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Paris-Tours ne fait plus rêver ?


Invité

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Sans vouloir faire de jeu de mots : c'est vrai que c'est une classique un peu plate !

La seule qui manque au palmarès du grand E.M, c'est dire.

On avait tenté de lui insuffler un intérêt, en supprimant les dérailleurs, sur 1 ou 2 éditions. Cette démarche avait eu pour mérite de rompre la monotonie, et de voir comment les pros pouvaient appréhender le handicap. Et surprise ! Les moyennes étaient identiques et permettaient aux dits "Champions" de faire étalage de vélocité avec le mono-développement.

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Bonjour Isaac

En effet c'est bien Kasrten qui a gagné en 1965 a une moyenne-record;.Mais je dois préciser (casse-couilles le mec)que ce n'était pas en pignon fixe mais une roue libre a trois vitesses qui se changeait manuellement.J'ai eu l'immense avantage de participer a une course cadet en "prologue "au départ des pros a Versailles.J'ai donc pu me mêler aux coureurs dont certains étaient mes idoles...Rien que d'y penser j'en ai encore la chair de poule... V.Looy Merckx,Anquetil (qui plaisantait avec son mécano lui disant que si il avait les mains pleines de cambouis il s'essuirait sur lui a l'arrivée,bien sûr accompagné du rire tonitruant de Geminiani....Poulidor qui avait été se faire couper les cheveux et les journalistes lui passaient la main carressant la "brosse"qui était la coiffure des soldats a cette époque.H.Anglade qui était étonné qu'il n'y ai plus de butées a sa roue arrière (je me demande si il était informé que la course était sans dérailleurs....!!!)Tom Simpson aussi qui répondait aux journalistes et aussi au public, je crois qu'il avait fait une échappée aussi pour montrer son nouveau maillot arc en ciel.Je crois aussi que Poulidor avait abandonné sur crevaison et que le jeune Eddy Merckx était tombé mais je n'en suis pas certain.(C'est la seule classique qu'il n'ai jamais gagné avec Bordeaux-Paris mais il n'a jamais pris le départ de cette course car elle se déroulait a la même période que le "giro" et comme Merckx roulait a partir de 1969 pour des marques italiennes...Ciao,ciao "le derby de la route"...C'était une autre époque et les coureurs étaient bien plus accessibles que de nos jours où ils sortent de leur bus juste avant le départ,en faisant la gueule comme les fouteux...Et munis de lunettes de soleil même si il pleut... 

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Bonjour Paul

A cette époque les roues libres étaient de cinq pignons...Je ne sais par quel miracle les mécanos arrivaient a enlever les deux pignons.Les K7 n'existaient pas encore Mais je t'assure il n'y avait pas de tendeur de chaine comme a l'époque de Bartali.J'ai vu des coureurs qui essayaient de changer de vitesse au départ.Il falait mettre la chaine sur la bonne denture reculer ou avancer la roue ,bien la centrer ...Quelle galère;!!!Mais vu la difficulté la majorité des coureurs sont restés sur un braquet unique du départ a l'arrivé(ce qui explique peut être la moyenne record) je ne sais pas si l'expérience a été renouvelée en 1966.

N.B. Certaines équipes avaient aussi enlevés les manettes pour éviter les "fausses manoeuvres"du derailleur avant... et aussi le petit plateau

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Bonjour JO

C'est possible en effet,mais je ne crois pas que les équipes de pros ai eu a des accessoristes "basiques",je crois qu'e les mécanos avaient enlevés deux couronnes et les avaient remplacés par des cales.Il y a eu un reportage ce matin a France3 sur Paris-Tours ,mais je l'ai "pris en marche "et je n'ai pu voir le début..Mais cela fait plaisir de revoir les années 80 et 90. de cette course qui avait changé de nom pour s'appeller "Blois Chaville"...(J'avais couru (toujours en prologue,mais en 2eme caté) de l'arrivée des pros;une course FFC en catégorie  2.3.4. dans un circuit "rock & roll" de moins de deux kilomètres dans les rues de Chaville,très dangereux ,avec une descente très raide de moins de deux mètres de large pour venir sur l'avenue de la ligne d'arrivée.J'avais été doublé et je suis descendu.Nous n'étions plus qu'une vingtaine sur le circuit.La course amateur a été réduite de je ne me souviens plus de combien de tours ,car les pros étaient déja en vallée de Chevreuse !!!.Très en avance sur l'horaire prévu. C'est Phil Anderson (un ancien de l'ACBB) qui a gagné avec le maillot "panasonic".C'était dans la fin des années 80 ou début 90...Put....Il me semble que c'était hier (ou avant hier)...🙄    

