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Lapebie 2013


James OCONNOR

Messages recommandés

  • 2 weeks later...

Bonsoir,

1ere reponse sur le forum, que j'ai decidé de rejoindre (après plusieurs mois de lecture) suite à mon passage dans le Ventoux en aout; J'ai beaucoup apprecié les lignes et inscriptions en face des bornes lors de la montée.

Donc, de retour de la Lapébie sur la 117 kms. Super content sportivement pour une 1ere participation sur cette cyclo. Un beau parcours, difficile et très exigeant (comparé à la Mountagnole de cette année, selon moi) avec beaucoup de participants bien préparés et qui roulent vraiment bien.

Bien aimé le repas, convivial. Le cassoulet crée des liens et aiguise les conversations!

A refaire, sans aucun doute.

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1ère Lapébie pour moi aussi.

Effectivement, bien plus dure que la Mountagnole ! J'ai monté le Balès la casquette en travers et en tirant des bords... Pour le départ, je ne saurais dire... J'ai trouvé tout le monde prudent, discipliné et bien aguerri à cet exercice. Le niveau d'ensemble m'a paru également bien relevé... On finit à sa juste place. Et contrairement à la Jalabert, j'ai rallié l'arrivée !

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Aguerri est le bon mot. Vous faites combien à l'arrivée? Satisfait de votre prestation?

Pour ce qui est du depart, étant donné que je ne suis pas un expert et pour tout dire débutant en cyclosportive ( c'est ma 4eme en 2 ans) je trouve toujours cela delicat à negocier et source de -grand- stress ( coups de freins, passages à niveaux,...).

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J'ai pété dès le pied du Menté pour ma part. Comme d'habitude !

Comme pour les autres cyclos de l'année, j'ai fait avec les moyens du bord... Ca commence à aller un peu mieux côté intensité (j'ai tenu mon max sur le Menté et bien monté -selon mes capacités of course !- les Ares) mais par manque de foncier cette année je m'effondre dans le Balès : respectivement 262w, 258w puis... 208w !! Ouch...

Je termine en 4h54 (4h50 à mon chrono) pour 23.9 de moy. A noter une erreur de distance : j'ai 119.6, soit une moyenne de 24.7 en réalité. Je crois que je suis 144ème (sur combien ??).

Satisfait, pas satisfait...? Entre les 2, avec plus de positif que de négatif. Je ne suis pas du tout grimpeur donc, même en grande forme, le résultat d'ensemble est toujours moyen (jamais dans le premier 1/4 des résultats) comparé aux autres. Par rapport à moi-même, j'améliore mon temps de plus de 5' dans le Menté (dépassant pour la première fois de ma vie les 1000m/h de D+ sur un col !!) et de plus de 2' dans les Ares. La panne sèche de glycogène dans le Balès ternit un peu le tableau, mais il ne pouvait pas en être autrement vus les efforts déployés avant.

Ca c'est le côté sportif. Côte plaisir, je me suis régalé ! Ces routes sont celles de mon enfance et j'y ai plein de souvenirs ! Pour me distraire dans le Balès, j'ai pas mal pensé à mon père qui y a fait ses premiers vols en parapente, depuis le col, en 1987, à une époque où la route n'existe même pas !!

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La distance de course se calcule depuis la gendarmerie de Luchon (départ réel). Le départ sur les allées étant le départ fictif selon le speaker (mais je pense que la puce démarre le chronométrage dès le passage sur la ligne de départ fictif, qui est la ligne d'arrivée).Comme toi François ,j'ai également une erreur. Mon Garmin indique 117,6 kms depuis la gendarmerie pour 4h23 (avec un arrêt de 2 minutes au ravito au pied du Port de Balès...et je ne le regrette pas vu les coureurs en grande souffrance et en pleine fringale que j'ai repris pendant l’ascension).

Au final j'ai une moyenne effective de 26.8 km/h mais le chronométrage officiel m'indique 4h28 pour 26.13 km/h. Je ne comprends pas bien!!!Au final, je me suis vraiment régalé mais j'ai souffert, comme vous! Effectivement, quand j'ai vu le rythme adopté au pied du Menté j'ai vite jeté un coup d’œil sur mon cardio et les 175 puls/min m'ont rappelées à l'ordre. Chacun son niveau. J'ai pris mon rythme et grimpé ce 1er col à ma main en gardant à l'esprit que le Menté n'est que l'entrée.....le Balès faisant office de plat de résistance et de fromage + dessert!

