , es-tu allé voir le site dont je donne le lien ???? Cela t'aurait évité d'écrire pour en rien dire !!!! Alors pour t'éviter cet effort je t'informe que je ne fais que donner la référence du site du ministère de la santé du Québec ... donc rien à voir avec de la pub déguisée pour un site commercial !! Je suis toujours surpris de constater le nombre de les posts qui parasitent les échanges sur le terrain de la polémique !!!!!!!! Alors c'est vrai la polémique ne nécessite pas trop de passer du temps dans les échanges constructifs puisque justement le but est de pourrir le débat !!!!!!!!
  7. L’apport recommandé en fibres est de 38 grammes par jour pour les hommes et de 25 grammes par jour pour les femmes. la source de cette info est le remarquable site Santé du Québec http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/nutrition/reference/index-fra.php
  8. "après pour le reste je sais pas" .... oui là on voit que vu la teneur du propos la richesse de l'échange sur les fibres risque de vite devenir limitée ...🙄
  9. Les fibres alimentaires pour un sportif Faut-il les éviter ? Au contraire doit-on privilégier une alimentaire riche en fibres ?Les deux affirmations à ces questions sont justes ! C'est en fonction de l'objectif visé que l'on choisira d'enrichir son alimentation quotidienne en fibre ou au contraire de s'en méfier !Ce qui suit est un copier coller d'un article dont je ne donnerais pas la référence pour ne pas faire de pub au site ... mais j'ai eu l'accord de l'auteur ***************RappelsLes fibres alimentaires sont présentes dans tous les végétauxIl n'y a pas de fibres d'origine animale.Elles sont peu attaquées par les processus de digestion, Leur apport calorique est faible. Un point (très schématique et simplifié) sur la digestionLorsque nous mangeons, les aliments passent dans l’estomac.Ils filent ensuite dans le duodénum où ils sont digérés grâce à des petites bestioles venus du pancréas appelées « enzymes pancréatiques » Les protéines sont ainsi séparées des graisses et des sucres. Les produits de la digestion sont alors absorbés par l’intestin grèle ils traversent la paroi intestinale et sont transportés par le sang jusqu’aux organes qui en ont besoin, muscles par exemple Pourquoi dit-on que les fibres facilitent le transit ?Les fibres non absorbées sont des résidus qui arrivent ensuite dans le côlon où elles sont déshydratés : c’est le principal rôle du côlon. Le côlon est très riche en bactéries qui se nourrissent de ces résidus, ce qui produit des substances capables de stimuler les contractions de l’intestin : elles participent donc à la régulation du transit. Deux types de fibres alimentaires Les fibres solublesCe sont les pectines, les gommes, les fibres d'algues, elle sont particulièrement présentes dans les abricots secsContenues dans les fruits et les légumes, elles ont la capacité d'absorber une grande quantité d'eau, forment un gel qui augmente le volume du repasElles ralentissent la vidange de l'estomac.Devenant soluble dans le bol alimentaire, elles ont la capacité d’agripper des nutriments et d'empêcher leur absorption trop rapide. >>>> Intérêt pour le sportif de ces fibres solublesEn captant les glucides, ces fibres évitent leur absorption trop rapide. La glycémie est ainsi mieux régulée. On abaisse le fameux index glycémique . Les fibres insolubles : cellulose , hémicellulose , lignineLes fibres insolubles restent en suspension avec le bol alimentaire .Elles augmentent le volume du bol digestif er donc le poids des selles >> ce qui a pour effet de lutter contre la constipation .1 g de fibre peut lier 3 à 25 g d'eau. Elles agissent tout au long de l'intestin par un effet mécanique de gonflement du bol alimentaire.Voilà pourquoi il est conseiller pour obtenir le meilleur bénéfice des fibres de boire un ou deux verres d'eau au cours du repas. Où trouve-t-on des fibres insolubles ?La cellulose, la plus répandue, se trouve dans : > les fruits, les légumes verts et les légumes et fruits secs. L'hémicellulose est fortement présente dans : > l'enveloppe externe des céréales de ce fait le pain complet et le pain au son sont sont beaucoup plus riches