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Que pensez vous des essais des mag de vélo?


Didier MARZELAND

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Bonjour Didier.

En effet, ces analyse sont complètement subjectives.

Si le type sur le vélo est un pro ou ancien pro, ou un élite, son niveau fera qu'il sera plus exigeant avec le vélo testé.

Par exemple, tu estimes être "gros rouleur", ce qui est sans doute le cas par rapport à ton échelle de valeur, et ton niveau propre. Mais quelques phrases plus haut dans ton post, tu expliques avoir besoin d'avoir le vent de dos pour faire des pointes à 42 km/h.

Dans mon club, j'ai 2 ou 3 "rouleurs", qui sont juniors ou 3 FFC,et qui emmènent un 52x12 à quasiment 50 km/h pendant plusieurs km sans trop se taper dans la caisse. Moi même qui suis plutôt grimpeur, je peux emmener un 53x13 à cette allure, certes moins longtemps, mais quand même. Pourtant, je ne m'estime pas rouleur, loin s'en faut.

Tout ça pour dire que selon notre niveau et notre pratique, notre ressenti propre est obligatoirement subjectif.

Et bien pour le testeur, c'est pareil. Quand Halgand (par exemple) teste un vélo, il le fait selon son ressenti. Ce n'est pas qu'il n'est pas honnête, mais il n'a forcément pas le même degré d'exigence que René Tartempion qui roule 5000 km par an en cyclotourisme.

Aussi, un vélo testé et ressenti "pépère" par l'un peut tout a fait donner l'impression d'être un "bolide" à quelqu'un d'autre.

En définitive, le choix d'un vélo, c'est surtout la géométrie, et ensuite la conception du cadre. Après, viennent les roues, et autant les choisir, comme quelqu'un l'a écris plus haut. Ca plus le look de la bête, qui entre quand même en compte dans ce genre d'achat (en tous cas pour moi). Le tout rapporté au prix pour faire la moins mauvaise affaire possible.

Le reste, c'est de la littérature.

La vérité, elle est surtout dans les guiboles.

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bonjour comme quoi chacun ses sensations a son niveau.mais dire qu un 52 39 est plus rigide qu un 50 34 n est pas incoherent pour moi, surtout si tu met 52 39 avec une etoile 110 mm .avec un cadre rigide et de bonnes jambes j ai de meilleur sensation sur relance ou demarrage avec un 52 qu un 50 histoire de couple surement.

l acheteur cyclite etait virulant par rapport a l ultegra di2.notament par rapport au poids du groupe et de son prix.si jai bien compris il etait critique car pour le meme prix tu peux rouler avec un dure ace meca beaucoup plus leger.mais moi aussi fut surpris par la virulence de l article.mais bon j aime bien lire la presse cycliste ca me permet d etre au courant des nouveautées et parfois des methodes d entrainement ou de nutrition.

apres chacun se fait plaisir tant mieux ca permet de voir du beau materiel c est comme les papys en ferrari heureusement qu il sont la pour nous faire profiter de leurs autos.sur velo magasine j aime bien les essais de patrice halgan.d ailleur il a essayé le bianchi sempre comme cyclo passion et les deux ne sont pas arrive a la meme conclusion !!!comme quoi le testeur y fait beaucoup .

comme doubler de gens a 25 km je connais des 1 categories qui a l entrainement roule a 25 km sur piste cyclable pour recuperer ,apres la course c est le dimanche.

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Globalement d'accord avec certains commentaires ici.

Je suis plutôt bien placé pour en parler, puisque je suis une des personnes citées dans ce sujet (GJ de CP).

Rédiger un essai vélo, parvenir à décrire ses sensations, n'est pas chose aisée. Il y a bien sûr le niveau de base, le passé sportif, qui entrent en ligne de compte, et la forme du moment. Puisque nos attentes en dépendent. 

Et puis il y a l'expérience. Personnellement, je fais ça depuis 20 ans. En ce moment, je teste environ 25 vélos différents par an. Il y a forcément une part de subjectivité de ma part (inconsciente), mais disons que je procède forcément par comparaisons. Sans compter ma pratique personnelle à côté de ça.