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Une belle journée de vélo pour nous à l'arrière garde. J'ai enfin fait la descente du versant Est du Menté de très beaux virages.

Il y avait sur le "pp" 120 km réel (au moins 2600 m de dénivellation) vraiment peu de déchêt à peine une quinzaine de "topettes". Bravo aux membres de l'équipe d'Harrogate très aimables chaque fois qu'ils nous doublaient ; ils profitaient bien de tous les ravitaillements. Quel accueil au ravit'eau situé peu avant la sortie de la forêt dans le Balès où j'ai partagé le casse-croute des bénévoles : fromage, saucisson paté et un peu de rosé pour moi !

Dommage qu'au sommet du Balès il y avait des nuages sur les plus hauts sommet des Pyrénées heureusement plus bas dans la vallée d'Oueil belle vue sur le glacier de l'Aneto.

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Bonsoir à tous,

J'étais sur le grand. Je perds le contact au pied du Menté que je monte à mon allure. Ensuite, une bonne partie de la cyclo est faite seul (ceux de devant trop loin, tout comme ceux de derrière). Je rattrape du monde dans le balès que je monte à mon rythme régulier mais avec 32x27. Des pb d'estomac m'ont un peu géné (je suis coutumier du fait) jusqu' à la fin du Col. Je suis un peu barbouillé au début de la descente. Au fil des kms ça va mieux. Je franchis la ligne avec 7h00 de selle pas cuit, content. J'ai pris du plaisir même si mes difficultés à suivre m'ont pénalisé et m'ont obligé à faire l'essentiel de la cyclo, seul.

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Salut Thierry,

J'ai aussi eu des soucis gastriques, bien que sur le petit parcours où la nécessité d'avaler une grande quantité de nourriture est normalement moins forte. Plus possible de manger dans le Balès et des difficultés à boire mon bidon sucré. J'y vois 2 causes. 1/ Les topettes sont trop sucrées et épaisses et je ne les digère plus à partir de 3/4 d'ingérées. 2/ Je suis parti avec 2 bidons de sucrés, et j'ai rempli au ravito de Mauléon avec de la boisson énergétique ; j'aurai dû couper avec de l'eau uniquement.

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Pour respecter la traddition, j'y vais de mon petit CR

117 kilomètres auxquels s’ajoutent l’échauffement et la distance à parcourir entre le départ fictif et le départ réel, et avant que ça ne chauffe, ça refroidit. D’ailleurs, il ne fait pas très chaud : 12°C.

Une fois n’est pas coutume, je suis bien placé sur la ligne de départ. C’est peut-être pour cela que je trouve que nous parcourons les premiers kilomètres à une vitesse somme toute modérée en considération des nombreux faux plats descendant qui nous conduisent à Ciep-Gaud : 60 km enregistrés au max. 

Revers de la médaille, serrés comme des sardines, je reste très vigilant. Le goudron, c’est un peu rugueux. 

Après avoir franchi la commune de St Béat pour tourner à gauche sur les premières pentes du Col de Menté, côté trouillomètre, ça va mieux, mais côté efforts, ça va moins bien.

Je crois avoir mal vu en jetant un œil sur mon compteur. Atteint par la cataracte si jeune, ça m’ennuierait ! Non, non, j’ai bien vu. Manifestement étrangers au phénomène de l’apesanteur dans les premières pentes à 9-10 % du Col de Menté, certains s’éloignent de moi à une vitesse estimée de l’ordre de 18-20 km/h.

Pour les autres dont je fais partie, chacun à son échelon, c’est coup de frein à mains et tout à l’heure pour le déjeuner. Ce qu’il y a de déprimant dans le cyclisme, et en particulier dans les ascensions de cols, c’est le regard qui se porte systématiquement vers ceux qui sont plus haut et rarement vers ceux qui sont plus bas.

Maintenant, c’est chacun pour soi et dieu pour tous. Enfin, pour ceux qui croient. Comme je n’y crois pas, il ne me pousse pas. Sans lui, je fais quand même mon petit bout de chemin dans les limites que la nature m’assigne, se montrant de plus en plus en plus pingre au fur et à mesure que les années passent.

