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Travail de force (plaque?)


David LAVAUD

Messages recommandés

je serai plus nuancé que toi envers "JEAN GUY" je l'ai cotoyé souvent a RUNGIS c'est une personne très loin du cliché que tu en fais toujours disponible même avec les "petits coureurs du dimanche" et surtout d'une grande modestie .

 et sur ce forum certains feraient bien de s'en inspirer........

bon vélo

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Mon pauv'Neuneu, tu tombes dans tous les panneaux, tu crois sérieusement que je ne fais que 50km par semaine ? Que le temps d'en ce moment m'empêche de rouler ? Ce que tu peux être prévisible ...

Sinon, pour les 280km en 3 jours, je m'incline, c'est très impressionnant. Surtout pour un gars qui roule avec des caté 1.

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Je ne t'agresse pas, Domi, je me moque. C'est un peu différent. Je ne suis pas fâché contre toi, je n'ai absolument rien contre ta personne, que je ne connais pas. Comme tu le dis, tu es un personnage irréel sur ce forum et je m'amuse avec ce personnage, ça ne va pas plus loin. Mais on peut arrêter là, non ? Moi je suis bien réel, sous mon vrai nom et je ne vais pas me compromettre d'avantage dans ce jeu somme toute pas très adulte. Sans rancune j'espère.

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En plus de ce qui a été dit par Jean Guy sur le fait qu'Yves représente une autre époque dans le vélo, je note qu'on peut probablement parler aussi d'une autre époque tout court. 

Autrefois, le vélo, comme pas mal de chose, ça s'apprenait sur le tas.

Désormais, on est depuis un moment déjà dans l'ère du "tout universitaire", du "tout scolaire". S'il n'y a pas eu de méthode d'enseignement, de validation par un prof, on considère que ça n'a pas de valeur. Et les gens peuvent même être déroutés s'ils n'ont pas une méthode, un manuel auquel se raccrocher. 

Quand à l'utilité, l'efficacité de la méthode, on peut quand même en discuter pour ce qui est de l'appliquer au plus grand nombre. Ce qui va marcher dans le cadre d'un programme d'entrainement pour un coureur déjà très performant et capable d'accomplir les exercices, n'est pas forcément adapté à tous les cyclistes. Je ne sais pas comment vous le pratiquez votre entrainement spécifique, mais moi je trouve ça dur. Ca brasse quand même drôlement et quand je m'y suis risqué, je n'avais pas forcément les cannes.

Ce week-end, j'ai fait deux sorties de 4 H entièrement sous la flotte, avec du vent qui me scotchait parfois à 17 km/h sur le plat, je ne vois pas ce que j'aurais pu rajouter de spécifique en plus. C'était déjà assez dur comme ça. Et je n'ai croisé personne.

Ce que je sais en tout cas, c'est que l'an passé, toutes mes bonnes courses se sont passées dans des conditions de méteo difficile. Et là, j'étais...spécifiquement entrainé à ne pas bâcher à la première goutte...

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C'est assez édifiant de voir à quel point les conversations peuvent dériver ! Au point qu'on finit par se fâcher contre des propos que personne n'a tenu. C'est une remarque générale, Mauro, pas sur ton post.

Il n'y a pas lieu d'opposer un apprentissage "à l'ancienne", qui a bénéficié à des générations de cyclistes, et un apprentissage plus "scientifique", plus "formalisé" tel qu'on le pratique aujourd'hui. Il s'agit simplement d'apporter des réponses utiles à ceux qui viennent poser des questions.

Leur répondre qu'il faut travailler la force ou le seuil ou l'explosivité selon les objectifs, à travers des séances d'entrainement spécifique, ce n'est pas une mauvaise réponse si les exercices proposés sont les bons. Donner des indications sur la manière de travailler en force, c'est pragmatique, chacun fait part de son expérience personnelle, différente de celle du voisin et celui qui lit les réponses compile, l'adapte à son cas particulier et en retire quelque chose d'utile. C'est le principe d'échange d'un forum.