Pour ceux qui estiment qu'il s'agit de publi-rédactionnel, je les laisse à leurs illusions. Je ne vous cache pas que les pressions sont nombreuses, plus ou moins subtiles. Néanmoins, nous sommes globalement assez attachés à notre Carte de presse (quand nous en avons une, ce qui n'est pas le cas de tous les rédacteurs de ce type de magazine), ce qui implique que nous avons les moyens de résister à ce type de pression. Notre priorité est toujours d'informer le lecteur. Ensuite, il y a le ton, globalement positif, que l'on veut donner à chaque article. Il s'agit d'une presse de passion, l'idée n'est pas de donner au lecteur l'envie de se tirer une balle... Donc, on essaie d'insister sur les points positifs d'un vélo, sans occulter pour autant les points négatifs. Ce qui implique d'essayer également de se mettre à la place de la personne susceptible d'être intéressée par le vélo en question. Et ce n'est pas simple! 

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C'est ton interprétation.

Et je ne vois pas où j'ai fait mention de fabricants qui "arrosent" comme tu dis... Quant aux lecteurs, il ne s'agit pas de ne pas les froisser s'ils disposent du matos, mais de respecter le fait qu'ils ne disposent pas forcément des moyens pour s'acheter le matos de leurs rêves, ou qui ne disposent pas des moyens physiques pour profiter pleinement du top matériel.

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C'est comme tous magazine il faut prendre et en laisser, moi je suis plus spécialisée moto de course et le problème est le même parfois, je n'est pas assez de connaissances dans le vélo pour jugé dans les dernier retranchements, mais comme dit au début je prends ce qui m'intéresse et je ne m'occupe pas du reste !!
laisson la passion et le plaisir nous guider !! ^^🆒

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Jean-Guy,

Je trouve que tu présentes une bonne grille de lecture et de compréhension des tests médias. Peut-être, passionnés comme nous le sommes, attendons-nous trop de ceux-ci. Nous attendons tous ''notre meilleur vélo du monde'' alors qu'il n'y en a pas.... 

Je reste malgré tout ennuyé par certains tests trop catégoriques : dur, meilleur vélo du monde, permet de mettre 2 dents de moins, mou etc... 

Je suis par contre preneur de tests sur la durée (il en existe) et peut-être à venir un peu plus d'entretiens sans langue de bois avec des professionnels (vélocistes, mécanos...) sur les véritables apports de nouveaux produits ainsi que les soucis de maintenance ou de compatibilités..... Certaines , soit disant, révolutions tomberaient de haut.

Sportivement,

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bonjour Rémy

Peut être me suis je mal exprimé, je n'ai pas besoin d'avoir le vent dans le dos pour faire des pointes à 42 km/h. Je prenais cet exemple pour montrer que le compact est largement suffisant pour le commun des mortels.

Ce 42km/h je l'ai fais pendant plus de 10 bornes en fin de sortie. Concernant mon niveau je le connais car je roule tous les jours et régulièrement avec des cyclistes que je récupére. Sans être une bête je vois bien ce que je vaux par rapport au autres.  Cependant pour moi le principal est de me faire plaisir sur le vélo quelque soit le niveau et de me tirer la bourre.

 

cordialement

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"Jean-Guy,

Je trouve que tu présentes une bonne grille de lecture et de compréhension des tests médias. Peut-être, passionnés comme nous le sommes, attendons-nous trop de ceux-ci. Nous attendons tous ''notre meilleur vélo du monde'' alors qu'il n'y en a pas.... 

Je reste malgré tout ennuyé par certains tests trop catégoriques : dur, meilleur vélo du monde, permet de mettre 2 dents de moins, mou etc... 

Je suis par contre preneur de tests sur la durée (il en existe) et peut-être à venir un peu plus d'entretiens sans langue de bois avec des professionnels (vélocistes, mécanos...) sur les véritables apports de nouveaux produits ainsi que les soucis de maintenance ou de compatibilités..... Certaines , soit disant, révolutions tomberaient de haut."

 

Tu devrais éviter les généralités. Le genre de conclusions catégoriques, ce n'est pas le genre de la maison, justement. De plus, on essaie, mais d'autres ont aussi leurs références, de proposer des données chiffrées, qui sont comparables d'un vélo sur l'autre. Top Vélo pèse chaque vélo pièce par pièce. Le Cycle mesure la déformation en statique. Nous nous mesurons les vibrations sur une portion de route test, toujours dans les mêmes conditions, pour en déduire le confort "passif" des vélos. Cela permet d'avoir une vision qui n'a rien à voir avec le ressenti du testeur, mais qui sont seulement des données brutes.

Nous avons fait de même (mais c'est plus compliqué à réaliser) lors de certains comparatifs de roues, avec un capteur de puissance.