C’est sûr que si je m’étais mis au golf comme nombreuses de mes connaissances, je pourrais avoir un gros ventre et me targuer d’un bon put. Je ne sais pas si c’est comme cela qu’on dit !

Comme je fais du vélo depuis l’âge de 15 ans …/… De toute façon, je n’aurais pas supporté d’avoir un gros ventre. Je préfère avoir des abdos apparents et des muscles saillants, et tant pis si ça ne suffit plus pour tutoyer les sommets en bonne compagnie. A défaut d’être fort, on essaye d’être beau et digne.

Surpris par la griserie de la descente et des virages successifs, j’apprécie modérément la vacherie de coup de cul qui précède la bifurcation vers le col des Ares.

Dans le Col des Ares, accroché aux basques d’un petit groupe d’une dizaine de coureurs, ça avance doucement, mais ça avance quand même. Petit regroupement dans la descente.

Le vent de dos qui souffle dans la courte vallée de Luchon en direction de Montréjeau n’incite pourtant aucun de mes compagnons à faire du zèle. Moi non plus. Le Port de Balès commence à hanter les esprits.

La côte de Sidaran se monte assez tranquillement jusqu’au ravitaillement de Mauléon auxquels il est préférable de faire honneur.

Personnellement, j’ai à l’esprit les crampes qui m’ont contraint à stoppé net lors de la Barousse Balès il y a 3 semaines. S’il m’est déjà arrivé quelquefois de négliger les signaux de mon corps, cette fois je guette. 

Durant la dizaine de km qui suivent Mauléon Barousse, accompagné de deux autres compagnon de route, nous progressons prudemment mais régulièrement. Nous ne rattrapons pas ceux qui nous précèdent d’une petite centaine de mètres, tandis qu’à l’inverse, ceux qui nous suivent à la même distance ne semblent pas enclins à vouloir se joindre à nous.

Mais les 10 derniers km sur les portions qui vont de 8 à 14 %, c’est à nouveau chacun pour soi, et Dieu qui ne fait rien pour moi. Comme je ne fais rien pour lui, on est quitte.

Pour moi c’est 7 km/h sur 34 x 30 lors des portions les plus dures, et de temps en temps 34 x 27, voire 34 x 24 en danseuse pour 9 km/h, quand c’est un peu moins raide. Même si ce n’est pas très glorieux, il y a beaucoup de 7 et très peu de 9 !

Je saisis le prétexte d’un ravitaillement liquide installé par les très prévoyants organisateurs à mi col, pour faire le plein et faire une pause d’une ou deux minutes, arrêt pipi inclus. C’est toujours ça de moins à monter.

L’un de ceux qui me dépasse me souffle : allez, tu peux m’accompagner, c’est dans la tête. Facile à dire. C’est vrai que certains hennissent tandis que je regarde le paysage. Que puis-je faire d’autre ? Si je me fais violence comme eux, c’est des crampes assurées.

D’autre part, lorsque la fatigue s’installe, la volonté s’érode et l’esprit est réticent à martyriser le corps, ou reporte sine die l’échéance d’un effort superflu.

Je passe un pacte avec moi-même : si les crampes me laissent cette fois en paix, j’accélèrerai dans les 2 – 3 derniers km, lorsque la pente se fait un peu moins raide.

Nous y sommes : après avoir respiré un bon coup, j’accélère sur 34 x 24.

Pas très longtemps quand même. Quand je repense qu’Andy a « perdu » le Tour pour avoir eu l’idée saugrenue de vouloir passer la plaque à cet endroit, ça me fait sourire. Pour moi, ce sera 34 x 27 à 8 – 9 km pour ces deux derniers km. Finalement, je supporte cette contrainte avec davantage de facilité que je ne l’avais imaginé, mais comme d’autres ont eu l’idée d’accélérer comme moi sur les 2 derniers km, je n’en rattrape que 2 ou 3.

Ouf, c’est le sommet. Je m’arrête quelques secondes pour remonter la fermeture éclair de mon maillot et je plonge dans la descente.