en fibres que le pain blanc. On en trouve également un peu dans les fruits.La lignine se retrouve notamment dans :> l'artichaut, les brocolis, les carottes, le céleri rave, les champignons, la choucroute, les choux ( les choux de Bruxelles et les choux-fleurs) les concombres, le cresson, les échalotes, les épinards, les navets, les oignons les petits pois, le poivron, les radis, les salsifis et les tomates….. Les fibres et le sportif : entre intérêt et prudence L'intérêt des fibresLes fibres sont bénéfiques pour un sportif !Elles augmentent le pouvoir satiétogène ( "coupe faim" pour parler familièrement) des aliments. Par exemple, la prise de céréales riches en fibres au petit-déjeuner réduit l'apport calorique à ce repas et aux repas suivants, car elle évite toute sensation de faim. Pour les autres repas, la richesse en fibres du repas malgré un apport plus faible en caloriesPourquoi cet effet satiétogène ?Les aliments riches en fibres provoquent assez spontanément une mastication lente et prolongée qui apportera une richesse en suc gatrique et une sensation de rassasiement plus intense.A contrario une alimentation pauvre en fibres est facile à avaler !!Mais surtout la forte densité énergétique des aliments sans fibre fait que l'on apporte beaucoup de calories dans un faible volume... Un morceau moyen de fromage de 30 g apporte environ 100 calories et il est vite avalé. On mettra plus de temps pour avaler l'équivalent en calorie avec 50 g de pain complet ou de baguette, 800 g d'endive ou 400 g de haricots verts. Mêlés au repas, les aliments riches en fibres réduisent la densité calorique des aliments et participent à la réduction de la densité calorique du repas.Dans l'estomac, les fibres ralentissent la vidange gastrique.La digestion est plus longue, l'absorption des aliments et en particulier des glucides est modulée La prudence : avant et pendant l’effort Il existe un risque potentiel marquée de se retrouver confronté à des troubles digestifs lors d’un effort intense d’endurance du aux micro-chocs à répétition.>> Chez ceux et celles qui ont ce type de désagrément on peut conseiller un régime sans fibres ( sans résidus dit-on en diététique) à minima 2 jours avant la compétition de manière à ne pas surcharger le tube digestif.On remplacera les céréales complètes par des pâtes et du riz blancTous les légumes et les fruits seront consommés cuits. >> Pour ceux et celles qui ne souffrent pas de probèmes de digestion habituels on évitera juste les crudités (salades, carottes râpées, céleri) la veille de la courseA chaque fibre son désagrément gastriqueUn excès de fibres solubles entraîner des irritations et des douleurs à l’effortUn excès de fibres insolubles sera lui responsables des ballonnements.Il est donc assez facile d’identifier la source de fibres qui vous pose éventuellement problèmequelques aliments riches en fibres :AlimentTeneur en fibresCéréales pour petit déjeuner riches en fibres enrichies en vitamines et minéraux15,00 gNoix de coco, amande sèche14,40 gGerme de blé14,00 gLevure alimentaire13,40 gAmande (avec peau)12,60 gFarine de châtaigne12,60 gTablette de chocolat noir (70% cacao minimum)12,60 gOlive noire entière ou dénoyautée en bocal12,50 gNoix de coco, amande mûre fraîche11,70 gFigue séchée11,40 gBiscotte complète9,20 gTablette de chocolat noir aux fruits secs8,90 gdatte séchées 8 gpruneaux5,9 griz complet 5.9 gAbricot séché, dénoyauté5.7 gpain complet T 1505.6 gMeloukhia en sauce artisanale8,40 gMuesli floconneux aux fruits ou fruits secs sans sucre ajouté8,35 gNoisette8,20 gNoix du brésil8,10 gBanane mi-séchée8,00 gDatte séchée8,00 g
  10. Sincèrement le site de diet-sport coach recoit entre 2000 et 2500 visites/jour pour la consultation des articles ou celles des recettes maison , sans blague vous ne croyez quand même pas que ce taux de visites est dépendant des 3 à 4 clics venus des liens placés sur ce forum !!!! Vu la tempête d'eau dans le verre suite à mes liens , pas de panique pour éviter toute inondation vous n'aurez plus de liens .... N'ayant pas la main pour le faire je laisse l'équipe de modération retirer tous mes liens pour calmer le jeu !!!!