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Excepté que l'entité "GP des Nations" est usurpée !!! A l'instar du "Derby" cette épreuve a (bien) vécu et aucune ne la remplacera ! les "Nations" c'est d'abord 100 bornes voir 140, initialement, pas 48 bornes ! C'est aussi, "Chevreuse" et son parcours d'homme voir Cannes mais aucunement la Vendée. Martin le dernier lauréat en date aux "Herbiers" demeure le meilleur rouleur du peloton mais cette course ne le grandit aucunement. Je reste convaincu qu'un retour des "Nations" fin août-début septembre sur 100 bornes d'un parcours musclé réunirait toute la confrérie des rouleurs ! 😉

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Bonjour Michel,

C'est vrai "Les Nations" avec la "Cronoestafeta" en Italie,le Grand Prix de Forli le Grand Prix de Lugano (alors couru CLM)et pour conclure la saison le Trophée Barrachi qui se courait par paire et par des  coureurs qui en principe n'était pas dans la même équipe et parfois rivaux tout au long de la saison(C'était le choix de Il Cavalierre Barrachi).Ces courses avaient un certain impact sur le public pour conclure la saison.Il est vrai que les Nations que j'ai vu passer a plusieurs reprises dans la cote de Picardie,qui n'est pas le Gälibier bien sùr mais après un effort total sur les vallons des Vaux de Cernay ,la cote des 17 tournants (et fait il n'y en a que 15)!!!...Auffargis,Dampierre,St Remy,Port Royal Chateaufort, et "vent de gueule" pour arriver a Versailles par la plaine de Guyancourt.Le tout sur une centaine de bornes..C'était vraiment une course d'hommes forts.Ensuite sur Cannes dans la fin des années 70 ,ce n'était déja "plus çà"..Le circuit dans l'arriere pays cannois était certes sélectif,mais la longue descente et l'interminable procession sur le littoral faussait la course...On avait l'impression que les coureurs étaient déja en vacances...(Pas tous bien sùr)Je crois qu'ils y participaient pour la prime de départ ...Quand on voit L.Fignon se faire doubler par Charly Mottet...On peut se poser des questions(on ne se les posait pas al'époque on était "éblouis"Si L.Fignon était a cours de forme il n'avait pas a y participer.Alors la "Chrono des Herbiers" (a l'origine une course amateur qui avait une certaine réputation dans les Pays de la Loire),en effet a usurpé ce titre du Grand Prix des Nations.(Une apparté le G.P.des Nations" se courait aussi en "lever de rideau" avec des amateurs exactement sur la même distance que les pros.La course a été déplacée ensuite(1973 je crois) en Vendée sur la demande du tout puissant sponsort du TDF Merlin Plage pour faire ses promos de "cages a poules" (des HLM mais dans le sens horizontal)...Victoire de Mr Eddy Merckx qui a atomisé Luis Ocaña qui ne s'était pas remis de son TDF victorieux (d'ailleurs il ne s'en ai jamais remis) Ensuite comme Phénix, les Nations sont revenues.Mais sur un circuit "insipide d' une cinquantaine de bornes...Vraiment c'est affligeant...🙁         

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Pour en revenir au sujet d'origine, c'est vrai que Gerben KARSTENS est un lauréat, ce jour agé de 70 ans c'était un excellent finisseur, vainqueur de 21 étapes de grands tours ( et à l'époque on pouvait les appeller ainsi ).

Y a t-il eu plusieurs éditions sans dérailleurs ? Mais en réalité ils n'étaient pas en pignon fixe, ils avaient les chaînes de 2,38, mais P.T était bien plus long 260 km voire +, et ils devaient se payer Chevreuse, alors si mes souvenirs sont bons une partie folklorique était offerte, avec changement de côté de roue , peut être pour avoir 18 dents ou autre, sinon c'était du 14.

