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Compétition et sécurité :


Jérémie LAPLAC

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On a vu, ces derniers jours, deux chutes effroyables mais dont certaines causes ne sont pas neuves. Tracés dangereux, aucune forme de protection aux endroits critiques autre qu'un pauvre signaleur avec un sifflet, barrières Nadar (belgicisme) ou Vauban .....

Je suis surpris de voir les progrès en terme de sécurité faits dans d'autres disciplines à la base bien plus dangereuses que le cyclisme quand l'UCI et les organisateurs ne semblent prendre aucunes mesures suite aux nombreux drames, parfois fatals, qui ont frappé les coureurs ces dernières années. Les avancées technologiques permettraient pourtant de minimiser les conséquences des chutes : filets de protections, barrières synthétiques, signalement des dangers sur le GPS des coureurs ....

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Sur l'arrivée, on peut certainement sécuriser mieux

Sur des parcours de 200 km ou +, c'est impossible de sécuriser tous les endroits dangereux

De plus, maintenant les coureurs ou les staffs des équipes reconnaissent systématiquement les parcours dans le détail

Pour la descente du Mur de Sormano, je suis certain que tout le monde connaissait les endroits critiques, il y a les oreillettes qui servent en partie à ça d'ailleurs

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il y a les oreillettes qui servent en partie à ça d'ailleurs

C'est l'argument des DS pour justifier leur maintient. Mais dans un secteur technique, recevoir des informations entraine aussi une perte de concentration ce qui nuit à la sécurité.

A aller, un peu - peut être je l'accepte - de mauvaise foi, entre les vélos plus rigide qui tiennent moins bien la route et rebondissant sur le bitume, et les freins à disques qui apportent un excès de confiance, certains virages sont abordés trop à la limite. Et parfois la limite et dépassée

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D'accord avec Guillaume: difficile de sécuriser tous les points dangereux d'une route, d'autant que l'accident n'arrive malheureusement pas toujours là où on pense qu'il peut arriver (cf Lambrecht l'an dernier: beaucoup de routes présentent le profil de la route où il a chuté et s'est tué). 

Peut-être malgré tout avoir une réflexion plus poussée sur ce qu'il est possible de faire; nous ne sommes pas des techniciens de la sécurité et il est donc difficile de se prononcer, mais il y a sans doute quelques solutions qui minimiseraient les risques.

D'accord avec Igor également: la fiabilité du matériel fait que les coureurs prennent de plus en plus de risque, et des fois, ça ne passe pas. 

Je pense aussi que les oreillettes, en créant une interférence supplémentaire, ne sont pas forcément un gage de sécurité. 

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La réponse de Guillaume me laisse un peu perplexe. Est-ce vraiment aux coureurs ou aux DS de s'assurer de la sécurité de la course ?

Si oui, cela donne raison à A. Greipel qui appelle les coureurs à neutraliser les parties du parcours qui paraissent dangereuses.

Si non, cela donne raison à R. Plugge qui, comme Lefevere, dénonce l'incurie de l'UCI et réclame aux organisateurs de travailler plus étroitement avec les équipes.

Dans le bras de fer entre l'AIGCP et l'UCI, cette dernière est clairement en train de perdre la partie. Déjà malmenée par la décision de Lappartient de favoriser le Dauphiné plutôt que le Lombardie, la carence manifeste des organisateurs, qui sont rappelons-le adoubé par l'UCI, est le symptôme d'un grave problème de gouvernance du cyclisme.

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Je n'ai pas dit que c'était aux coureurs et DS d'assurer la sécurité, j'ai dit qu'ils se renseignaient sur le parcours, et notamment sur les endroits dangereux, sachant qu'il est impossible à un organisateur de sécuriser tout le parcours d'une course. Le final, oui, surtout quand on attend une arrivée au sprint

Exemple, je me souviens avoir descendu le col d'Allos, il y a plusieurs kilomètres au bord du ravin, avec juste un petit muret. Comment on fait, on met des filets de sécurité tout du long ? Et comment on les fait tenir ?

Sur le Tour de Lombardie, j'ai été beaucoup plus choqué par le fait d'avoir laissé une voiture rentrer sur le parcours, ça c'est une faute grave de l'organisation

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Avec le matériel contemporain je pense que la limite est plus difficile à cerner et que lorsque tu l'atteint c'est trop tard.

C'est comme avec les voitures sportives. Avec les Golf I GTI tu te faisais peur avant qu'il soit trop tard, lorsque la 205 GTI 1.9 est apparue tu passais les mêmes virages bien plus vite. Mais lorsque cela décrochait tu ne pouvais plus rien rattraper.

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c'est impossible de sécuriser tous les endroits dangereux

Certes, on ne peut sécuriser tous les endroits, mais je pense qu'il y a un minimum à assurer et que rien n'est fait. Dans le cas de R.E., le rétrécissement est très dangereux et il ne fallait pas être un génie pour deviner qu'une chute à cet endroit allait avoir des conséquences tragiques.

