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Marathoniens ?


Sylvain KARLE

Messages recommandés

Salut Michel ,

On est que début Mars tu va vite retrouver la forme avec les beaux jours ..... des sorties de 80 km en 3h00 c'est pas mal déja ... 

Le marathon de Metz va changer son parcours because travaux "Mettis" , il devrait sortir de Metz et allez vers Montigny.Marly -Cuvry ...... d'après certaines de mes sources

Munich est réputé très plat donc idéal pour faire un temps .....

Alterner plusieurs sport  c'est moins monotone ....

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Patrice, je réponds souvent quand on parle d'extra-terrestres, d'autre planète, de trucs de fou, qu'il est bien plus dur de terminer un marathon en moins de 3 heures que de "juste" terminer une course comme le Grand Raid de La Réunion, qu'il est bien plus dur de terminer un 10 km en moins de 35 mn que de "juste" terminer un marathon, et bien plus dur de courir un 100 mètres en moins de 11 secondes que de "juste" terminer un 10 km. Un ultra, ça peut être pris comme une "rando +", et là ça devient tout de suite plus abordable. Après, effectivement, pour faire moins de 24 heures à La Réunion, faut déjà se bouger un peu :)

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je envie de me mettre à la course à pied également et faire du velo loisir, en ce moment je fais du velo en compétition mais j'aime pas les circuits (2kms à faire 50 fois ou 60 fois dans des zones industrielles ça me gonfle) je cours à pied une fois par semaine en ce moment de 1h à 1h30 je vais peut etre faire les 20 kms de paris.

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Pour commancer tu devrais plutôt faire un 10 km et à l'entrainement des sorties de 1 h maxi avec du fractionné. Mais tu sais en course à pied il y a également des parcours pas terribles, faire les 20 km de Paris avec 15000 partants ce n'est pas le top, quand tu est dans la masse tu pietine plus que tu cours.

En vélo je préfère faire quelques kilomètre de plus et faire des courses sur des parcours plus vallonés.

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Salut Emmanuel,

Ton point de vue est intéressant et ton analyse  pertinente. Ceci étant, à titre personnel, je serai toujours plus admiratif de quelqu'un qui se "contente" de finir un ultra que de quelqu'un qui fait 35 mn au 10 kms. Cela tient à mes goùts, à mon "histoire" sportive, je suis plus attaché à la notion de dépassement de soi que de performance pure (bien que je peux concevoir que passer sous les 35 mn au 10 est une forme de dépassement de soi). Quand j'ai commencé à courir, il y a un peu moins d'un an et demi, je rêvais de finir un marathon, ça était réalisé. Aujourd'hui mon rêve pour "quand je serai grand" est de finir un 100 kms. En attendant d'ici deux trois ans, si tout va bien, de s'y frotter, j'essaye de mieux appréhender la distance du marathon en m'attaquant à un deuxième au printemps et peut être un troisième à l'automne.

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moi je dis bravo à tous ces coureurs à pied de faire des 100 kms, moi faire 600 bornes de velo ça va mais 100 de course à pied alors la je dis chapeau rien qu'en courant 1h30 j'ai mal aux jambes c'est traumatisant quand meme mais bon je cours qu'une fois par semaine.

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jeudi petite sortie de 50km en faisant du braquet.de retour a la maison j'ai chaussé les running pour une sortie de 45minutes avec du fractionné (5x 200m) accompagné de ma ptite femme .le soir j'ai bien dormi lol.pour un premier essai c'etait ok .a renouveler

 

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  • 4 weeks later...
  • 2 weeks later...

Salut les coureurs a pied  !!!

 

Alors prêt pour le marathon de  Paris ????

 

Perso j'ai déconnecté de la CAP pour le moment car je privilégie le vélo mais je pense recourir après l'été et peu etre refaire le marathon de Metz ...

 

Bon courage a ceux qui font Paris et n'hésitez pas a donner vos impressions et faire un compte-rendu  ....

 

😉

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Allez des rapides nouvelles de la Capitale: d'un point de vue comptable: 4 h 22, soit exactement le même temps qu'à Toulouse. Rythme parfait au début: 1h 59 au semi (soit 4mn de + qu'à Toulouse), km 30 toujours sur les bases de 4 h puis explosion et fin à l'énergie. J'avais pourtant pris soin de beaucoup boire et de m'alimenter. Mais la gestion post 30 eme reste une enigme; L'apprentissage continue...

Pour le reste expérience toujours unique: parcours de rêve, ambiance sympa, public cosmopolite. Et toujours la joie de passer la ligne.

 Maintenant tourisme et repos puis je remonte sur le vélo.