  11. Je n'ai pas la main pour retirer mon lien sur le précédent post , mais voila le fameux article sujet de la polémique .... Un constatTrès souvent le retour d'un entrainement intense s'accompagne d'un violent désir d'ouvrir le réfrigérateur puis les placards de la cuisine pour avaler tout ce qui passe sous la main. Sans parler de "fringale" (une expression souvent liée à un état d'hypoglycémie en course) ce ressenti de très forte faim est assez légitime ! Il s'agit de l'organisme qui crie famine avec un double besoin de recharge : 1. Recharger en glucide pour remetttre à flot les stocks !! La recharge en glucide va permettre de reconstituer le stock de glycogène, le carburant le plus performant à l'effort...mais celui que l'on grille aussi le plus vite et le plus intensément jusqu'à épuisement complet si besoin.Ne pas oublier un détail qui a son importance : Le glycogène est toujours lié à l'eau : 1 g de glycogène est rattaché à 2,5 g d'eau environ.Sans eau pas de stockage de glycogène !Pour faire court le glycogène (stocké dans le foie et nos muscles) permet de libérer du glucose dans le sang qui va filer vers cellules de nos muscles par l'action de l’insuline qui augmente la vitesse de synthèse du glycogène (mais aussi des acides gras et des protéines) c'est aussi elle qui va permet la pénétration du glucose et des acides aminés dans les cellules musculaire. 2. Recharger en acides aminés, et BCAA en particulier Par delà le phénomène de la forte consommation en glycogène tout effort conduit à des traumatismes sur les cellules musculaires, pour reconstruire ces fibres "mal en point" si j'ose dire, le corps a besoin d'un surplus d'acide amines… Acides aminés obtenus par la dégradation de proteines lors de la digestion…Après un effort ce n’est donc pas des protéines globalement dont on a besoin... mais des acides aminés !Les protéines en elles-meme n'ont pas vocation physiologiquement parlant à etre une source d'énergie pour nos muscles. Leurs rôles est principalement d'intervenir au côté des glucides qui eux ont pour mission première d'assurer l'énergie musculaire.Alors certes les protéines fournissent des calories... cette source d'énergie n'est cependant à comparer et confondre avec la réserve en glycogène pour le muscle.Pendant tout effort physique, ce que l’on appelle le flux de synthèse protéique est en position "stand-by" et il augmentera de nouveau dès la fin de l’effort et sur une durée de deux à quatre heures…. d'où la nécessité d'un apport protéique lors de la phase de récupération…L'apport protéique doit donc se concentrer dans les deux à quatre heures, dès la fin de l'exercice, et à une dose maximale de 20 à 25 grammes de protéines.Ne pas oublier que, comme pour les glucides, toutes les protéines n’ont pas la même vitesse d’absorption …Cela va être dépendant de la plus ou moins grande coagulation sous l'action des enzymes de l'estomac... Plus cette coagulation est faible plus elles sont rapidement libérées par l'estomac.La meilleure répartition est un équilibre entre protéine de soja, protéine de petit lait et protéine animale (viande, oeuf, poisson). Besoin d'une poudre miracle vendue à prix d'or ? Pas si sûr ... ! Perso ne me sentant pas encore adepte de la secte des "whey-caséine and co" je vous propose du plus naturel, du plus gouteux, du plus économique et du plus simple...Mais tout aussi efficace...Option 1 :La crème sport déjeuner maison (pas de lien pour éviter la pub déguisée !!!!!!!!!!!!!!!!!!)(80 à 100g liée avec du lait de soja ou vache)Option 2 :Préparer un petit sandwich de pain complet (apport en glucide) comprenant en garniture de la purée de noix de cajou ou d'amande (richesse en acides aminés), avec une tranche de jambon blanc ou viande des grisons.Option 3 : light si le laitage est bien toléré 4 à 5 cuillères à soupe de fromage blanc (20% de MG) avec une pomme rapée bio avec la peau (la pectine de la peau est très satiétogène) et une cueillère à café de mielPour une belle pomme on a 20g de glucides environ. 