De plus, maintenant les coureurs ou les staffs des équipes reconnaissent systématiquement les parcours dans le détail

Il est impossible de mémoriser une descente dans sa totalité après deux ou trois reconnaissances qui se font, de toute façon, sur route ouverte dans des conditions différentes de celles de la course

il y a les oreillettes qui servent en partie à ça d'ailleurs

Oui, mais c'est dommage et peu efficace. D'une part, dans un final, il est rare que toute une équipe soit au même endroit au même moment. De plus, les voitures ne peuvent pas savoir avec précision où sont les coureurs.

Edit : tu viens de répondre 😄

 

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Le vélo a toujours été un sport dangereux. Comme la course automobile,

Sauf qu'en sport auto, on analyse et on tire les conclusions des accidents graves (ou qui auraient pu l'être), d'où de nombreuses mesures et équipements obligatoires qui sauvent des vies.
Un exemple très récent ici : https://cutt.ly/5d5v6rL

 En cyclisme, la seule avancée au niveau de la sécurité, c'est le casque.

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La grande différence entre le sport auto (à part le rallye) et le cyclisme, c'est qu'on y roule sur des circuits

Sécuriser un circuit de 4 ou 5 km est beaucoup plus simple que sécuriser des parcours de 200-250 km, où les coureurs ne vont en + passer qu'une fois

Tu imagines le coût s'il fallait sécuriser au maximum tous les endroits dangereux sur une course comme le Tour de Lombardie, juste pour une journée ?

Après on pourrait ne plus organiser que des courses en circuits de 10-15 bornes, mais ça dénaturerait complètement le cyclisme

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Quoi qu'il en soit je pense qu'il est inacceptable que des sportifs jeunes et en pleine forme soient mis dans des situations de risques de la sorte.

L'accident récent d'Evenepoel est inacceptable et des plaintes doivent être déposées.

Je n'ai pas la solution mais je ne suis pas non plus organisateur.

Je vais donc faire une suggestion : qu'ils se démerdent pour que ça n'arrive plus !

Comment, en conscience, laisser des jeunes se diriger vers un tel sport ?

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Bien évidemment sujet incontournable. Comme vous je suis téléspectateur, et bien entendu pratiquant pour découvrir toutes les nouveautés, et chaque agglomération y va de sa petite fantaisie. Il faut malheureusement constater que le réseau routier n'est plus adapté à la compétition cycliste avec d'innombrables obstacles. Certains  d'entre vous ont cités les signaleurs, ce qui était vrai sur ce dernier Dauphiné, mais tant le gilet que le K10 n'est pas visible par la dernière moitié du peloton qui arrive à 50 km/h, et donc il faudrait que le bénévole soit sur une tourelle de 2 m, alors ! NON il y a beaucoup à dire, encore hier j'ai vu SIVAKOV glisser dans ce virage en descente également humide, et parfois j'ai des doutes sur la qualité des boyaux ou pneus (????), et là il faut être intransigeant, et si j'étais PRO je prendrais mon choix (Italien bien entendu).

Pour en finir, il faudrait aussi que des "pros" dans le peloton, et ne plus voir des bidons traverser la route.

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Il y a une différence entre sécuriser tout le parcours d'une course et éviter certains endroits dangereux. Je ne te fais pas de procès d'intention car je crois que nous sommes d'accord. Mais je prends l'exemple du TdF. Il y a quelques années, il y a eu une arrivée à Joigny. Avant d'arriver sur l'Yonne, le parcours emprunté une petites départementale assez mal entretenue et en descente. 2 mois avant le TdF, cette partie du parcours a été resurfacée et sécurisée sur environ 2 km. Bon le TdF n'est pas le Dauphiné, certes, mais je parie que si le col de Plan Bois est au menu du tour, son revêtement sera complétement refais.

Autre question, pour mettre un jeton dans la machine disc vs patin, les pros ne vont-ils pas plus vite aujourd'hui en descente qu'il y a quelques années grâce aux nouvelles technologies et, pour certains, à leur passé de Vttistes ?

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Ben dans le cas présent, sans barrières Valverde part dans le public, au lieu d'un blessé tu peux en avoir 5 ou 6,

Bien sûr, et ce n'est pas la barrière que je critique, mais le type de barrière, responsable de bien des catastrophes. Pourquoi ne pas mettre simplement des blocs en mousse synthétique devant pour empêcher un contact brutal qui provoque des dégâts corporels ?

Edit : regarde simplement ce qu'exige la FIA quant aux barrières de sécurité: https://www.fia.com/file/62332/download?token=I232tdMh 

"La surface externe de la barrière doit être d’une forme permettant d’éviter que des parties saillantes de la barrière n’entrent en contact avec le pilote." Tout simple et tout naturel.

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