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Salut Patrice ,

 

Bravo et bonne récupération ......

Vu ton temps sur semi je pensais que tu aurais fait mieux mais ce fameux mur des 30 te pose un soucis il y a surement quelquechose a rectifier dans ton entrainement pour que tu n'explose pas la dernière heure .....

Au niveau pulsation était tu un peu au dessus ?

 

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Bon ca y est de retour à la maison.

Dimanche 15 avril 2012, levé 5h15, douche petit déj' on s'équipe avec les affaires soigneusement préparées la veille au soir (je suis parti avec l'association de course à pied - nous sommes 8 à courir). Départ à 6h30 métro, arrivée sur la zone départ pour la traditionnelle photo d'avant course. On va boire un café sur les Champs, j'en profite pour faire le dernier "popo". On se rend sur la zone de consigne (putain la longueur ......). Je me prépare je met le poncho en plastique + 1 vieux t-shirt dont je me débarasserai plus tard. Parce que il faut dire que ça caille, qu'il y a du vent et que le ciel est menacant. Bref je me dis on va pas y couper on va ramasser de la flotte....

Je pars vers mon sas de départ 3h45. Il y du monde partout il faut que je descende fissa une bonne partie de la zone des sas avant de trouver le mien. Pfffffffff l'embouteillage. 1 seule miniscule entrée de chaque côté pour canaliser tout ce monde!!! Bon je suis entré, il y a déjà des sacs plastique, des bouteilles, des vêtements par terre. Cette année les départs de chaque sas sont échelonnés (pas de départ en masse) donc on avance par saut de sas en sas pour au final se trouver à l'arche de départ.

CA Y EST le départ est donné, je lance le chrono et c'est parti pour 42km. WOW les Champs Elysées s'ouvrent devant moi noirs de monde, il y en a partout mais je suis surpris pas de bousculade le départ est fluide. Se dessine au loin la place de la Concorde rien que pour les coureurs. Il y a déjà une foule conséquente pour encourager tous les participants. Le premier km est plié un peu trop vite et donc je régule.

On enquille la rue de Rivoli là aussi c'est génial Paris donné aux seuls coureurs!!! Km 3 je largue le poncho, on a le vent dans le dos et dans la masse des participants il fait plutôt bon. A Bastille je lâche le t-shirt, tout est OK je suis pile dans les temps de passages, cardio régulier. Très bonnes sensations, mais je me dis que la course est longue et qu'il ne faut pas trop s'exciter. La suite me prouvera que j'ai bien fait......

Entrée au Bois de Vincennes, l'allure s'est stabilisée et le flot de coureur est régulier. Parce qu'au cours des premiers km on double beaucoup paradoxalement. J'ai appris plus tard que beaucoup lors de leur inscription surestiment leur objectif avec l'alibi d'éviter la bousculade............Premier arrêt pipi. Impressionné par le nombre coureurs qui passent..........un foule continue!!!

Je rencontre un couple de coureurs de chez moi. On ne se quittera plus. Tout se passe bien les ravitaillements sont impressionnant là encore la longueur de la zone me sidère. Chapeau à l'organisation il ne manque rien malgré le nombre qui nous a précédé.

Attention ça glisse!!! Entre l'eau, les pelures d'oranges et les peaux de bananes il faut être vigilant! Tout ça donne un mélange particulièrement glissant.

Sortie du Bois de Vincennes, je passe devant l'hôtel ou on loge et là, ça y est gros coup de vent de face que j'aurai jusqu'à l'arrivée. Mais pour l'instant tout va bien. L'ambiance est top et il y a même un rayon de soleil.

Premier semi en 1h52 pile dans le tableau de marche. La première moitié est pliée, tous les voyants sont au verts. Le ravitaillement du 20è km est un peu casse gueule ca se resserre......On repasse à Bastille .

23è km on descend sur les voies sur berges. Il faut imaginer cette artère blindée de voitures en temps normal, être offerte aux coureurs. Eh bien c'est aussi dense...............descente du premier tunnel, et je vois au loin la remontée, un tapis continu et multicolore. C'est grisant.

Second tunnel, le plus long, il y fait chaud, je transpire alors que jusqu'à présent l'air me séchait quasi instantanément. Une ola sonore s'organise d'arrière en avant et inversement. Ca résonne puissament, c'est simplement euphorisant.

25è km, je ressens une gêne sur les quadris, je ne comprends pas j'ai bien fais attention à m'hydrater, à ne louper aucun ravitaillement et à prendre les gels........Coup d'oeil au cardio tout est ok......Bon je me dis que ça va passer et que ça peut arriver. La vue de la tour Eiffel à gauche et du Trocadéro à droite me fait oublier cet aléa.