50% en index glycémique élevé avec saccharose pour l'essentiel 50% en index glycémique bas avec du fructose Ou fromage blanc à 0% de MG enrichie avec une cueillère à soupe d'huile de colza bio (rapport optimisé oméga6 / oméga 3)... mieux sur la plan diet mais pas forcément jouable au niveau du goût... à tester... Le lactosérum du fromage blanc de digestion rapide, apportera les acides aminés nécessaires à la récupération, et les caséines, de digestion plus lente seront un plus pour favoriser la synthèse des protéines musculaires et de ce fait réduire leur dégradation.Pour ceux et celles qui voudraient connaître l'avis d'une nutritionniste experte sur les produits laitiers :lire l'excellent résumé de l'intervention de Véronique Rousseau, diététicienne-nutritionniste à l' INSEP au cours du colloque "protéine et activité physique" de 2010 :pas de lien pour cause de pub déguisée !!!!!!!!!!!!!!Autre variante possible : avec une banane ou mieux encore une patate douce cuite avant (excellent apport en maltodextrine apport en fibre très satiétogène) voir info ici : Dans tous les cas : Quelque soit l'option choisie je vous conseille aussi de préparer plusieurs heures avant votre entrainement 4 pruneaux et 4 abricots (bio) secs réhydratées ; ce sera un excellent élément antioxydant tout en apportant une quantité non négligeable de potassium (ne pas oublier de boire l’eau de trempage, extrêmement riche sur le plan des oligoéléments) Attention fruits secs : le choix du bio s'impose ! La plupart des fruits secs (abricot en particulier) que l'on trouve en grande surface sont traités à l'acide sulfurique (conservateur tout à fait performant, appelé de manière plus subtile : conservateur E220) ce qui rend le fruit extrêmement acide !Et je ne vous parle pas des abricots secs bien moelleux qui ont été enduits d'huile "végétale" trans pour ne pas coller et sécher dans le paquet !Un critère pour savoir si l'abricot n\'a pas été soufré à l'acide : sa couleur.un bel abricots secs orange vif est le signe de son traitement à l'acide.Les abricots secs non traités sont marron foncé. Il n'est pas rare d'entendre des complaintes de compétiteurs, grand consommateurs d'abricot secs se plaindre de problèmes gastriques lors des efforts intenses... et ne plus constater ce mal lorsque cet apport en abricot sec est remplacé par des abricot bio et/ou un autre apport beaucoup moins acide... Une option mieux que l'autre ? À l'entrainement il vous suffit de varier les plaisirs en jonglant sur les formules La version light fromage blanc me semble assez adaptée en phase de "sèche" après une sortie en FAT BURNING Après une séance de forte charge ou une compétition la crème (option 1) passe en général mieux...
  12. Je ne vois pas en quoi cela est contre-productif.... Je ne cherche pas à convaincre , juste à apporter une source d'information complémentaire qui est en libre accès. Ni mes articles , ni mes recettes sont payantes !! Je peux faire évidemment du copier-coller de mes articles qui répondent à la problématique de tel ou tel post de ce forum .... mais sincèrement je n'en vois pas l'utilité .... Le principe d'internet est de faire du lien d'un site à l'autre et le copier coller me semble d'un intérêt limité .... D'autant que mes articles sont eux mêmes interactifs avec d'autres articles de mon site .... de plus souvent ils sont illustrés de schémas que la plateforme de ce forum ne me permet pas d'incruster .... Je trouve de manière générale que "l'original" est toujours mieux que "sa copie" ;-)
  13. De très nombreuses séances classées en fonction des filières travaillées ici : http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/le-velo-elliptique.html
  14. Et si Joachim le mode de cuisson est aussi important pour les pommes de terre !!!! On est sur la cuisson du même sucre complexe : l'amidon ..... Pour que les pâtes deviennent des "sucres complexes" à diffusion progressives la cuisson n'est pas le seul paramètre !! plusieurs autres paramètres sont nécessaires : Elles doivent être riches en fibres (completes ou semi completes) ce qui ralentira l’action des enzymes. Elles doivent être associées à des lipides gras mono ou polyinsaturés (huile d’olive, de colza, de noix par exemple) qui là encore ralentiront le zèle des enzymes. ******** Pourquoi des pâtes "al dente" ? Trop cuite les pâtes vont constituer dans l’intestin une sorte de "pâte molle" qui sera immédiatement neutralisée avec une facilité redoutable par les enzymes. La conséquence sera de voir le glucose obtenu passer trop vite dans le sang. Les pâtes "al dente" plus "compactes" vont ralentir l’action des enzymes du coup le glucose gagnera la circulation sanguine avec beaucoup plus de progressivité. Les fibres musculaires auront alors tout leur temps pour stocker.