Répondre qu'il suffit d'appuyer sur les pédales selon ses envies, au moment où on le sent et sans se prendre la tête, ça ne peut pas être d'un grand secours je pense. Ce peut être la réponse d'un excellent pratiquant, pourquoi pas, mais pas d'un entraîneur, ni même d'un conseilleur. En conséquence, ce n'est pas une réponse pertinente. A la limite même, je dirai que c'est une réponse comme une autre, pourquoi pas, il n'y a pas lieu de la critiquer c'est à celui qui a posé la question d'en apprécier l'intérêt. Non, ce qui a mis le feu aux poudres dans ce post, c'est que cette réponse est venue en opposition du reste, qualifié de pipo blabla etc.

Je pratique également l'entrainement spécifique à des périodes bien ciblées, en fonction de mes objectifs et comme tu le dis, c'est dur, c'est austère. Ça met dans des situations inconfortables et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on ne fait pas ça pour le plaisir, ni pour se gargariser de l'avoir fait. L'entrainement spécifique est un élément du programme de préparation, rien de plus. C'est un avis largement répandu. Il ne remplace évidemment pas les kms et les autres composantes de l'entrainement. Il faut voir aussi que dans le cadre d'un loisir, on recherche l'efficacité et la rapidité du progrès. Autant il faut du temps pour aligner les kms et se constituer une bonne base, autant en la matière, on peut progresser vite avec de l'entrainement ciblé, bien plus vite qu'au feeling, surtout quand on ne connait pas. Il n'y a pas de raisons de se priver de progresser plus vite parce qu'on n'est pas un pro.

Quant la capacité à sortir par tous les temps, supporter un crachin, une drache, un vent de 60kmh, je dirai que c'est encore autre chose. Sans doute indispensable à celui qui fait des compéts, des cyclos avec des calendriers imposés et donc qui ne choisit pas sa météo. C'est un point fort supplémentaire, c'est certain. A chacun de voir si c'est utile pour sa pratique ou pas. Mais pour moi, c'est un autre registre.

 

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"Pour l'Ufolep, avec certains de tes collègues FFC, vous mettez tout le monde dans le même sac sans vouloir admettre que la majorité des Ufolep n'ont pas une mentalité plus pourrie que les FFC"

C'est curieux comme les généralités vont bon train.

Je pense qu'Yves, comme certains de ses collègues FFC comme tu dis - et dont je fais parti - veulent simplement remettre les choses à leur place. L'Ufolep cloisonne au maximum en interdisant l'accès à ses compétitions aux coureurs qui risqueraient d'être trop forts. Pour cela, elle limite dans la plupart des Comités l'accès à une simple licence à des coureurs qui sont au mieux au niveau Pass'Cyclism FFC. Soit.

Donc, à partir de là, j'imagine que le niveau en 1ere Ufolep est au mieux équivalent au Pass'Cyclism FFC. Ce n'est pas moi qui le dis, ni même Yves, c'est l'Ufolep elle-même.

Je trouve donc très curieux que certains se gargarisent d'un "niveau" en Ufolep qui est à des années lumières d'un niveau compétition FFC. Chercher des équivalences autres que 1ere Ufolep = Pass'Cyclism FFC est totalement hors sujet.

Cela étant, je respecte les coursiers Ufolep, qui se font plaisir avec des compétitions à leur niveau. Et il y a bien moyen de partager des choses entre coursiers, comme entre cyclistes tout court, quel que soit le niveau.

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Salut Christophe,


 


Tu vois pour ce qui me concerne, ce n'est pas faute d'avoir écrit des tartines sur l'entraînement, tu connais mon blog… Justement pour avoir expérimenté ces principes, je tendrai à revenir globalement vers des choses plus simples. Attention je ne dis pas que c'est pippo et inutile. Au contraire. C'est bien en faisant la part des choses et en conservant les aspects intéressant de chaque option que je nourris aujourd'hui ma pratique. Celle-ci étant avant tout un loisir certes sportif mais dénué d'esprit de compétition.