Concernant les essais longue durée, nous en faisons aussi régulièrement, et sur plus de 10 000 km parfois. Le problème est que ça prend du temps. Et le temps que je passe à faire l'essai longue durée d'un groupe, je ne le passe pas à essayer un autre groupe. C'est mathématique. Alors bien sûr, pour compenser, et ce que Xavier Legrand prend pour un "cadeau", eh bien le groupe est monté sur mon vélo perso. Mais que ça rassure tout le monde, je le rends à la fin, à moins qu'il soit complètement mort ;o)

Enfin, puisque tu parles d'entretien avec des vélocistes, sache que nous nous sommes engagés sur ce terrain-là. Mais ça n'a rien donné de concluant. Tout simplement parce qu'il faut comprendre la manière dont fonctionnent les vélocistes : ils sont tenus par les marques qu'ils vendent et par les conditions de remise. D'autre part, le premier souci d'un vélociste, c'est d'écouler son stock pour payer les traites de son magasin ou sa location de locaux. De ce fait, même s'il se rend compte de problèmes mécaniques avec telle ou telle pièce d'un vélo, il ne va pas en faire état car il ne pourrait plus alors écouler son stock. Donc, si on les écoute "officiellement", les vélos qu'ils vendent en général sont tous bons, et ceux vendus par le concurrents ne sont pas bons. Donc, désolé, ce n'est pas un gage d'objectivité non plus.

 

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Jean-Guy,

C'est marrant que tu me reproches des ''généralités'' et que tu relates un manque d'objectivité de la part des vélocistes tous confondus ! Ceci avec en plus un paragraphe court expliquant qu'en fait les vélocistes ne sont là que pour pousser du stock avec en prime une critique sur les autres marques qui sont distribuées par un concurrent....

Comme tu es journaliste je ne peux ''résumer'' ton travail et tes prérogatives.

Peux-tu le faire pour les vélocistes ?

Sportivement,

P.S : regarde mon profil 

 

 

 

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Je ne te reproche rien. Je t'explique simplement que les tests trop catégoriques, c'est peut-être chez certains de nos confrères, mais chez nous nous l'évitons. En tout premier lieu parce que nous ne sommes pas infaillibles.

Je n'avais effectivement pas lu ton profil. Cependant, peux-tu affirmer qu'au moment où tu tenais un magasin ton discours aurait été complètement objectif? Là encore, ce n'est pas encore un reproche, comme je n'en fais pas à l'ensemble des vélocistes. Ils ont une boutique à faire tourner. Nous avons enquêté auprès d'une dizaine de vélocistes, dans toute la France, et à chaque fois ils ne parlent à la presse de matos qu'en ces termes-là. Après, en Off, certains font état des soucis qu'ils ont rencontré avec telle ou telle marque (ce qui explique généralement pourquoi ils ont arrêté), mais comme je n'ai aucun moyen de vérifier leurs dires, je ne peux rien en faire. Bref, le terrain est glissant si on s'appuie uniquement sur des paroles. 

Ce qu'il faudrait, ce sont les vrais chiffres d'un SAV, mais évidemment, nous n'y avons pas accès.

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Pas très crédibles les tests des magazines à mon avis, ya du fric en jeux, ça pue un peu... Je les lis pour ce qu'ils sont devenus à mes yeux : des vitrines d'exposition. C'est qd-même bien d'être au courant de ce qui sort sur le marché, on trouve souvent des trucs que le vélociste ne possède/ne connait pas. Puis parfois les comparatifs permettent de se remémorer qu'il existe ça et ça -aussi- sur le marché, dont le vélociste n'aurait pas parlé par ignorance.. ou volontairement ! Les tests vélos comme j'ai dit, bof bof..  

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Je te reconnais bien là dans ta vision manichéenne des choses.

"Donc, première réaction, le matériel essayé appartient-il à un des publicitaires du magazine ? Si oui, toute forme d'objectivité est impossible"

Remplace publicitaire par annonceur, ce sera plus clair. Le publicitaire est celui qui recherche de la pub, pas celui qui en achète. Néanmoins, je te répondrai que tu as tort, du moins dans les rédactions sérieuses. Le matériel appartient à la marque sollicitée par le journaliste pour en faire l'essai. Que cette marque fasse de la pub ou non. Je n'ai personnellement aucune vision de la pub prévue dans notre magazine. La régie publicitaire est extérieure à la rédaction. Je suis donc totalement libre de solliciter la marque qui me semble intéressante pour le lecteur. C'est pour cette raison par exemple que les trois principaux équipementiers dans le vélo ne font pas de pub chez nous, mais que nous en parlons quand même, et autant que possible (en tenant compte du calendrier des nouveautés) de manière égalitaire (en place dans le mag).