  15. J'aime bien comprendre le pourquoi du comment .... La remarque de Fabrice et sa conclusion sur son constat en lien à la malto est interessante .. On appelle cela parfois de la curiosité intellectuelle ... Je me dis que sans elle pas vraiment sûr que nous ayons dépassé le stade du déplacement en calèche ....ou plus près de nous le stade du vélo de 20 kg à un seul plateau en acier trempé. La curiosité intellectuelle (qui pousse à s'interroger aussi sur ce que l'on mange et sur comment fonctionne notre organisme ) ne me semble pas incompatible au plaisir naturel de pédaler ou à la notion de plaisir .... Accéder à la compréhension du "comment fonctionne notre organisme" est d'ailleurs peut-être un des points qui différencie "l'homo sportif sapiens sapiens", de "l'homo sportif sapiens bourrin" .... Enfin c'est ma vision des choses .... Et c'est celle que j'essaye de partager en partageant des informations moi même apprise des autres par ma simple curiosité intellectuelle ************* Je reviens sur cette confusion entre DE (Dextrose Equivalent) et IG (index glycémique) . Les maltos reçoivent un indice appelé DE ou "Dextrose Equivalent" correspondant au degré d'hydrolyse de l'amidon. Plus le DE sera élevé plus la proportion en sucres simples sera importante dans la maltodextrine. Hors pour démontrer l’absurdité d'affirmer un lien entre DE et IG il suffit de se pencher sur le fructose : Eh oui c’est bel et bien un sucre simple ….hors son index glycémique est bas ....beaucoup plus bas que le sera l’amidon (sucre pourtant complexe ) des pâtes … surtout si celles-ci sont un peu trop cuites ! J’insiste pour les curieux et curieuses , le D.E. est une simple graduation de 0 à 100 qui sert à exprimer le niveau de l'hydrolyse et rien de plus !!!! hydrolyse partielle pour les maltodextrines donc avec DE maxi 19 ....et hydrolyse totale pour le dextrose donc DE de 100.
  16. Attention aux infos données ... C'est en donnant des informations erronées comme celle de dire qu'une malto ne s'appelle malto qu'avec un DE de 20 que l'on finit par alimenter sur internet le "tout et n'importe quoi'" que tu condamnes toi même ..... non la malto ne doit pas avoir un DE de 20 pour être appelée ainsi puisque cette valeur est juste la DE maxi d'une malto !!! Petit rappel : Une maltodextrine est constituée de différents sucres (glucose, maltose entre autres) dans des proportions qui dépendent du degré de l'hydrolyse. Plus le DE est élevé plus la proportion en sucres dit "simples" sera importante dans la maltodextrine fabriquée ! La limite maxi du D.E. pour une maltodextrine est de 20. Au-delà de cette valeur le produit obtenu aura pour appellation légale "sirop de glucose". On nous rabache à tord et à travers qu'il existe sur le marché des centaines de malto très différentes . Si effectivement en théorie on peut produire des hydrolyses de mais ou blé avec un DE en dessous de 10 , dans l'immense majorité des cas les DE des malto du commerce tournent autour de 15-17 (exemple celle d'overstim à 15 environ ) Et là désolé on est bel et bien sur un index glycémique (IG) proche de 90 .... Alors ok pour dire que l'IG n'est qu'un des paramètres parmi tant d'autres .... mais pour autant on ne peut pas non plus nous faire avaler que la malto n'impacte ps fortement la charge d'insuline .... Et je ne parle pas des fréquents problèmes de digestibilité des maltos Eh oui l 'osmolarité augmente quand le degré de polymérisation (DP pour les intimes) diminue. Hors les maltodextrines on des DP élevés donc cela diminue l'osmolarité !À titre d'exemple un bidon cycliste à 5 % de glucose (DP 3 environ) a une osmolalité 10 fois supérieure à un bidon de "maltodextrine"(DP de 10 à 20) à même concentration. Les maltodextrines vont influencer la vitesse de vidange gastrique qui sera faible pour une concentration élevée.Cette vitesse est proportionnelle au volume ingéré... mais inversement proportionnelle à l'osmolalité de la solution. Or, une vidange gastrique lente aura pour conséquance de voir la flore intestinale fermenter la totalité des maltodextrines qui n'auront pas été dégradées au niveau de l'intestin grêle, entraînant notamment flatulences pour les uns et/ou crampes abdominales chez d'autres... Désolé de casser ce qui pour certains reste le "mythe" de la malto !!