 


Depuis quelques temps au moment des vacances je tourne avec un petit club en Bretagne. J'ai pris l'habitude bien que je n'en ai pas le niveau de rouler autant que possible avec le groupe 1, celui des coursiers… C'est très intéressant. Pour pouvoir les suivre, je n'ai pas d'autre alternative que de mettre du braquet et de tourner les jambes aussi vite que me le permettent mes petites jambes… J'explose ou pas ce n'est pas grave. Du coup tout y passe: je fais de la force, de la puissance, du seuil, de la vélocité, de l'endurance… Du vélo quoi…


 


Si j'observe la façon dont s'entraînent la plupart de ces gaziers, peu d'entres eux font d'entraînement ciblés spécifiques et pourtant il y a là de sérieux clients… Il est possible qu'ils pourraient améliorer leurs performances en "modernisant" leur approche… Probablement… Mais n'étant pas entraîneur je ne peux pas le quantifier. En tout cas moi j'ai bien amélioré mon cas en roulant avec eux…


 


Tout ça pour dire qu'il ne faut pas s'emballer dans des discussions stériles et agressives. On expérimente les choses, ensuite on fait le tri de ce qui nous convient en fonction de sa pratique… Pour moi tous les aspects sont intéressants et s'additionnent…


 


Cependant c'est vrai que pour ma part je conseille aux débutants de travailler sur des bases spécifiques afin qu'ils ressentent rapidement ce qui se passe dans leur corps lorsqu'ils sont confrontés à telles ou telles sollicitations, un peu comme des gammes… Après que chacun s'approprie sa façon de faire…


 


A+/GR

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Bonjour Gérard, ah, ça fait plaisir de te lire. J'ai moins d'expérience, moins de pratique que toi, mais de ce que j'ai fait jusqu'alors, j'ai pu constater que le progrès ne passe pas en toutes circonstances par une pratique spontanée. Disons que je parle pour moi, je n'en fais pas une généralité.

Rouler en peloton avec des coursiers meilleurs que soi, j'en ai fait un peu, et c'est vrai que c'est une excellente école, très généraliste, pour toutes les raisons que tu donnes. En particulier, elle a l'avantage de favoriser l'instinct, c'est clair. Progresser sur ce type d'épreuves se fait de manière naturelle, car c'est l'essence même du cyclisme. Je ne dis pas que c'est simple, je dis que les gestes viennent spontanément.

En revanche, faire de la montagne par exemple, ça me paraît beaucoup plus technique et je ne crois pas qu'on puisse s'entraîner à grimper aussi naturellement qu'à rouler. Pour rester sur ton parallèle avec les gammes, justement, les gammes en arpège sur un piano, ça vient assez facilement, c'est naturel. On pourrait presque les apprendre en jouant. En revanche, une gamme chromatique ou une gamme de tierces, il faut s'initier par une approche technique et méthodique. Si on devait jouer des sonates entières pour apprendre telle ou telle technique, on y passerait beaucoup de temps ! L'entraînement ciblé m'a ainsi été bénéfique pour préparer le Ventoux. Même si je ne suis pas un super grimpeur, il m'a permis des progrès que n'auraient pas amené un alignement de km seul ou en groupe. C'est en ce sens que je défends cette approche. En encore, défendre, c'est un grand mot, je l'énonce, tout au plus.

Bon, il faudra un jour que trouve le moyen de faire une sortie dans la vallée des Chevreuses avec toi ! Ce n'est pas la porte à côté mais ça doit pouvoir se faire quand même. Ce sera l'occasion de me dire un peu où tu en es de ta préparation pour je ne sais plus quel parcours que je ne sais plus quel furieux veut te faire faire !

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Mon principal objectif, c'est de m'améliorer en montagne. Donc plus de force, pour évoluer à petite cadence sans trop souffrir des jambes, et plus de capacité respiratoire pour fournir les watts nécessaires sans me mettre dans le rouge, donc rehausser mon seuil anaérobie. Je travaille ces 2 points à travers des séances spécifiques en force, et d'autres au seuil : allers-retours sur des côtes de différents pourcentages pour la force, et pour le seuil, j'ai essayé en côte mais je suis finalement mieux à le travailler sur le plat. Il m'arrive aussi de faire des exercices purement techniques pour essayer d'améliorer le coup de pédale, alterner selle et danseuse dans de gros pourcentages, etc. Tous ces exercices, je les ai pratiqués avant mes sorties en montagne de cet été, en parallèle de mes sorties longues et ils m'ont apporté des bénéfices que j'ai trouvé appréciables. De plus, ce sont des séances de travail qui prennent moins de temps qu'une sortie plus longue seul ou en groupe. Je remettrai ça le printemps prochain. Je préférerais largement avoir des sommets à portée de roue et m'y frotter régulièrement, mais autour de chez moi, les sommets, c'est 200m, et le plus proche qui dépasse les 1000m, est au moins à 400kms.

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