30è km la gêne commence à devenir plus présente, et je commence à avoir des crampes par intermittence. Je bois toujours régulièrement et m'alimente aussi.........Je n'ai pas de réponse à ce qui m'arrive. Je maintiens l'allure car je suis malgré tout dans les temps passage.

33è km ravitaillement Powerade, je m'apercevrai plus tard en parlant avec un copain que je n'aurais pas dû..............Là ça commence à être franchement douloureux en plus ça monte en faux plat. Malheusement occupé à "gérer" je ne profite plus du panorama que me présente le bois de Boulogne. Deuxième arrêt pipi et je tente de me rassurer : ça va aller.

35è km toujours dans les temps mais ça devient compliqué, ça fait mal et les crampes sont plus présentes, alors que pour le reste tout va bien.

38è km coup de moins bien!!!! Je pioche alors que l'objectif est à portée.....J'ai vraiment mal aux jambes, j'ai l'impression de ne plus avoir de carburant, pour autant quand je contôle l'allure si elle a chuté mais elle reste malgré tout acceptable, je ne suis pas à l'arrêt mais je me sens comme "bridé". Point positif les crampes ont disparu. Je prend un gel, le dernier tant pis pour les deux km d'avance et je bois

Les 3 km suivants vont être un calvaire, chaque attaque du pied sur la route crée une vibration qui me remonte jusque dans les cuisses et là c'est une décharge "éléctrique". Mais bon je ne peux pas m'arrêter c'est IMPOSSIBLE pas à 4 km du but. Je REFUSE, c'est inconcevable. Je commence à doubler des coureurs qui marchent, qui stoppent net, qui s'arrêtent pour s'étirer. Ca me fout un coup et je me demande si je ne ferais pas bien de m'arrêter pour m'étirer.....Mais non je ne le fais pas!

41è km. L'effet libérateur du dernier km? L'effet de la prise du dernier gel? Toujours est-il que même si j'ai de plus en plus mal, j'ai à nouveau du jus. Je retrouve une foulée plus légère.

On m'annonce les dernier 300 m, un virage, puis enfin le dernier et là l'avenue Foch s'ouvre à moi je la descend avec une sensation de planer.............Je passe sous l'arche d'arrivée. Stop du chrono!!

En définitive, l'objectif de 3h45 n'a pas été atteint. Je boucle les 42km195 en 3h49. J'améliore de 6mn par rapport au marathon de Metz.

Ah oui le fameux ravitaillement Powerade, eh bien il est arrivé le même coup de bambou à plusieurs personnes avec qui j'en ai discuté. Il semblerait que pour certain ca occasionne un pic de sucre, on le brûle mais en même temps on vide plus vite les réserves......................Une amie marthonienne, c'était son 11ème, m'a dit que globalement c'était déconseillé par de nombreux coureurs. Je m'en souviendrais.

Me reste un souvenir inégalable, magique, des images plein la tête et une grande, très grande émotion faites de joie, de douleurs (c'est le marathon ou j'ai le plus souffert) et d'une sensation de pleinitude.

Nous avons tous les 8 fini le marathon et pour 5 d'entre nous c'était le premier. Nous avons tous vécu une belle aventure et je crois que cela a resserré nos liens.

Bravo à Patrice. L'important est de l'avoir fini.

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Bravo Jean Marc (et les autres)

J'ai suivi mon fiston sur un lien "faceboock" organisé.

Il a 24 ans et a commencé à courir en automne, avec cet objectif. Il fini en 4h39 je crois, et pas trop mal physiquement, sans coup de mou.

Il y a 2 et 3 ans, il était avec moi sur le vélo pour l'Ardéchoise et une EDT (il a craqué à 10 km du sommet du Ventoux). Je n'ai pu que le conseiller de se fixer un objectif raisonnable pour une premièren et il a fait mieux que prévu, avec une bonne préparation.

J'espère le remettre sur le vélo un jour (si sa chérie accepte............), mais en fait c'est en triathlon qu'il serait le mieux.

Chapeau bas à tous les coureurs, mes genoux récalcitrant m'empèchent ce genre de défit....

Gilles PEYRARD

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Bravo à vous deux Patrice et Jean-Marc !

Jean-Marc, pour le Powerade, un conseil : ne jamais essayer une boisson ou un aliment non testé à l'entraînement en course. En vélo ça peut passer, parce que les voies digestives sont moins malmenées, en course à pied ça ne pardonne pas avec au mieux des coups de mou, au pire des blocages et/ou rejets gastriques. Bravo en tous cas pour l'amélioration de ton chrono et pour avoir tenu bon sur les derniers kilomètres difficiles !

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