Maintenant en partant de la Beauce et avec seulement 230 km, ce serait assez judicieux de leur proposer à nouveau le "jeu". Jeu avec des prix bien entendu !

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Bonjour Bernard,

Il est vrai que Gerben Karsten était un exellent finisseur et comptait parmis les meilleurs sprinters de l'époque.Il a débuté je crois dans l'équipe "Télévizeer" qui était une revue de programes de télévision aux Pays-Bas.Le leader de l'équipe sur le TDF était le grimpeur Kee Haast ou un nom ressemblant.Malheureusement dans le Tour 1965 il a du abandonner sur une blessure (cuisse perforée par un levier de frein lors d'une chute)!...G.Karsten a fini sa carrière dans l'équipe "Bic" ou "Rokado" je ne me souviens plus .Mais il était aussi doté d'un humour assez cocasse.Dans une course je crois que c'était a la "Vuelta" il s'était coiffé d'un cône de signalisation routière et a roulé avec sous les yeux des photographes  !!! Dans le Tour 1975 je crois,il était monté sur les épaules(a vélo) de son ami Pellemann Pelleman pédalait et Karsten tenait le guidon les jambes a l'horisontale couché sur le dos de Pellemann.C'étaient de sacrés acrobattes les coureurs a cette époque!!!.Rudy Altig aimait se mettre les pieds sur le guidon a la manière des pistards.C'est ce genre de coureurs qui manquent dans le peloton actuel ...Pour en revenir a Paris-Tours les coureurs passaient bien par la vallée de Chevreuse ,mais dans le sens "paris province" où les descentes sont plus nombreuses que les montées,et souvent vent de dos.Je crois qu'il n'y a pas eu d'autre tentative de courir sans dérailleurs.Mais la roue a deux cotés "roue libre a été employée a l'époque "préhistorique" du cyclisme!!!.Le changement de vitesse(j'en ai été le témoin visuel) avec André Foucher (alors équipier de Henri Anglade),était effectué a la main ce qui obligeait les coureurs a descendre de vélo de mettre la chaine sur le pignon choisi,avancer ou reculer la roue sur la patte de cadre (les buttés étaient enlevées)la recentrer et repartir.Mais les coureurs étaient plutôt amusés de cette innovation.De toutes manières tout le monde était logé a la même enseigne,et les arrets comme les arrets "pipi". se faisaient tous en même temps ou presque.Mais il y a eu peu d'arrets car les coureurs se mettaient sur un pignon et allaient a l'arrivée sans effectuer ces manoeuvres un peu galères quand même.Les distances étaient a peine plus longues que de nos jours dans les courses "classiques".Mais la course était un peu neutralisée les cent premiers kms,on laissait partir une échappée de "seconds couteaux" et on embrayait sur la fin . Maintenant c'est du"1-2-3- partez" et les coureurs sont a bloc pratiquement toute la course.Pour ceux qui pensaient que la course se deroulait avec un pignon fixe,c'est un peu utopique .Deux cent cinquantes bornes en "pignon" ,c'est possible bien sùr ,mais pas en condition de course professionnelle.A l'entrainement d'hiver ,quand j'étais junior,les deux premieres sorties se faisaient en "pignon" 40,45 kms...Il fallait avoir l'habitude !!!car on est toujours "en prise" (beaucoup de coureurs avaient fait un peu de piste ,ca aide...Et la troisième en 46X18 ou un devellopement a peu pès équivalent pour ceux qui avaient des petits plateaux de 44 ou 42.sur un soixantaine de kms.Ensuite "braquets libres" sur 80 ou 100 bornes...        

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Non Joachim,en 1982 j'étais déja père de famille et a mon deuxième mariage !!!J'avais 32 ans ,mais il est vrai que j'étais un peu sur la fin de ma "carrière"🙄...Je voulais battre le record de l'heure de Eddy Merckx,mais en fait je me suis attaqué au record des mariages de Gloria Lasso.🆒..Mais je me suis arrèté a trois...J'ai jeté l'éponge pour les mariages en 1989 et j'ai eu un deuxième enfant 20 ans a près le premier.Les femmes ont eu raison de ma carriere de cycliste...😃

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