  17. oui ....si tenté que l'on soit bien en recharge réelle avec une alimentation à charge glycémique faible .... sinon la recharge surtout en graisse ;-((( S'enfiler des centaines de grammes de poudre de malto dont l'index glycémique est identique à celui de la baguette de pain ou du sucre de table n'a ainsi strictement aucun intérêt .... sauf celui du commerçant qui vend ladite poudre !!!!!!!
  18. Très souvent la veille d'une course on pense pasta party ... Pourtant les pâtes ne sont pas forcément ce qui se fait de mieux malgré les idées reçues . Voilà une piste largement aussi interessante sur le plan nutritionnel : la purée de patate douce http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-sante-dieteitqu/une-puree-energetique-maison-la-veille-d-un-ultra.html Un véritable concentré de maltodextrine naturelle. Alain
  19. Tu évoques "une brise de face fort rafraichissante"... ce qui confirme ce que je dis , ouvrir le maillot a du sens quand on est sur une chaleur modérée ..
  20. Vrai pour un Colombien moins vrai pour Froome ... ;-))
  21. Vrai.... mais tu vois de manière très pragmatique et pas du tout théorique ce que tu bois dans ton bidon , ce que tu manges sur tes sortie de longues distances, et le vélo que tu as , tout cela vient un peu de braves gars qui ont tenté de se dire que prendre le temps de comprendre les phénomènes physiologiques ou mécaniques pouvait servir .... et juste permettre de progresser en confort ( santé) et en performance ...
  22. Faut-il ouvrir le maillot par très forte chaleur ? La question peut paraître saugrenue et pourtant .... Certains l'ont peut-être constaté mais sur la montée du Semnoz les Froome Nairo Quintana et Joaquim Rodriguez avaient les maillots fermés alors que derrière un brin en agonie on avait le maillot grand ouvert en ruiselant de sueur comme pour mieux rafraichir le goudron avec toute cette eau perdue :S Ok je ne suis pas une truffe la potion magique de ce brave trio ne vient pas du maillot fermé mais quand même .... on est chez des pros et donc tout est sous controle ( ou devrait l'être ... car lorsque j'entends des gars se plaignant d'hypoglycémie alors qu'ils étaient missionné du jour pour porter les bidons je m'interroge ...) Bon revenons au sujet .. Ouvrir le maillot permet d'accroître l'efficacité du refroidissement lorsque la température reste modérée , cela en favorisant la circulation de l'air au contact de la peau (principe de la convection) Toutefois à partir d'une température de l'air supérieure à 35-37°C impliquant une très forte transpiration il n'est pas conseillé d'ouvrir le maillot en plein ! La sueur va juste ruiseler sans avoir eu le temps de s'évaporer .... ce qui n'optimisera pas le rafraîchissement de l'organisme En quelques sorte cette perte d'eau sera "inefficace" en terme de thermolyse Ce qui est un peu bête car du coup vous buvez et avaler des barres de céréales juste pour arroser le goudron !!! Sans parler de l' épuisement progressif de l'organisme qui dépense de l'énergie pour rien !! Au contraire le maillot légèrement permettra de retenir la sueur sans empêcher son évaporation . L'évaporation d'un litre d'eau nécessite environ 550 kcal. ( il s'agit de Kcal de chaleur corporelle ) A quoi servent toutes ces calories ? Juste à faire passer l'eau de l'état liquide à l'état gazeux ( vaporisation de l'eau). Pour faire court l'eau pour changer d'état et s'évaporer, emprunte des "calories" à la peau qui se refroidit. En revanche, plus l'atmosphère est humide plus l'évaporation sera réduite. Elle peut devenir quasi inexistante si l'air est totalement saturé en vapeur d'eau . il y a une corrélation directe entre la chaleur et les puls! La dérive cardiaque et la montée progressive de la FC sont un phénomène physiologique classique avec les fortes chaleurs. la sudation induite par la chaleur pour compenser l'augmentation de la température interne du corps impose une dépense énergétique à l'organisme . Pour en savoir plus il faut