En revanche, il arrive que certaines marques mécontentes du traitement qui leur est accordé (tests mauvais) nous menacent de ne pas passer de pub à l'avenir. Pas grave, parce que en ce qui nous concerne nous n'avons que très peu de pubs de la part des institutionnels.

Par contre, plus embêtant, suite à un mauvais test, elles refusent ensuite de nous envoyer d'autre matériel pour essai, même s'il s'agit d'un autre vélo. Des "représailles" qui sont plutôt gênantes pour le lecteur. Alors au final, après deux ou trois ans de mise au banc, elles reviennent sur leur position.

Bien entendu, les magazines négocient avec les publicitaires potentiels les tarifs et ... le rédactionnel. ON comprend que l'objectivité n'est pas au pouvoir.

Expliqué plus haut. Les négociations appartiennent à la régie publicitaire, mais n'impliquent pas la rédaction. Quand la régie manque de résultat, elle peut faire pression sur l'éditeur, qui lui même peut faire pression sur le journaliste. C'est possible. Mais un journaliste consciencieux brandit sa carte de presse, et généralement on le laisse tranquille ;o)

Dans le cas où il n'y a pas ce rapport par la publicité, le service-presse du fabricant devra convaincre l'essayeur ou son patron de réaliser un essai. Et d'une manière ou d'une autre, en toute discrétion, les avantages en nature servent à récompenser l'essayeur " consciencieux". Le conflit d interet est a nouveau patent.

Je suis complètement indifférent à ce type de pression. Je paie mes vélos. Des vélos qui ne passent pas dans le mag, et dont la marque n'est pas annonceur.

La pression concernant un échange pub/rédactionnel est vraiment latente à un autre niveau : celui des organisateurs de cyclosportives, de challenges divers ou des organisateurs de stages. Alors eux n'y vont pas avec le dos de la cuillière. Pour être honnête, aucune pub ne peut s'échanger si on ne parle pas de leur épreuve. Et comme il n'y a pas grand chose à raconter, c'est un gros problème...

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Re,

ne vois pas dans mes propos une volonté de minimiser tes perfs. Loin s'en faut. Je me servais juste de la phrase que tu as écrite en exemple, pour relativiser notre perception des choses par rapport à notre vécu propre, et donc la subjectivité de l'analyse de chacun. Tout ça pour dire que quand les tests viennent de types qui ont des facultés physiques bien au dessus des nôtres, c'est normal que le ressenti soit différent.

Sinon, oui, bien sûr pour la majorité d'entre nous, un compact est suffisant. Celà étant, le "couple" apporté par un 53x17 (par exemple) est meilleur par rapport à un braquet 50x16, pourtant équivalent en développement. Même si pour nous, la différence est imperceptible, pour un pro, ancien pro ou coursier élite, ça a sans doute son importance. Et quand c'est eux qui testent, et bien ça se ressent dans leur analyse.

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je ne lis plus les magasines avec des "essais" de vélos.

les pseudos conclusions du ressenti d'un journaliste sont-elles une généralité?

lorsque l'on dit: il est confortable

cela peut venir du cadre, des roues, ou simplement de la position, qui ne sera peut etre pas confortable pour un autre utilisateur.

idem lorsque l'on dit: il est dur ou mou.

pour que ces essais soient logique pour dire que tel cadre est mou ou dur, il faudrait déjà le tester avec les même roues.

le reste etant un amat d'arguments commerciaux plus débiles les uns que les autres

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Le confort : comme expliqué plus haut, c'est pour cette raison que nous avons choisi de proposer un test avec un capteur de vibrations sur une portion de route test. Toujours la même et dans les mêmes conditions. A ce jour, pas loin de 70 vélos sont passés sur ce banc grandeur nature. Je t'invite donc à nous lire si tu veux voir des résultats objectifs de mesure du "confort" passif, parce qu'on est bien d'accord toi et moi que le vrai confort, c'est déjà la position.

Ensuite : Faudrait-il toujours tester un même vélo avec la même paire de roues? dans l'idéal, oui. On est d'accord aussi là-dessus. Mais le fait est que 90% des acheteurs potentiels de vélos "sportifs" achètent aujourd'hui un vélo complet prêt à rouler. Le pièce par pièce ne se pratique plus que par les vrais passionnés de matos. Donc un essai vélo aujourd'hui, c'est un essai d'un vélo complet. Pour le reste, il y a des tests de matos ciblé (roues, potence/cintre, pédalier, groupe, etc.) qui permettent je l'espère de se faire une idée de ce que ça peut apporter de mieux ou de moins bien sur son propre vélo.

 

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