Quelque chose s’est cassée dans ma tête. Je ne suis pas aussi à l’aise que d’habitude. Alors qu’habituellement je rattrape aisément de nombreux concurrents, moins en confiance, je suis rattrapé par un des participants. Dans son sillage, nous finissons par en revoir quelques-uns avant le bas de la descente. C’est l’arrivée.

Verdict du scratch : 248ième en 5 h 25 minutes pour effacer les 117 km officiels.

Je rentre à l’appart pour une petite douche, puis, munit de mon ticket, direction la collation. 

Le consensus du déjeuner porte sur une distance de l’ordre de 120 km, et un dénivelé positif de l’ordre qui atteint presque les 2.700 mètres.

A l’inverse de ce j’ai constaté habituellement, j’ai une faim de loup et je suis bien moins fatigué. Y a-t-il un rapport entre les deux ? Je n’en sais rien, mais cette fois, je n’ai bu qu’un seul bidon agrémenté de poudre énergétique et je n’ai mangé que des pates d’amende. 

C’est une super épreuve, très bien organisé, mais ce parcours est nettement plus dur, car il n’y a aucune comparaison entre le Col du Portillon, côté Bosost, et le Port de Balès par ce versant.

Comme François, j’estime qu’elle est nettement plus exigeante que la Moutagnole 2013 de cette année à laquelle j’ai participé, avec un niveau global des participants supérieur.

J’ignore si j’aurais la force de participer l’année prochaine, mais si c’est le cas …/….  

 

 

 

 

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Jammes,

Je n'ai pas relevé ton patronyme "dans les "+ de 5 h". Jammes, c'est un pseudo ?

Par contre, dans les 10 premiers km de l'ascension du Balès, j'ai calqué mes efforts sur ceux d'un coursier qui connaissait parfaitement cette ascension. Il s'était fixé 8 km/h dans les passages les plus durs. Il a appliqué son plan, et moi, je suis resté en plan pour un malheureux km/h qui en ces lieux a un sens.     

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Autant entre 117 et 120 kms cela se tient mais pour ce qui est du dénivelé (2640 sur mon garmin pour 2300 annoncé), il y a vraiment un gros écart. Vous l'expliquez comment (ce n'est pas une polémique mais juste une interrogation de ma part)? L'organisation a effectué le parcours? C'est pour rassurer les cyclistes qui souhaitent s'inscrire? C'est sans doute pour cela (c'est au moins une des raisons) que cette cyclo est bien plus exigeante que la Mountagnole.

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Salut Patrick,

Super CR, comme d'habitude !

 

Salut Arnaud,

J'ai 2670m pour le D+ de mon côté, donc comme toi. Je pense tout simplement que les organisateurs ont mesuré le parcours avec un mauvais calculateur. Je m'étais amusé à tracer le parcours (le grand) avec Openrunner et je tombais sur un chiffre largement supérieur à celui qu'ils annonçaient.

Comme on a pu le voir, les cyclos qui se déplacent pour la Lapébie -idem à la Barousse-Balès- sont ceux qui ont des bornes et du D+ dans les jambes. Cette cyclo arrive en fin d'été alors qu'une bonne majorité des concurrents a passé l'été à sillonner les cols. Je ne crois donc pas que cela est destiné à rassurer les cyclos.

Quant à la différence avec la Mountagnole, en plus du D+, je trouve que le profil des cols de la Lapébie entame bien davantage. Le Menté est l'un des cols les plus difficiles des Pyrénées, rendu encore plus difficile par la position sur le parcours, les cyclos y arrivant frais et groupés, facteurs de surrégime s'il en est. Les Ares arrive ensuite s'il ne paye pas de mine sur le papier, tu arrives toujours à t'y trouver avec des gens qui roulent juste un cran plus vite que toi... Quant au Balès, c'est quand même l'une des pires abominations des Pyrénées par sa longueur et ses pourcentages.

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Là François, je crois que tu n'a pas encore découvert assez de col dans ces belles Pyrénées pour dire cela car le port de larrau, la pierre saint martin, l'arnosteguy, le bagarguy ou l'errotzaté sont d'un niveau au combien plus difficiles avec des kilomètres et des kilomètres a la suite aux pourcentages effrayants .

Avec tout ce que j'ai fait cet été, je ne trouverai plus jamais dur ce port de balès même si cela reste un col ardu 😉

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