s’intéresser à ce que l'on appelle la vasodilatation cutanée Lorsque l'organisme doit évacuer une grande quantité de chaleur on observe en effet Cette vasodilatation est bien faite , elle va entraîner un accroissement de la déperdition de chaleur par convection et par rayonnement. Un phénomène de refroidissement qui sera bien sûr compléter par l'évaporation de l'eau transpirée . Cette augmentation du diamètre des vaisseaux périphérique entraîne une augmentation importante du débit sanguin au niveau de la peau. C'est cette dépense qui impose une sollicitation supplémentaire au rythme cardiaque et donc une augmentation de la FC Ce flux sanguin augmenté va fournir aux glandes sudoripares l'eau nécessaire à la production de sueur. Ne perdez pas de vue que votre débit sudoral (quantité de sueur produite par heure) peut atteindre 1,5 l/h en phase extrême d'effort sous forte chaleur ce qui représente environ 7g de "sel" perdu par heure !!! la sueur contient environ 5g/l de chlorure de sodium ( un peu moins pour un sportif particulièrement bien acclimaté à la chaleur) L'idée ne sera pas de compenser ces pertes avec ces fameuses pastilles de sels beaucoup trop concentré pour être absorbé tranquillement par l'organisme , mais plutôt par une prise toute aussi régulière que se fait la perte pour perpétuellement garder la même concentration en sel dans le flux sanguin. Tout est lié !! Le sang qui circule au niveau de la peau est lui même refroidie par l'évaporation de la sueur. Il repartira donc vers l'intérieur de notre organisme à une température "rafraichie" ce qui permettra de diminuer efficacement la température dite "centrale" du corps . La température de notre organisme Contrairement aux idées reçues la valeur de la température interne n'est pas uniforme dans l'organisme ! Ce n'est pas parce que l'on aura pris 37°C avec un thermomètre auriculaire ou rectal que l'on aura tapé dans le mille ! Il faut distinguer la température centrale (des organes internes) avec celle de ce que l'on pourrait appeler "écorce" c'est à dire la peau en particulier ultime barrière avec la chaleur de l'environnement . La température centrale (en pratique on l'assimile à la température auriculaire ou rectale) est assez peu affectée par la température ambiante tant que celle-ci ne dépasse pas 37°. Au delà c'est une autre histoire !! Hors lorsque vous pédalez ou courez en plein soleil à 14h on est en plein été bien au dessus des 37°. N'oubliez pas que le goudron monte à plus de 60 degré ..... et que vos pédales ne sont qu'à quelques centimètres au dessus !! La température de la peau est inférieure à la température centrale , en revanche elle varie fortement avec la température de l'air ambiant : lorsque celle-ci passe de 22 à 35°C la température moyenne de la peau passe de 30° à 34°C la transpiration en deux mots Il faut se rappeler que lorsque vous êtes allongé au repos complet vous éliminez 1/2 litre d'eau par 24 heures car l'air expiré par voie pulmonaire est saturé en vapeur d'eau. De plus une quantité à peu près équivalente d'eau sera évaporé à travers la peau même si à la sensation la peau reste sèche On trouve d'excellentes études dans différents PRECIS DE PHYSIOLOGIE DU TRAVAIL ( ceux de l'équipe de J. SCHERRER , édition Masson ou de GUELAND du CNRS d'aix en Provence ) . Etudes menées dans le cadre de la médecine du travail où parfois des travaux de force sont réalisés dans des conditions de chaleurs extrême (en sidérurgie ou dans les BTP )
  23. mais une alimentation naturelle peut tout à fait comprendre des principes actifs énergisants.... D'ailleurs après tests des utilisateurs très souvent largement aussi efficace que les gelules poudres et autres produits miracles vendus à prix d'or !!! Des exemples avec avis des utilisateurs dont certains sont des compétiteurs Elite ici : http://www.diet-sport-coach.com/pages/produits-energetiques-maison/avant-pendant-apres-l-effort.html Si pour ma part je ne me permettrais pas de juger telle ou telle barre o boisson du commerce sur les contenus , en revanche en terme d'effet performance/prix d'achat , là je suis systématiquement juste mort de rire 😃 voilà la liste précise d'ingrédients d'une célébrissime boisson dans sa version BIO que j'ai trouvé en vente sur internet au prix de 19,95 € les .... 500 grammes . En rappelant qu'avec ces 500 grammes on pourra se faire 5,5 litres de boissons .... soit 3,60 € le litre quand même !! ***** Dextrose*, sirop de glucose*, arôme naturel citron* (1%), acérola*, sel, vitamine B1. Peut contenir traces de : soja, blé, gluten, sulfites, lait, lactose. ***** .... sans blague environ 20 euros les 500 grammes de sucres et quelques milligrammes de vitamine C cela ne vous perturbe pas trop ??🙄 Aucune info sur la quantité d'acérola ( ingrédient le plus cher de la liste avec la Vitamine) ...dommage ! > pour info on trouve les 500g de dextrose au prix de 5,5 €... cela fait quand même cher le prix des traces de sulfites !!!!!!!! prix à peu près identique pour le sirop de glucose ... http://www.meilleurduchef.com/cgi/mdc/l ... ductDetail > et même si on note la présence de l'acérola , il faut quand même savoir qu'avec 1000 mg d'acérola de bonne qualité on va largement couvrir les besoins journalier ... hors une telle quantité va se payer au maximum 1,50 € !!! Plus surprenant encore, lorsque l'on va lire l'analyse nutritionnelle de la dite boisson ...là il va falloir ne pas trop être curieux on doit se contenter d'un nombre de gramme /100g de produit ... Rien sur le % des acides gras saturés Rien sur le % des acides gras mono ou poly insaturés ... surprenant ... pour 20 euros les 5,5 litres de boissons on aurait pu en savoir un peu plus !!!!! Pfff ...il est parfois utile de rester lucide !!!! Lorsque des compétiteurs Elite constatent qu'ils ne voient aucune différence sur leur performance entre une boisson vendue à prix d'or et une simplissime boissons maison faite à base de 2 ou 3 éléments naturels avec un prix de revient dérisoire au regard de l'or en poudre des marques ... on peut quand même légitimement s'interroger sur toute cette communication ....
  24. D'où l'importance pour ceux et celles qui imposent à leur organisme de forte charge d'aller vers lla prise en compte des valeur de la variabilité de la FC ( option possible sur Iphone avec capteur Ant+ bloc Wahoo + ceinture) A titre personnel j'exploite, comme beaucoup d'autres confrères , le plus systématiquement possible ces données ce qui me permet d'ajuster et pondérer si besoins le contenu des séances . Basculer dans le surentrainement est une dérive sournoise et lorsque les premiers signes "cliniques" apparaissent ( sommeil , appétit, irritabilité , perte de motivation) bien souvent il est déjà tard pour espérer ressortir très vite la tête hors de l'eau ...
  25. pardon pour la longueur de mes explications ... Pas toujours facile de faire court pour apporter des éléments de réflexions sur des notions parfois complexes ***** Attention à ne pas confondre la surcompensation et "l'affutage" >>> L'affutage consiste avant un objectif majeur à maintenir ses acquis tout en réduisant au maximum la fatigue accumulée par l'entrainement sur une assez longue période de préparation ( on s'accorde à penser que cette période est de 10 à 14 jours) Pour faire court : on réduit les charges cumulées( de 30 à 40%) tout en gardant les intensités si on était à du 3 x 10' de 30/30 inclue dans une séance de 2h 30 on va en zone d'affutage passer à du 2 x 8' de 30/30 sur une séance de 2h par exemple >> La surcompensation, quant à elle, se met en place très régulièrement TOUT AU LONG de sa préparation . Il s'agit de permettre à l'organisme d'activer des mécanismes de récupération qui vont compenser l'effort. Avec une compensation qui va aller au delà du retour à la normale ....en sortie de surcompensation on a donc un potentiel supérieur .. voilà pourquoi on parle de surcompensation. Alain
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